*****SALLE LAPID *****RECITS... LE VIOLON...YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE....POLICIER...MEURTRE ET INCESTE FATALES...!

PHOTOS DE LA BAR MISTAWAH DE YOSHUA.

Pièces jointes:

Mais il n'y a que des hommes ou sont les femmes?

Emile les voilà les femmes...!!

58°.

-‘…Ce mot si facile à dire. Il devient trop lourd sur ma langue lorsqu’il est passion.. !’
-‘…Chut, ne prononce pas ce qui peut s’oublier un jour.. ! Notre contrat amical ne doit pas être assombri par des mots lourds de conséquence. Il serait contraire à ce que nous avons conclu… !’
-‘…Je le pense depuis longtemps.. !’
-‘…Pense le mais ne le dis pas… ! Les grands Rav nous apprennent à maîtriser toutes nos passions même les plus futiles... !’
-‘…Je ne suis pas fait de fer ni d’acier.. ! J’ai un cœur qui palpite et aussi une conscience, malheureusement qui oblige ma volonté à se taire… ! Pour ne pas me tromper sans doute.. ! Alors que je suis certain de ce sentiment… ! Depuis fort longtemps… ! J’ai hâte de raccourcir le temps… ! D’être déjà là… ! ’
-‘…Tu n’en as pas les moyens, seul D ieu peut le faire….! Yoshua… !’
-‘…Sais-tu que dans ma lignée, certains de mes ancêtres ont épou..... !’
-‘...Chut, ne dis rien… ! Soyons humbles devant l’avenir, il fera ce qu’il voudra… !Ne lis pas à la place du destin, laisse toi vivre et surtout partons du principe de ce que D ieu fait est bien fait… !’
-‘…J’aurai besoin d’une campagne comme toi…!’
-‘…J’aurai besoin d’un compagnon comme toi… ! Sans l’ombre d’un doute… !’

Un mois plus tard, le 16 décembre 1999..Yoshua atterrit à New-York à bord d’un Concorde. Un Jet privé le conduit à l’aéroport de Cleveland.
Il loge dans un trois pièces aménagé non loin de son collège. En parallèle de ses études, il fréquente la grande synagogue de son quartier, tenue par le rabbin Simon Akerman. Il est présent à tous les offices. Et à tous les yom tov.
Il se fait remarquer par les fidèles qui apprécient son érudition. Trois mois plus tard, il fait partie de la communauté en tant que membre actif.
Le rabbin Akerman, renseignement prit à Paris, apprend qui est véritablement cet illustre jeune homme qui parle couramment l’anglais, l’espagnol et le français.

A suivre…
Pièces jointes:

59°.

Loin d’en être surpris, il décide de l’élever au rang de Hazan tant sa voix est belle et surtout émotive.
Personne n’y trouve à redire. Il est agrée.
On commence à parler de lui dans les journaux juifs, le quotidien ‘… THE JEWISH COMMITEE OF CLEVELAND TRIBUNE …’ lui consacre même un article en première page, louant sa grande instruction dans l’étude des textes sacrés et surtout ces interprétations.
Il en fait part à son amie Myriam. Il lui adresse même par courrier électronique l’article en question…

-‘…Tu deviens célèbre, Yoshua.. ! Mon ami… !’
-‘…Tu sais, je suis anti-star… ! Mais bon, ils font leur métier… ! Je subis le contre coup de ce que tu m’as appris… !’
-‘…Ne t’en plains pas, je suis heureuse que tu sois heureux... ! Je le sens… ! Ta ‘Hokh’ma’ et ta néchama sont bonnes Yoshua… !’
-‘…Les tiennes aussi… ! Myriam…. ! Que D ieu te garde et te préserve du mal… !….Je soupçonne peut être mon père derrière tout cela… !’
-‘…M. Le Baron votre père, mon cher, a certainement autre chose de plus urgent à faire que de pistonner son génie de fils… !’
-‘…Tu me rassures… ! Je plaisantais… !’
-‘…Je pense rentrer à Paris pour quelques jours… !’
-‘…Bonne nouvelle, je t’annonce aussi que j’ai réussi à passer mon concours pour être rabbine… ! La première de France... !’
-‘…Cela fait deux bonnes nouvelles en si peu de temps… !’
-‘…Je te sens las, Yoshua… ?’
-‘…Fatigué plutôt... ! Ici je cavale dur, entre mes cours du soir de Torah, mes études et tout le reste, je trouve à peine le temps de me reposer.. ! J’ai comme l’impression que mes jambes vacillent par moment, surtout le matin… ! Je peine à marcher, cela dure quelques minutes avant que tout retrouve son équilibre... !’
-‘…As-tu consulté… ?’

A suivre…

60°.

