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La France est-il un pays vraiment antisioniste ?

Envoyé par lapid 
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
04 juillet 2011, 12:24
France : des passages de manuels d'histoire sur le partage de Palestine vont être modifiés - 4 juillet 2011

Des passages de nouveaux manuels d'histoire contemporaine à destination des classes de première générale, contestés par le CRIF et le BNVCA, vont être modifiés à l'occasion de l'impression des versions définitives, a indiqué lundi l'éditeur Hachette Education.

Ces passages étaient relatifs au plan de partage de la Palestine, a-t-on précisé de même source. Ils étaient inclus dans des manuels "spécimens" dont la version définitive reste à imprimer, avant distribution aux classes de premières L, S et ES à la rentrée 2011, dans le cadre de nouveaux programmes.

Le président du CRIF, Richard Prasquier, a évoqué une "présentation du conflit israëlo-palestinien tout à fait scandaleuse", dénonçant une idéologisation, via par exemple l'emploi du mot "nakba" ("catastrophe"). Il a par ailleurs dénoncé "des erreurs factuelles". Le BNVCA a reproché aux auteurs du manuel "d'interpréter les faits historiques, de tronquer la vérité, de prendre parti".
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
06 juillet 2011, 00:25
Georges Pompidou et Israël - par Jacques Benillouche* - 5 juillet 2011



Le 5 juillet les français commémorent le centenaire du président Georges Pompidou, né en 1911 et mort le 2 avril 1974. Durant la « traversée du désert » du général de Gaulle, il occupa le poste de directeur général de la Banque Rothschild, avant de devenir directeur de cabinet du général à son retour aux affaires en 1958.

Devenu Premier ministre du 14 avril 1962 au 10 juillet 1968, ce qui constitue à ce jour un record de durée à ce poste, il a donc été impliqué dans toutes les décisions des gaullistes qui avaient décidé de chambouler totalement les relations établies avec l’Etat d’Israël. Son ministre des affaires étrangères, Couve de Murville, dans son souci d’éliminer les partisans de l’Algérie Française, vida le Quai d'Orsay des amis d’Israël et recruta des fonctionnaires à particule, idéologiquement pro-arabes. Cette nouvelle vague de diplomates s’acharna à défaire en quelques mois les liens amicaux tissés avec l’Etat juif durant les gouvernements de la IVème République.
En devenant président de la République française, du 20 juin 1969 à sa mort le 2 avril 1974, il a continué sur la scène internationale la politique gaullienne d'indépendance tout en l'assouplissant, notamment à l'égard des États-Unis et de la Grande-Bretagne sans pour autant infléchir sa politique négative vis-à-vis d’Israël.

Pompidou, gravement malade, n’eut pas le temps d’imprégner de sa marque personnelle une politique étrangère originale. Son ambition était essentiellement de moderniser l’industrie française et de consolider la construction européenne. Il se contenta, comme plus tard Giscard d’Estaing d’ailleurs, de maintenir les relations avec Israël à un formalisme désespérant sans chercher à faire de vagues ni à innover.
Les juifs avaient été choqués en 1971 par la grâce présidentielle qu’il accorda au fugitif Paul Touvier qui avait été le premier français condamné pour crimes contre l'humanité en 1994 pour des actes commis en tant que chef de la milice lyonnaise durant la Seconde Guerre mondiale. Le lobby catholique, sous la conduite de l’ancien secrétaire du diocèse de Lyon, Monseigneur Charles Duquaire, proche collaborateur du cardinal Jean-Marie Villot, avait réussi à obtenir cette grâce qui ne s’expliquait par aucune contingence humanitaire.

Elu président de la République le 15 juin 1969, Georges Pompidou n’avait pas estimé devoir suspendre l’embargo décrété par le Général de Gaulle durant la Guerre de Six Jours. Certains de ses conseillers lui avaient demandé de respecter le contrat signé pour la vente de 12 vedettes lance-missiles dont 7 seulement furent livrées. Mais il resta inflexible sous la pression du Quai d’Orsay qui craignait une réaction vive de la part des pays arabes. Alors, les vedettes restantes dans le port de Cherbourg prirent le large dans la nuit de Noël 1969 après une mise en scène qui avait ridiculisé le gouvernement français. L’incident de Cherbourg envenima la situation déjà au plus bas.

