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*****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...*****
Envoyé par breitou
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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...***** 05 mai 2010, 12:36 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Cathie la femme du pharmacien.
‘…Allô Maman…. !’
‘…Oui, c’est Bébert… ?’
‘…Oui, mâ… !’
‘…Mou labéch… ?’ Tout se passe bien… ?’
‘…Oui, mâ… !’
‘…Mais il n’est que 9 heures… ?’
‘…Je voulais te raconter encore une histoire vraie… !’
‘…Mais je n’ai pas encore déjeuné, et depuis que le médecin m’a ajouté encore un médicament gris, je me sens complètement dans les vaps… !’
‘…Ok, je te rappelle ce soir alors… ?’
‘…Oui je préfère… !’
‘…Ok, allez MÂ… ! Bonne journée… !’
Donc le soir…
‘…Allô MâÂÂÂ… ?’
‘…Oui, je t’attendais, je vienS de racCrocher avec Madame Torjman, celle qui habitait rue Djamor… !’
‘…Elle est encore vivante celle là… ?’
‘…Oui mais elle est encore jeune maghbouné… !’
‘…Oui, à peine 95 ans… !’
‘…Et alors, elle ne les fait pas… !’
‘…Elle fait quoi alors… ?’
‘…Rien, elle est assise sur une chaise, et elle voit les gens passer… ! Devant son balcon… !’
‘…Elle est handicapée…?’
‘…Colla bouratij’mou, cleou’le ââd’mata… !’ Elle est grande rhumatisante, les rhumatismes lui ont bouffé les os… !’
‘…Qu’est ce qui devient son grand fils … ! Georges… !’
‘…Georges, il est pharmacien, il a épousé une algérienne, très jolie, son papa est kinésithérapeute… ! Au début, tout allait bien dans ce couple, tu le connais toi le garçon, a’col( sage) de tout temps, bref ils ont quatre enfants …
A Suivre…
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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...***** 12 mai 2010, 12:08 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Suite de Cathie la Pharmacienne.
CHAPITRE 2°
Mais voilà que depuis le premier jour, son épouse lui a fait voir des vertes et des pas mures, et tout cela mechkin en silence pour ne pas angoisser ses parents, déjà malades, i’jénè, il y a trois semaines, elle va comme une furie, et elle commence à faire un scandale pour rien dans la pharmacie devant les clients, elle prend son sac et elle le lui jette sur la figure, lui meskine l’évite et sort de derrière le comptoir, elle veut le frapper et là il lui mord le doigt. Qu’est ce qu’elle fait, elle va à la police et dépose plainte pour coups et blessures, la police arrive et le menotte devant tout le monde. Il est mis en garde à vue.
Ses parents l’apprennent et les pauvres vont au commissariat aux nouvelles. La fille entretemps informe ses parents et au lieu de mettre la paix, attisent le feu.
Bref, il reste deux jours en garde à vue et bien sur, une plainte est déposée contre lui. Il sort et sans perdre de temps, il prend toutes ses affaires et déménage chez ses parents.
Teoua iye darou (c’est son appartement) et le voilà chez ses parents. Entre temps, les parents de la jeune fille se rendent compte le lendemain, qu’ils n’auraient pas du agir ainsi et ils téléphonent aux parents pour avoir des nouvelles du gendre. Mais trop tard.
Goerges était là, et lorsqu’il a entendu la voix de la mère, il lui a fait comprendre, qu’il ne voulait plus entendre parler de sa fille car ils étaient au courant des crises de leur fille et de la vie qu’elle lui menait et que jamais, ils ne lui on mit les idées en place. Le lendemain, son épouse Cathie est revenue tête baissée à la pharmacie pour s’excuser mais Goerges pressentant un autre scandale a appelé la police et là, les policiers lui ont intimé l’ordre de ne plus venir le déranger sur son lieu de travail. Elle est morte de rage.
Elle apprend aussi que son mari sort tous les soirs avec ses amis et qu’il a retrouvé sa joie de vivre.
Qu’il est super heureux d’après certaines confidences et qu’il est couru par les femmes.
