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GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.

Envoyé par ladouda 
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
16 juillet 2015, 07:16
Ne pas traumatiser ceux qui ne dépasseront pas le titre, je précise d’emblée qu’il est ironique, comme l’éloge du cannibalisme de Swift dans sa Modeste proposition sur les enfants pauvres d’Irlande.

Ce n’est pas par masochisme que je tiens à mettre en évidence les aspects positifs de l’antisémitisme : il ne s’agit pas de souhaiter l’antisémitisme, mais de constater qu’il existe quoi qu’on fasse – tout comme la pluie ou les marées.


Il ne s’agit d’ailleurs pas seulement de haine des Juifs, mais du phénomène universel désolant qui désigne une minorité comme bouc émissaire responsable des maux de la société. Freud affirmait qu’on peut réunir une masse d’hommes dans l’amour, pour autant qu’il en reste d’autres à haïr.

Alors, plutôt que de se plaindre encore et de déprimer sur la nature humaine, positivons…

Se défendre

Les menaces contre notre propre existence ont pour premier effet positif de nous pousser à la défendre. La création de l’Etat d’Israël visait à ce que les Juifs puissent enfin se défendre des persécutions. Les menaces pesant sur ce pays depuis 1948 l’ont mené à résister et à remporter une série continue de victoires contre ses voisins. La dernière opération de défense à Gaza, en août 2014, a permis de neutraliser les tunnels et l’arsenal accumulé par le Hamas.

Cette nécessité de se défendre est accentuée par le fait qu’on a pu observer, notamment au cours de ce dernier conflit, que la majorité des médias occidentaux se rangeait au côté des agresseurs, fermant les yeux sur les missiles lancés sur Israël avant l’offensive, et dénonçant uniquement des « massacres » commis par l’armée israélienne.

Apprécier l’existence

La deuxième conséquence positive des menaces contre notre existence est de nous la faire apprécier davantage. C’est le ressort secret de notre fascination pour les catastrophes. Tout visiteur est frappé – comme moi – par l’énergie et la joie qui imprègne la vie quotidienne d’Israël, pays dynamique, créatif, qui ne connaît pas la crise économique. Ceci au grand dam du mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), qui rêve de l’annihiler, comme le reconnaît Norman Finkelstein, dans sa critique d’un mouvement qu’il a longtemps soutenu.

L’absence d’équité dans la relation médiatique du conflit israélo-arabe, et la volonté de supprimer Israël des militants pro-palestiniens montrent que « l’antisionisme » est devenu aujourd’hui le mode principal d’expression de l’antisémitisme.

Europe post-libérale et multiculturelle

Les Juifs qui vivent à l’extérieur d’Israël, au sein d’environnements où l’antisémitisme progresse, éprouvent plus de difficultés à se défendre et à apprécier l’existence. Les Juifs européens, se sentent pris en otages et suspectés, par leur seule origine, de soutenir Israël. D’où les cris de « mort aux Juifs » régulièrement entendus dans des manifestations pro-palestiniennes. Pour se défendre, ils se sentent souvent obligés de se montrer « antisionistes », sans se rendre compte que le fait qu’on les prenne à partie sur Israël est en soi une preuve d’antisémitisme. Pourquoi seraient-ils responsables des actes d’un Etat dont ils ne font pas partie, si ce n’est au nom d’une appartenance « raciale »?

Cette difficulté des Juifs européens à assumer leur existence est d’autant plus difficile que l’Europe semble devenue globalement incapable d’affirmer ses propres valeurs et cède complaisamment à d’autres valeurs. Nathan Sharansky écrit que dans l’Europe post-libérale, « on n’est pas encouragé à aimer sa propre identité. Dans une société libérale, les droits individuels sont une valeur suprême, pour laquelle on est prêt à lutter, voire à mourir. Mais dans l’Europe multiculturelle toutes les cultures devant être tenues pour égales, il est interdit de considérer qu’une culture qui respecte les droits individuels est supérieure aux identités illibérales » (Causeur, janvier 2015).

Exiger l’équité

La haine d’Israël, qui résulte de l’antisémitisme et qui l’entretient, est également favorisée par des motifs électoraux. Pour flatter les électeurs d’origine arabo-musulmane, « on en fait des tonnes sur la Palestine ».

Plutôt que de défendre les valeurs démocratiques communes à l’Europe et à Israël, le monde politique et les médias européens renforcent, par leur critique systématique d’Israël, ce qu’un sociologue français appelle « l’antisémitisme sans antisémites », qui ne serait d’après cette théorie qu’un langage dont personne n’est responsable.

Si la maladie antisémite contamine le langage de l’Europe contemporaine, il est indispensable de porter le remède à ce niveau. La meilleure manière de lutter contre l’antisémitisme actuel, qui s’exprime dans la haine d’Israël, n’est pas de prendre parti pour Israël ou de s’en désolidariser, mais d’exiger l’équité dans le traitement médiatique du conflit israélo-palestinien.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
16 juillet 2015, 14:09

La bataille sur l’accord iranien dans les couloirs de Washington

Avec les négociations achevées à Vienne, c’est au tour des législateurs américains de se prononcer

Pour les sceptiques, comme le sénateur démocrate Robert Menendez du New Jersey, et son homologue républicain Bob Corker du Tennessee, c’est le paroxysme d’un drame de plusieurs longues années entourant les pourparlers. Les deux – rejoints par d’autres, y compris Mark Kirk (R-IL) et, plus récemment, la recrue Tom Cotton (R-AR) – ont mené une ligne dure envers l’Iran, qui comprenait une pression pour des sanctions accrues et une surveillance accrue des négociations.


Corker est en grande partie responsable de ce qui se passera maintenant.

Selon la Loi sur l’examen de l’accord sur l’Iran nucléaire de 2015 – parrainée par le sénateur Corker et Ben Cardin (D-MD) que le président Barack Obama a signée à contrecoeur en mai – le Congrès est habilité à examiner l’intégralité de l’accord signé avec l’Iran. L’accord ayant été conclu après le 9 juillet, le Congrès aura jusqu’à 60 jours, après avoir reçu sa version complète, pour en revoir les termes.

À la fin de la période d’examen, qui dépassera le mois d’août, le Congrès reprenant ses activités en septembre, un vote sera tenu sur l’approbation de l’accord.

Le résultat émanera du Comité des relations étrangères du Sénat, présidé par Corker, qui a accueilli une longue série d’audiences sur les conséquences de l’accord, des mois avant la signature de l’accord.

