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DILEMMES, par Albert Simeoni

DILEMMES.

On ne finira pas de parler de la maman juive.

Je connais la maman juive tunisienne, un peu les mamans italiennes ou
siciliennes, les mamans françaises un peu moins et les mamans musulmanes
presque toutes mères poules à des degrés différents.

Nous savons combien la maman tune porte ses garçons aux nues à tel
point que parfois cela tourne au drame le jour où ils prennent épouses.
Souvent cette dernière sera considérée comme la 'BARANIYA'
'l'étrangère'. Celle qui s'est accaparée de son fils et là lorsque le
fils aime de 'trop' sa femme et qu'il le montre, ce premier deviendra à
ses yeux '.L' ENSORCELLE. !' Mess'hour.

La maman tune ignore les sentiments que peut avoir un fils envers sa
femme. Pour elle, il est impensable qu'il puisse aimer qq un d'autre
qu'elle. Or les fils intelligents, pour ceux qui assument cette
situation, cet état obsessionnel usent de stratagèmes, il achète le
silence de leur maman en leur offrant toutes sortes de bien être. Fric,
vacances, appartement etc. Croyant trouver la paix, elles ne cesseront
pas leur harcèlement jusqu'à la fin. De ce profit, elles ont font un
bail longue durée.

Des ruptures entre couples trouvent parfois leur source à cause de la
maman. Certains hommes d'esprit fragile bien plus que d'autres sautent
la barrière pour fuir les remarques quotidiennes qui amenuisent au fil
du temps l'entente du couple.

Il y a de ceux qui usent du chantage et souvent ca marche. Du moins
pour un temps.

Les mères possessives juives existent encore au grand malheur de ses
époux qui supportent mal l'acrimonie d'une maman qui se considère comme
gestionnaire du bonheur de leurs enfants alors qu'elles font leur
malheur. Sans qu'elles le sachent. Et c'est toujours la faute à la femme
si le fils divorce. Jamais à celle du fils.

Maman est une femme de caractère. De l'acier trempé et la convaincre
que ses enfants son heureux en ménage est un mensonge. Maman s'est mêlée
de tout. De son frère marié, de sa sour mariée bref et de nous aussi.

Depuis mon jeune âge, j'ai assisté aux scènes que maman faisait à mon
oncle, un homme doux et aimant. Un bon père de famille. Cette période a
marqué mon adolescence parce que j'y voyais là une grande injustice
envers celui qui était profondément humain. Serviable. Chaleureux et
conviviale.

Ma tante prit le relais. Maman a mit son grain de sel et bien sur son
mari décida de couper tous liens d'avec sa belle sour, ma mère.

Mon père z'al souffrit de cet excès de zèle de maman qui ne supportait
pas par exemple que ma tante Fortunée, une dame généreuse, c'est-à-dire
la sour de mon père, soit aidée par son frère, mon père, au vue de sa
situation miséreuse. Mon oncle paternel, qui venait passer ses vacances
prés de chez nous en été à la Goulette, eu droit là aussi aux remarques
de maman. Heureusement que sa femme HAYOUNA était sourde et qu'elle
n'entendait pas bien les inepties de ma mère. Elle fut sauvée de toutes
sortes de querelles par la grâce de ses oreilles bouchées.

Donc cette façon de composer de maman avec son entourage ne date pas
d'aujourd'hui. Pour tout dire, ses relations avec la famille étaient
inexistantes.

Nous, ses enfants, fûmes les victimes de ce comportement incompréhensif
au point de s'interroger.

Pourquoi avons-nous tiré au sort une telle maman. ? Qu'avons-nous donc
fait pour mériter une telle distinction. ?

Il y a encore un mois et demi, maman était en grande forme pour nous
rabrouer au quotidien. On arguait du fait que nous étions malades de ses
inepties alors qu'elle réplique par '.Et moi je ne suis pas malade. ?'
On a beau lui dire qu'à son âge elle devrait être plus charitable mais
rien n'y fait, elle ne perdait rien de sa fougue. A 4 heures du matin,
elle téléphonait pour invectiver ma sour.

