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Grande marche à Tunis pour la défense des libertés et contre la violence des islamistes

Grande marche à Tunis pour la défense des libertés et contre la violence des islamistes

Plusieurs partis de gauche tunisiens et des associations ont appelé à une marche pour la défense des libertés à Tunis, pour dénoncer "la multiplication des agressions", "le discours fondamentaliste extrémiste" et "la passivité des autorités".

Cet appel, relayé sur les réseaux sociaux, a été signé par six partis de l'opposition de gauche affirmant vouloir "défendre la démocratie et les libertés en Tunisie".

Partie de la Place des droits de l'Homme, la marche a emprunté , ce samedi 28 janvier 2012, un parcours de près de trois kilomètres en plein centre de Tunis, en traversant l'avenue Bourguiba, la principale artère de la capitale.

Cette marche intervient à la suite de plusieurs incidents mettant en cause des éléments extrémistes. Communément qualifiés de "salafistes", ces groupes ont violemment agressé ces dernières semaines des femmes universitaires, des journalistes, des avocats et autres intellectuels.

Des filles à qui l'on "conseille" de porter le foulard, des jeunes refoulés d'une mosquée, des enseignants anxieux de voir débarquer à leur cours une étudiante en niqab... Ils ont manifesté leur inquiétude face à des incidents qui ont selon eux tendance à se multiplier.

Ils ont dénoncé le traitement criminel, sauvage et et dégoutant ses salafistes, mais aussi des miliciens d’Ennahdha qui propagent des prêches intégristes.

"Aujourd'hui, les libertés sont menacées en Tunisie et il est important que le peuple se mobilise pour mettre un terme à la violence. Ce n'est pas avec la violence qu'on va pouvoir venir à bout des vrais défis que sont le chômage et la dénuement", a estimé le ministre de l'Emploi et de la Formation dans le cabinet sortant, Saïd Aïdi.

"La Tunisie est libre. Non au terrorisme, non à la régression", "Nous sommes venus à bout du totalitarisme et nous n'accepterons pas qu'il revienne", pouvait-on lire sur certaines pancartes.

Devant les agressions des journalistes et intellectuels, la consécration de l’Etat est loin d’etre acquise. Les instructions principales au sein du ministère de l’Intérieur sont l'immobilisme et l'indifférence face à la violence et aux agressions.Le mouvement Ennahdha qui contrôle le ministère de l'intérieur veut neutraliser la police et laisser les salafistes et les milices d'Ennahdha terroriser les tunisiens...

Ftouh Souhail

 

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