Un vote de désapprobation limiterait la capacité d’Obama à lever un certain nombre de sanctions imposées par le Congrès contre l’Iran. Pour Téhéran en difficultés économiques, l’allégement des sanctions est l’une des pierres angulaires de l’accord nucléaire passé.

Le Congrès mené par les Républicains pourrait exprimer une désapprobation d’une façon ou d’une autre de l’accord, critiqué par la quasi-totalité des dirigeants du parti.

Mais comme avec tout autre processus législatif, il y a un hic – dans presque le même souffle annonçant qu’un accord avait été atteint, le président américain Barack Obama a promis d’opposer son veto à toute tentative du Congrès de le faire couler.

Si cela se produit, les adversaires devront obtenir suffisamment de voix des Démocrates pour renverser le veto présidentiel, qui nécessite une majorité des deux tiers au Sénat (et à la Chambre des représentants). En d’autres termes, le président ne doit obtenir que 34 votes démocrates au Sénat pour maintenir l’accord ; il y a actuellement 54 Républicains, 44 Démocrates et deux sénateurs indépendants.

C’est là que les lobbyistes entrent en jeu.

Les groupes pro-accord, comme les Américains pour la Paix maintenant, J Street et de le National Iranian American Council, ont été relativement calmes ces dernières semaines, prévoyant les fonds de publicité et les activités de lobbying pour ce moment précis.

Ces groupes et d’autres vont engager un effort concerté pour faire en sorte que les principaux sénateurs démocrates, comme Charles Schumer (D-NY) et Ben Cardin suivent leur ligne politique. L’administration fera tout pour éviter l’apostasie du soutien démocratique pendant la période d’examen de 60 jours.

La semaine dernière, les responsables de la Maison Blanche avaient prévu une sorte de caucus d’avant-match, au cours duquel ils ont enjoint les représentants des groupes pro-accord de « prendre d’assaut » le Capitole pour faire pression sur les démocrates afin qu’ils soutiennent l’accord.

Sur le côté opposé, l’AIPAC et les lobbyistes représentant les États Iran-phobiques comme l’Arabie saoudite sont susceptibles d’inciter contre ce qu’ils considèrent comme une erreur historique.

Et le lobbying ne ferait que s’intensifier après un veto présidentiel, le Congrès ayant trois semaines pour tenter d’enrôler les 67 votes nécessaires au Sénat pour contrecarrer Obama.

Si les négociations à Vienne sont terminées, pour l’administration Obama le champ de bataille a simplement été déplacé. Maintenant, elle doit convaincre un Washington rancunier que des années d’efforts ont finalement produit un résultat intéressant.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
17 juillet 2015, 00:33
NDRES – A la veille de l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie en 1938, George Weidenfeld alors âgé de 19 ans, a fui de Vienne pour le Royaume-Uni. Il a commencé à travailler à la BBC et dix ans plus tard a co-fondé la maison d’édition Weidenfeld & Nicholson.

L’ancien réscapé, aujourd’hui Lord Weidenfeld, a longtemps été associé à des organismes de bienfaisance juifs et israéliens. Toutefois, puisqu’il avait été aidé par une organisation chrétienne, the Plymouth Brethren, quand il arriva en Grande-Bretagne, il a estimé qu’il était temps de rembourser cette dette.

Un paiement partiel est venu la semaine dernière sous la forme d’une opération de sauvetage poignante de 42 familles chrétiennes syriennes, qui vivent désormais en sécurité à Varsovie.


« Nous avons été profondément émus par le sort des Chrétiens dans les pays du Moyen-Orient déchiré par les conflits, et nous aidons des familles chrétiennes à se rendre vers des refuges où ils peuvent mener une vie normale », a confié mardi Weidenfeld au Times of Israel.

L’opération de sauvetage a été menée en partenariat avec la représentation britannique du Fonds National Juif (KKL), qui a pris la décision d’aider Weidenfeld lors d’une réunion du conseil d’administration juste avant Pessah de cette année.

Selon Michael Sinclair, vice-président du KKL en Grande-Bretagne, la demande faite par des philanthropes juifs Weidenfeld and Martin Green au KKL était inhabituelle mais finalement convaincante. Martin Green dirige la Fondation Euripide, qui travaille pour l’amélioration des relations entre Juifs et Chrétiens.

« Nous avons compris que c’est la bonne chose à faire, offrir de l’aide », a dit Sinclair. « Nous étions conscients de ces occasions rares mais spéciales, où des Chrétiens ont tendu la main à des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Les gens ont réalisé qu’il s’agissait d’une cause vraiment louable ».

Le remboursement honorable d’une dette de la Shoah était un facteur de motivation pour Weidenfeld.

« Dans les années 1930, des milliers de Juifs, surtout des femmes et des enfants, ont été aidés par des Chrétiens qui ont pris d’énormes risques personnels pour les sauver d’une mort certaine. Nous avons une dette de gratitude », a dit Weidenfeld.

Sinclair a cependant reconnu qu’il y avait eu une discussion interne quant à savoir si le sauvetage humanitaire était la bonne sorte de projet pour le KKL, une organisation qui est connue pour son travail dans le reboisement et le développement de la terre d’Israël, ainsi que pour l’éducation et la cause sionistes.

« Nous avons pensé à ce que nous aurions ressenti si nous avions appris qu’un groupe chrétien avait eu l’occasion de sauver des vies juives pendant la Shoah – et que nous avions décliné cette opportunité »
« Mais nous avons estimé que nos donateurs seraient d’accord – et nous avons également eu l’impression qu’une fois que nous avions été approchés, nous ne pouvions pas dire non », se souvient Sinclair.

« Nous avons pensé à ce que nous aurions ressenti si nous avions appris qu’un groupe chrétien avait eu l’occasion de sauver des vies juives pendant la Shoah – et que nous avions décliné cette opportunité. Ce fut vraiment la raison la plus convaincante pour s’engager ».

L’opération consistant à sortir les Chrétiens de leurs maisons dans un territoire contrôlé par l’Etat islamique – non spécifié pour des raisons de sécurité – a été coordonnée avec la Fondation Barnabas, une agence internationale de secours qui œuvre avec ce qu’elle appelle « l’église persécutée. »

Dans des conditions de grand secret, les 42 familles – 149 personnes au total – ont été transportées de Beyrouth à Varsovie, où beaucoup d’entre elles ont demandé à ne pas être identifiées par crainte de représailles contre des proches vivant encore en Syrie. Le gouvernement polonais a fourni des visas d’entrée, et un logement temporaire en Pologne a été offert par un organisme de bienfaisance basé à Varsovie, la Fondation Esther.

