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La France est-il un pays vraiment antisioniste ?

Envoyé par lapid 
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
24 juillet 2011, 14:09
Israël : la France, par le biais du ministre Alain Juppé et de son ministère, montre les dents et encourage l’incitation anti-israélienne - Par Hélène Keller-Lind - 22 juillet 2011

En cet été 2011 la France semble vouloir se poser en donneuse de leçons qui fustige Israël à chaque occasion.....pendant ce temps-là, Bashar el-Assad tue des Syriens en toute impunité....et son réseau de centres culturels continue à inciter à la haine anti-israélienne

Pour la France le blocus doit être levé et les visiteurs doivent entrer librement dans les Territoires

A l’occasion de la tentative d’un bateau de plaisance français de forcer le blocus maritime mis en place dans le respect des lois internationales sur la Bande de Gaza gouvernée par le Hamas que l’UE, les USA et Israël désignent comme terroriste, le ministère des Affaires étrangères précisait le 19 juillet que « La position de la France sur le blocus de Gaza est claire et constante : il doit être levé. Les autorités israéliennes doivent permettre l’acheminement de l’aide internationale à Gaza. Les projets de développement et de reconstruction menés par les Nations unies doivent être menés sans obstacle. Les visiteurs étrangers doivent avoir accès aux Territoires palestiniens. » [www.diplomatie.gouv.fr]

Autrement dit, si le blocus est levé, l’importation d’armement dans la Bande de Gaza d’où sont tirées sporadiquement des roquettes et autres engins de mort sur les populations du sud d’Israël, doit se faire sans entraves....

Quant à l’acheminement d’aide, il se fait, l’ONU le dit. Point n’est besoin donc à la France d’enjoindre Israël de le faire...il en va de même pour les projets de l’ONU. Ainsi tout récemment, « Israël autorisait l’ONU à importer les matériaux nécessaires à la construction de 1200 logements et de 18 écoles dans la bande de Gaza » Et même ceux de la France qui a pu offrir des salles médicales dernier cri à l’hôpital Al Quods – Jérusalem- de Gaza Un projet de 2 millions d’Euros, payés par le contribuable français, mené à bien grâce à la coopération pleine et entière du Premier ministre israélien...

Et, décidément, très peu soucieux de la sécurité des Israéliens, partisans de voir entrer n’importe qui dans ces Territoires, le ministère des Affaires étrangères, faisant mine de ne pas savoir qu’il y a des terroristes dans la région, contraignant Israël à prendre des mesures ad hoc en matière de circulation et d’entrée, déclarait le7 juillet que « la France reste par ailleurs attachée à la liberté de circulation vers et en Cisjordanie, comme dans le reste des Territoires palestiniens, qui doivent notamment être accessibles aux visiteurs étrangers. » C’était à l’occasion d’une mise en garde, pour leur bien, aux Français voulant forcer le blocus israélien imposé à la Bande de Gaza, lorsque « les services du ministère des Affaires étrangères et européennes ont reçu, à sa demande, la présidente de l’association Europalestine. »

L’obsession coloniale de la France

Ce même 19 juillet, le ministère des Affaires étrangères, décidément très préoccupé par ses amis palestiniens dont la propagande marche à merveille, se fend d’un autre communiqué intitulé « colonisation en Cisjordanie » à propos, cette fois, de la construction de 336 appartements.... On se demande si les mots ont encore un sens au Quai d’Orsay... : « La France est vivement préoccupée par l’annonce d’un prochain lancement d’appels d’offre pour la construction de 336 unités dans les colonies de Betar-Illit et de Karné Shomron. Si cette annonce était confirmée, il s’agirait d’un signal négatif au moment où la communauté internationale doit se mobiliser pour créer les conditions d’une relance du processus de paix.

Notre position sur la colonisation est claire et constante : elle est contraire au droit international, menace la solution des deux États et constitue un obstacle à une paix juste et durable au Proche-Orient. »

Il est vrai que la propagande palestinienne utilise ce qui est pour l’heure un appel d’offre à fond. Ainsi un « porte-parole présidentiel » lance un cri d’alarme à ce propos, avertissant que ces constructions peuvent « mettre à mal la paix dans la région et dans le monde entier... » Rien que ça...

La France, planche à billets de l’Autorité palestinienne persiste. Coût : plus de 250 millions d’€. Impasse sur la corruption palestinienne....