Tout cela m'ont porté à croire que ma mère devait consulter et je lui
ai dis mais hélas, j'ai reçu en échanges une volée de bois vert, bleu,
jaune bref toutes les couleurs de l'arc en ciel. A ce stade de la
compétition, nous avons baissé les bras, et du coup, j'hésitais à lever
le combiné lorsque son numéro s'inscrivait. Hélas, je levais ce dernier
pour m'entendre dire '.Ah et si je mourrais hein. ? Personne pour me
sauver. ? Alors qu'elle porte un bracelet électronique et une sonnerie
d'alarme. Et le temps d'arriver, elle serait déjà passée avant que je
n'arrive.

Or ce fameux soir de son AVC vers le Minuit, comme par coïncidence, ma
tante Poupée, sa soeur,était près d'elle alors qu'elle était allongée
sur le tapis de tout son long, mais lui recommande de ne pas nous
appeler. Pas même les pompiers. Où est le dilemme. ? Entre une maman
qui houspille ses enfants pour venir la sauver et une maman allongée qui
refuse que l'on soit averti, il y a là un décalage. Une mauvaise
connexion.

Soit 9 heures allongée sur le sol, les yeux ouverts et ma tante qui
appelle enfin non pas les sauveteurs mais ma sour. Il y a un dilemme.
Celui d'appeler au secours lorsqu'elle va bien et celui d'interdire
d'appeler lorsqu'elle va mal.

Depuis sa première hospitalisation, les choses ont bien changé.

La première maman est oubliée et là nous avons affaire à une autre
maman. Diminuée certes. Mais si gentille, si brave, si courageuse à tel
point qu'on ne reconnait plus la première. Dilemme entre deux mères qui
sont à l'opposé l'une de l'autre. Et nous, nous voilà en conflit dans
notre for intérieur.

Il y a cette ancienne partie de maman qui remonte à la surface et
cette seconde partie d'une maman qui mérite tous les égards, toute
l'attention de ses enfants.

Deux êtres vivent en nous. Le premier est celui qui a vécu des
anormalités et le second être qui prie pour que la vieille maman s'en
sorte.

Cette culpabilité assez connue chez les hommes et les femmes juives, le
problème du comportement affectif voulu ou rejeté, nous impose
aujourd'hui un revirement total de celui là parce que notre mère est
malade. Sa maladie n'est plus un prétexte mais une réalité. Sa maladie
aurait t'elle donc un bon coté. ? Ce coté qui efface le passé antérieur
pour donner au présent et au futur le moyen de se pardonner alors que
nous nous sentons coupables de rien. Dilemme.

Où loge la faute. ? S'il y a faute. ! A présent nous tournons le
problème dans tous les sens.

Et nous avons conclu que ce qui compte ce n'est pas le passé mais le
présent. E'li fèt mét. ! Ce qui est passé est passe.

On me dit que la maman est sacrée. Cela sous entend que cette divinité
doit être respectée quoique qu'elle fasse or une divinité dans toutes
les religions prend la forme d'une statue.

Maman n'a jamais été une statue immobile qu'on vénère en silence, avec
bcp d'encens mais une divinité qui fait tout pour se battre dans ces
moments difficiles. C'est ce genre de divinités sacrées qu'on aurait,
mes frères et moi, souhaiter depuis 40 ans mais au fond de moi, et
sans être macho, j'aimerai bien et je prie que maman redevienne comme
avant avec ses remarques et ses aptitudes physiques et mentales.

Oui, je la revoudrais comme cela.

Dilemmes.

Tout cela trouve une réponse à ce comportement lorsqu'on fait un retour
sur sa vie d'adolescente. Car cela explique ceci.[/

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.....Heu.... Ces femmes-là de vraies calamités. Egotiques, égocentriques, parano-schizophrènes , mantes religieuses , culpabilisantes à souhait , "moi je", sont jalouses du bonheur de leurs enfants, de leurs fils surtout , ne considèrent pas leurs belles-filles comme des "filles" mais comme des pièces rapportées, des concurrentes, des rivales.......Elles ne veulent pas grandir, lâcher le morceau ....ont beaucoup d'énergie et sont épuisantes ... et tout ceci prépare un bel AVC ! .... hélas pour l'entourage....... E G O I S T E S et se moquent de ce que l'on peut penser d'elles ! ... elles aiment ce jeu-là ! ...... J 'en ai connu beaucoup donc je sais de quoi je parle !... avec tout mon respect. Elles gagneraient à être plus "éteintes et donc plus féminines" ! Mais chacun sa place et advienne que pourra ! mon "petit" conseil ! ..........

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