Des sources proches de l’opération ont révélé qu’il avait été question que les réfugiés passent d’abord par Israël, un plan qui a été rejeté pour des raisonsde sécurité.

Le sort des Chrétiens d’Orient, pris dans la guerre intestine entre factions musulmanes, a été largement ignoré par la communauté internationale. La Fondation Barnabas a lancé un plan de sauvetage appelé Operation Safe Havens – et la Fondation Weidenfeld Safe Havens distincte a couvert le coût de cette première mission d’un montant de 250 000 livres sterling. Le patron de la Fondation Barnabas, le marquis de Reading, Simon Isaacs, s’est félicité de l’argent versé par des associations caritatives juives et des particuliers au Royaume-Uni.

Le Fer de lance du projet a été le Lord Weidenfeld âgé aujourd’hui de 95 ans. 200 autres familles devraient arriver en Pologne dans les prochains mois.

Cependant, Sinclair dit que ce ne serait pas un « projet phare » pour le KKL. « Mais nous allons continuer à approcher des amis et contacts en Amérique du Nord et en Israël pour aider à financer les évacuations futures », a-t-il precisé.

Pour intensifier les efforts, la Fondation Barnabas est déjà en contact avec un certain nombre d’autres gouvernements d’Europe centrale et orientale pour discuter des projets de sauvetage similaires.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
17 juillet 2015, 03:17
LE DÉPARTEMENT DE MAYOTTE, BIENTÔT DOTÉ DE JUGES ISLAMIQUES

DECRYPTAGES - PAR JACQUES MARIE BOURGET - Publié le 08 Jui, 2015
A Mayotte, le vote de la "loi sur la modernisation du droit d'outre-mer" prévu le 15 juillet pourrait signer le retour en grâce des "cadis". Ces juges islamiques traditionnels écartés lors de la départementalisation de l'île espèrent l'adoption de ce texte qui prévoit de leur rendre un véritable statut juridique.

A Mayotte, département français donc partie intégrante de la République, une manœuvre se met en place pour que l’argent public finance la justice islamiste de l’île. Tout cela en contradiction totale avec la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’état. La manipulation devrait trouver son aboutissement le 15 juillet lors du vote à l’Assemblée de la loi sur « La modernisation du droit d’outre-mer ».

Magistrats

Ce tour de passe-passe vise à intégrer comme fonctionnaires, et ès qualité, les cadis, ces juges de paix islamiques qui existent à Mayotte depuis la nuit de temps. Lors de l’adhésion de Mayotte à la France, et plus encore lors de la départementalisation de cette terre si éloignée de la métropole, on avait glissé les cadis sous le tapis. Ces juges religieux avaient bénéficié du statut de « médiateurs sociaux », donc salariés de la collectivité territoriale. Cette fois le lobby musulman a fait monter les enchères en obtenant, le 2 juillet, un vote du Conseil général sur le nouveau statut des cadis, et demandé qu’ils soient reconnus comme des magistrats bénéficiant d’une Délégation de Service Public, « afin de mieux bénéficier de leurs compétences »…

Par magie, ce souhait va se retrouver dans le paquet proposé dans quelques jours au vote des députés réunis au Palais Bourbon. Ainsi, rejoignant ses amis du Qatar et de l’Arabie Saoudite, la France aura à son tour sa justice islamique.

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
18 juillet 2015, 02:40


Un responsable du Hamas, au pouvoir à Gaza, a déclaré vendredi qu’il ne pourrait pas y avoir de nouveaux pourparlers avec Israël s’il ne libérait pas des dizaines de prisonniers de nouveau arrêtés après leur libération en vertu d’un accord d’échange en 2011.

Un ancien Premier ministre du mouvement islamiste, Ismaïl Haniyeh, a indiqué que l’Etat hébreu avait arrêté de nouveau au moins 54 des quelque 1 000 prisonniers qui avaient été libérés en 2011 en échange du soldat israélien, Gilad Shalit, enlevé sur le territoire israélienpar des Palestiniens de Gaza en 2006 .


« Nous avons dit à tous les médiateurs qui se sont mobilisés pour discuter d’un nouvel échange qu’il n’y aurait pas de négociations (…) avant la libération de tous les prisonniers (palestiniens) qui ont été arrêtés par Israël » dans le cadre de l’affaire Shalit.

Des sources israéliennes et du Hamas ont fait état de contacts indirects et informels pour obtenir une trêve à long terme entre les deux ennemis.

« Il n’y aura aucun pourparlers sans leur libération inconditionnelle », a ajouté Haniyeh dans une intervention publique à l’occasion du début de l’Aïd al-Fitr, la fête qui marque la fin du mois de jeûne musulman du ramadan.

Il n’a pas dit à quel éventuel échange il faisait allusion.

Le Hamas affirme détenir des restes de deux soldats israéliens tués lors de la guerre à Gaza l’été dernier entre Israël et des groupes armés palestiniens.

Il n’a cependant pas commenté l’annonce la semaine dernière par Israël selon laquelle deux ressortissants israéliens sont détenus à Gaza par le Hamas.

La semaine dernière, les autorités israéliennes avaient rendu public l’enlèvement de Avraham Mengistu, un Israélien d’origine éthiopienne, à Gaza où il était entré le 7 septembre 2014, peu après la fin de la guerre, selon le ministère de la Défense. Un Arabe israélien est également détenu à Gaza, avaient-elles ajouté, sans autre précision.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait dit tenir « le Hamas responsable du bien-être » des deux hommes.

Israël n’autorise pas ses citoyens à se rendre à Gaza, notamment en raison des craintes qu’ils puissent être enlevés et ensuite utilisés comme monnaie d’échange pour obtenir des concessions de la part d’Israël, comme la libération de prisonniers.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
18 juillet 2015, 14:18
ISRAËLSONDAGE:

Les trois quarts de la population israélienne sont persuadés que la récente signature de l’accord nucléaire entre les puissances mondiales et l’Iran n’empêchera pas la République islamique de faire des efforts pour acquérir des armes nucléaires, et seulement 10 % de la population disent qu’ils font confiance aux États-Unis pour contrecarrer les ambitions de Téhéran de produire des armes non conventionnelles, selon un sondage réalisé mercredi par l’Institut Sarid et révélé jeudi par la Dixième chaîne.

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Le sondage a révélé en outre que 70 % des Israéliens s’opposent à l’accord sur le nucléaire, alors que seul un petit 10 % le soutient.


