*****SALLE LAPID *****RECITS... LE VIOLON...YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE....POLICIER...MEURTRE ET INCESTE FATALES...!

65°.

-‘…Bien, je vais vous mettre entre les mains de mon assistante qui va vous conduire dans les différents services… ! Tout ira bien M. Rochtenberg…. !’

Yoshua se plie aux contrôles et vers le midi, il est enfin dehors.
Il doit se représenter pour dans une semaine pour connaître les résultats.

Vers les 14 heures, il en fait part à Myriam, juste un peu avant sa sortie de la maison.
Il est 8 heures du matin.

-‘…Myriam…. ?’
-‘…Oui…. ?’
-‘…Ben j’aurai mes résultats dans une semaine, c’est très contraignant tout cela et pour rien je suppose… !’
-‘…Oui pour rien Yoshua mais il fallait le faire … !’
-‘…Il se fait sûrement tard pour toi et je dois aller au cours, vivement que tout cela se termine et que je rentre au bercail… ! Tu me manques… !’
-‘…Vivement…. ! Moi aussi je t’ai langui… !’
-‘…As-tu mis tes parents au parfum…. ?’
-‘…Non, pas pour l’instant, j’attends mes résultats…. !’
-‘…Ok, tu as sans doute raison…. ! Je te laisse, bonne journée… !’
-‘…Au revoir Myriam…. !’

Le jour des résultats arrivent.
Yoshua est introduit auprès du professeur Rubinstein….

A suivre…

66°.

-‘…Bonjour M. Yoshua… !’
-‘…Bonjour professeur… !’
-‘…Autant allez droit au but, vous êtes atteint sclérose en plaques… !’

Yoshua sans rien dire, écoute la sommité.

-‘…Toutes les radios et analyses font apparaître les symptômes de cette maladie. Je vais vous prescrire des médicaments…. !Vous avez déjà entendu parler d’elle ….. ?’
-‘…Oui professeur, donc mes vertiges et ce mal être proviennent de cela…. ?
-‘…Oui sans l’ombre d’un doute… ! Il faut être assez courageux, nous connaissons les répercussions de ce handicap sur votre santé… ! Mais vous n ‘en êtes pas encore la. Vous aurez des moments de stabilité et des moments de mal être, avec les traitements en notre possession nous pourrons que soulager votre état mais pas le guérir… !’
-‘…Combien de temps vais-je vivre…. ?’
-‘…Le temps qu’il faudra… !’
-‘…Mon sort est donc scellé… ?’
-‘…Il faut vous soigner et le reste fait partie de ce que vous prier le plus…. ! D ieu…. !’
-‘…Un miracle vous voulez dire…?’
-‘…Je ne crois pas aux miracles dans mon service, nous traitons avec ce que nous avons à notre disposition… ! Je vous ai préparé toute une liste de médicaments à prendre selon les heures indiquées et puis nous nous reverrons pour refaire un autre bilan de santé… ! Dans quelques mois, il se pourrait que vous ne puissiez plus vaquer comme avant à vos occupations, peut être même que vous auriez besoin de vous déplacer en fauteuil roulant, tout dépend de l’évolution de la maladie dont vous souffrez. Il se peut aussi qu votre état stagne, que la maladie prenne une pause plus ou moins longue. Mais il y a une échéance que l’on ne connaît pas tout dépend de son avancement…. !’
-‘…Dans deux mois, je termine ma session, pensez--vous que je serai assez fort pour arriver au but final… ?
-‘…Mais oui, qu’est ce que vous allez penser là, d’ici là vous aurez encore la force physique et morale pour terminer votre session…. !Et même au-delà…. ! Ne soyez pas pessimiste, j’ai des patients qui ont fêté leurs 75 ans, alors …. ! ’
-‘…Merci professeur…. ! Je vous dois…!’
-‘……………..Dollars…. !’
-‘…Au revoir professeur… !’
-‘…Au revoir jeune homme… !’

A suivre…

67°.

Yoshua appelle son amie Myriam qui est au bord de l’angoisse.

