La femme tunisienne de 1952 a nos jours
“ Je suis d’avis que tout Tunisien qui se respecte, je dirais même que tout Tunisien authentique ne peut que se sentir rempli de fierté et de reconnaissance devant le souvenir des initiateurs du 13 août 1956.
Il y a évidemment le Grand Bourguiba, n’en déplaise à ses ennemis invétérés ! Mais aussi tous ceux qui, parti de l’esprit sain du Coran selon lequel « le paradis est sous les pieds des mères », au-delà ou en-deçà de toute sainteté, ont développé une pensée réformiste inscrite dans le sens de l’Histoire et dans une vision qui pourrait donner à la religion musulmane un argument favorable à son universalité. Je pense surtout à feu Tahar Haddad, un pair de Bourguiba dans une autre fraternité qui a pour nom la tunisianité.
En fait, Tahar Haddad et Habib Bourguiba, en tant que figures emblématiques et en dehors de tout culte de personnalité, ne rendent pas hommage seulement aux célèbres figures féminines tunisiennes de confession musulmane, mais à toutes les femmes tunisiennes, aussi bien les fondatrices que les victimes sacrificielles.”
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