De plus, 20 % des sondés ont révélé qu’ils n’avaient pas d’opinion sur la question. Un tiers des sondés a déclaré qu’Israël avait maintenant plus d’autre choix que de frapper les installations nucléaires de l’Iran, tandis que 40 % s’opposent à une action militaire contre la République islamique.

En ce qui concerne les actions à entreprendre, 60 % pensent que le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, devrait mener une campagne au Congrès américain visant à empêcher l’approbation et la mise en œuvre de l’accord. Seulement 20 % s’opposent à une telle campagne.

La Dixième chaîne n’a pas précisé le nombre de personnes qui ont participé au sondage.

Selon l’accord annoncé mardi, le programme nucléaire de l’Iran sera réduit et étroitement surveillé tandis que les Etats-Unis et les puissances mondiales chercheront à empêcher la République islamique à développer une arme atomique.

En échange, l’Iran verra ses sanctions économiques progressivement levées, libérant des dizaines de milliards de dollars de revenus dû au pétrole et des avoirs gelés.

Mais Netanyahu et d’autres critiques affirment que l’accord aurait dû neutraliser et démanteler les installations nucléaires militaires de l’Iran, et mettent en garde contre le fait que l’accord ouvre la voie à l’Iran vers la bombe et enverra des milliards dans ses coffres, qui lui servira à promouvoir son programme terroriste dans la région et au-delà.

(De gauche à droite) La haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif assistant à une conférence de presse à Vienne, Autriche, le 14 juillet 2015 (Crédit : Joe Klamar / AFP)
(De gauche à droite) La haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif assistant à une conférence de presse à Vienne, Autriche, le 14 juillet 2015 (Crédit : Joe Klamar / AFP)

Le président américain Barack Obama mercredi a présenté une défense détaillée de l’accord historique nucléaire, négociés par les puissances mondiales et l’Iran, et a fustigé Netanyahu et d’autres critiques véhéments à l’intérieur des États-Unis qui n’ont pas présenté une alternative viable à cet accord.

Lançant une pique directe à Netanyahu, Obama a déclaré que certains critiques ont affirmé que l’Iran veut « conquérir le monde », faisant référence à un discours que le Premier ministre a fait plus tôt dans le mois au cours duquel il a affirmé que l’Iran a comme « vrai but ultime de conquérir le monde ».

Ce fut « une nouvelle pour les Iraniens », a plaisanté Obama lors d’une conférence de presse sur l’accord avec les journalistes à la Maison Blanche.

Mais Obama a convenu « qu’Israël a des préoccupations légitimes quant à sa sécurité par rapport à l’Iran. » Le régime de Téhéran, a-t-il noté, « a proclamé qu’Israël ne devrait pas exister… a nié l’Holocauste… a financé le Hezbollah, et en conséquences, il y a missiles qui sont pointés vers Tel-Aviv ».

Par conséquent, a-t-il dit, « je pense qu’il y a de très bonnes raisons pour lesquelles les Israéliens sont nerveux au sujet de la position de l’Iran dans le monde en général, et je l’ai dit au Premier ministre Netanyahu, je l’ai dit directement au peuple israélien. »

Pourtant, a-t-il poursuivi, « toutes ces menaces seront aggravées si l’Iran obtient une arme nucléaire. »

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
19 juillet 2015, 01:00

Un groupe de Berbères marocains a créé une organisation dédiée à la lutte contre l’antisémitisme et au renforcement des liens culturels avec Israël.

L’Observatoire marocain de lutte contre l’antisémitisme, fondé la semaine dernière, est dirigé par le militant berbère du droit des minorités, Omar Louzi, selon un article jeudi de l’édition en ligne du quotidien Ya Biladi.


« Nous sommes là pour arrêter les attaques antisémites dans les mosquées et ailleurs contre les juifs et leur culture », a affirmé Louzi au site de nouvelles PanoraPost.com jeudi, au sujet de l’association qu’il a cofondée avec deux autres Berbères. Les autres cofondateurs n’ont pas été nommés.

Louzi envisage d’organiser des voyages en Israël pour les Marocains afin de « rencontrer des Juifs marocains et de visiter leurs lieux saints, en particulier à Jérusalem », a rapporté Ya Biladi.

L’initiative intervient dans le climat d’un débat au Maroc sur ses relations relativement amicales avec Israël. L’an dernier, cinq partis politiques, y compris le parti islamiste au pouvoir, ont organisé conjointement deux projets de loi pour interdire le commerce avec des entités israéliennes. Un des projets de loi veut interdire aux Israéliens d’entrer au Maroc.

Parmi les adeptes des projets de loi, l’Observatoire marocain contre la normalisation avec Israël, une association créée l’année dernière, qui vise à contester la politique de relative ouverture par rapport à Israël prônée par le roi Mohammed VI.

La formation du groupe de Louzi fait suite à l’annulation le mois dernier d’une visite prévue de trois militants berbères en Israël.

Les trois – Omar Ouchann, Boubker Ouchann Inghir et Mounir Kejji – devaient assister à une conférence organisée par le centre Moshe Dayan de l’Université de Tel Aviv pour les études africaines et moyen-orientales. Ils ont annulé suite à des allégations dans les médias marocains selon lesquelles ils seraient des espions israéliens.

Pour Kejji, ces articles sont une forme d’ « intimidation ». Dans une interview pour le site de nouvelles Red Marruecos, il ajoute que lui et Omar Ouchann ont dû annuler « pour des raisons familiales ». Inghir, professeur d’université, a dû se rétracter, n’ayant pas reçu l’approbation du ministère de l’Education marocain, explique Kejji.

Le mois dernier, une équipe de jeunesse de football de Marrakech a annulé un tournoi international pour les 11 à 13 ans dans l’ouest de la France, car elle devait affronter une équipe israélienne, a rapporté le site de nouvelles afriquinfos.com, précisant que la décision ne provenait pas du Kawkab Athletic Club Marrakech mais de la Fédération marocaine de football.

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
19 juillet 2015, 14:24


Netanyahu : les appels « guerriers » de Khamenei prouvent que l’Iran n’a pas changéLes « concessions exceptionnelles » octroyées à Téhéran, dans le cadre de l’accord conclu à Vienne, sont vaines, selon NetanyahuTIMES OF ISRAEL STAFF 19 juillet

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est lancé dans une diatribe contre le chef suprême iranien Ali Khamenei ce dimanche.

Selon lui, le discours enflammé prononcé par l’ayatollah, dans lequel il promet de continuer la lutte contre les Etats-Unis et Israël, prouve que Téhéran a bien l’intention de poursuivre son soutien au terrorisme.