Le président Pompidou se sentit berné par les instances maritimes qui avaient fait preuve, au moins de négligence et au pire de complicité. La sanction contre Israël tomba sous la forme d’un contrat de vente de Mirages signé avec la Libye.

Le président avait dès lors décidé d'ignorer l'Etat d'Israël. Cet épisode confirma ainsi que l’opportunisme prenait souvent le dessus sur les bons sentiments et que, une fois arrivés au pouvoir, les amis d’Israël fondaient leur stratégie sur un pragmatisme économique dans lequel l’Etat juif avait peu de place. Le directeur général de la banque Rothschild pouvait difficilement exposer ses amitiés juives face au besoin de la France de garantir son approvisionnement pétrolier.


Source : [benillouche.blogspot.com]

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Assurément, les supposés intérêts économiques, et notamment énergétiques, ont eu leur incidence : Israël n’étai pas membre de l’OPEP !

Une évidence qui a inspiré par la suite Georges Pompidou : que soit remémorée la conférence de presse lors de laquelle Ben Porat, journaliste israélien, qui évoquait l’embargo sur les livraisons d’armes, interrogeait le successeur de de Gaulle sur l’éventualité d’un terme mis à celui-ci, avait été gratifié en réponse d’un « il n’y a pas d’abonné au numéro que vous demandez… ».

Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
06 juillet 2011, 00:34
Kadhafi et la France: génèse d'une diplomatie armée jusqu'aux dents - Slate Afrique - 10 juin 2011

Peu après l’arrivée de Mouammar Kadhafi au pouvoir le 1er septembre 1969 par un coup d’Etat, les relations entre le France et le colonel Kadhafi prirent une tournure sulfureuse.

Car le jeune colonel voulait des armes. Sollicitation à laquelle la France, en la personne du président Pompidou lui-même, décida de dire oui, indiquait le 9 juin 2011 le magazine français Lesinfos.com. La requête portait sur des avions Mirage, le nec plus ultra de la technologie française militaire.

Seulement, la nouvelle du contrat entre les deux nations filtra rapidement sous l’impulsion des services secrets israéliens. A cette époque, Israël était sous le coup d’un embargo de la France sur les ventes de Mirage, une décision prise par le général de Gaulle après la guerre des Six Jours. Face à ces fuites, le gouvernement français n’eut d’autres choix que de confirmer la transaction.

Cependant, le contrat présenté en janvier 1970 ne fût pas tout à fait fidèle à son contenu réel. D'abord, ce sont 110 avions qui avaient été négociés, au lieu des 50 annoncés. Ensuite, le contrat contenait également la vente d’hélicoptères, de missiles air-air Matra 550, de bombes Matra, de missiles de défense antiaérienne et de radars de surveillance aérienne. Enfin, la livraison de la totalité des 110 Mirage est intervenue dès juillet 1970, alors que l’Elysée et le quai d’Orsay soutenaient qu’aucune livraison n’aurait lieu cette année-là et qu'elles seraient étalées sur deux ans.

A l'époque, l’annonce du contrat avait provoqué la suspicion et l’inquiétude. Chez Israël d’abord, qui soupçonna que les Mirage ne soient prêtés par la Libye à l’Egypte pour attaquer Israël. Malgré les dénégations de la France, c'est ce qui se produit. Chez les Américains ensuite, qui craignaient une prolifération des armes dans la région. Pourtant, face à ce tollé (Pompidou fût même molesté par des manifestants juifs en colère lors d’une visite officielle à Chicago en mars 1970), les transactions entre les deux pays se sont poursuivies. En 1973, la France déroula le tapis rouge au colonel libyen. Et pas qu'en 1973, d’ailleurs.


