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Être une mère parfaite : Est-ce votre idéal?

Être une mère parfaite : Est-ce votre idéal?

 

 

par Yaakov Lieder

 

La semaine dernière, j’ai vu un homme qui n’avait pas fait d’erreur depuis 4000 ans. C’était une momie conservée au British Museum.

H.L. Wayland

Récemment, une femme m’a parlé de sa participation à des ateliers parentaux. Elle m’a dit : « J’ai arrêté d’aller à tous ces ateliers il y a trois ans. Chaque fois que j’y allais, j’en ressortais très motivée. Et puis je rentrais chez moi et j’essayais de mettre en pratique tout ce qu’ils m’avaient appris, mais ça ne marchait jamais. Je gâchais tout et je m’en voulais ensuite à mort. Je me sentais incompétente et inefficace. Tout ce que ces séminaires m’ont appris, c’est ce que je ne faisais pas et, grâce à eux, je sais quel genre de mère je ne suis pas. »

Je lui ai expliqué que le but de la vie n’est pas de viser la perfection. Ce que nous essayons de faire, c’est de prendre une ou deux choses que nous pouvons améliorer et faire quelques petits changements. Comme le dit un célèbre adage : « Un voyage de mille kilomètres commence par un pas dans la bonne direction. » Nous devons prendre conscience que nous ne pouvons pas franchir mille kilomètres d’un seul bond.

Nous n’avons pas été formés à être mère, épouse, mari, etc. Le fait de mettre au monde nos enfants ne fait pas de nous des mères professionnelles, tout comme posséder un violon ne fait pas de nous des violonistes. C’est une pratique régulière, au fil des ans, qui fait de nous une meilleure mère et une meilleure personne à mesure que nous avançons dans la vie.

Ce qu’il faut, c’est se fixer de petits objectifs réalisables. Du fait qu’il s’agit de petits changements, nous sommes plus susceptibles de les mener à bien. Faire de petits changements positifs dans la bonne direction, nous permet d’être fiers de soi, plutôt que d’avoir honte de n’avoir pas pu faire ces sauts mille kilomètres.

En se sentant mieux dans notre peau en tant que parent, nous serons plus efficaces dans cette tâche, la plus importante que D.ieu nous ait confiée.

Rabbi Chalom DovBer de Loubavitch (« Le Rabbi Rachab » – 1860-1920) avait coutume de dire que « Tout comme un Juif a le devoir de mettre les Téfilines chaque jour, il est tout aussi essentiel de consacrer une demi-heure chaque jour à réfléchir sur la façon d’élever nos enfants comme il convient. » Si nous faisons tous cela – passer une demi-heure chaque jour, sans exception, à penser à la façon dont nous élevons nos enfants –, nous trouverons certainement un petit changement positif que nous pouvons réussir à mettre en œuvre. Et si nous le faisons tous les jours de notre vie...

 

 

PAR YAAKOV LIEDER

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