Le commentaire, fait à l’occasion de la réunion hebdomadaire du cabinet de Netanyahu, était sa première intervention depuis que Khamenei a prononcé son discours de samedi, après l’accord sur le nucléaire entre l’Iran et grandes les puissances la semaine dernière laissant entrevoir un dégel des relations entre l’Iran et l’Occident.

Mais le Premier ministre affirme que le discours de Khamenei montre bien que Téhéran n’a pas l’intention d’assouplir ses positions anti-occidentales.

« Si quelqu’un pense que les concessions exceptionnelles de l’Iran auraient un impact sur sa politique, ils en ont eu pour leurs frais en entendant le discours belliqueux et provocateur du leader iranien Khamenei, » a affirmé Netanyahu.

Khamenei a déclaré dans un discours prononcé samedi que l’accord nucléaire avec les grandes puissances ne changerait ni la politique de l’Iran vis-à-vis de « l’arrogant gouvernement américain » ni sa politique de soutien à ses « amis » dans la région : les peuples opprimés de la Palestine, du Yémen, les gouvernements syrien et irakien, les peuples opprimés de Bahreïn et les combattants passionnés de la résistance au Liban et en Palestine. »

« Les Iraniens ne cherchent même pas à cacher le fait qu’ils vont profiter des dizaines de milliards de dollars qu’ils recevront dans le cadre de cet accord afin d’armer les terroristes », a déclaré le Premier ministre.

L’accord nucléaire conclu entre l’Iran et les puissances mondiales la semaine dernière à Vienne permettrait de dégager des milliards en avoirs iraniens gelés dans le cadre des sanctions internationales.

Netanyahu a qualifié l’accord d’ « erreur historique » et critiqué les puissances mondiales pour avoir levé les sanctions sans exiger des dirigeants iraniens l’arrêt de leur soutien au terrorisme.

« Ils ont dit déclaré sans hésitation qu’ils continueront leur combat contre les Etats-Unis et leurs alliés, et au premier rang desquels l’on trouve bien sûr Israël » a déclaré M. Netanyahu.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
20 juillet 2015, 01:16



MigrantsgrouillantsL’invasion de l’Europe par la Méditerranée : Que faire ?

Nous sommes en train d’être submergés. Le flux invasif des clandestins n’est plus une marée mais un tsunami. Jamais l’immigration clandestine n’avait atteint un tel rythme et une telle ampleur. Pourtant, ce qui semble préoccuper les autorités et les médias, ce ne sont pas les conséquences explosives pour l’Europe, ses peuples, son économie, sa sécurité, son identité de ce phénomène jamais vu dans l’histoire, qui rappelle la prophétie de Jean Raspail dans Le Camp des Saints (1973) ; non, ce qui semble les préoccuper, ce n’est pas d’arrêter la migration géante mais de s’apitoyer sur le sort des noyés et de venir en aide aux naufragés. Ce qui est parfaitement honorable mais ridiculement insuffisant. Sans prendre aucune mesure sérieuse de protection ; au risque que cette tragédie ne débouche sur une explosion.

La rupture des vannes

Les chiffres sont effrayants et dépassent tout ce qu’on peut imaginer. En 2014, 170.000 débarquements ont eu lieu en Italie (23.719 en 2002). Depuis le 1er janvier 2015 : 25.000 débarquements illégaux rien que dans la péninsule, sans parler de la Grèce et de l’Espagne. Les chiffres sont en augmentation de 42% par rapport à 2014. En 18 mois, 210.000 migrants ont débarqué dont 91% sont partis de Libye, venant de toute l’Afrique. En 2015, l’Italie s’attend à l’arrivée de 200.000 réfugiés ( !) Personne ne sera refoulé et ces masses africaines en majorité musulmane, se répandent ensuite dans toute l’Europe du Nord et de l’Ouest. Beaucoup vont faire un peu partout des demandes d’asile de réfugiés politiques (bidons). Les déboutés ne seront jamais expulsés et resteront ; et tout le monde touchera aides et subventions. Tout cela se sait dans toute l’Afrique et attire des foules de clandestins qui profitent de la mansuétude béate des Européens – enfin, des dirigeants, pas des peuples auxquels on ne demande pas leur avis pour se laisser envahir.

250 % : c’est le chiffre de l’augmentation de franchissements clandestins aux frontières de l’Union européenne de 2014 à 2015. Les retours contraints et les expulsions sont infimes en proportion. Déferlante sur l’Europe : en 2014, on a dénombré 280.000 arrivées de clandestins dont 80% par la mer, trois fois plus qu’en 2013. Tous en provenance d’Afrique, du Maghreb et du Moyen-Orient. Fabrice Leggeri, le patron de Frontex (l’Agence européenne de ”surveillance” des frontières) a affirmé que, rien qu’en Libye, un million de personnes sont « prêtes à embarquer pour l’Italie ».

Cette poussée migratoire brutale s’ajoute à tout ce que nous connaissons depuis trente ans en matière d’immigration légale ou clandestine. Aujourd’hui, la fuite d’eau qui provoque une lente inondation ne provient plus du goutte-à-goutte de joints poreux mais de tuyaux percés d’où jaillissent des geysers.

Une invasion islamique dissimulée.

Les forces djihadistes, solidaires de Daech, qui ont pris le contrôle d’une partie de la Libye, cherchent évidemment à organiser une immigration massive vers l’Europe. Dans leur esprit, il s’agit d’une invasion, qui entre dans le processus planifié déjà entamé d’islamisation massive de notre continent. De plus, ce trafic leur rapporte beaucoup d’argent, en complément des revenus du pillage du pétrole libyen. Les migrants payent entre 1.000 et 2.000 € par personne aux trafiquants, qui amassent des fortunes.

Les trafiquants et passeurs maghrébins, esclavagistes du XXIe siècle, font exprès avec cynisme de surcharger les bateaux afin qu’ils fassent naufrage. Et ainsi, émouvoir les Européens au cœur sensible, les inciter à venir au secours des naufragés ; et, par là, encourager les départs et les débarquements sur les côtes européennes. Cercle vicieux.

Le chantage de Daech a été ainsi formulé : lâcher sur des rafiots 700.000 boat-people. L’État islamique est derrière ces flottilles très organisées et cet exode est pensé par ses manipulateurs comme une invasion dissimulée. Pour déstabiliser l’Europe ingénue. 90% des clandestins qui entrent en masse sont musulmans. Le 16 avril, 12 chrétiens africains ont été jetés à la mer par des musulmans.