Source : [www.slateafrique.com]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
06 juillet 2011, 00:49
A PROPOS DE "POLITIQUE ARABE" DE LA FRANCE - Par Daniel Charles BADACHE - Président France Israël Basse Normandie - 18 mars 2011

Alors que le Quai d’Orsay et, au-delà, l’Exécutif dans son entier était pris dans la tourmente des lendemains d’inopportunes vacances ministérielles en Tunisie, d’aucuns fustigeaient l’illisibilité de la politique étrangère de la France, et plus particulièrement l’évanescence de sa « politique arabe ».

Il y aurait donc une « politique arabe » de l’Etat français. Une écoute spécifique d’un monde qui s’étend de la Mauritanie au Sultanat d’Oman, peut se concevoir : la France est liée par l’Histoire aux pays du Maghreb, du fait de protectorats exercés ou de départementalisation actée, comme elle a marqué de son sceau, au Machrek, le destin du Liban et de la Syrie, par la grâce de mandats d’administration décernés par la Société des Nations et assumés durant l’entre deux guerres.

Mais de là à défendre l’idée que Paris se doit de donner corps à une « politique arabe »… la sémantique utilisée est sujette, à tout le moins, à caution.

La paternité de ce qui est à mes yeux un simple leurre doit être imputée sans réserves au Général de Gaulle, de retour aux affaires en juin 1958. La politique en question est en effet concomitante à l’avènement de la Vème République et à l’installation à l’Elysée de son premier Président. La République antérieure s’était débattue vainement dans le bourbier algérien et, au-delà, elle avait ciblé militairement, en connivence avec la Grande Bretagne et Israël, un régime égyptien qui avait osé proclamer, en juillet 1956, dans l’unilatéralisme, la nationalisation de la compagnie exploitant le Canal de Suez : autant de raisons qui n’induisaient pas une dédicace particulière à ceux que l’on percevait comme hostiles à nos intérêts immédiats.

De surcroît, le gouvernement de Guy Mollet tenait pour acquis le rôle de « poumon » de la rébellion algérienne qu’assumait, depuis le Caire, le Colonel Nasser. La définition d’une « politique arabe » n’était donc pas à l’ordre du jour gouvernemental.

Bien au contraire, alors que le monde arabo-musulman avait choisi la ligne du refus du droit de l’Etat d’Israël à l’existence, la France entretenait des liens privilégiés avec les autorités de Jérusalem, allant jusqu’à la concrétisation d’une coopération dans le domaine nucléaire, attestée par l’éclosion du site de Dimona, aux portes du Néguev.

Le Général de Gaulle, quant à lui, s’était forgé dans les années trente une vision idyllique du monde arabe, perçu comme le cadre géographique d’un « conte des Mille et Une Nuits », un monde qui n’avait pas manqué de le fasciner. Cette approche n’a pas été étrangère à un positionnement ultérieur à l’égard d’Israël…

Certes, en 1963, recevant David Ben Gourion à Paris, il avait prononcé ces mots par la suite controversés, « Israël notre amie, notre alliée ». Mais dès 1967, la tonalité était autre. Recevant Abba Eban, le ministre israélien des Affaires Etrangères à l’Elysée, alors que la triple provocation nassérienne – « remerciement » des Casques Bleus onusiens postés à la frontière égypto-israélienne, blocus du Detroit de Tiran, réactivation du commandement militaire unifié égypto-jordano-syrien – plaçait l’Etat hébreu en situation de péril imminent, le Président français lui délivrait en substance ce message : « ne tirez pas les premiers, si votre existence doit être menacée, nous interviendrons à vos côtés…. ». Comment le militaire patenté pouvait tenir pareil discours, oublieux des effectivités ? Ignorait-il à ce point la réalité du terrain ? Ne savait-il pas que la ligne de démarcation israélo-jordanienne était distante de moins de 20 km de la station balnéaire israélienne de Nethanya, que la Bande de Gaza, alors sous occupation égyptienne, était à quelques minutes de route de la ville d’Askhelon, que le Plateau du Golan syrien dominait insolemment le lac de Tibériade et substantielle partie de la Galilée ?

Une intervention militaire française si tant est qu’elle eût été décidée aurait été trop tardive. En fait, le souci gaullien était de ne pas apparaître, aux yeux du monde arabe, comme cautionnant une guerre de légitime défense préventive que se devait de déclencher l’Etat d’Israël.