Ouhe chbeb louled ( Il très beau le jeune homme). Tous ses amis connaissaient ses problèmes d’avec sa femme et que même la conne ne se gênait pas de le rabaisser lorsqu’ils sortaient en groupe d’amis. Elle, pour l’emmerder, elle passait devant la pharmacie avec les enfants, croyant qu’il allait succomber, sortir et embrasser ses enfants. Il est resté de marbre. Il n’a même pas demandé à les voir, encore moins à leur rendre visite dans leur grand appartement. La bagra (La vache) s’est retrouvée seule avec ses enfants en bas âges dans un 150 mètres carrés. Sans mari.
A Suivre…
CHAPITRE 2°
Mais voilà que depuis le premier jour, son épouse lui a fait voir des vertes et des pas mures, et tout cela mechkin en silence pour ne pas angoisser ses parents, déjà malades, i’jénè, il y a trois semaines, elle va comme une furie, et elle commence à faire un scandale pour rien dans la pharmacie devant les clients, elle prend son sac et elle le lui jette sur la figure, lui meskine l’évite et sort de derrière le comptoir, elle veut le frapper et là il lui mord le doigt. Qu’est ce qu’elle fait, elle va à la police et dépose plainte pour coups et blessures, la police arrive et le menotte devant tout le monde. Il est mis en garde à vue.
Ses parents l’apprennent et les pauvres vont au commissariat aux nouvelles. La fille entretemps informe ses parents et au lieu de mettre la paix, attisent le feu.
Bref, il reste deux jours en garde à vue et bien sur, une plainte est déposée contre lui. Il sort et sans perdre de temps, il prend toutes ses affaires et déménage chez ses parents.
Teoua iye darou (c’est son appartement) et le voilà chez ses parents. Entre temps, les parents de la jeune fille se rendent compte le lendemain, qu’ils n’auraient pas du agir ainsi et ils téléphonent aux parents pour avoir des nouvelles du gendre. Mais trop tard.
Goerges était là, et lorsqu’il a entendu la voix de la mère, il lui a fait comprendre, qu’il ne voulait plus entendre parler de sa fille car ils étaient au courant des crises de leur fille et de la vie qu’elle lui menait et que jamais, ils ne lui on mit les idées en place. Le lendemain, son épouse Cathie est revenue tête baissée à la pharmacie pour s’excuser mais Goerges pressentant un autre scandale a appelé la police et là, les policiers lui ont intimé l’ordre de ne plus venir le déranger sur son lieu de travail. Elle est morte de rage.
Elle apprend aussi que son mari sort tous les soirs avec ses amis et qu’il a retrouvé sa joie de vivre.
Qu’il est super heureux d’après certaines confidences et qu’il est couru par les femmes.
Ouhe chbeb louled ( Il très beau le jeune homme). Tous ses amis connaissaient ses problèmes d’avec sa femme et que même la conne ne se gênait pas de le rabaisser lorsqu’ils sortaient en groupe d’amis. Elle, pour l’emmerder, elle passait devant la pharmacie avec les enfants, croyant qu’il allait succomber, sortir et embrasser ses enfants. Il est resté de marbre. Il n’a même pas demandé à les voir, encore moins à leur rendre visite dans leur grand appartement. La bagra (La vache) s’est retrouvée seule avec ses enfants en bas âges dans un 150 mètres carrés. Sans mari.
A Suivre…
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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...***** 17 mai 2010, 12:07 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Cathie la femme du pharmacien.
CHAPITRE 3°.
Suite et fin.
Pour calmer le jeu, les parents de la fille lui demande d’aller retirer sa plainte mais on lui répond qu’il est trop tard, et qu’il sera convoqué par le juge pour ‘coups et blessures, violences graves etc… Alors qu’elle n’avait aucune cicatrice.
Elle s’est mordue la langue en apprenant que la justice suivait son cours. Il passe au tribunal un an plus tard, et il écope de 1500 € d’amende et de un mois de prison avec sursis. Entre temps, il a déposé auprès de son avocat, une instance en divorce. Les parents de la jeune fille sentant le danger venir, lui propose d’acquitter l’amende.