Le 7 juillet, lors d’une réunion à Ramallah « portant sur l’aide française aux Territoires palestiniens, » la France renouvelait son appui et il était rappelé que « le soutien de la France aux Territoires palestiniens se décline sous forme d’appui budgétaire, d’aide projet et d’aide humanitaire. Au total, les engagements entre 2008 et 2011 devraient atteindre plus de 250 M €. »

Millions d’Euros payés par le contribuable français et alors que l’Autorité palestinienne, elle-même, vient de lancer une enquête contre différents « ministères » et « ministres palestiniens » accusés de ...corruption. Des « ministres » palestiniens non identifiés mais au pluriel ayant perdu leur immunité dans ce cadre... Mais ce cela on ne trouvera aucune trace, ni sur le site du ministère des Affaires étrangères français, ni sur celui du consulat de France à Jérusalem - la quasi totalité des informations données ici se trouvant sur ce site -, résolument tourné vers les Palestiniens, et autres populations arabes de la région..

Alain Juppé, quoi qu’il en dise, ne suit pas Barack Obama dans le cadre du Quartet....

Le 5 juillet, Alain Juppé, lors d’une rencontre avec Tony Blair, « représentant du Quartet pour le Proche-Orient, » évoquait la réunion du Quartet à venir – et qui s’est soldée par un échec – déclarant qu’elle devrait « appeler les parties à une reprise des négociations sur la base de paramètres précis et équilibrés, proches de ceux avancés par la France, par l’Union européenne et par le président Barack Obama. » Si ce n’est que Barack Obama n’est pas sur la même longueur d’onde...et que la belle unité évoquée par le ministre français n’existe pas.

Hanan Ashrawi, vielle routière de l’Autorité palestinienne, se gargarisant de « frontières de 67 » et autres refus de reconnaître le caractère juif d’Israël, ce qui serait selon elle discriminatoire – ce avec quoi Alain Juppé semble être d’accord avec Shlomo Sand, par exemple, - fustige d’ailleurs le Président américain, l’accusant de s’aligner sur les positions « dures » de Benyamin Netanyahou

Centres culturels français dans les Territoires palestiniens : l’incitation anti-israélienne continue....

Ce même jour, « organisé grâce au soutien du réseau des CCF du Consulat Général de France à Jérusalem, [le] concert de Souad Massi a réuni un public de près de 2000 personnes, conquis pendant une heure et demi par la musique de la chanteuse franco-algérienne, connue et appréciée en Palestine depuis ses débuts. Alternant ballades en kabyle, morceaux plus rythmés en arabe, ou chansons pops en français, Souad Massi a offert un moment musical qui restera longtemps dans les mémoires du public palestinien, accompagnés par ses brillants musiciens français ou algérien, osant des rencontres avec des colorations mélodiques et rythmiques du monde entier. »

Monde entier, à l’exception d’Israël où cette chanteuse a refusé de chanter dans le cadre d’une tournée précédente organisée pour elle au Moyen-Orient et qui devait se terminer à Tel Aviv. Ses explications, alors qu’elle se dit pourtant militante de la paix, sont à la fois contradictoires et éclairantes : « Cette proposition m’a fait plaisir, mais j’ai refusé de chanter à Tel-Aviv. C’est une décision tout à fait personnelle. Je n’ai pas peur d’y aller, mais c’est difficile pour moi, je me sens mal à l’aise. Même si je suis une artiste internationale et qui chante pour la paix, je ne me sens pas prête à chanter en Israël. Malgré le fait qu’il y ait une demande et que là-bas, il y a des gens qui oeuvrent pour la paix, pour l’ouverture d’esprit et le dialogue, ça me touche, mais ils savent très bien que je suis arabe et musulmane. Les Français, par exemple, ne comprennent pas, ils n’ont pas la même façon de voir les choses que nous, au Maghreb ou dans le Moyen-Orient. Dans le monde arabe, nous ne sommes pas encore prêts pour ce genre de démarche.... les gens ne cherchent pas à comprendre que si ce ne sont pas les artistes qui construisent les ponts de la paix, qui va le faire ? Les hommes politiques ? Non, ils ont déjà du mal à s’entendre entre eux. » De quelle ouverture, de quel dialogue peut-on parler dès lors que l’on refuse de reconnaître un des interlocuteurs...

Toujours est-il que, une fois de plus, l’argent du contribuable français est utilisé pour attiser la haine dans un centre culturel français...en recevant une artiste qui refuse de se produire en Israël...

