Après les belles paroles, l'Occident abandonne la Tunisie..

Après les belles paroles, l'Occident abandonne la Tunisie..

      Depuis l'attaque terroriste de Sousse,en Tunisie, les semaines se suivent et ne se ressemblent pas!  Il faut dire que pour le gouvernement Tunisien, la gueule de bois est terrible. Les autorités tentent de recoller les morceaux  en renforçant le système sécuritaire et en élevant le niveau de vigilance mais rien n'y fait! Dans leur élan d'optimisme et de fermeté, elles sont sans cesse freinées par une opposition et un puissant syndicat qui ignorent tout sens de rigueur, de solidarité et de Patriotisme! 

 Tout ceci constitue , certes,  un handicap de taille pour notre pays,mais pour le moment,au beau milieu de la saison touristique, les vrais démons de la Tunisie proviennent de l'étranger.  Après les belles paroles du lendemain des attentats, nos soi-disant partenaires sont entrain de nous lâcher un à un. Deux semaines  après l'attaque  de Sousse les gouvernement britannique et danois  ont décidé de rapatrier leurs ressortissants, une décision inexplicable et surtout infondée. Malgré la menace terroriste omniprésente, l'insécurité en Tunisie n'a jamais atteint des degrés comparables à ceux en Iraq ou en Libye!  

Tout le monde se souvient des attaques de Casablanca en 2003 et de Marakech en 2011, il y eut des dizaines de morts mais aucune puissance occidentale n'a conseillé à ses ressortissants de quitter le Maroc.  Bien au contraire les Occidentaux à l'époque ne se sont pas affolés, ils ont abordé la situation calmement et sereinement, permettant au Maroc de sortir la tête de l'eau rapidement. 

 Ce qui est clair, c'est que les Occidentaux ont opté pour une approche différente de celle qu'ils ont adopté des années auparavant au Maroc. S'agit t-il d'une nouvelle stratégie anti-terrorisme ? ou bien ils se désintéressent complètement du sort de la Tunisie? La décision de rapatrier les ressortissants occidentaux dans leurs pays constitue un coup dur pour notre économie. C'est même un coup bas qui risque de remuer le couteau dans la plaie et d’accentuer les dégâts considérables engendrés par les deux attaques terroristes du Bardo et de Sousse.                                                                                                              

Par : Maher Ben Romdhane