-‘…Je n’ai pas le temps et pourquoi faire, ce n’est que passager… !’
-‘…Yoshua….. ! Fait moi plaisir, va consulter.. !’
-‘…Je termine ma session et ensuite je contrôle ma santé… ! Dans six mois tout se termine.. !
Il n’y a pas de quoi s’alarmer… ! Myriam.. !’
-‘…Si je m’alarme ok… ? Tu m’inquiètes même… !’
-‘…J’ai eu tors de t’en parler… !’
-‘…Tu ne veux plus te confier à moi… ? Tu m’aurais caché cela… ! On ne joue pas avec sa santé, Yoshua, c’est ce que j’essaye de te dire.. !…Maman me demande… !Je te rappelle bye.. !’

Rachel s’aperçoit de l’air grave de sa fille..

-‘…Que se passe t’il…. ? Tu sembles mal en point… !’
-‘…Yoshua, me parle de faiblesse aux jambes qu’il ressent tous les matins, des désagréments au lever.. !’
-‘…Et alors… ?’
-‘…Tu ne trouves pas que cela est bizarre… ?’
-‘…Sans doute un surmenage, trop de travail… !’
-‘…Peut être que je me fais des idées… !’
-‘…Que dit son médecin… ?’
-‘…Il ne l’a pas consulté… !’
-‘…Trop occupé.. ?’
-‘…Oui, exactement.. !’

Dix minutes plus tard…Elle rappelle Yoshua…

-‘…Yoshua...? Depuis combien de temps éprouves-tu ces douleurs musculaires…. ? Ces sensations….. ? ’
-‘…Mais enfin, tu t’inquiètes pour rien, soit calme… !’
-‘... Depuis quand… ?’
-‘…Un bon mois, avec dés fois des vertiges … !’
-‘…Bien, mon père vient de rentrer, je te laisse, à demain.. !’
-‘…Salut Myriam.. !’
-‘…Salut, Yoshua… !’
-‘…Au revoir… !’

A suivre…

61°.

Rentre le père, Roger.

-‘…Salut la famille… !’
-‘… Bonsoir papa.. !’
-‘…Toi …. ! Tu as une petite mine… !’
-‘…C’est Yoshua.. !’
-‘…Quoi Yoshua… ?’
-‘…Des faiblesses aux jambes accompagnées de vertiges au lever… !’
-‘…Et depuis quand… ?’
-‘…Un mois.. !’
-‘…A t’il mit ses parents au courant de cela… ?’
-‘…Non, il dit que ce n’est rien, et qu’il ne veut pas les alarmer pour si peu… !’
-‘…Bon, s’il juge son état passager, pourquoi t’en inquiètes-tu, enfin ????’
-‘…Tu te souviens de notre cousin Elie… ?
-‘…Oui et alors où est le rapport…. ?’
-‘…Il avait ressenti les mêmes symptômes et il n’en a pas fait cas… !’
-‘…Ohhhh mais enfin tous les symptômes ne se ressemblent pas, mais où vas-tu chercher tout cela… !’
-‘…Peut être que je me fais des illusions, bon je ne dis plus rien… !’

Myriam monte se coucher mais avec de mauvaises idées dans la tête.
Le lendemain matin, son papa, vers les 11 onze, appelle son ami André Tubiana, professeur dans les maladies neurologiques à l’hôpital de la Timone à Marseille.

-‘…Mon cher ami, dans tous les cas le sujet doit se soumettre à des examens afin que l’on puisse déterminer les causes de ses vertiges et de sa gêne, de nos jours un simple mal de tête récidivant nécessite des contrôles, tout cela peut être lié à la vue, aux oreilles ou alors plus grave à une tumeur cervicale dans les cas les plus graves, voilà mais pour être rassuré, comme je vous le dis, il faut se contrôler…. !’
-‘…Bien mon ami, merci pour tout, passez le bonjour à Hélène… !’
-‘…Bonne journée… !’

A suivre…
Pièces jointes:

62°.

M. Ababou avait prévu cette recommandation. Il voulait seulement en avoir le cœur net. Il réfléchit à un moyen de ‘piéger’ Yoshua afin qu’il se fasse examiner.

Quelques jours plus tard, Yohua reçoit dans son courrier, une invitation à se présenter pour la visite médicale annuelle par le médecin de service de sa faculté. Sans se douter que cette initiative est due à M. Ababou qui avait prit soin de téléphoner à un collègue, une haute éminence grise dans le domaine médical installé justement à Cleveland, le professeur Rubenstein. Ce dernier est informé de l’identité du jeune homme.

Un rendez-vous est fixé pour Yoshua. Il se présente au jour dit à la visite médicale dans le bureau du médecin de service. Ce dernier l’ausculte et lui pose quelques questions de circonstances.
Le médecin lui donne une recommandation écrite pour le professeur Rubinstein.

