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*****SALLE LAPID *****RECITS... LE VIOLON...YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE....POLICIER...MEURTRE ET INCESTE FATALES...!

Envoyé par Mon_Germain 
Re: RECIT....YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE.
09 septembre 2007, 08:37
50°.

Ils pénètrent dans le salon. Tout le monde prend place sur les divans recouverts de soie de Chine imprimés de fleurs dorées en sur- impression.

-‘…Je trouve votre appartement très agréable… !’
-‘…Nous l’avons acquis, il y a 15 ans. Rachel, ma femme, était enceinte de notre fille.. ! A cette époque… ! En Tunisie, mes parents possédaient une villa du côté du Belvédère… ! Un quartier très chic de Tunis…. ! Ils ont du s’en séparer sans contrepartie. Des évènements douloureux les ont fait fuir.. ! Hélas… !’

Puis chacun y va de son anecdote dans une ambiance conviviale.

Rachel propose de passer à table. Une table garnie de délicieuses salades. A la manière tune.

Yoshua est placé face à Myriam qui ne le quitte pas des yeux. Elle est comme accrochée à ses lèvres. Elle ne reconnaît plus le Yoshua de la ville mais celui d’un univers qu’elle ignore. Elle découvre encore plus sa personnalité. Une espèce de noblesse humble assise devant ses yeux admiratifs.

-‘…Que buvez-vous, Yoshua… ?’ Questionne la maman.
-‘…Du jus de fruit… ! Madame.. !’

Il se lève d’abord suivi par M. Ababou pour faire ses ablutions.

Pendant cette courte absence.

-‘…Je rêve ma fille… !’
-‘…Non c’est une réalité, il est comme je te l’ai dis… !’
-‘…Quelle prestance, quelle aqebriyè…. !’
-‘…Un nouveau monde est parmi nous… !’

A suivre…
Re: RECIT....YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE.
09 septembre 2007, 08:38
51°.

Ils reviennent s’asseoir.

-‘…Monsieur mon père, semble vous connaître Monsieur Ababou.. !’
-‘…Sans rien vous cacher, puisque vous devez le savoir certainement, j’ai été stagiaire durant trois ans dans le pavillon chirurgical des maladies vasculaires… !’
-‘…Sous le professeur Lévy, en 1963… ! Je crois.. !’
-‘…Un homme exceptionnel… !’
-‘…Vous êtes partis ensuite pour les Etats-Unis pour vous perfectionner à l’hôpital ‘ du Mont-Sinaï… ! Dans le service du professeur Ricard… !’
-‘…En effet, et je me souviens d’une anecdote qui a fait rire tous mes collègues… ! Un jeune stagiaire du nom de Horace, était penché sur un patient que le professeur opérait à cœur ouvert et soudain, il s’est rendu compte que l’apprenti commençait à tourner de l’œil…. ! Et là le maître d’œuvre lui lance… ! ‘…Venez jeune homme … ! Tenez-moi le fil à coudre, je ne supporte pas le vertige… !’ Notre collègue pris au dépourvu s’est évanoui sur la moquette… !’
-‘…Je n’en doute pas… !’ Dit Yoshua en souriant.
-‘…C’est dans l’avion qui me ramenait à Paris, diplôme en mains que j’ai rencontré ma femme Rachel…. ! Et depuis nous ne sommes plus quittés.. !’
-‘…Heureuse circonstance… ! Je peux en dire autant du jour où j’ai croisé votre fille... ! Une remarque à froid qui m’a troublée... !’
-‘…Qui a porté ses fruits, Yoshua… !’ Réplique Myriam.

Il fixe encore un tableau de rabbin..

-‘…Celui là date de 19… !’
-‘…Vous connaissez aussi les datations… ! Cher ami… !’ Ajoute Myriam.
-‘…Les aristocrates, comme on nous appelle, grandissent avec toute une brochette de majordomes, nurses et ‘savants’. Rien ne doit être laissé au hasard pour notre éducation. Que cela soit dans la musique, les arts et les lettres… ! A nous d’en profiter pour ne pas paraître sot lors de grandes occasions.. ! Rester muet devant une sculpture qui ne veut rien dire, donne l’impression que nous n’avons rien compris… !’
-‘…Tu m’étonnes… ! Je ne connais pas grand chose à ton univers… !’ Myriam.
-‘…Il suffit d’être curieux, comme je l’ai été avec toi…. ! Tout simplement… !…Mon univers manque parfois de choses intéressantes… !’
-‘…Je découvre chaque instant un nouvel Yoshua… !’