Car ils savaient pertinemment que leur fille avec ses quatre enfants allaient s’installer chez eux et surtout qu’elle n’était pas facile à gérer. Qu’ils allaient voir leur liberté se restreindre, et les nuages s’accumuler. Ils ont voulu arranger l’affaire mais Georges est resté inflexible. A trente ans, leur a-t-il dit, il compte refaire sa vie avec une autre femme plus posée et moins folle que leur fille.
‘ …Cleoua ou chec’tou… !’ Ils l’ont encaissés en pleine figure la remarque et ils se sont tus… !’. Georges jouait sur du velours.
Il était super heureux de pouvoir se débarrasser de cette jeune fille arrogante et sans respect qui n’en faisait qu’à sa tête par la mauvaise éducation des parents. Il a mit comme on le dit chez nous ‘…Hajra el sal ââla calbou… !’ Il a posé une pierre de silex sur son cœur… !) Il lui a dit, tu peux garder l’appartement mais un appartement sans moi à quoi sert t’il… ?’ Elle est morte de rage.
Finalement, après deux ans de procédure, le jugement lui octroya une garde des enfants deux fois par mois et une pension alimentaire de 500 €. Sais-tu ce qu’elle a fait entre temps, pour l’emmerder, regarde sa haine, elle l’a balancé aux impôts et là encore, ils n’ont rien trouvé pour le redresser. Metet bel rada, elle est morte de colére.
Aujourd’hui, son divorce en main, il a acheté un autre appartement pas loin de l’ancien pour voir ses enfants, et il cohabite avec une jeune femme célibataire, religieuse qui le sert comme un roi. Quant à la bagra, elle va de déprimes en déprimes. .. !’
‘…Maman, tu vois c’est moi qui devait te raconter une histoire et finalement tu as pris le bank’. ( Tu as pris la parole.) Bon, ce n’est que partie remise…. !’ RM.
CHAPITRE 3°.
Suite et fin.
Pour calmer le jeu, les parents de la fille lui demande d’aller retirer sa plainte mais on lui répond qu’il est trop tard, et qu’il sera convoqué par le juge pour ‘coups et blessures, violences graves etc… Alors qu’elle n’avait aucune cicatrice.
Elle s’est mordue la langue en apprenant que la justice suivait son cours. Il passe au tribunal un an plus tard, et il écope de 1500 € d’amende et de un mois de prison avec sursis. Entre temps, il a déposé auprès de son avocat, une instance en divorce. Les parents de la jeune fille sentant le danger venir, lui propose d’acquitter l’amende.
Car ils savaient pertinemment que leur fille avec ses quatre enfants allaient s’installer chez eux et surtout qu’elle n’était pas facile à gérer. Qu’ils allaient voir leur liberté se restreindre, et les nuages s’accumuler. Ils ont voulu arranger l’affaire mais Georges est resté inflexible. A trente ans, leur a-t-il dit, il compte refaire sa vie avec une autre femme plus posée et moins folle que leur fille.
‘ …Cleoua ou chec’tou… !’ Ils l’ont encaissés en pleine figure la remarque et ils se sont tus… !’. Georges jouait sur du velours.
Il était super heureux de pouvoir se débarrasser de cette jeune fille arrogante et sans respect qui n’en faisait qu’à sa tête par la mauvaise éducation des parents. Il a mit comme on le dit chez nous ‘…Hajra el sal ââla calbou… !’ Il a posé une pierre de silex sur son cœur… !) Il lui a dit, tu peux garder l’appartement mais un appartement sans moi à quoi sert t’il… ?’ Elle est morte de rage.
Finalement, après deux ans de procédure, le jugement lui octroya une garde des enfants deux fois par mois et une pension alimentaire de 500 €. Sais-tu ce qu’elle a fait entre temps, pour l’emmerder, regarde sa haine, elle l’a balancé aux impôts et là encore, ils n’ont rien trouvé pour le redresser. Metet bel rada, elle est morte de colére.
Aujourd’hui, son divorce en main, il a acheté un autre appartement pas loin de l’ancien pour voir ses enfants, et il cohabite avec une jeune femme célibataire, religieuse qui le sert comme un roi. Quant à la bagra, elle va de déprimes en déprimes. .. !’