En juillet et août dans ce même centre culturel français de Ramallah, c’est le photographe Federico Busonero qui est exposé . Un artiste qui choisit de voir ceci dans ces territoires – dont pourtant des chancelleries ont salué le boom économique - : « La Palestine... est un champ de bataille. Je regarde une condition violente et précaire qui affecte et englobe toute chose – ce qui a existé ici et existe aujourd’hui. Je regarde les ruines de Jéricho, Sabastiya et Iskaka et les tombes délabrées de Jiftlik....je regarde les cactus qui gardent les pierres des villages disparus. La terre de Palestine est un corps béant et démembré. Je garde le silence et écoute son cri de désespoir. » Une exposition qui va encore mettre un peu plus d’huile sur le feu....On se demande d’ailleurs en quoi le piteux état des bâtiments ou tombes dans les Territoires administrés par l’Autorité palestinienne serait imputable à Israël...

Et en septembre une exposition de photos de Valérie Jouve qui a passé un an « en Palestine » - de fait à Jérusalem Est, semble-t-il – est programmée. Ses photos, qualifiées de « travail militant » ont été exposées à Beaubourg, exposition commentée ainsi : « Et c’est déjà beaucoup de dire que ce pays existe, survit, ne se laisse pas anéantir, coloniser, et c’est aussi cela qui transparaît de ce travail. »

Elle-même déclarait alors dans un entretien : « moi, j’ai toujours eu une tête de métèque et une relation aux gens liée à ça, » et « je me suis rendue ( sic )compte de la richesse de cette culture, de son histoire, avant même Israël, en tant que berceau du monothéisme. » On notera là la réécriture de l’histoire qu’elle colporte. Ses photos ont pour objet, dit-elle, de « reconstruire le peuple palestinien. » Ce qui est fait avec des photos qui, certes, ne montrent pas à tout va le soi-disant « mur, » barrière de sécurité en fait, ou autres images vues et revues, pas plus que les marchés palestiniens colorés si bien achalandés, ni les belles villas de Ramallah, ni les cafés bondés, mais elle met en scène et monte des photos avec, par exemple « au premier plan des baraquements en tôle, et des ruines au loin... » ou un adolescent au regard vide sur fond de barreaux, évoquant une prison – en fait une rambarde -. ou encore des « murs » sur éboulis et gravats Bref, elle suggère désert, ruines, désolation et enfermement, personnages tétanisés et rien d’autre. Militant, en effet...et exposé par un centre culturel français à Ramallah – grâce à nos fonds-. Et qui ne fera avancer en rien la paix, bien au contraire...


Source : [www.desinfos.com]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
24 juillet 2011, 14:34
UN NOUVEAU MOTIF DE GUERRE: LE CARACTERE JUIF DE L’ETAT D’ISRAËL ! » L’ETAT PALESTINIEN OU LA PREMIERE BATAILLE D’UNE NOUVELLE GUERRE ! - Par Arnold Lagémi - 20 juillet 2011

La récente déclaration d’Alain Juppé, grand maître de la diplomatie française, « rappelant » qu’en « Israël, il y a aussi des Arabes » confirme qu’un Etat Juif, pourtant ainsi défini par la déclaration des Nations Unies en 1947, n’a jamais été accepté. Cette opiniâtreté à dénier aux Juifs le droit d’avoir un Etat, fonctionnant sur des bases issues de la culture juive est révélateur de la continuité, sans faille, de la politique anti sioniste inaugurée en 1967 par celui qui fut le chef de la France Libre.

Les conditions juridiques, politiques et historiques sur lesquelles l’Etat Palestinien va s’édifier, sont, me semble-t-il, exceptionnelles dans l’histoire des Nations, dans la mesure, où délaissant des règles du droit et de morale élémentaires, un Etat va naître avec l’intention non voilée, de confirmer sa volonté délibérée de ne pas reconnaître à son voisin le droit de vivre. De la même manière que la décision du plan de partage de 47 fut un piège, car les Nations savaient que ce plan, refusé par les Arabes constituerait une source de conflits permanents, l’Etat Palestinien confirmera la volonté des Nations de multiplier pièges et embûches sur le chemin d’Israël. Parce que :

A ) Abou Mazen est accepté comme interlocuteur par Israël et le monde, alors que la légitimité politique appartient, suite à la dernière consultation électorale au Hamas. Chacun fait semblant d’oublier les fatalités dont Israël paiera le prix de cette funeste évidence : Abou Mazen n’a aucune légitimité !

B ) Israël apposera sa signature sur un document qui sera très vite dénoncé par son co-signataire palestinien, lequel, déjà commence à s’interroger sur la valeur d’un traité conclu avec un Etat non accepté puisque non reconnu.