L’Italie est la véritable porte d’entrée de l’invasion. Le phénomène durait depuis assez longtemps, à petite dose, mais depuis que Kadhafi et l’ État libyen ont disparu, cédant la place au chaos des milices islamiques, par la faute stupide de l’opération militaire franco-britannique (Sarkozy sur les conseils du crétin BHL, et Cameron), la porte de l’invasion est grande ouverte.

La pompe aspirante : Frontex et les centres d’accueil

Au 21 avril, 70.821 immigrés étaient hébergés et nourris dans les 1.670 d’accueil italiens submergés. En 2014, l’accueil a coûté 800 millions d’euros à l’État italien, dont 45 payés par l’UE. En 2015, le chiffre va être multiplié au moins par 3. Les opérations de sauvetage ”Mare Nostrum” de la marine italienne, qui a secouru 180.000 immigrés en mer entre octobre 2013 et novembre 2014, coûtent 9 millions d’euros par mois, un chiffre en constante augmentation. En tout, les deux opérations Mare Nostrum et Triton de ”protection” navale des côtes de l’Europe du Sud – en réalité des opérations de recueil des boat people – coûtent 12,2 millions d’euros par mois.

Ces programmes Triton et Mare Nostrum (Agence Frontex) emploient à grand frais des flottes et des aéronefs européens – y compris islandais – non pas pour dissuader les départs des côtes libyennes ou autres, non pas pour défendre les côtes européennes, mais pour porter assistance en pleine mer aux multiples rafiots bondés de boat people qui affluent vers le sud de l’Europe. Ces opérations de secours, on peut le dire, sont une des principales pompes aspirantes des départs et des embarquements pour l’Europe sinon plus que le chaos qui règne en Libye et dans d’autres pays d’Afrique. L’Agence Frontex et, d’une manière générale, la politique européenne de ”protection” des frontières contribuent tout au contraire à augmenter les flux de l’immigration clandestine explosive. En donnant l’impression de sécuriser les trajets.

En plus des réfugiés, vrais ou faux, qui se déclarent comme tels, de nombreux clandestins refusent de donner leurs empreintes digitales dans les centres d’accueil italiens et fournissent de fausses identités. Ils quittent les centres d’accueil, préférant devenir des clandestins – inexpulsables, ils le savent. Ils savent aussi qu’ils vont être aidés et choyés. Leur but est ensuite de gagner les pays scandinaves, l’Allemagne, le Bénelux, l’Autriche ou la France. Ils vont rejoindre leurs communautés déjà installées sur place. Comme toujours, évidemment, partout où ils sont hébergés, les braves migrants posent des problèmes de sécurité et causent des dégâts. Peu importe…Beaucoup de ces clandestins prennent les Européens pour des poires, qui accueillent sans protester, sans se défendre.

Une oligarchie inconsciente

Désormais une majorité d’Européens de souche, surtout issus des classes populaires, n’est pas sensible à la ”détresse des migrants” ; ils en ont assez de ce processus d’invasion de clandestins – musulmans à 90% – dont ils perçoivent qu’il va se terminer en catastrophe. L’oligarchie politique et médiatique au pouvoir, alliée des associations humanitaires, du show-business, des Églises, etc. ne fait rien, bien au contraire, pour endiguer les flux. Elle se croit à l’abri. En Italie – pure folie – on vient d’abolir le délit d’immigration clandestine du Code pénal. Plus le mal s’amplifie, plus on l’aggrave.

La classe politico-médiatique entretient dans les opinions une atmosphère dramatique de pitié et de commisération, pour faire pleurer dans les chaumières sur ces migrants clandestins ”martyrs”. 1.700 noyés en Méditerranée rien que de janvier à avril 2015. Et 5.100 depuis octobre 2013. Les médias multiplient les reportages choc. Il s’agit de provoquer des réactions mêlées de pitié et de culpabilité. Ça marchera de moins en moins…

C’est l’Église catholique qui est en pointe dans ce domaine du mea culpa, à la suite des déclarations du Pape à Lampedusa qui, d’un côté, s’inquiète des persécutions des chrétiens d’Orient par l’islam et, de l’autre, avalise l’arrivée massive de migrants clandestins musulmans en Europe. Mgr Giancarlo Perrego, président de la fondation Migrantes à la Conférence épiscopale italienne, s’indigne au nom de la charité : « l’Europe n’accueille dans l’ensemble de ses 28 pays que 650.000 réfugiés quand le Liban, pays de trois millions d’habitants, en a un million sur son territoire ». Il trouve honteux que l’Europe n’ouvre pas totalement ses frontières à tous les migrants et réfugiés. Comme tous les autres immigrationnistes suicidaires et irresponsables, il accuse l’Europe d’être une forteresse alors que c’est une passoire sans protection où n’importe qui entre comme dans un moulin à vent.

Un triple programme : forteresse, refoulement, dissuasion

La situation est hors de contrôle parce qu’on le veut bien. Parce qu’on n’ose pas faire comme l’Australie qui, sans état d’âme et avec courage, bravant le politiquement correct mondial, a instauré son programme No Way (”on ne passe pas”) qui refoule tout clandestin, tout faux réfugié, tout boat people. Les Australiens ont compris que, dans l’immense majorité des cas, il ne s’agit pas de réfugiés persécutés et demandeurs d’asile (1) mais de candidats à une immigration économique et d’assistanat.

Ces migrations massives en Europe sont provoquées par des phénomènes structurels : le fanatisme islamique, les guerres endémiques, l’explosion démographique et la pauvreté de l’Afrique. Tout cela ne peut que s’amplifier de manière dramatique et aboutir à un chaos en Europe dans moins de dix ans. Les solutions ”en amont ”, avancées par l’oligarchie politique, sont totalement utopiques : développer l’Afrique, rétablir un État en Libye et la ”démocratie” dans ces immenses zones pour qui cette notion ne veut rien dire. Les solutions ” en aval” de recueil et de sauvetage des boat people sont autant inopérantes.

La seule solution serait la politique de la forteresse, du refoulement et de la dissuasion. Elle devrait reposer sur les axes suivants, sous l’égide du cas d’urgence :

1) Suspension des accords de Schengen et rétablissement sérieux des frontières intereuropéennes. Tout clandestin qui entre dans un pays ne peut pas passer dans un autre. Par exemple ceux qui transitent par l’Italie sont bloqués à la frontière française. On raconte dans les salons intellectuels qu’on ne peut ériger de barrières et de contrôles frontaliers efficaces. C’est faux, ça fonctionne partout dans le monde.

2) Aucun clandestin qui parvient à passer par les mailles du filet ne peut bénéficier de la moindre aide, ou hébergement et est immédiatement expulsable et expulsé. Comme en Australie et au Japon.