‘…Maman, tu vois c’est moi qui devait te raconter une histoire et finalement tu as pris le bank’. ( Tu as pris la parole.) Bon, ce n’est que partie remise…. !’ RM.
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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...***** 24 mai 2010, 11:51 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Comme il le fait tous les vendredis après midi, Zicron*, un ami tunisois qui fréquentait le Café vert en été, sort de chez le Pâtissier Nani de Belleville à Paris, avec un paquet de gâteaux dans la main et cela afin d’honorer, tout comme bon juif, ses enfants, sa femme et aussi la rentrée du Sabath.
Notre ami, expert-comptable, Chomer shabath depuis qu’il a mit les pieds à Paris, rentre donc chez lui par la Rue de Belleville. Comme à son habitude.
Sa femme et ses enfants l’attendent.
Il prévient de sa rentrée deux heures d’avance comme à son habitude par téléphone.
A Dix neuf heures, Zitron n’est pas rentrée alors que le shabath lui est rentré. Cela inquiète sa femme et elle ne peut pas le joindre sans enfreindre la règle de ce jour sacré. Elle attend donc alors 20 heures s’annoncent. 21 heures, 22 heures rien pas de nouvelles de son mari.
Elle panique et elle se dit que son mari a dû avoir un souci en cours de route. Elle pense aller au commissariat mais ne le fait pas car se dit t’elle il est trop tôt pour cette démarche.
Minuit rien, et rien toute la nuit. Elle ne dort pas.
Elle attend son mari. Samedi matin son époux n’est toujours pas là. Elle va voir sa sœur qui n’habite pas très loin et l’informe de la situation.
Elle lui conseille d’aller au bureau. Elles se rendent à pieds au bureau, Rue de Ménilmontant et elles ne trouvent personne.
L’angoisse s’accapare d’elles.
A Suivre...
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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...***** 27 mai 2010, 10:14 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
CHAPITRE II.
Là, elle décide d’aller prévenir la police et bien sur, le policier de service leur dit qu’il ne peut rien faire pour le moment. Il faut attendre les 48 heures pour déclarer une personne perdue ou autre.
Toute la famille est alertée , cousins et alliés et personne ne sait où est passé Zitron. Les 48 heures sont passées dans une grande angoisse. Toutes les hypothèses sont échafaudées mais on ne trouve rien de consistant quant à la disparition de l’époux.
La police enfin prend les choses en mains et la seule certitude qu’elle a est que Zitron a bien téléphoné de son portable vers les 16 heures.
Le numéro étant affiché dans celui de sa femme.
Après plus rien.
4 jours sans nouvelles de son mari.
Au cinquième jour, dans un grand chantier, donnant sur la RUE DE BELLEVILLE, un grutier se prépare à décharger un amas d’ordures dans un trou creusé à cet effet et là, son regard est attiré par une forme allongée au fond de la tranchée.
Il descend et aperçoit un corps inconscient allongé sur le ventre. La police arrive sur les lieux alors qu’une ambulance toutes sirénes hurlantes vient se garer prés de la grande fosse profonde. Des pompiers descendent au fond et font remonter le corps et ils s’aperçoivent que l’homme est encore en vie. Cependant il porte une profonde blessure à la tête.
Il est dans le coma et s’il était resté encore qqs heures, il aurait trépassé.
Les papiers trouvés sur lui révèlent son identité et bien sur son adresse. La police a vite fait d’informer la malheureuse épouse qui sous la nouvelle s’évanouie dans les bras de sa sœur qui ne l’a pas quittée durant la ghassra.
Zitron puisqu’il s’agit de lui restera dans le coma pendant une semaine.
Pendant ce temps, la police enquête.
Et s’interroge sur la chose d’autant plus que le chantier est fermé depuis trois jours et que personne ne peut s’y introduire. Et puis se disent les enquêteurs qu’est ce qui à pu se produire pour conduire un homme ici alors que cette chute si chute il y a est incompréhensible.