C ) L’histoire des peuples ne connaît pas, me semble-t-il d’exemple, où un accord de Paix aurait été signé entre deux parties, quand l’une d’elles soutient que le fil d’Ariane de sa raison d’être est la …disparition définitive de l’autre partie.

Nous sommes donc dans cette perspective où les deux parties ne signeront pas un traité de paix mais, reconnaîtront pratiquement au document paraphé la valeur intentionnelle d’une déclaration de guerre. Comment pourrait-il en être autrement ?

Si à la veille de la naissance d’une nouvelle entité ennemie, le Chef du Quai d’Orsay croit devoir s’autoriser un droit d’ingérence dans la Déclaration d’Indépendance d’Israël, en n’admettant pas le caractère Juif de l’Etat, versant ainsi de l’huile sur un feu qui n’avait pas besoin d’être alimenté pour s’affirmer davantage, n’est-ce pas là un encouragement implicite à la politique arabe hostile au sionisme ? N’est-ce pas surtout, l’aveu qu’Alain Juppé indique la nature du nouveau terrain d’affrontement, après la naissance nationale Palestinienne : l’attaque frontale qui sera menée non seulement par les Palestiniens et les Arabes, mais aussi, avec l’appui de leurs alliés Occidentaux, droite, gauche confondues qui, pour l’occasion trouveront matière à s’allier avec les Eglises : la contestation juive de l’Etat d’Israël !

La naissance de l’Etat Palestinien est donc la première bataille d’une guerre inaugurant la volonté quasi unanime, désormais, de délégitimer la Renaissance de la Nation Judéenne. Notre génération est donc contemporaine de la passation du relais contre la Renaissance juive, qui, après la contestation du droit à la terre, revient à ses premières amours, pardon ses premières haines, c’est-à-dire, la négation du droit de vivre du peuple juif. Cette querelle fut inaugurée, il y a deux mille ans sur la colline du Golgotha, quand on refusa aux Juifs le droit d’identifier leur messie sur la base de caractères et critères fondamentalement « Juifs » !!!

Décidément, rien de nouveau sous le soleil !


