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*****SALLE LENA...RECIT LE BILLET DE I A XXXI...LE FILM..Timothée Herbert Harrison...*****

Envoyé par albert 
Breitou tu sais que je suis une grande lectrice et je suis capable de ne pas dormir(ca m 'a valu pas mal d'histoires avec Jules , mais il a pris l'habitude ) quand un livre me tient ......le suite siteuplé pas trop tard ....
Je suis bien heureux que tu l'ai suivi ce récit.

Cette semaine, tu auras toute la suite BH.



Le BILLET XXVII



Jérusalem le …19…






A Madame et Monsieur Pierre Parmentier
…Rue du…..
75….Paris….


Madame, Monsieur,

C’est au nom du gouvernement d’Israël et de toute la nation juive que le musée de YAD VACHEM, lieu de mémoire pour tous les juifs assassinés durant la seconde guerre mondiale sous le joug des nazis, vous invite le ...19.. pour la remise de la médaille des Justes.

Cette distinction honorifique a pour but, de récompenser tous ceux ou celles qui, par des actions courageuses, durant cette période de trouble, de délation et d’assassinats de juifs innocents, à honorer le dévouement, le courage, la sincérité et la foi dont ils ont fait preuve au péril de leur vie pour sauver des juifs.

La cérémonie aura lieu dans la grande salle de YAD VACHEM en présence des membres du gouvernement d’Israël.

Comptant sur votre présence,

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, notre sincère reconnaissance.


Signe : le Directeur du Centre de YAD VACHEM.}

Shimon BEN BAR SHAI.





-‘…C’est une invitation à une grande cérémonie… ! Adèle, on va nous remettre la médaille des Justes… !En présence des membres du gouvernement d’Israël...’

Aurélie baisse les yeux.

-‘…Cela va être un grand jour pour vous … ? Papa.. ! Maman…’ Dit Édouard.
-‘…Oui, je ne m’y attendais pas. Je pensais être à l’abri des émotions et voilà que je fais un bond en arrière de plusieurs siècles… ! ’
-‘…C’est si loin et si prés tout cela… !’

Adèle a prit de l’age. Aurélie ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant.
Adèle écoute son mari rappeler, à ses grands enfants le génocide juif, ce que les livres d’histoires narrent avec froideur dans leurs pages blanches mais oublient de le leur raconter avec sentiments alors que lui Pierre avait vécu ces tragédies avec ses yeux et son cœur.

-‘…Cela va être un grand jour … ! Pierre.. !’ Redit Aurélie sénile.
-‘…Nous allons surtout vivre des moments intenses d’émotion… ! Aurélie et vous mes grands, faites partis du voyage puisque nous avons 7 billets d’avion réservés pour cette date… ! Nos petits enfants seront avec nous…. !’

Quelques mois plus tard, en cette fin de mois d’octobre, 1995. La famille PIERRE BERTHIER et enfants prennent l’avion pour Tel -Aviv. Ils sont accueillis au bas de la passerelle par un dignitaire religieux et un représentant de YAD VACHEM. Une voiture de luxe avec chauffeur est mise à leur disposition et on les installe dans le plus beau palace de Jérusalem au KING DAVID.





Durant toute la semaine, on leur fait visiter tout le pays. Ils sont enchantés par la découverte de ces hauts lieux sacrés et par la chaleur de ses habitants. Ils se mêlent à plusieurs reprises avec les autochtones dont certains les reconnaissent pour avoir vu leurs photos encadrées dans le journal local le JERUSALEM POSTE, suivies d’articles élogieux relatant leurs faits.

Le jour de la cérémonie arrive. Toute la famille Berthier au complet se retrouve dans le grand hall de la salle du Mémorial. Un public nombreux se presse autour d’un grand buffet attenant à l’immense salle où brûle en son milieu une flamme éternelle.
Toute la famille se prête aux questions posées par des inconnus. Elle se plie de bonnes grâces aux flashs des photographes et caméramans qui transmettent l’évènement en direct sur les chaînes de télévision.

A suivre….




AU NOM DE TOUS LES NÔTRES.


Le BILLET XXVIII




DANS LE GRAND SALON DE L HÔTEL ....PROJECTION....LA HATIKVA.








Pierre sirote un jus, accoudé sur le comptoir du snack, quand il se sent presque happé par un bras.
Il se retourne et là, il est agréablement surpris de reconnaître Madame Jeannette Loiseau alias Victoria vieillie.

-‘…Vous.. ? Ici … ?’ Dit-il en haussant la voix… ! Chérie, maman, les enfants, je vous présente Madame Jeannette Loiseau alias Victoria… !’

