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Attentat de la synagogue

L’appel des organisations palestiniennes résumé en un dessin

Attentat de la synagogue, mise à jour (info # 031811/14) [Breaking news]

©Metula News Agency

 

Jérusalem 13h07, midi 07 à Paris

 

Ce matin, aux environs de 7 heures, deux terroristes palestiniens se sont introduits dans la synagogue du quartier orthodoxe d’Har Nof à Jérusalem.

 

Habitants de Jabel Moukaber, dans l’est de la capitale, ils étaient détenteurs de cartes d’identité israéliennes. Indirectement, cela signifie que leur zone domiciliation dépend de la police israélienne et non de l’Autorité Palestinienne pour tout ce qui concerne la sécurité.

 

Les deux agresseurs, Hassan et Uday Abou Jamal, étaient cousins. L’un était muni d’une machette et d’un revolver, l’autre, uniquement d’une machette.

 

Il est probable que les fidèles les aient initialement pris pour des employés de nettoyage. Hassan et Uday Abou Jamal ont patiemment attendu que la synagogue se remplisse et que la prière débute avant de s’en prendre aux personnes de l’assistance, tuant et blessant le plus de gens possible.

 

Deux agents de la circulation, alertés par les bruits des coups de feu et par les cris, se sont instinctivement rendus sur place ; ils ont été accueillis par des tirs et ont été blessés, dont l’un grièvement à la tête. Ce policier se bat actuellement pour sa survie dans un hôpital de Jérusalem, son diagnostic vital étant engagé.

 

Peu après, une force d’intervention de la police, dûment informée de ce qui se passait et équipée en conséquence s’est portée au-devant des terroristes et les a éliminés.

 

Les commandos ont dévêtu les dépouilles des deux assassins afin de s’assurer qu’ils n’étaient pas porteurs de bombes à retardement à même leur corps.

 

En même temps qu’ils s’assuraient que les deux individus n’avaient pas été assistés par d’autres terroristes, les forces de sécurité de l’Etat hébreu ont investi leurs demeures et arrêté plusieurs proches pour interrogatoire.

 

Durant ces dernières minutes, nos correspondants dans la capitale nous annoncent que des heurts se produiraient entre des émeutiers palestiniens et des policiers, principalement dans le quartier de Jabel Moukaber précisément.

 

Les autorités politiques et sécuritaires israéliennes ont accusé l’AP et son chef, Mahmoud Abbas, d’avoir récemment incité les habitants de Jérusalem-est à la violence contre les Israélites.

 

Les organisations djihadistes palestiniennes, le Hamas et le Djihad islamique en tête, ont élevé les deux terroristes au rang de "martyrs nationaux du peuple palestinien". Sur leurs chaînes télévisées, ils diffusent en boucle les images des assassins, appelant les Palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem, et principalement les détenteurs de cartes d’identité israéliennes - "parce que c’est plus facile pour eux"- à utiliser leur véhicule, des couteaux, ainsi que toute autre arme ou objet à leur disposition afin d’assassiner tous les Juifs à leur portée.

 

Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine vient de revendiquer l’attentat, déclarant que ses deux auteurs appartiennent à son organisation.

 

L’Union Européenne a quant à elle dénoncé ce crime, de même que le gouvernement allemand, qui s’est exprimé par l’intermédiaire de son ambassadeur en Israël.

 

John Kerry, le Secrétaire d’Etat US, a fait une déclaration très claire à partir de Londres, exigeant de l’Autorité Palestinienne qu’elle condamne l’assassinat collectif de ce matin, qu’elle s’abstienne de toute incitation à la violence, l’appelant à œuvrer en faveur d’un retour au calme.

 

Peu après l’intervention de John Kerry, Mahmoud Abbas a émis un communiqué dans lequel il condamne le meurtre de civils quels qu’ils soient, et particulièrement de personnes en train de prier.

 

Mais parallèlement, une autre source de l’AP a accusé Benjamin Netanyahou et sa politique d’être à l’origine de la situation de violence qui prévaut.

 

L’Autorité Palestinienne s’emploie, ces dernières semaines, à attiser la haine, principalement à Jérusalem, dans le but de replacer le différend israélo-palestinien au centre des préoccupations de la communauté internationale.

 

Elle s’y consacre en diffusant largement des rumeurs sans fondement et délirantes, principalement sur une prétendue intention du gouvernement israélien de s’en prendre à la mosquée al Aqsa sur le mont du Temple.

 

L’AP exploite également des faits divers en les transformant en événements soi-disant liés à son différend avec Israël.

 

Hier, Ramallah a instrumentalisé le suicide d’un conducteur de bus, Youssouf Hassan al Ramouni, qui s’est pendu dans son véhicule, afin de faire croire aux Palestiniens qu’il avait été tué par les Israéliens.

 

Cette autre affirmation est mensongère, comme le confirme l’autopsie réalisée par le très sérieux institut de médecine légale d’Abou Kabir ; cela n’a pas empêché des media, à commencer par l’AFP, d’émettre des dépêches reprenant en long et en large les affirmations controuvées et explosives des organisations terroristes palestiniennes.

 

L’unique question légitime que pourrait soulever l’Autorité Palestinienne concerne les déclarations du gouvernement israélien relatives à l’agrandissement des implantations existantes et au peuplement juif de quartiers arabes de Jérusalem.

 

Quoiqu’il en soit, ces activités politiques ne sauraient justifier des assassinats collectifs sauvages, distinctement inspirés par les activités de l’Etat Islamique en Irak et en Syrie, qui jouit d’un soutien très étendu parmi la population palestinienne et suscite des vocations de violence et de sacrifice.

 

Dans la situation qui prévaut, alors que plusieurs Etats européens, dont la France, ont fait part de leur intention de reconnaitre l’Etat palestinien, Mahmoud Abbas multiplie les déclarations offensives, en félicitant notamment les familles des assassins et en leur garantissant des rentes, partiellement payées avec l’argent des contribuables européens.

 

A l’évidence, le comportement récent du président de l’AP l’exclut de la catégorie des "interlocuteurs modérés", ce qui devrait, normalement, remettre en question les décisions des parlements européens.

 

L’absence de tout contact entre Israéliens et Palestiniens depuis des mois a créé un vide que s’empressent de combler les organisations djihadistes qui refusent le droit de l’Etat d’Israël à l’existence et prônent son élimination et celle de ses habitants.

 

Les instances sécuritaires israéliennes sont actuellement réunies afin de discuter des démarches qui pourraient infléchir la courbe des attentats quasi quotidiens dans la capitale.

 

Reste qu’il semble difficile, pour ne pas dire impossible, de déjouer des initiatives spontanées telle celle des deux cousins terroristes à Har Nof ce matin.

 

L’une des mesures envisagées consisterait à permettre à d’avantage de civils israéliens de détenir et d’arborer des armes personnels, ce, en dépit des risques connus, inhérents à ce genre de décision. 

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