A son réveil au bout d’une semaine, Zitron ne reconnait plus personne. Il ne parle pas et semble être dans le vague. Les policiers ne peuvent pas l’interroger sur les circonstances de sa chute. Aucun témoin ne peut être interrogé malgré un avis à témoins. Grand mystère.
Tous les ouvriers sont interrogés et les deux vigiles, en garde à vue, n’ont rien vus de suspect.
A Suivre…
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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...***** 30 mai 2010, 04:22 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Chapitre III.
Zitron pendant de longs mois fait de la rééducation après sa sortie de l’hôpital.
Il ne se rappelle de rien
*
et vit cloitré dans son silence cependant la prise en charge commence à porter ses fruits, et lentement sa mémoire revient. La police est mise au courant mais ne peut encore rien obtenir de sérieux. Zitron parle peu, faiblement mais reste encore sans grande mémoire, aucun souvenir ne lui vient en aide.
Au grand damne de sa femme et des enquêteurs.
Après deux ans de suivi, Zitron se rappelle de deux individus qui l’on agressés. Il ne peut donner leur signalement.
Il parle ‘d’enlèvement’. Battu et ensuite jeté dans cette fosse.
Au vu de son portefeuille ouvert sur les lieux, la police en a déduit qu’il a été victime d’un vol avec violence et tentative de meurtre.
Les agresseurs, pour s’en débarrasser, l’ont jeté dans ce grand trou profond.
Zitron restera marqué durant longtemps par cet épisode douloureux et ce n’est qu’après cinq ans et un suivi médical intense qu’il a pu retrouver toutes ses facultés et reprendre son travail.
Quant aux deux agresseurs, ils courent toujours.
La semaine dernière, il me passait le bonjour par l'intermédiaire de ma femme.
Zitron pendant de longs mois fait de la rééducation après sa sortie de l’hôpital.
Il ne se rappelle de rien
*
et vit cloitré dans son silence cependant la prise en charge commence à porter ses fruits, et lentement sa mémoire revient. La police est mise au courant mais ne peut encore rien obtenir de sérieux. Zitron parle peu, faiblement mais reste encore sans grande mémoire, aucun souvenir ne lui vient en aide.
Au grand damne de sa femme et des enquêteurs.
Après deux ans de suivi, Zitron se rappelle de deux individus qui l’on agressés. Il ne peut donner leur signalement.
Il parle ‘d’enlèvement’. Battu et ensuite jeté dans cette fosse.
Au vu de son portefeuille ouvert sur les lieux, la police en a déduit qu’il a été victime d’un vol avec violence et tentative de meurtre.
Les agresseurs, pour s’en débarrasser, l’ont jeté dans ce grand trou profond.
Zitron restera marqué durant longtemps par cet épisode douloureux et ce n’est qu’après cinq ans et un suivi médical intense qu’il a pu retrouver toutes ses facultés et reprendre son travail.
Quant aux deux agresseurs, ils courent toujours.
La semaine dernière, il me passait le bonjour par l'intermédiaire de ma femme.
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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...***** 30 mai 2010, 04:29 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Un homme juif ne doit jamais rester célibataire.
La Torah le dit.
‘…C’est une grande Mistwa imposée par nos textes sacrés pour un homme… !’
Et comme certains vieux célibataires font fi des recommandations des textes sacrés et bien ils trépasseront seuls. Et pas même une bougie en souvenir pour eux.
‘…ALLO BEBERT… ? XLVIV ‘
Le célibataire endurci.
PROCHAINEMENT.
La Torah le dit.
‘…C’est une grande Mistwa imposée par nos textes sacrés pour un homme… !’
Et comme certains vieux célibataires font fi des recommandations des textes sacrés et bien ils trépasseront seuls. Et pas même une bougie en souvenir pour eux.
‘…ALLO BEBERT… ? XLVIV ‘
Le célibataire endurci.
PROCHAINEMENT.
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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...***** 02 juin 2010, 12:12 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Le célibataire endurci.
‘…Allo Bébert… ?’
‘…Oui maman, bonjour … !’
‘…Il est 21 heures maman … !’
‘..Alors bonsoir, tfer’cart hca’yè… ! Je me suis souvenue d’une histoire… !’