A suivre…
Re: RECIT....YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE.
18 septembre 2007, 11:19
52°.

La conversation est à sens unique.

-‘…La découverte est la fin d’une trouvaille, l’homme est insondable, parfois inaccessible, tout en lui est mystère et énigme… !…Il suffit qu’il fonctionne dans le bons sens tout simplement… !’

Les parents écoutent ce jeune homme disserter avec justesse et charme. Ils sont conquis.

-‘…Je trouve ce met succulent.. !’
-‘…C’est un plat ancestral… !’ Répond Rachel au vol, heureuse par cette flatterie.
-‘…C’est typiquement méditerranéen… !’
-‘…Tu t’y connais là aussi… ?’ Dit Myriam étonnée.
-‘…Des gombos qui ont mijoté dans une sauce bien épicée et légèrement relevée de piquant, coriandre et tomate pelée, je crois, non.. ?’
-‘…Hazaq… !’ Dit le père surpris par tant de délicatesse.
-‘…On appelle cela chez nous ‘Gnaouiyè… !’ ( Aâmloulou gné’wi’yè Nabliya. Ahahaha )
-‘…J’en avais goûté lors d’un périple en Tunisie, il y a une dizaine d’années.. !’

Le second plat est servi, puis le dessert et enfin les liqueurs.
La fin du repas approche. M. Ababou procède au Birkat Amazone.
Tout le monde s’y plie.

Les heures passent.

A suivre…

53°.

Yoshua vers le minuit prend congé de la famille.
Il remercie les parents pour cette excellente soirée conviviale.
On lui remet ses affaires tandis que Myriam l’accompagne jusqu’en bas de l’immeuble.
M. Maurice est là.

-‘…Tu es merveilleux, Yoshua.. !’
-‘…Dois-je en dire autant pour toi, Myriam… ?’
-‘…A demain, à la syna.. !’
-‘…Bonne soirée… !’

Yoshua s’engouffre dans sa limousine.

-‘…Des gens au point… !’ Se confie t’il à Maurice.

En haut, la maman..

-‘…Quelle éducation... ! Quelle allure… ! Quelle prestance... !’
-‘…Si maman était vivante, elle aurait dit’ …Kollou fel Kollou.. !’ Dit en plaisantant M. Roger, le papa.
-‘…Ahahahaha… !’ Dit en riant Myriam sur cette belle expression.

Arrive le jour de YOM KIPOUR.
Les familles invitées sont logées pour la circonstance dans un Hôtel 5 Etoiles avec suite comme indiqué sur la carte d’invitation.
Un conseiller du Baron est là pour les accueillir comme il se doit dans hall de la réception.
Vers les 15 heures de l’après-midi.
Un rituel si bien rodé, que les pressentis à la cérémonie sont émerveilles par cet accueil qui prend des allures princières.
Yoshua accueille son amie Myriam.
Toute la famille Ababou loge au second étage.
Des corbeilles de fleurs et de fruits ainsi que des sodas sont mis sur toutes les tables basses dans les salons privés.

A suivre…
Re: RECIT....YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE.
02 octobre 2007, 07:47



54°.