3) Les bases de départ des boat people en Libye, ainsi que les navires à quai qui les transportent sont neutralisés par une opération militaire.

4) Les navires transportant des boat people sont arraisonnés, puis : soit remorqués vers leur point de départ ; soit leurs passagers sont transférés à bord de navires européens et ramenés manu militari à leur port d’embarquement.

On me dira que ces mesures sont impossibles et inhumaines. C’est faux. Leur simple énoncé, leur simple application pendant quelques jours suffirait à tarir immédiatement tous les flux d’immigration clandestine. Il n’y aurait plus de boat people. La dissuasion est la meilleure des préventions. Ils n’auraient plus aucun intérêt à s’infiltrer en Europe.

D’ailleurs, s’est-on demandé pourquoi tous ces malheureux ne quémandent jamais l’aide de l’Arabie ou de leurs cyniques coreligionnaires des Émirats pourtant richissimes ? Parce qu’ils savent qu’ils n’y seraient pas reçus. L’Europe naïve, angélique et moralement désarmée, complexée par un humanitarisme pathologique, fait bien rire tous ceux qui ne rêvent que de la conquérir et de l‘envahir.

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
21 juillet 2015, 01:14
Le mois musulman saint du Ramadan s’est achevé vendredi, marquant le début des célébrations de l’Eid al-Fitr pour les habitants de Gaza. Les fidèles ont jeûné de l’aube au coucher du soleil pendant un mois sous la chaleur de juin et de juillet, sans savoir ce que le futur réserve pour la bande de Gaza.

Les membres du Hamas ont fait de même. Ils n’ont reçu que quelques centaines de shekels au lieu de leur salaire entier pour les quatre derniers mois à cause des problèmes financiers du Hamas.


Les salaires complets devraient être versés ce mois avec la décision du président iranien Hassan Rouhani de reprendre le transfert de prêts de l’Iran à la suite de l’accord avec les puissances P5+1.

Pourtant, malgré le faim, la chaleur et les difficultés financières, des centaines de travailleurs creusant des tunnels sous la frontière israélienne, à l’intérieur de la bande de Gaza et dans la frontière egyptienne, ont poursuivi leur travail. Ce n’était pas à cause du jeûne qu’ils travaillaient à un rythme ralenti.

Des centaines de Palestiniens, membres du Hamas, ont continué à construire le réseau, y compris de nouveaux tunnels d’attaque pour atteindre Israël dans la prochaine guerre et des tunnels de contrebande vers le Sinaï.

Le problème rencontré au cours des dernières semaines, entraînant donc un ralentissement du rythme de creusage, est une pénurie sévère de certains des matériaux incontournables pour l’industrie des tunnels.

Plusieurs articles sur ces tunnels ont été récemment publiés dans les médias israéliens et du Hamas. Certains dans le milieu de la défense israélienne font l’hypothèse qu’un an après l’Opération Bordure protectrice, il est probable que le Hamas ait déjà un ou deux tunnels traversant la barrière de sécurité pour atteindre Israël.

L’effort intense du Hamas sur son projet de tunnels ne peut que renforcer cette hypothèse. Le Hamas engage beaucoup d’efforts, de personnel et d’argent pour creuser avec des équipements d’ingénierie lourde.

Qu’a donc bien pu ralentir récemment le progrès du creusage du côté gazaoui ? Principalement la découverte d’Israël que les matériels vitaux à l’industrie des tunnels passent en contrebande d’Israël vers la bande de Gaza à travers le point de passage de Kerem Shalom. Il y a du matériel à double usage, du matériel illégal à l’importation qui était caché dans des cargaisons de provisions.

Du matériel pour la construction de roquettes a également été importé vers la bande de Gaza à travers Israël de cette manière.

Creuser des tunnels nécessite, en plus des travailleurs et de quelques pelles, des cables en acier. Des tonnes de cables en acier. Et des moteurs, des poulies, des batteries, des panneaux en béton et en bois, des palettes de métal et différents produits chimiques.

Dans le même temps, la construction de roquettes nécessite des électrodes, des matériaux explosifs, du carburant pour les roquettes entre autres éléments.

Le Hamas réussissait à importer tous ces éléments dans le bande de Gaza jusqu’à tout récemment, non pas à travers les tunnels du Sinaï ou par la mer, mais depuis Israël via Kerem Shalom.

L’effort intensif de l’Egypte pour lutter contre la contrebande à la frontière avec Gaza et en mer au large de la côte de Rafah avait poussé le Hamas à chercher d’autres solutions pour continuer à approvisionner son industrie et son aile militaire en général. Une des solutions que le Hamas a trouvées était de faire passer en contrebande plusieurs matériels et des produits à double usage depuis Israël.

Les produits dont il avait besoin passaient pour des composants d’équipements civils, mais pouvaient facilement être réutilisés pour la fabrication d’armes et le creusage de tunnels.

Alors le Hamas a mis en place toute une hiérarchie de fonds et de personnel pour acheter et faire l’acquisition en Israël et dans la bande de Gaza. Cet appareil reçoit des ordres des différents départements du Hamas : l’aile militaire, bien sûr, et les avant postes militaires, les installations, les tunnels et les usines de fabrication d’armes.

Le Hamas a aussi mis en place un réseau de marchands palestiniens à Gaza pour acheter les produits ; certains ne savent rien de leur rôle dans l’organisation tandis que d’autres en sont bien conscients. Leur travail est de fournir au Hamas indirectement ou directement tout ce dont il a besoin : des équipements électroniques et de communication, de matériaux de construction et d’autres équipements.

Le réseau de marchands travaille directement avec les marchands israéliens, qui reçoivent des ordres de leur part semblant complètement anodins. Un exemple : les moteurs de réfrigérateurs que les travailleurs des tunnels peuvent utiliser comme ils le souhaitent. Les marchands israéliens pourraient aussi recevoir une commande pour des palettes en bois qui ont été importées à Gaza en nombre jusqu’à ce que l’on se rende compte qu’elles étaient utilisées pour remplacer les murs en béton dans les tunnels.

Une série d’inspections et de saisies au point de passage de Kerem Shalom a permis de découvrir une tentative de faire passer en contrebande assez de carburant pour 4 480 roquettes d’une portée de 20 kilomètres. Le carburant avait été caché dans des sacs contenant différents matériels.

Dans un autre cas, également à la frontière vers Gaza, une tonne de « matériel solidifiant », un composant utilisé dans la production de roquettes, a été saisi. Le volume découvert était suffisant pour 50 roquettes d’une portée de 80 kilomètres.