La suite fut confirmative d’un parti pris pro-arabe et, au nom de l’irréductible principe des « vases politiques communicants », anti-israélien : décision d’embargo sur les livraisons d’armes à Jérusalem – incluant celles ayant fait l’objet d’un parfait paiement, à savoir les célébrissimes « vedettes de Cherbourg » - ce en suite à un raid mené en juillet 1968 sur l’aéroport de Beyrouth, stigmatisation à mots semi-feutrés d’un peuple juif décrété « d’élite, dominateur et sûr de lui »…

Assurément, les supposés intérêts économiques, et notamment énergétiques, ont eu leur incidence : Israël n’étai pas membre de l’OPEP ! Une évidence qui a inspiré par la suite Georges Pompidou : que soit remémorée la conférence de presse lors de laquelle Ben Porat, journaliste israélien, qui évoquait l’embargo sur les livraisons d’armes, interrogeait le successeur de de Gaulle sur l’éventualité d’un terme mis à celui-ci, avait été gratifié en réponse d’un « il n’y a pas d’abonné au numéro que vous demandez… ».



Valéry Giscard d’Estaing, garant d’une continuité sans faille, a été le Président dont le gouvernement, dirigé par Raymond Barre, n’avait pas hésité à fournir à l’Irak de Saddam Hussein les « clés du nucléaire » avec la centrale Osirak, opportunément détruite par l’aviation de Tsahal le 7 juin 1981…

Donc poids de l’histoire et approvisionnement en or noir que l’on voulait garantir dans les meilleures conditions ont justifié non pas la définition d’une « politique arabe » mais d’une ligne pro-arabe par référence à un conflit, véritable « indicatif coloré » des solidarités : le conflit opposant l’Etat d’Israël à ses voisins.

Au demeurant, il ne saurait y avoir de « politique arabe », faute d’homogénéité de la collectivité d’Etats à laquelle elle est supposée s’adresser. Preuve en est que l’unité de ce monde a été une quête permanente, sans le moindre fruit cueilli. Obsession de l’umma, de la réunion d’une famille qui n’est que virtualité : le nassérisme, générateur en 1958 d’une éphémère République Arabe Unie, ayant fusionné Egypte et Syrie durant quelques mois ; le kadhafisme, géniteur en 1971 de la Charte de Benghazi, ayant institué sur le papier une pseudo fédération regroupant Egypte, Libye et Syrie, puis d’un projet d’union entre Libye et Tunisie qui fit long feu… autant d’initiatives, autant d’échecs, simplement parce que la vocation à l’unité du monde arabe n’était hier et ne demeure aujourd’hui que pure utopie, du fait de ses multiples fractures :

- fractures constitutionnelles, opposant monarchies et républiques,

- fractures confessionnelles, distinguant, en les faisant se confronter à l’occasion à l’intérieur même des Etats membres de la Ligue Arabe, sunnites et chiites,

- fractures économiques, entre richissimes monarchies pétrolières du Golfe et Etats prolétaires, tels le Yémen ou la Mauritanie,

- fractures militantes, entre bastions du refus d’Israël et camp de la paix.

En raison d’une extrême diversité ainsi induite, l’élaboration d’une « politique arabe » cohérente par la France, ou par quelqu’autre Etat, relève de la mission impossible. Le discours destiné à Riyad ou à Doha ne saurait être distillé à l’attention de Nouakchott ou de Sanaa. En fait de « politique arabe », ne s’exprime dans notre hexagone qu’une tradition avérée du Quai d’Orsay, faite de rigueur récurrente à l’égard de l’Etat d’Israël et de protection supposée d’intérêts économiques et stratégiques. Qu’il soit dit qu’une doctrine de politique étrangère repose sur des principes généraux qui doivent trouver application à l’échelle planétaire. Certes, elle peut se décliner continentalement ou régionalement, mais elle ne saurait être conçue comme propre à une zone particulière, surtout lorsque celle-ci se révèle particulièrement composite.