Source : [www.arnoldlagemi.com]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
23 août 2011, 10:11
ladouda a écrit:
-------------------------------------------------------
> Sarkozy-Netanyahou : les « frères » devenus
> ennemis
> envoyer par mail
> jeudi 28 avril 2011,
> Des documents issues de Wikileaks montrent que
> depuis 2009 les relations diplomatiques entre la
> France et Israël n’ont cessé de se dégrader.
>
> L’opinion israélienne n’avait pas accueilli avec
> enthousiasme l’arrivée au pouvoir de Barack Obama,
> soupçonné d’être trop sensible aux thèses
> palestiniennes. Certains dirigeants israéliens,
> inquiets de la dépendance diplomatique et
> militaire vis-à-vis des Américains, souhaitaient
> s’affranchir de la mainmise des Etats-Unis en
> tentant de nouer de meilleures relations avec
> l’Europe et notamment la France et le
> Royaume-Uni.
>
> Benjamin Netanyahou était donc venu rencontrer à
> Paris le 24 juin 2009, Nicolas Sarkozy, son modèle
> et ami, pour envisager sérieusement ce
> rapprochement avec l’Europe. Mais sans surprise,
> cette réunion n’avait pas donné de résultats
> tangibles. L’Europe ne peut pas et ne veut pas se
> rapprocher d’Israël. Depuis 2009, les relations
> entre Israël et la France se sont d’ailleurs assez
> nettement distendues. Les diplomaties française et
> encore moins européenne ne sont pas parvenues à
> trouver un rôle dans le processus de paix moribond
> au Proche-Orient. En fait, Israël a compris qu’il
> n’avait rien à y gagner et les Américains ne
> veulent pas en tendre parler.
>
> Un article publié sur Slate le 1er novembre 2010 ,
> sur la foi d’indiscrétions israéliennes, faisait
> déjà état des tensions croissantes entre la France
> et Israël et précisait que rien n’allait plus
> entre Nicolas Sarkozy et Benjamin Netanyahou. Le
> président français entendait bien profiter du
> refroidissement des relations entre Israël et les
> Etats-Unis et de l’impopularité de Barack Obama
> pour réinsérer la France dans le dialogue
> israélo-palestinien d’où l’Europe est tout
> simplement exclue. Le président français avait
> décidé, le 27 septembre 2010, de prendre
> l’initiative d’inviter les deux parties
> (Palestiniens et Israéliens) à Paris fin octobre
> pour prouver que Paris pouvait agir au
> Proche-Orient. Le Premier ministre israélien avait
> donné son accord puis s’était ravisé. Son bureau
> avait annoncé, sans autres précisions, que cette
> réunion était reportée sine die : « Après
> consultations, les parties concernées se sont
> mises d’accord pour décider d’une autre date. »
> L’initiative française avait été enterrée car,
> selon des diplomates cités par le journal Haaretz,
> « Netanyahou s’est rendu compte qu’il serait
> soumis à une pression énorme sur la question des
> colonies et a donc décidé d’annuler sa
> participation ».
>
> Perte de confiance
>
> Rien n’avait été publié sur les raisons profondes
> de cette volte-face mais de nouvelles révélations
> apportent un éclairage sur les causes de ces
> tensions. Les indiscrétions de WikiLeaks
> rapportées par Haaretz précisent que les relations
> s’étaient refroidies dès la réunion de 2009 qui
> n’a pas été aussi chaleureuse que décrite. Malgré
> la demande expresse du premier ministre israélien,
> Nicolas Sarkozy avait refusé tout tête-à-tête
> craignant que le compte rendu de la réunion soit
> biaisé : « Après un tête-à-tête, chaque camp
> accuse ce qu’il veut ». C’est dire le degré de
> confiance qui inspirait alors les deux dirigeants.
> Ils se connaissaient pourtant depuis 2003, alors
> qu’ils étaient ni l’un ni l’autre aux affaires au
> sommet. Mais arrivés au pouvoir, ils n’ont plus
> montré dans leurs relations la même chaleur dès
> lors où le pragmatisme politique prenait le pas
> sur la sympathie mutuelle.
>
> Kathleen Allegrone, attachée politique à
> l’ambassade américaine à Paris, a confirmé dans
> l’un de ses câbles que la position personnelle de
> Nicolas Sarkozy se distinguait de la position
> officielle du gouvernement français. Tenant à
> manifester de profondes réserves sur la politique
> suivie par Israël, il a exigé de l’exprimer en
> présence de témoins, deux conseillers de chaque
> côté, et en particulier de son conseiller sur les
> affaires du Moyen-Orient, Boris Boillon, actuel
> ambassadeur en Tunisie. La confiance n’était plus
> de mise quand les intérêts priment sur l’amitié.
>
> Nicolas Sarkozy a alors marqué sa grande fermeté
> sur des questions sensibles pour Israël, a savoir
> le démantèlement des colonies et la levée totale
> des barrages routiers en Cisjordanie : « Vous
> n’avez rien à gagner à eux et ils ne fournissent
> aucune sécurité. » Daniel Levy, fonctionnaire à
> l’ambassade d’Israël à Paris présent à la réunion,
> a confirmé le mutisme d’un Benjamin Netanyahou
> dérouté par l’attaque directe de son « ami » et a
> précisé qu’il n’y avait eu « aucune véritable
> discussion » dans la mesure où le président
> français monopolisait la parole. Il avait insisté
> sur la nécessité de mesures plus concrètes car «
> plus vous attendez et plus vous vous perdrez. » Il
> avait aussi rejeté le principe de la
> reconnaissance d’Israël comme Etat juif car « les
> Palestiniens pourraient interpréter cet énoncé
> comme un signe que nous ne soutenons pas le droit
> de retour ».
>
> Vote juif
>
> A l’heure où les dirigeants politiques français,
> Marine le Pen en particulier, recherchent les
> attentions de la communauté juive, ces révélations
> pourraient porter préjudice à la position du
> candidat UMP aux prochaines élections
> présidentielles qui en 2007 avait capté la majeure
> partie du vote juif. Reste à savoir qui a intérêt
> à voir la question israélienne et palestinienne
> faire irruption dans le débat politique français.
>
> Jacques Benillouche
>
> Slate.fr

Bien sûr que le débat s'invite et très fortement dans la politique française.
Beaucoup de français mono-nationaux considèrent que cette question palestino-israélienne est la question majeure mondiale y compris sur le plan économique, et pourrit toutes les relations. L'expression des peuples arabes vient donner un coup de fouet à cette problématique d'autant que les USA jouent gros en soutenant aveuglément l'état d'Israël. Quant à Sarkozy, à l'approche des présidentelles il faitles gros yeux à son ami Nethanyaou, mais en réalité il suit sans piper mot la politique du gouvernement de TelAviv. S'il est réélu il embrassera à nouveau Nethanyaou à la russe pour faire plaisir au ministre des affaires étrangères israélien.
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