Victoria sans hésiter prend dans ses bras Adèle qu’elle embrasse. Elle fait de même avec Aurèlie et les enfants…

-‘…Puis-je vous le prendre un instant, j’ai tant de choses à lui raconter.. !’
Dit-elle d’une voix assurée malgré son age.

Elle s’empare de Pierre et les deux, bras dessus bras dessous, s’attablent au snack bar du lieu.

-‘..Il est temps que je vous raconte presque tout. Je suis née premièrement Cahen. Mon mari était chrétien mais il décéda avant la guerre me laissant avec mes deux enfants, Charles et Romuald. Mes enfants vivent aux States et ils sont dans la finance. Je ne vis pas loin de leur logis à NEW-YORK. Je suis grand-mère six fois. Bon, assez parlé de moi.. ! J’étais agent de liaison dans le réseau ‘…VOIE ET LIBERTE…’ sous le commandement de Arnaud, colonel alias BERTRAND… !’
-‘…C’était lui mon chef de gare, le Colonel… ? Ca alors… ?’
-‘…Nous priions chaque instant pour qu’il ne fût pas démasqué, il était en rapport direct avec le Field-Maréchal VON LIBZ, qui se suicida quelque temps après dans son bureau, il avait mit toute sa confiance en lui et Arnaud profitait de ses beuveries pour lui présenter de jolies femmes du réseau et ainsi pouvoir consulter secrètement ses dossiers personnels, sans qu’il soit inquiète. Grâce à cela nous avons pu sauver à temps de nombreuses familles juives destinées à la mort. M. Elie, était un homme important dans la communauté et malgré nos avertissements, il refusait de partir tant qu’il n’avait pas avertit certains de ses nombreux employés juifs.
Il s’en voulait par moment de n’avoir pas pu sauver la famille de Camille. Au dernier moment, il voulait se déplacer mais la gestapo l’a raflée avant et nous étions sur le qui vive en ce moment là car elle le soupçonnait de faire partie de notre organisation, alors qu’il n’en était rien. Nous étions tous dans un merdier comme pas possible. M. Elie était un homme important. Il aidait aussi bien les familles démunies chrétiennes que juives, son meilleur ami était l’archevêque de Paris Monseigneur DEBRAY mais il décéda quelques temps avant l’occupation de Paris par les Allemands. Son remplaçant Monseigneur Joseph Romain était un personnage timoré, frileux qui n’osait pas affronter la gestapo au risque de la voir se retourner contre lui. Il recevait ses ordres du Vatican et il se devait de les appliquer à la lettre sans aucun état d’âme. M. Elie détenait une importante liste de noms de compatriotes juifs et chrétiens et au dernier moment, il réussit à la cacher dans une doublure d’une de ses fourrures, en partance à l’étranger. Les Allemands n’y on vu que du feu. Nous avons retrouvé, plus tard, cette fameuse liste grâce à la perspicacité d un de nos hommes qui faisaient office de gardien d’immeuble, M. Pascal.
M. Elie était aussi dans notre communauté un homme très respecte, et influent, président d’honneur. Il détenait aussi la trésorerie de son association. Il m’avait donné, pressentant sûrement son arrestation, la combinaison du coffre et dés que la mauvaise nouvelle m’est parvenue, je suis allée retirer une somme importante qui s’y trouvait. Cela nous a permis de soudoyer des soldats allemands. Huit familles ont ainsi eut la vie sauve.
-‘…Et Camille alors… ? ’
-‘…Camille…. ? Quelques mois après la rentrée des nazis en France, nous avons su ce qu’ils faisaient dans les autres pays de l’Europe envers nos communautés juives. Nous avons été pris de court par la vitesse d’exécution de leurs missions. Nous avons donc contacté certaines églises et paroisses à Paris et dans toute la France pour leur demander d’héberger des enfants juifs pour un temps limite. Certaines ont accepté sans rechigner alors que d’autres n’ont même pas eu la courtoisie de nous répondre. Nous avons mis en place, avec l’agence juive une sorte de filière ‘…Des enfants pour Israël...’ Camille était en instance de départ mais votre ténacité, votre courage à aller au fond de votre idéal nous a freiné à la faire immigrer sans que vous lui remettiez avant le message. Vous avez tenu à ce que cela soit vous, que vous le fassiez au risque de mettre sa vie en danger… ! Et notre organisation. Le père Amédée s’impatientait de la prise en charge qui tardait pour Camille… ! Nous avons donc laissé faire connaissant pertinemment votre volonté et votre courage.. ! Bon voilà grosso modo, presque toute l’histoire ... !’