Des électrodes, supposées être un simple article utilisé dans l’industrie et la construction, sont devenues l’un des composants vitaux pour l’industrie de la production de roquettes du Hamas. Des milliers d’électrodes ont été saisies en chemin vers Gaza, et la provenance, bien sûr, était Israël et la Cisjordanie.

Dans un cas, le Hamas utilisait une usine de production de beurre à Ramallah, cachant des électrodes dans des boîtes de beurre en direction de la bande de Gaza. Une autre méthode de contrebande était de cacher les électrodes dans des blocs de marbre de l’industrie du marbre de Hébron. Là encore, cela a été découvert au point de passage de Kerem Shalom.

Ces découvertes ont provoqué un débat dans le milieu israélien de la défense : que faire ? Arrêter le transfert de produits vers Gaza afin de frapper la capacité du Hamas à la production d’armes qui seront utilisées contre Israël, une décision qui augmenterait les difficultés à Gaza et augmenterait le risque d’un conflit ? Ou continuer à autoriser des produits à aller vers Gaza en ayant bien en tête qu’il y aura un prix militaire à payer ?

Pour le moment, le transfert de produit continue, et en grande intensité. Près de 600 énormes camions remplis de produits d’Israël entrent dans la bande de Gaza chaque jour. Mais, dans le même temps, le milieu de la défense en Israël a renforcé ses efforts pour empêcher les matériaux à double usage de parvenir jusqu’à la bande de Gaza. Des palettes ne sont plus autorisées, ce qui pousse le Hamas à commencer à couper des arbres à Gaza et à prendre du bois des usines pour civils.

Le département des achats et des acquisitions du Hamas souffre actuellement d’une pénurie d’électrodes et de matériaux chimiques. Un paquet d’électrodes qui coûtait récemment 60 shekels à Gaza coûte maintenant 800 shekels. Le prix pour les explosifs importés à Gaza, avant de 10 000 dollars par tonne, a grimpé à 70 000 dollars.

Mais même si l’augmentation des prix a ralenti le rythme de la construction des roquettes et du creusage des tunnels, cela ne l’a pas totalement arrêté. Certains des matériaux continuent à arriver.

L’argent que l’industrie militaire du Hamas dépense sur les approvisionnements, des sommes énormes pour Gaza, aurait pu être utilisé pour payer les salaires de travailleurs civils du Hamas, des professeurs, des docteurs et de bien d’autres personnes.

Les fonds pour ces achats viennent directement des poches des habitants de Gaza sous la forme de taxes bizarres que le Hamas a imposées au cours de l’année passée sur tout ce qui bouge.

Selon des statistiques israéliennes, le Hamas a dépensé plus de 30 millions de dollars en acier au cours de deux dernières années. Dans l’industrie des communications, la dépense a atteint les 9 millions de shekels par an. Le Hamas verse également aux propriétaires d’entrepôts et aux compagnies de transport près de 1,5 million de shekels par mois (indirectement).

Et alors que le Hamas appelle à une levée du blocus israélien sur Gaza, il paie des millions de shekels par mois aux propriétaires d’entreprises en Israël qui lui envoient des marchandises, ignorant complètement la destination finale des biens.

L’effet de l’accord sur le nucléaire pour le Hamas

La motivation du Hamas pour s’investir dans un futur conflit est liée à plusieurs facteurs, sa capacité militaire est apparememnt le premier d’entre eux. En d’autres termes, si le Hamas avait assez de moyen et de capacité, il n’hésiterait pas à agir contre Israël.

Plus il rassemble de force, plus sa motivation pour la guerre sera accrue. Cela signifie que si Israël parvient à réduire le volume de matériaux à double usage et à arrêter la contrebande vers Gaza, la motivation qui est étroitement liée à la capacité militaire du Hamas sera réduite.

Mais un ralentissement de l’entrée des biens intensifiera les tensions à Gaza, ce qui conduira la population à faire pression contre le Hamas pour changer la situation, principalement en choisissant l’action militaire plutôt que d’arrêter la contrebande pour l’industrie militaire.

Il y a un accord presque total du côté israélien sur au moins une chose : la construction d’un port sur la côte de Gaza, comme le Hamas le demande, ou d’un aéroport, même avec une supervision internationale, augmentera fortement la capacité du Hamas à s’approvisionner.

Au sein du Hamas, il ne fait aucun doute que son aile militaire impose le ton depuis la fin de l’Opération Bordure protectrice, tout comme la faction la plus radicale du Hamas. Des personnages comme Yahya Sinwar et Rawhi Mushtaha, qui évoluent quelque part à la frontière entre les brigades Ezzedine al-Qassam et le bureau politique, prennent une ligne plus militante et gagnent en force.

L’aile militaire, qui est encore commandée par Mohammed Deif, et ses représentants dans l’aile politique s’opposent avec le chef du bureau politique Khaled Meshaal, Ismail Haniyeh et d’autres sur les tactiques et sur la stratégie à adpoter.

Une des questions débattues est la relation avec l’Autorité palestinienne et la possibilité d’une réconciliation.

Tandis que Meshaal, Haniyeh et d’autres voient la bande de Gaza comme faisant partie d’un projet plus large du Hamas, une prise de contrôle de l’OLP et de la Cisjordsanie même au prix d’une réconciliation temporaire avec le Fatah et l’Autorité palestinienne et d’un abandon du contrôle de Gaza, l’aile militaire ne l’accepte pas.

Dans cette vision (Sinwar et Mushtaha ensemble avec Fathi Hamad et d’autres, sont du côté de l’aile miliaire), Gaza est un élément fondamental du projet et son contrôle ne doit jamais être abandonné à n’importe quel moment.

Une autre question est de savoir quelle direction le Hamas prendra. Devrait-il se rapprocher de l’axe sunnite dirigé par l’Arabie saoudite ou de l’axe chiite mené par l’Iran ? Il est très probable que l’accord obtenu à Vienne la semaine dernière sur le programme nucléaire de l’Iran a fait pencher la balance en faveur de l’aile militaire qui veut les fonds et l’assistance offerte par l’Iran.

Une question finale concerne Israël.

Tandis que l’aile militaire laisse entendre de temps en temps de manière plus modérée et pragmatique le besoin de reconsidérer le chemin du djihad, les membres des Brigades Ezzedine al-Qassam perçoivent la guerre sainte comme le seul moyen d’accomplir les buts du Hamas, qui incluent de rayer Israël de la carte. L’accord avec les puissances P5+1 avec l’Iran pourrait également avoir une influence critique et négative sur cette question.

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