-‘…Myriam…. ! Je suis atteint par la sclérose en plaques… !’
-‘………………………….’
-‘…Voilà, mes résultats et le diagnostic sont certains…. !’
-‘…………………………’
-‘…Myriam tu es là… ?’
-‘…Oui… ! Je suis là…!’ Dit t’elle en refoulant ses larmes.
-‘…Bon, je vais faire avec et D ieu m’aidera… !’
-‘…Il ne peut pas ne pas t’aider .... !’
-‘…Que vais-je faire de spécial pour qu’il m’aide puisque mon sort est scellé….. !’
-‘…Nul sort n’est scellé et aucune victoire ou défaite n'est acquise d’avance… ! Seules la foi et l’espérance sont notre pain nourricier et quotidien, tu vas guérir Bezra Achem, par ta seule volonté, j’ai confiance en D ieu… !’ Dit t’elle en se mordant les lèvres ‘…Yoshua…. ! Tu sais combien je suis attachée à mes principes mais en ce moment je ne puis pas tenir encore longtemps, je voulais te dire que je ‘t’aime du plus profond de mon cœur …’ Dit t’elle avec des sanglots dans la voix….’ ...Je voulais que tu le saches …. !’
-‘…Pourquoi me l’avouer alors que je suis malade…. !’

Elle sanglote de plus en plus belle..

-‘…Tu l’avais compris et mes regards valent bien plus que des mots… !’
-‘…Moi aussi je t’aime Myriam et je voudrais t’épouser … !’
-‘…Nous aurons de beaux enfants, deux filles et deux garçons, si tu veux… !’
-‘…Je veux plus, je veux qu’ils te ressemblent … !’
-‘…Et aussi qu’ils te ressemblent… !’

Ainsi parlent nos deux amis sur leurs futurs projets.
Avec l’ombre d’un doute.

A suivre…

68°.

M. Le Baron et Madame la Baronne sont avertis par Yoshua de sa maladie. Sans perdre de temps, les parents du jeune homme décident d’aller lui rendre visite. Le vol privé n° 5678 en provenance de Paris atterrit sur la piste de l’aéroport de Cleveland, puis va se garer dans un hangar. Une voiture de marque Mercedes grise métallisée avec chauffeur en livrée attend ses deux passagers. Direction le centre ville de Cleveland, 234 Street Kennedy; L’adresse de l’appartement de leurs fils.

Yoshua entend la sonnerie de l’interphone.
Il est surprit d’entendre la voix de son père.
Les parents sont accueillis par leur fils légèrement amaigri.

-‘…Papa, maman…. !’ Yoshua se jette dans leurs bras…
-‘…Nous passions par-là Yoshua pour te dire bonjour… ! Puis…En vérité nous sommes très inquiets…. ?’
-‘…Yoshua, je pense que tu devrais rentrer avec nous à Paris… !’ Annonce Madame la Baronne.
-‘…Maman, dans deux mois, je termine ma session et je pense décrocher mon Master, ma maladie peut attendre au moins mon diplôme… ?’
-‘…Oui tu as raison mon fils, elle attendra et puis tu viendras auprès de nous…. ! Nous allons te soigner… !’
-‘…Pour combien de temps… ?’
-‘…Elle peut être stationnaire et tu peux vivre longtemps Yoshua… !’
-‘…Comme un végétal, n’est-ce pas Maman… ?’

A suivre…

69°.

Elle détourne la tête sur cette réflexion.

-‘…Je voudrais, tant que j’ai encore la force, visiter Israël, papa… !’
-‘…Tout ce que tu voudras, Yoshua… !’

Les parents sont descendus à l’hôtel Mercury. Un palace de grand standing. Pour deux semaines. Le Baron a délégué ses pouvoirs à son directeur particulier pour gérer ses affaires urgentes.

Yoshua comme d’habitude fréquente toujours la syna de son quartier.
Le Rav Akerman s’est rendu compte de l’état de fatigue de son jeune hazan. Sa voix n’étant plus la même et une grande lassitude se lit sur son visage…

-‘...Yoshua.. ! Tu sembles fatigué… !’
-‘...Je suis atteint par la sclérose en plaques et mon avenir se trouve à la croisé d’un chemin sans issue… !’
-‘…Tu as tort de parler ainsi, Sarah la femme de Abraham pensait aussi ne jamais enfanter et pourtant … ! Comment peux-tu avancer cela Yoshua toi qui prie au quotidien, as-tu oublie la force, les mystères et les miracles de notre sainte écriture… ? Pour ne te citer que ce simple exemple…. ! Ne te le laisse pas aller au découragement surtout et crois en ce que tu fais…. !Les hommes n’ont pas tous les pouvoirs, D ieu a laissé pour lui ce que nous, nous ignorons… ! Tu continueras à prier pour l’assemblée … ! Et ne montre aucun signe de faiblesse… !’
-‘…Merci Rav, je vais continuer sans baisser les bras… !’
-‘…Si tu comptes aller en terre sainte, fais-le moi savoir… !’
-‘…Vous semblez lire dans mes pensées, j’en ai parle avec mes parents, ils sont là et je compte faire ce voyage dans peu de temps… !’
-‘…Bien, tu iras voir mon mentor le Rabi Eliezer du village de Kfar Mââzot en Galilée, un vieil ami de longue date…. !’
-‘…J’irai le voir à votre permission… !’
-‘…C’est le plus grand érudit que nous ayons en ce moment……Je vais prier pour ta guérison… !’
-‘…Merci Rav, que D ieu vous bénisse… !’
-‘…Qu’il te bénisse à toi aussi, mon fils… ! Sans l’ombre d’un doute…. ! ’

A suivre…

70°.