A suivre...
POUR CAMILLE.....

LA JEUNE RESCAPEE DE LA SHOA....LIRE LE BILLET...UN RÉCIT QUI VOUS EMPORTERA DANS LA PLUS PURE ÉMOTION JUIVE...VOUS SEREZ SURPRIS PAR LA FIN DU FILM....





POUR CAMILLE LA JEUNE ORPHELINE VICTIME DE LA BARBARIE NAZIE....


LISEZ LE BILLET... UN RÉCIT CERTES IMAGINAIRE MAIS Ô COMBIEN SI VRAI SI RÉEL...

VOUS NE RESTEREZ PAS INSENSIBLE A CE ROMAN QUI TOUCHE A SA FIN...
AVEC LE CONCOURS DE MON AMI PAPI BRAHAM...

Je remercie tous les protagonistes de ce roman inédit qui ont bien voulu prêter bénévolement leur concours au déroulement de cette trame.

Dans les principaux rôles……Par ordre de rentrée.



Pierre Berthier…………..Cheminot à la S.N.C.F.
Andréa …………………..Sœur aînée de Pierre.
Alfred……………………Le cadet de Pierre.
Aurèlie Berthier…….La maman de Pierre.
Dédé Berthier…….Ancien cheminot, le papa de Pierre décède.
Adèle Parmentier….La fiancée et future femme de Pierre. Epouse Berthier.
Meyer Leïbovici……Fabricant de vêtements à Marseille.
Elie Leïbovici……Frère de Mr Meyer, fabricant de moumoutes au Sentier à Paris.
Les enfants de Elie………..Jonathan, Rachel,Yoschua.
Fred Boutboul……Patron du café ‘…Les Montants qui chantent…’
Georgette Gallois………La cousine de Adèle. 26 ans. Comptable.
Fortunée Hattab……….La concierge de l’immeuble de Mlle Galois.
Irène Smadja………La cheftaine de l’atelier chez Monsieur Meyer.
Maturin Arnaud………Le chef de service de Mr Pierre Berthier.
Camille Lévy………….La petite fille cachée. 6 ans.
José Riberole………Le conducteur de train. 38 ans.
Colonel Bertrand……..Le chef du réseau ‘…VOIE ET LIBERTE…’
Eugénie Blanchard…….La voisine de Monsieur Elie Leïbovici.
Jean-Luc Morton……….L’inspecteur de Police de la rue des Morillons.
Victoria Loiseau…… …La dame de la rue des Annelets. Alias Victoria.
Yvette Lebrun……….La concierge de l’immeuble des Berthier.
Gilles Lefranc……… Barman de la Brasserie ‘..Au petit Annelet…’
Alphonse Pingeon………Le receleur.
Francis Girard………...Le chauffeur.
Le père Amédée………Abbé franciscain du prieuré de l’Enfant Jésus de Prague.……A Ferté en Amont..
Cecile……………………La poupée de Camille.
Les enfants de Camille…. Ruben, Hanna-Henriette et Chlomo .
Monsieur Pascal………….Gardien d’immeuble de M. Leïbovici.

Vous saurez ce qu'il est advenu d'eux plus tard.


DEMAIN UN AUTRE EPISODE DU RECIT
'...LE BILLET...!'



Le BILLET XXIX





-‘…Qu’est t’elle devenue depuis… ?Et les Leïbovoci… ? ’
-‘…A ces questions, je ne peux que me taire, vous le saurez un jour sans doute… ! Bon je vous libère allez rejoindre votre femme et vos enfants, la cérémonie est prévue pour dans dix minutes… !’

Ce qu’il fait. Il va rejoindre sa famille.

Un bedeau vient leur annoncer que la cérémonie officielle va commencer et qu’il faut rejoindre les places qui leurs sont dévolues sur la grande estrade décorée par des drapeaux israéliens.








Toute la salle se lève quand le premier ministre d’Israël Rabin accompagné par huit ministres et dignitaires religieux font leur apparition.
Une fanfare entame l’hymne nationale du pays LA ATIKVA, dés que les hautes personnalités montent s’immobilisent sur la ‘Teba’.

550 invités sont conviés à cette remise de la médaille des Justes à la famille Berthier.
La plupart des rescapés et leurs enfants mariés.
La tension est électrique. Tous les hommes politiques et religieux prennent place, imitée en cela par l’assemblée.