Dans le Château du Baron, tout est prêt. Une nuée de domestiques veille au bon déroulement des opérations.
La salle des prières est aussi prête.
Le Rav Liebmann est entouré par ces jeunes érudits de la yeshiva qui vont l’accompagner durant ces deux soirées.
Le Baron a voulu donner beaucoup de solennité à ce premier Yom Kippour.
Ses petits enfants sont là ainsi que ses filles ; les gendres sont en voyage.
L’heure s’écoule lentement mais sûrement.
Les premiers invités ont pris le chemin du Château.
Myriam et famille marchent sous le doux soleil automnal de septembre.
Il fait bon malgré les nuages annonciateurs de pluie.
Il ne pleuvra pas.
Les premiers couples accompagnés de leurs enfants traversent les immenses allées bordées d’arbres aux feuillages épais. Des jardins façon Le Notre s’offrent à leurs yeux. Certains sentiers parcourt, sous l’ombres des chênes, des voies rectilignes. La surface de l’eau du lac frissonne sous les caresses d’un vent léger. Des haies de toutes parts. Des eaux sorties de jets ruissellent de leurs cuvette en marbre pour aller s’allonger dans leur bassin. Un silence que rien ne vient troubler, règne dans la grande propriété.
Myriam est admirative par tant de beauté. C’est grandiose.
Elle marche auprès de ses parents, son livre de Torah enveloppe dans sa petite sacoche imprimée par deux tables de la LOI.
Ils arrivent enfin sur le perron.
Le Baron et Madame les accueillent.
Ils échangent quelques paroles de bienvenue sous le regard ravi de Yoshua.
Un majordome, les conduit dans un salon avant l’introduction dans la salle des prières.
Tous les invités sont enfin rassemblés. On compte 85 âmes.
Un chambellan avertit ce monde qu’ils sont invités à se restaurer avant le commencement du Yom Kippour dans la seconde grande salle à manger Auguste de Rochtenberg. Un repas leur est proposé avant le jeun.
Tout est réglé comme une horloge selon un protocole bien établi.
A 17 heures 35, les portes de la salle des repas est ouverte.
Les invités sont émerveillés par le décor qui se présente à leurs yeux.
Des serveurs en tenue de circonstance placent les ôtes du Baron.
Devant chaque couvert, un bristol portant le nom de la famille.
Les présents se placent tandis que les garçons commencent leur noria.
Pas de vin à table vu la circonstance. Un menu indique par contre les plats qui seront servis.
M. le Baron et Madame ainsi que Yoschua sont assis au fond dominant toute l’assemblée.
Une heure plus tard, le repas est termine.

A suivre…
Pièces jointes:
YOSUA VII.jpg
Re: RECIT....YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE.
02 octobre 2007, 07:50
55°.

L’heure de la rentrée de Yom Kippour approche.

Pendant de ce temps, Le Rav Liebmann assis derrière sa Téba, attend la rentrée des premiers fidèles. Deux jeunes religieux sont assis auprès de lui. Quatre autres à sa gauche et trois autres à sa droite.
La salle est scindée en deux.

Une partie est consacrée aux femmes. Séparée par un paravent. Myriam se place à l’interstice de deux battants qui laissent entre-voir la partie des hommes. Yoshua se retourne pour la voir. Elle est en plein dans sa mire. Elle est heureuse par l’emplacement. Chaque fauteuil porte le nom de la famille invitée.

Tout le monde se lève lorsque M. le Baron fait son entrée ; de sa main il demande de ne pas se lever.
Le Rav donne solennellement les premières mesures des prières.






Chantè par les enfants d 'HARISSA sous la baguette du jeune élève Chnerzion.






Exit la première soirée.
Le lendemain, Yoshua monte au Seffer Torah. Il lit tout seul son passage.
M. Ababou est pressenti pour la Aftara. Il est invité par le RAV pour la lire. Avec émotion.

M. Le Baron est présent ainsi que sa femme durant l’office du matin.
Vers les 14 heures, ils montent se reposer.
Tout se passe comme prévu, sous la conduite du RAV.
Vers les 20 H 45, le son du SHOFFAR libère du jeun tous les fidèles.
Kippour vient de se terminer.
Le Baron passe avec sa femme parmi les invités pour leur souhaiter leurs vœux.

Myriam et Yoshua se sont éclipsés dans le jardin. Ils se congratulent amicalement.
Puis ils rejoignent la grande salle de réception où les présents sont invités à déjeuner.
On se restaure après cette dure journée d’abstinence dans la même salle à manger qu’hier. Pas moins de 8 serveurs sont mit à la disposition des invités.
Vers le Minuit, chaque famille à tour de rôle souhaite le bonsoir au Baron et Madame, sur le seuil du perron du château. Idem Yoshua. Demain on célèbre sa Bar -Mitsva.

A suivre…

le CHATEAU DU BARON ET DE LA BARONNE

Pièces jointes:
CHATEAU.jpg
Re: RECIT....YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE.
02 octobre 2007, 08:02
56°.

Deux jours auparavant, le mardi matin, bien avant l’entrée du jour de jeun, Yoshua se purifia au Mikvè de la rue Cadet en présence de son papa.

Lundi matin, vers les 8 heures 30, re-belotte. Tous à la syna pour la seconde cérémonie.
A midi, selon le protocole, un déjeuner grandiose est donné en l’honneur des participants.
Le soir, grand buffet avant l’entrée dans la grande salle à manger. Une compagnie de serveurs habillés en jaquette à l’ancienne est aux petits soins envers tous ces invités éblouis par tant de grandeur. Trois sommeliers sont présents pour décapsuler les bouteilles de vin sous l’œil vigilant des ‘chomers’.



