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En Amérique du Sud, on « brûle des juifs » pendant la semaine de Pâques…

 

En Amérique du Sud, on « brûle des juifs » pendant la semaine de Pâques…

 

Le monde est plein de traditions charmantes pour célébrer Pâques. Mais pas toujours !

Un journal mexicain détaillait dimanche la tradition : « crémation des juifs. » Une coutume annuelle de Coita, une petite ville dans l’état du Chiapas. Dans le cadre de cet héritage local, les habitants passent une partie de la semaine de Pâques à fabriquer des effigies de juifs – une référence à Judas Iscariote, le disciple qui a trahi Jésus avant sa crucifixion.

Les effigies de Juifs alors placées pendant trois jours dans différentes parties de la ville, servant comme un exemple de mauvaise conduite. Comme lors de l’inquisition, lorsque l’on mettait les juifs en place publique avant de les brûler s’ils refusaient de se convertir.

La « préparation » du juif est minutieuse. Les autochtones utilisent du « totoposte » (feuilles de maïs séchées) pour remplir le Juif, des bûches en bois en forme de Y forment le corps, de vieux vêtements recouvrent le tout, y compris des chaussures et un masque en bois (utilisé dans le Carnaval Zoque). Lors de la construction du juif, de la musique de tambour et un sifflet accompagne les applaudissements des festivaliers.

Puis, le dimanche de Pâques à 11 heures, après une marche à travers la ville pendant laquelle les enfants font la quête en demandant de l’argent pour brûler le juif, ces derniers achètent de l’essence et des feux d’artifices pour mettre le feu au bûcher.

Le bûcher est suivie d’une danse joyeuse où les habitants mangent un délice à base de cacao. L’article affirme que la coutume « renforce » la culture de la Zoque, un peuple indigène du sud du Mexique qui ont a converti au catholicisme. On apprends que « des centaines de familles » participent à la fête… Et que cette tradition existe également dans d’autres villes du pays mais le rituel y est légèrement différent.

L’article affirme également que lorsque des tombes juives existaient encore dans la région, les organisateurs y mettaient le feu.

Le Herald Chiapas a une vision positive du rituel, signalant qu’il « favorise l’unité et le respect » et « purifie l’âme. »

Mais ces actes ne se limitent pas à cette ville du Mexique. Des évènements similaires se produisent à Quidbo en Colombie. Là-bas, ce sont les indiens Chobo et d’autres tribus qui participent à cette fête populaire renouvelée à l’occasion des mariages.

Agnes Bar-Zvi – Avec EoZ - JSSNews

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