‘…J’attends, j’ai fini de manger… !’
‘…Tu as mangé quoi… ?’
‘…Un joli plat de salade… !’
‘…C’est tout… ? Martec mâ tââ’yeb’léch… ?’
( Ta femme ne te cuisine pas… ?’)
‘…Non depuis 35 ans que je meurs de faim… !’
‘…Bon, donc tu n’as pas connu Gustave dit Chleila, toi… ?’
‘…Chleila… ? Non, qui est ce… ?’
‘…Le fils de Margot él hajema de la Goulette… !’
(Coiffeur.)
‘…Oui, bien sur, qu’est ce qu’il a… !’
‘…Il s’est marié… !’
‘…Tant mieux… !’
‘…A 78 ans, avec une vieille de l’OSE…85 ans…!’
‘…Ils ont eu des enfants… ?’
‘…Pas du tout, il a voulu se marier avant de mourir, parce qu’il a dit qu’il ne veut pas rentrer au Paradis célibataire… !’
‘…Ah bon et tout ceux qui sont morts célibataires où qui vont mourir ainsi alors… ?’
‘…Et bien cela ont commis un sacrilège envers la torah… !’
‘…Ah, je ne le savais pas, donc les mariés eux, vont tout droit au paradis… !’
‘…Oui… !’
‘…Bon et alors pourquoi a-t-il attendu tout ce temps… ?’
‘…A cause de son caractère, toujours indécis… !
A l’époque toutes les femmes juives se sont faites ‘smassar’ ( Marieuses) pour lui, afin de le marier mais lui difficile comme il l’est, il trouvait toujours un prétexte afin d’échapper au carcan… ! Toutes ces bonnes femmes lui ont apportées de nombreuses jeunes filles mais lui il disait ‘…Non, celle là, elle a une dent de travers, celle là, elle est grosse, celle ci a mauvaise haleine, Yvette est trop instruite, Titine a un œil bleu et un autre vert etc… ! A la fin la vérité calcou ménou ( ils eurent marre de lui) au grand désarroi de sa maman qui n’en pouvait plus surtout que son papa était un grand religieux qui regardait son fils refuser toutes les offres… !’
‘…Et alors… ?’
‘…Alors un jour, on lui apporte une jeune fille et là, il ne dit rien, bent Moumou El Meguenlji
(La fille de Moumou l’horloger).
A Suivre.
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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...***** 06 juin 2010, 11:27 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
CHAPITRE II.
On cria au miracle, le jeune homme ne trouve à redire. On lui pose la question fatidique ‘…Est-ce que tu veux te fiancer… !’
Après l’avoir vue le premier jour… !’ Il hésite à répondre mais au bout de trois heures de harcèlement parental et du voisinage, il ose dire du bout des lèvres ‘…Oui… !’ L’assistance émue n’en croit pas ses oreilles car tant d’efforts furent enfin récompensés au bout de la 120 iéme présentation féminine.
Le jour des fiançailles sont fixés. Soit deux mois après l’acceptation du jeune homme. Mais le papa de la jeune fille pose une condition, le couple fraichement formé ne devait en aucun cas sortir seul, en tête à tête.
On leur affuble donc un ange gardien, la sœur de la jeune fille, Mireille, plus jeune que la protégée.
De Trois ans. Emilie avait 18 ans et le garçon en avait 30.
Nos deux tourtereaux sous bonne surveillance devaient respecter certains horaires à certains jours.
Les parents du jeune homme sans perdre de temps achètent la bague de fiançailles tandis que les parents de la jeune fille commencent à stoker le JEJ douta ye hnina. (le trousseau).
Tout va pour le mieux et l’encens pour conjurer le mauvais œil enfume couloirs, patios et rues.
Un brouillard acre permanent stagne dans l’atmosphère de la rue Djamor durant 7 jours.
Ils se fiancent entourés de leurs parents et de quelques alliés.
Le lendemain de la cérémonie,
le jeune homme demande à ses parents...
(ye zebi)
‘…Après les fiançailles il y a quoi…!’
‘…Le henné… !’
‘…Et après… !On passe à quoi… ?’