Deux jours plus tard, le célèbre professeur le reçoit.
Il examine attentivement le jeune homme et lui prescrit toute une série d’examens radioscopiques… IRM, scanner et prise de sang.

-‘…Professeur, je suis intrigué par quelque chose, j’ai questionné mes collègues étudiants et ils me disent que les contrôles se font rarement ici, alors pourquoi ce privilège… ?’
-‘…Ce n’est pas un privilège, tous les étudiants étrangers passent des visites de contrôle ici, je peux vous présenter des tas de dossiers qui vont dans ce sens… ! Alors où est le privilège jeune homme…. ?’
-‘…Je m’en excuse professeur… !’
-‘…Bon, vous reviendrez me voir dans trois jours à jeun. Il faudra vous armer de patience. Une demi-journée sera nécessaire. Surtout n’oubliez pas la prescription sur l’ordonnance… ! Allez à bientôt… ! A 9 heures… !’
-‘…Est-ce possible vers les 10 heures, professeur, c’est à cause de l’office religieux.. !’
-‘…Bien, j’adhère… !’

A suivre…

63°.

Dans la soirée, Yohsua fait part à Myriam de la visite.

-‘…Ben tu vois, il vaut mieux que tu sois rassuré sur ce que tu ressens….. !’
-‘…Mais je me sens très bien, pourquoi veux-tu que j’ai quelque chose enfin… ?’
-‘…Tu me reproches de te conseiller… ?’
-‘…Je ne sais quoi dire… !’
-‘…C’est pour ta santé Yoshua, pas plus… !’
-‘…Merci… !Je vais faire ce qu’il y a affaire, d’autant plus que je me trouve de plus en plus fatigué… !’
-‘…Ok, soit patient surtout et ne te prends pas la tête… !’

Son père Ababou…

-‘…Alors… ?’
-‘…Il va passer une visite de contrôle chez un grand professeur… !’
-‘…Rubinstein… ?’
-‘…Comment le sais-tu… ?’
-‘…J’ai conçu un stratagème pour l’obliger à se faire contrôler… !’
-‘…Tu es le meilleur papa que je connaisse… !Sans toi je n’aurai jamais trouvé le prétexte pour le faire bouger… !’
-‘…Un jeu d’enfant pour moi… !’

Elle appelle Yoshua avant d’aller se coucher.

-‘…Yoshua… !’
-‘…Oui….. ? Myriam … ?
-‘…Je veux te dire quelque chose… !’
-‘…Oui…. !’
-‘…………………………….
-‘…Myriam… ? T’es là… ?’
-‘…………………………’
-‘…………………………’
-‘…Myriam… ???’

A suivre…

64°.

Elle pleure en silence sans alerter son ami.

-‘…Portes toit bien… !’ Dit t’elle en se mordant les lèvres.
-‘…Merci Myriam, ne te fais pas de mauvais sang, ça va aller… !’
-‘...Bezra Achem… !’

Elle raccroche et monte dans son lit en larmes. Elle redoute le pire pour son ami qu’elle aime sans l’avouer.
Elle allume des cierges et prie avec ferveur. Ses larmes ne semblent pas s’arrêter. Elle peine à s’endormir pensant à son Yoshua.
Des images lui reviennent en tête ; sa première rencontre avec ce jeune homme inconnu qui l’a surprise par tant de bonté et de délicatesse. Elle qui avait mit la Torah en première place voilà que son amour pour Yoshua se classe aux premières loges. Au détriment de sa ferveur. Elle se voit galoper prés de lui, lui prendre la main, marcher plein d’insouciance allant même jusqu’à faire des projets d’avenir.
Un avenir qu’elle espère radieux. Rien ne pouvait venir ternir cette forte amitié qui s’est transformée au fil des années en passion amoureuse que Yoshua peine à dévoiler à cause de la droiture religieuse de sa campagne.
Myriam s’interdit de s’entendre dire par son ami ce mot de ‘Je t’aime’ alors qu’au fond, elle voudrait tant l’entendre. Ses convictions religieuses sont si fortes qu’elle les supporte avec stoïcisme. Elle pense qu’elle aura tout le temps pour se l’entendre dire mille fois par celui qu’elle aime et qui l’aime avec force lorsque le destin les aura noué.

Deux jours plus tard, il est 10 heures à Cleveland soit 4 heures du matin à Paris. Myriam est réveillée, assise sur le bord de son lit comme sur des charbons ardents. Elle sait qu’à cette heure là, son ami est chez le professeur. Elle allume des bougies. Elle prie. En silence.

En effet, à l’heure prescrite, Yoshua fait son entrée dans le cabinet du professeur.

A suivre…