La musique est moderne avec la participation d’un grand orchestre venu spécialement d’Israël ‘…LOUBA BAND’S…’. Pour la circonstance, on a partagé une partie de la salle en deux parties ; les femmes et les hommes sont séparés par un paravent.
M. Le Baron et Madame sont assis à la table d’honneur en compagnie de leurs enfants, petits enfants et de sa tante la Duchesse.
Y’ a de la joie. Yoshua est heureux par toute cette fiesta donnée en son honneur.


Les jeunes de la yéchiva chantent et s'en donnen à coeur joie sous le regard du baron.
Qui applaudit.





Il est aux anges, tout souriant. Il passe de table en table pour se faire photographier près des familles dont la plupart sont des alliés ou proches.
Il reçoit le cadeau de Myriam. Une gourmette en or avec un diamant incrusté entre ses initiales Y*R. Il la trouve splendide. Il remercie chaleureusement les parents et son amie.
Arrivent les plats selon le protocole bien établi et le menu.
Rien n’est laissé au hasard.
Poisson et viandes sont alternés.
On ne compte pas moins de quatre passages.
Arrive les desserts.
Gâteaux et autres fruits de saison.
Yoshua en profite pour discourir. Il remercie les présents pour l’honneur qui lui est fait et plus particulièrement ses parents, le Rav Liebmann et tous ceux qui ont contribué à rendre cet évènement tout à fait exceptionnel.
Durant toute la soirée, Myriam n’a eu d’yeux que pour son ami habillé d’un costume blanc. Elle le trouvait encore plus beau que d’habitude. Par moment, Yoshua venait s’enquérir auprès d’elle du déroulement de sa fête.

A suivre…
Re: RECIT....YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE.
02 octobre 2007, 08:05
57°.

-‘…Je vis un conte de fée, Yoshua… !’
-‘…Je vis mon rêve, Myriam… !’
-‘…Chose rare de nos jours… !’
-‘…Tout me paraît encore plus beau aujourd’hui, et cela grâce à toi.. !’
-‘…Grâce au ciel, Yoshua.. !’

La fête pend fin vers une heure du matin,
M. Le Baron et Madame la Baronne saluent leurs invités.
Les familles sont à tour de rôle accompagnées jusqu’au seuil du Château par un préposé à l’accueil. Les voituriers sont mis à contribution.
Exit la Bar-Mitsva.

Les années passent et nos deux amis sont toujours liés par leur saine amitié.
Yoshua a 25 ans ; Myriam 23.
Le brillant étudiant est sorti major de sa promotion. Il a obtenu son diplôme de H.E.C.
Il doit cependant, afin de se perfectionner, passer une année dans un institut de gestion financière ‘…THE FINANCIALE HIGHT SCHOOL OF CLEVELAND…’ dans l’état de L Ohio. Il fait part de son projet à Myriam, lors d’une promenade à cheval dans la campagne.

-‘…Le temps est venu de partir aux Etats-Unis, Myriam.. !’
-‘…Ne soit pas triste… !’
-‘…Tu ne l’es pas toi… ?’
-‘...Bien sur que oui…. ! Mais qu’est ce qu’une année au regard de toute une vie et de ce que tu seras plus tard… !’
-‘…Est-ce que cette séparation momentanée ne va pas perturber notre amitié… ?’
-‘…J’ai aussi une autre grande passion qui me fera patienter, Yoshua… ! Si cela peut te consoler, je suis fidèle à notre amitié tant que tu la supporteras. Nous avons le téléphone et surtout les liens informatiques… ! J’aurai ta voix, et la mienne viendra chez toi alors pas de souci à se faire de côté là… !’
-‘…Je n’ose toujours pas le dire… !’
-‘…Quoi… ?’

A suivre…
Re: RECIT....YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE.
02 octobre 2007, 08:11


Yoschua jouant du violon.
Re: RECIT....YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE.
02 octobre 2007, 08:17
PHOTO DE LA BAR MISTWA DE YOSHUA.
Pièces jointes:
YOSHUA BAR MITSWA.jpg
Re: RECIT....YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE.
02 octobre 2007, 08:18
PHOTOS DE LA BAR MISTWA YOSCHUA.
Pièces jointes:
PHOTO BAR MITSWAH YOSHUA II.jpg
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