Les parents dubitatifs répondirent à l’ingénu
‘…Le mariage et les enfants… !’
Une réponse logique qui fait tiquer le bêta.
Le matin du henné, soit trois mois après les fiançailles, le jeune homme émet le vœu d’aller faire une course à Tunis. Qu’il rentrerait dans une heure. L’heure passe, deux heures, trois heures et là les parents du jeune homme pressentent un mauvais présage.
A Suivre...
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Re: *****MONOLOGUES... SKETCHS/RECITS AVEC MAMAN HAYE .... DIVERS...***** 23 juin 2010, 12:27 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
CHAPITRE III
L’heure des fiançailles ne va pas tarder à sonner d’autant plus que la terrasse est prête pour accueillir les invités.
Le madar (la scène, planches sur tréteaux) est déjà prête et le chanteur goulettois FETAH DIT FEU FOLLET, (chanteur ambulant à la sauvette) termine son iéme verre de Boukha avant de monter en titubant sur la belle scène toute drapée.
Point de Gustave CHLEILA à l’horizon.
Chez eux, la famille de la future mariée termine les derniers préparatifs.
Lakhor LE CHLEILA, rabou me témech ( Gustave, juron n’était pas encore là.
Sur la terrasse, les parents de la jeune fille arrivent, tous beaux et fiers.
Dans une chambre de la maison au rez-de chaussée, les corbeilles de chaussures et les jeunes filles attendent patiemment, sous l’atmosphère du bkhour, le signal de la montée au sommet.
En haut, les yous-yous stridents de la joie commencent à fuser mais sans Gustave CHLEILA.
La jeune fille bien maquillée met un dernier soupçon de khol à ses yeux lorsqu’on lui annonçe que son promis n’est pas là. Elle fond en larmes devant ses parents et ses futurs beaux-parents.
En haut, les invités s’installent et les premières pistaches trouvent preneurs.
Une rumeur leur fait comprendre que l’heure n’est plus à la fête mais à la désolation.
On échaffaude mille thèses sur la disparition du jeune homme. L’inquiétude grandit et bien sur, en fin de compte, on prie aimablement le CHANTEUR, de ne rien faire. Il ne fit rien mais demande son cachet.
On négocie avec lui une certaine somme d’argent et les musiciens ont eu leur part tout en grommelant.
Leur cachet s’en trouve réduit de moitié.
A Suivre...
L’heure des fiançailles ne va pas tarder à sonner d’autant plus que la terrasse est prête pour accueillir les invités.
Le madar (la scène, planches sur tréteaux) est déjà prête et le chanteur goulettois FETAH DIT FEU FOLLET, (chanteur ambulant à la sauvette) termine son iéme verre de Boukha avant de monter en titubant sur la belle scène toute drapée.
Point de Gustave CHLEILA à l’horizon.
Chez eux, la famille de la future mariée termine les derniers préparatifs.
Lakhor LE CHLEILA, rabou me témech ( Gustave, juron n’était pas encore là.
Sur la terrasse, les parents de la jeune fille arrivent, tous beaux et fiers.
Dans une chambre de la maison au rez-de chaussée, les corbeilles de chaussures et les jeunes filles attendent patiemment, sous l’atmosphère du bkhour, le signal de la montée au sommet.
En haut, les yous-yous stridents de la joie commencent à fuser mais sans Gustave CHLEILA.
La jeune fille bien maquillée met un dernier soupçon de khol à ses yeux lorsqu’on lui annonçe que son promis n’est pas là. Elle fond en larmes devant ses parents et ses futurs beaux-parents.
En haut, les invités s’installent et les premières pistaches trouvent preneurs.
Une rumeur leur fait comprendre que l’heure n’est plus à la fête mais à la désolation.
On échaffaude mille thèses sur la disparition du jeune homme. L’inquiétude grandit et bien sur, en fin de compte, on prie aimablement le CHANTEUR, de ne rien faire. Il ne fit rien mais demande son cachet.
On négocie avec lui une certaine somme d’argent et les musiciens ont eu leur part tout en grommelant.
Leur cachet s’en trouve réduit de moitié.
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