Source : [association-france-israel-de-basse-normandie.over-blog.com]

A Lire : [www.terrepromise.net] KADHAFI et la FRANCE , c’est pas nouveau
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
10 juillet 2011, 02:17
Surréaliste ! La réponse ministérielle à propos des missiles Hot devant être offerts par la France au Liban -
par Gabriel LEVY - Pour www.aschkel.info - 10 juillet 2011

Vous trouverez ci-dessous la réponse ministérielle à la question écrite de M. Mallié, relative au don prévu par la France de « 100 missiles antichars au Liban ». Vous considérerez, je l’espère comme moi, que cette réponse est surréaliste :

1°) la livraison n’est que suspendue pour « des raisons d’ordre administratif et technique » ;

2°) elle ne tient aucun compte du fait que les 1.500 soldats de l’armée française engagés dans la Finul, conformément à la résolution 1701 de l’ONU, n’ont jamais réussi à interdire le réarmement massif du Hezbollah ; les « contrôles rigoureux » prévus dans cette réponse ne pourront pas, non plus, être efficaces, voire seulement exercés ;

3°) ce dernier dispose de plus de la moitié des sièges du gouvernement libanais, rééditant le « coup de Prague de 1948 » ;

4°) son caractère terroriste est confirmé par l’enquête internationale au sujet de l’attentat contre un premier ministre ;

5°) quoi qu’en pensent nos gouvernants, un conflit armé surviendra, et la France aura livré des armes au champ de bataille, sans même l’excuse de « faire du commerce » puisqu’elle les aura offertes…

Merci aux contribuables français ! Bravo l’aveuglement de notre diplomatie !


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Question écrite n° 97595 - 13ème législature posée par M. Mallié Richard (Bouches-du-Rhône - Union pour un Mouvement Populaire) - publiée au JO le 11/01/2011

M. Richard Mallié attire l’attention de M. le ministre d’État, ministre de la défense et des anciens combattants, sur l’armement de l’armée libanaise.

La France livrera en février prochain 100 missiles anti-char à l’armée libanaise. L’intention est de contribuer à l’indépendance et à la stabilité de ce pays, et c’est un engagement pris par la France, conforme à la résolution n° 1701 du conseil de sécurité.

Ceci étant, ce pays est en proie à une division politique interne forte et le Hezbollah, qui est présent dans le gouvernement, risque de mettre la main sur ces armes et de les utiliser à des fins terroristes. Pour rappel, en 2006, le Hezbollah, organisation qualifiée de terroriste par le Parlement européen, a tiré 4 000 roquettes sur le nord d’Israël, ce qui a contraint un million d’Israéliens à vivre terrés et à fuir dans le sud du pays. Il lui demande s’il est raisonnable de livrer ces 100 missiles anti-char à l’armée libanaise, lorsque l’on connaît le danger que représente le Hezbollah.


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Réponse du ministère : Défense et anciens combattants - parue au JO le 05/07/2011

La France est activement engagée dans une coopération militaire avec le Liban visant à contribuer au renforcement de l’indépendance et à la consolidation de la souveraineté de ce pays.

À ce titre, dans le respect des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies (dont notamment la résolution 1701 du 11 août 2006), elle avait décidé la cession d’une centaine de missiles anti-char « HOT » destinés à l’armement des hélicoptères Gazelle en dotation au sein des forces armées libanaises (FAL).

Cette cession, confirmée aux autorités libanaises par une lettre du Premier ministre en date du 15 décembre 2010, n’a cependant pas encore été honorée pour des raisons d’ordre administratif et technique. Pour autant, le soutien de la France à l’armée libanaise demeure, à l’instar des actions menées par nombre de nos alliés au Liban en coordination avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). Il concrétise l’engagement soutenu de la France dans le maintien d’une armée libanaise forte, pilier d’une unité nationale conservée.

La France et ses alliés, qui prennent part à l’équipement des FAL, restent bien entendu vigilants quant à l’éventualité d’un détournement de certains matériels et munitions. Comme pour tous les matériels de guerre appelés à être exportés, la cession de missiles au Liban s’effectue dans le respect des règles strictes qui s’appliquent en matière d’exportation de matériels de guerre et qui prévoient des mécanismes de contrôles rigoureux permettant de prendre en compte l’ensemble des paramètres contextuels d’un tel transfert.