Ainsi parle le Rav Akerman…De la grande Yeshiva de Cleveland.

Myriam appelle deux fois par jour son ami Yoshua.
Pour le réconforter et surtout lui demander d’être optimiste.
Elle ne lui parle que d’avenir radieux laissant de côté sa maladie.
Yoshua évite de parler de ses malaises afin de ne pas l’alarmer outre mesure. Il a commencé son traitement et il sent un léger mieux.

Fin juin. Yoshua obtient aisément son Master avec mention ‘Très Honorable’.
Ses parents sont revenus pour assister à la remise du diplôme.
Il le trouve en excellente forme.
Après avoir fait ses adieux à tous ses amis de collège et surtout aux membres de la Yeshiva, il rentre à Paris avec ses parents.
Heureux de retrouver Maurice et surtout Myriam qu’il avait hâte de revoir après un an d’absence.
Il retrouve aussi les fidèles de la rue Cadet et ses jeunes hassidims dans le Château. Ils n’avaient jamais faillit, durant toute son absence, aux offices en présence parfois de M. Le Baron.

Yoshua, après deux semaines de vacances méritées, accepte le poste de directeur général d’une des succursales bancaires que lui propose son père.

Il en parle à Myriam lors d’une randonnée équestre.

A suivre…

71°

-‘….J’ai quand même de la chance, mon père aurait pu me propulser ailleurs qu’ici. Il a sans doute compris que je ne pouvais pas m’éloigner de toi… !’
-‘…Il a bien réfléchit et je partage ta chance… !’
-‘…Je commence très prochainement, j’aurai dans les premiers temps M. Richard, un vieux briscard de la haute finance, faire mes premiers pas dans ce fatras financier m’encouragent à persévérer… !’
-‘…Tu seras un excellent directeur, de cela j’en suis sure… !’
-‘…Avec tout ce que j’ai dans la tête, j’ai le devoir de bien diriger… ! Mon père ne me fera pas de cadeau… !’
-‘…Tu n’en as pas besoin, tu es doué pour la torah, tu le sera pour la finance… !’

Comme prévu, Yoshua tient les rênes de la fameuse Banque de la place Madeleine pas loin de la Bourse.
Il est si occupé qu’il en oublie sa maladie.
Pourtant elle est là et par moment, surtout après son boulot, elle revient lui rappeler son état. Dans ces cas là, Yoshua délaissant dossiers et courriers, monte au lit pour s’endormir après avoir pris ses remèdes prescrits.
Il est suivi à l’hôpital de Neuilly par le plus grand professeur du moment.
A la yechiva de la rue Cadet, on s’est aperçu de son état.
Mais par pudeur personne n’en parle. Même le Rav Liebmann ne lui en parle pas. Tout se passe comme si rien n’a change. Yoshua par moment s’assoit pour se reposer. M. Cohen est toujours prés de lui.
Myriam n’a pas change de place.
On a l’impression que le décor est resté immuable après son année d’absence.

A suivre…

72°.

Trois années s’écoulent.
Yoshua est promu adjoint financier auprès de son père.
Il assiste aux assemblés ordinaires de la grande banque et se déplace à l’étranger pour contrôler la bonne marche des affaires de son géniteur. Des missions qui ne durent que deux ou trois jours. Sa relation avec Myriam n’a pas changé. Elle est à son plus haut niveau. Ils sont très épris l’un pour l’autre.

Yoshua a 28 ans. Myriam 27ans.
Un soir M. Le Baron, en présence de Madame la Baronne…Lors du souper.

-‘…Yoshua…. !’
-‘…Oui père… !’
-‘…As-tu pensé à quelque chose d’important à part ton travail…. ?’
-‘…Je devine votre pensée, vous voulez que je prenne femme n’est ce pas ???’
-‘…Décidément, tu ne les devines pas tu les lis sur mon front… !’
-‘…Vous voulez que je convole en justes noces et que me proposez-vous… ?’
-‘…Ce que nous proposons, tu l’as … !’ Dit Madame La Baronne.
-‘…Pourquoi cherchez si loin une cousine insipide ou un quelconque lien parentale alors que tu as Myriam…. ?’

Yoshua sent monter en lui une très forte émotion.
Il retient ce sentiment tout en ajoutant.