Pierre et Adèle sentent le trac les envahir, seule Aurèlie et les adolescents sont calmes et suivent le protocole avec une grande curiosité.

A 15 heures pile, le premier Ministre se lève et s’avance vers le podium. Trois micros sont plantés devant lui. Les flashs des reporters crépitent.
Il sort une feuille de papier pour lire son discours, en hébreu traduit simultanément dans les micros de la famille Berthier.


‘…Sarim nekh’bodim…
Rabanim nekh’bodim ,
Ha’verim ye’garim…..

'...…Sarim nekhbadim…
Rabanim nekhbadim ,
H'averim yékarim…..

Anah'nou..méod smé'h'im be-atar zikaron la Shoa, bé YAD VACHEM, ché-be Yèrouchalaim, zoug, ima chélahem véyèladim, chehichtatfou béchteï messimot bèzman akibouch haguermani bétsar'fat bè ometz lév ou begvora lamrot kol assaqanot chébahem nitgelo….

Anah'nou yodi'im et hamekhir ha yakar che a'lta lanou tqoufa chkhora zot bahistoria chélanou……hakhaïm chèl ke chicha million mè akh'ènou ha yé'oudim békol Europa ak'voucha bé méchekh kha'mèch cha'nim…..

Bli lehakhziq né'chèk khouts me-hâ nécheq aya'khid chèl hagvoura vé-ometz halèv michpa'hat Berthier, Pierre…Adèle …Aurèlie ..Edouard , be-héyoto katan mé'od bétkoufa zot laa'zor léhorav ( tskhok qlali) hitslikhou bé ometz ou vè dam qar le-hatssil michpakhat Leïbovich méhamavét vè léhaâvir lahem mikhtav, millim qta'not, chél ahava che nekhtavo al yè'deï
ima ché'lahem Henriette ka acher hi nich'lékha le'makhané hama'vèt vèmijhtav zè haya me'you'ad le bitam aktana bat achèch CAMILLE…..

Béchèm mémchèlét Israël, hamédina ha yé'oudit vé béchèm hanassi chélanou ou béchmi yéchli ét hakavod agadol lé haa'niq lakhèm médalia chél KHASSIDEÏ oumot ha-ollam ché mou-a'neqet lé elè chè-hitssilou kha'yeï yehoudim bezman amelkhama…!


‘….Mes chers compatriotes, Messieurs les Ministres,
Honorables dignitaires religieux d’Israël…
Chers amis,

Nous sommes particulièrement heureux d’accueillir parmi nous, dans ce grand mémorial de la Choa, de l’Holocauste à YAD VACHEM, un couple, leur maman et enfants qui, malgré les dangers qu’ils ont encouru avec courage, foi et volonté, ont accompli deux missions durant l’occupation des allemands de la terre de France.

Nous savons tous ce que nous a coûté cette période noire de notre histoire ; la vie de près de six millions de nos coreligionnaires dans toute presque toute l’Europe asservie durant 5 ans.

Sans porter de glaive, ayant pour seule arme que leur ténacité et pugnacité, la famille Bertier que je nomme, Pierre, Adèle et Aurèlie…Edouard, étant encore trop jeune à cette époque pour aider ses parents (rires générales) ont réussit avec témérité et sang froid à soustraire une famille, les Leïbovici, de la mort et à remettre un Billet, des petits mots d’amour écrits par leur Maman, Henriette, en partance pour les camps de le mort et destine à leur petite fille Camille. 6ans.

………Il conclu après dix minutes par…..

‘…Au nom du gouvernement D’Israël, de la nation juive, et au nom de notre président et de moi même, j’ai le grand honneur de vous remettre la médaille des Justes, attribuée à ceux ou à celles qui pendant la guerre ont sauvé des juifs. ..!’)

Toute l’assemblée se lève pour applaudir. Puis le premier Ministre se dirige vers Pierre et ses proches, tous debout. Il serre la main de Pierre et lui remet devant les journalistes qui flashent l’instant, un écrin avec la médaille des justes à l’intérieur. Il lui accroche aussi un petit insigne au revers de son veston. Le premier Ministre serre aussi la main de Adèle, Aurélie et les enfants.

Le bedeau fait signe à Pierre de se lever pour discourir…Pierre sans hésiter prend la place du Premier Ministre au micro…Dans un silence imposant , Pierre se tourne vers le premier Israélien …Et avec aplomb et clarté dans la voix…Sans hésiter et improvisant sur le champ…


Je dois la traduction en hébreu à notre GRAND MONSIEUR BRAHAM.
R.M.

A suivre...
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