Source : [lessakele.over-blog.fr]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
19 juillet 2011, 20:13
Le CRIF réagit aux propos d’Alain Juppé sur Israël - 19 juillet 2011

Le CRIF a pris connaissance avec étonnement des propos tenus par Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, propos rapportés par une dépêche de l’Agence France Presse, du 18 juillet 2011. Entre autres « problèmes », M. Juppé a commenté la formule « Etat Juif » en émettant des réserves et en indiquant qu’aujourd’hui en Israël, « il y a des Juifs mais aussi des Arabes ».

- Effectivement, le CRIF se félicite de ce que, dans l’Etat d’Israël, il y ait 20% de citoyens arabes qui jouissent des mêmes droits que les autres citoyens israéliens. On pourrait espérer qu’il en soit de même dans le futur Etat palestinien. Mais, le CRIF est inquiet des déclarations de Mahmoud Abbas, au cours d’une réunion de la Ligue Arabe, en mai 2011. Abbas avait déclaré vouloir une Palestine « purifiée de la présence juive ».

- Israël se veut être l’Etat du peuple Juif. Le CRIF considère qu’il est bien normal que le peuple juif puisse disposer d’un Etat, l’un des 193 États membres de l'Organisation des Nations Unies. Israël de ce point de vue doit être considéré comme l’Etat du peuple Juif.

- D’ailleurs, dans sa résolution 181 du 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté en faveur de l’existence d’un « Etat Juif » et d’un « Etat arabe » sur les 20% de la Palestine mandataire, puisque 80% de ce dernier territoire avait d’ores et déjà été attribués par les Anglais à l’Etat arabe de Transjordanie.
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
19 juillet 2011, 20:39
L’ineffable ministère français des Affaires étrangères – Par Michel Garroté - Pour drzz.fr - 19 juillet 2011

Or donc, le ministre français des affaires étrangères Alain Juppé émet des réserves sur la formule ‘Etat juif’ et il indique qu’en Israël, il y a des Juifs mais aussi des Arabes. En Israël, il y a en effet 20% de citoyens arabes, qui, du reste, jouissent des mêmes droits que les autres citoyens israéliens. Mais en sera-t-il de même dans ce fameux – et futuriste – « Etat palestinien » si cher à la France ? Point du tout voyons !

Le parrain du Fatah Mahmoud Abbas, au cours d’une réunion de la Ligue Arabe, en mai dernier, a une fois de plus déclaré, qu’il veut une « Palestine purifiée de la présence juive ». Parlait-il de la Judée et de la Samarie, ce qui serait, déjà, abject ? Ou parlait-il de tout Israël, ce qui le serait infiniment plus ? Israël est l’Etat du peuple Juif. Et le peuple juif a droit à son Etat, un seul petit Etat de 20'000 km2 seulement, sur un total de 193 États membres de l'ONU.

Le ministère français des Affaires étrangères, appelle, aujourd'hui, mardi 19 juillet 2011, Israël à la mesure et à la responsabilité vis-à-vis des activistes du Al Karama, ce bateau « français » qui a été intercepté par la marine israélienne. Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, la France attendrait que les autorités israéliennes respectent tous les droits des ressortissants français et leurs permettent un prompt retour en France.

C’est amusant de voir des Français traiter les Juifs Israéliens avec autant de défiance et d’arrogance. L’on aimerait tellement que le ministère français des Affaires étrangères, son ministre Alain Juppé, et, son porte-parole Bernard Valero parlent sur ce ton – condescendant et pédagogue – aux chefs d’Etats arabo-musulmans.

L’on aimerait tellement les entendre dénoncer les crimes abominables perpétrés en terre d’islam contre les chrétiens. L’on aimerait tellement les entendre louer et soutenir la nouvelle république du Sud Soudan, devenue indépendante après que deux millions de ses habitants aient été exterminés et quatre millions déportés.