-‘…Nous n’en avons jamais parle... !’
-‘…Mais il est temps de lui en parler… !Voyons… !’ Acquiesce Madame la Baronne.
-‘…Vous croyez que….. ! Dans mon état et avec ce que j’ai, elle va… !’
-‘…Mais enfin cher fils, as- tu demandé ce qu’elle pense ???? Renchérit M. Le Baron.
-‘…J’y ai pense mais ma maladie me freine… !’
-‘…Allons… ! Allons…. ! Nous sommes heureux par cette jolie jeune fille qui prend de l’age et toi aussi d’ailleurs alors il est temps d’en parler… !’ Réplique la maman.

A suivre…

73°.

Yoshua se lève et va se pencher vers sa maman pour l’embrasser.

-‘…Merci… ! Vous me rendez heureux… !’

Yoshua ne va pas tarder à en parler à son amie….Deux jours plus tard alors qu’ils chevauchent dans la campagne.

-‘…Myriam… ?’
-‘…Oui… ! Yoshua… !’
-‘…Penses-tu que ma maladie soit... !’
-‘…Il n’y a pas de maladie en toi, il y a un état qu’il faut gérer avec soin… !’
-‘…Myriam je veux t’épouser… !’

Myriam arrête son étalon.
Elle met pied à terre…

-‘…Pardon, je ne voulais…. !’
-‘…Descend Yoshua… !’

Il descend…
Elle lui prend son visage entre les mains et là contre toute attente, elle lui colle un baiser magistral sur les lèvres. Un autre puis un autre au point que Yoshua n’en croit pas ses lèvres.

-‘…Tu as … !’
-‘…Chut, D ieu est occupé ailleurs, je le devine, il n’a rien vu… !’
-‘…Dans ce cas… !’

A suivre…
Pièces jointes:

74°.

Il répond à son baiser par un autre baiser et tous les deux sombrent dans un long baiser langoureux…

-‘…Tu penses qu’il nous a vu… ?’
-‘…Qui…. ? …. D ieu… ?’
-‘…Non, notre suiveur… ?’
-‘…Il est parti pour toujours, nous avons grandi Myriam… !’
-‘…Je le veux, Yoshua….!’
-‘…Même avec mon mal… !’
-‘…Comme tu es, pour le meilleur sans le pire… ! Je ne crois pas pouvoir aimer aussi fort quelqu’un d’autre que toi, même la torah est passée en seconde position…. ! Alors tu vois… ! Mais tes parents… ?’
-‘…Ils ne trouvent rien à redire… ! Je pense qu’ils seront heureux… !’
-‘…Dans ce cas, je te laisse le soin de faire le nécessaire… !’
-‘…Nous le ferons ensemble et nous aurons beaucoup d’enfants, n’est -ce pas Yoshua… ?’
-‘…Oui, nous remplirons la terre… !’
-‘…Ahahaahah… !’

Myriam informe ses parents des intentions du jeune homme.

-‘…Je te l’avais dis Roger que cela finira par un mariage… !’
-‘…Oui, combien de temps va t’elle vivre son bonheur…. ?’
-‘…De quoi parles-tu…. ?’
-‘…Du condamné, que lui reste t’il comme temps à vivre…???’
-‘…Comment peux-tu dire cela, Roger… ?’
-‘…Regarde la réalité en face bon sang…. !’
-‘…Mais depuis quand un bonheur se compte en terme de temps… ?’
-‘…Tu le comptes comment toi le temps… ! Par coudées… ?’ Ironise Roger.
-‘…Tu divagues Roger… ! Tu perds même le sens de la mesure, je pensais que tu attendais cela avec impatience et voilà que tu soulèves un problème auquel personne ici n’y avait pensé… ! Ta fille est seule dépositaire de son choix et je ne pense pas que tu puisses, dans tous les cas, freiner cette union.. ! Surtout en l’état actuel… !’
-‘...Tu es donc d’accord…. ?’
-‘…S’il n’était pas malade tu l’aurais accepté comme gendre en dansant la carmagnole mais comme il est malade tu te rebiffe et bien tu danseras tout seul…. ! Uu viens de m’énerver et tu sais, je vais te faire une confidence, ce jeune homme nous l’aimons à deux ok…. !’
-‘…Vous êtes deux contre mon opinion… !’
-‘…Myriam sera déçue si elle apprenait ton sentiment, pourquoi n’as-tu rien dis lorsqu’il était en bonne santé ou alors lorsqu’elle nous l’a annoncée… ?’
-‘…Je…. ! Eeee.. !’
-‘...Balbutie si tu veux et l’histoire se rappellera de ton bégaiement……. !Je monte dormir … !’

A suivre…