Source : [www.drzz.fr]

A LIRE :

[www.jforum.fr]

[malaassot.over-blog.com]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
20 juillet 2011, 02:20
Droit de réponse


Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, la France attendrait que les autorités de Gaza respectent tous les droits des ressortissants français dont Gilad Shalit et leurs permettent un prompt retour en France, ou du moins des visites de la Croix Rouge,,, mais faut pas réver !

Faut pas non plus s'attendre à mieux avec les Alain Juppé, et, son porte-parole de Bernard Valero, qui ne font que répéter ce que leur grand patron de Sarko leur ordonne de dire, grand patron que les notres ont porté au firmament de l'élection, et qui leur retourne le compliment à la mesure de leur manque de clairvoyance,,,

Ch't'en foutrais du retour aux frontières de 67, au prix de quelques Airbus, et de quelques arpents de pétrole !!!
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
20 juillet 2011, 02:36
Shlomo Sand, « négationniste » israélien, serait-il le maître à penser d’Alain Juppé ? - Par Hélène Keller-Lind - 20 juillet 2011

Voici que le ministres des Affaires étrangères français voit un problème dans le fait de qualifier Israël d’État juif – qu’il est bel et bien -, citant l’existence d’Arabes israéliens. Or, le 15 juin 2011 Shlomo Sand, Israélien pour qui « le peuple juif n’existe pas, » un nouveau « négationnisme, » adressait une lettre ouverte à Alain Juppé pour lui demander, justement, de rejeter la demande de Benyamin Netanyhou faite aux Palestiniens, à savoir reconnaître qu’Israël est un État juif....

Un ministre des Affaires étrangères qui oublie la teneur d’une résolution de l’ONU

Un des fonctionnaires zélés du Quai d’Orsay aura-t-il fait remonter la lettre ouverte adressée le 15 juin de cette année par Shlomo Sand à son ministre ? Toujours est-il qu’Alain Juppé reprend les arguments de celui-ci pour dire que l’idée d’État juif lui pose problème, citant à ce propos l’existence d’Israéliens arabes. Ceci dans le cadre de la menace brandie par l’Autorité palestinienne – qui siège sans mandat - de demander la création d’un État palestinien en septembre à l’ONU...Or, si Les États-Unis ont clairement annoncé qu’ils utiliseraient leur droit de veto contre cette demande, la France n’a toujours dit ni oui ni non jusqu’ici...Cette déclaration d’Alain Juppé a donc de quoi inquiéter quant à ce que décidera alors la France.

Le CRIF a réagi diplomatiquement au contenu de cette déclaration, se disant étonné....et rappelant une vérité historique qui n’aurait pas dû échapper au ministre : « dans sa résolution 181 du 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté en faveur de l’existence d’un « Etat Juif » et d’un « Etat arabe » sur les 20% de la Palestine mandataire, puisque 80% de ce dernier territoire avait d’ores et déjà été attribués par les Anglais à l’Etat arabe de Transjordanie.

Shlomo Sand, négationniste d’un nouveau genre, enjoint Alain Juppé de voter pour la création d’un État palestinien

Mais des historiens sont venus depuis quelque peu brouiller les cartes...parmi eux, ce professeur d’histoire à l’Université de Tel Aviv, Shlomo Sand, auteur d’un ouvrage dans lequel il prétend démontrer que le « peuple juif n’existe pas, » ce qui lui a valu d’être qualifié de négationniste d’un genre nouveau, par Éric Marty notamment

Ce même Shlomo Sand adressait le 15 juin dernier une lettre ouverte « Israël ne peut être réduit à un État juif » à ce même Alain Juppé, rappelant que « la France va se trouver, très prochainement, face à une décision majeure pour l’avenir du Moyen-Orient. En septembre prochain, à l’ONU, elle aura à statuer sur la création et la reconnaissance d’un État palestinien aux côtés de l’État d’Israël. » Et il donnait son point de vue sur la question : « En tant qu’Israélien, j’espère vivement que la France optera sans équivoque pour la reconnaissance et la création de cet État, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale. Je suis certain que l’avenir d’Israël dépendra d’une évolution positive en ce sens... » Il ajoutait que « aucun dirigeant palestinien respectable ne pourra reconnaître Israël comme État juif et hypothéquer, par là même, les droits fondamentaux des Israéliens arabes ainsi que leur revendication d’une pleine égalité civique et politique. »

[A noter que les Arabes israéliens jouissent de bien plus de droits que les citoyens arabes des pays arabes environnants devenus Judenrien....c’est parce qu’ils n’avaient aucun de ces droits que les Arabes des pays avoisinants ont manifesté ou manifestent encore...au péril de leur vie...]

Ces déclarations de Shlomo Sand sont assorties d’une demande claire à propos de la demande de reconnaissance d’Israël en tant qu’État juif : « je m’adresse à vous, Monsieur le ministre des Affaires étrangères, pour que l’exigence de Netanyahou soit clairement rejetée. » Et, selon lui, ne pas reconnaître en Israël ce qu’il est, à savoir un État juif, serait gage de sécurité car « le futur d’Israël dépendra de la création, à ses côtés, d’un État palestinien, la reconnaissance d’Israël comme État de tous ses citoyens constitue une garantie pour sa sécurité et sa pérennité. » État dans les « frontières » de 67, toujours selon lui.... ( sic !et venant d’un historien qui ne semble pas savoir qu’il ne s’agissait pas de frontières...)

On s’étonne qu’un Israélien, universitaire, de surcroît, ne sache pas ou ne comprenne pas ce qu’est le sens de la demande de Benyamin Netanyahou qui l’a pourtant expliquée encore et encore, démontrant que ce refus de reconnaître Israël en tant qu’État juif est au cœur du conflit et que il ne pourra y avoir de paix tant que les Palestiniens ne reconnaîtront pas « qu’Israël est un État juif, l’Etat-nation du peuple juif » au même titre qu’il y aura « un Etat-nation pour les Palestiniens. » Le Premier ministre donnant pour preuve la durée d’un conflit qui débuta « alors qu’il n’y avait pas de "territoires", pas de soldats israéliens en Judée, en Samarie ou à Gaza, pas de réfugiés pour la moitié de cette période, et Jérusalem était divisée. La moitié était aux mains des Arabes... »

Alain Juppé aurait-il donc puisé ses arguments dans ces écrits d’un Israélien si peu représentatif d’un peuple à qui il dénie toute existence ?


Source : [www.desinfos.com]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
22 juillet 2011, 02:13
La réponse du berger (juif) à la bergère (française) - Par Menahem Macina - Pour Debriefing.org - 21 juillet 2011

Voici en quels termes une dépêche de l'AFP, en date du 18 juillet 2011, intitulée « L'UE contre un vote sur l'Etat palestinien » [www.debriefing.org], résume la position de M. Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, à propos de l'exigence israélienne d'une mention d'un « État juif » (*) :

« […] à Washington la semaine dernière, la Russie, l'ONU, et l'UE ont refusé une proposition américaine qui était "en train de déséquilibrer les paramètres de négociation que l'Europe avait proposé [lire : proposés]", a expliqué Alain Juppé. Entre autres "problèmes", M. Juppé a cité "en particulier la mention d'un État juif". Cette revendication israélienne de reconnaître l'État hébreu comme un État juif inquiète les Palestiniens. "Que je sache, aujourd'hui en Israël, il y a des Juifs mais il y a aussi des arabes [lire : Arabes]", a relevé Alain Juppé. »

À ce compte, je m'étonne à mon tour qu'on parle encore d'un « État français » :

« Que je sache, aujourd'hui en France, il y a des Français mais il y a aussi des Arabes. »


(*) Les italiques de la citation de l'AFP sont miennes. Par ailleurs, je me permets de renvoyer à mon article, mis en ligne le 15 octobre 2010 sur mon site Debriefing.org : « L'expression " État juif" qu'abhorre M. Abbas figure en toutes lettres à une vingtaine de reprises dans le Plan de partage de l'ONU (1947) ». [www.debriefing.org]

Source : [www.debriefing.org]
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