LA MAISON ARABE TRADITIONNELLE

LA MAISON ARABE TRADITIONNELLE

Habitat traditionnel : dar aarbi. Structure générale avec patio central qui correspond à l’organisation sociale spécifique aux sociétés méditerranéennes.

Un passage privé la driba précède la skifa, une antichambre qui permet de recevoir les visiteurs sans les faire entrer dans la maison même. Cette entrée est en chicane, même porte ouverte on ne distingue pas l’intérieur de la maison.

Skifa est richement décorée : céramiques, marbre, stucs. En général pourvue de banquettes en maçonnerie recouvertes de céramiques, les dokkana. 

Portes décorées cloutées dessinant motifs traditionnels parfois porte bonheur certaines couleurs « réservées » (hammam, …). Petite porte khoukha.

Pas de fenêtres ouvrant sur l’extérieur sauf les fameux moucharabiehs qui permettent aux femmes de voir sans être vu. Les moucharabiehs sont constitués de petits éléments en bois assemblés selon un plan géométrique complexe, formant un grillage serré dont on garnit les fenêtres, loggias ou balcons.

Le patio, une cour centrale, est entouré de portiques qui ouvrent sur les différentes pièces de la maison. Point central de la maison, véritable puits de lumière. On s’y retrouve pour vaquer aux occupations quotidiennes mais aussi pour les fêtes familiales. Parfois y poussent citronniers et orangers souvent au moins un jasmin.

Salle d’apparat à plan en T. Le renfoncement appelé kbu sert de salon. 

Chambres ouvrent sur les patio ou à l’étage. Le lit dans une alcôve surélevé souvent en maçonnerie et précédée d’une banquette. Peu de meubles d’une façon générale mais tapis et coffres de bois peints, tables basses…

Dépendances plus ou moins nombreuses avec fonctions différentes. Parfois jardin.

Terrasses lieu de vie on y étend le linge, on y prépare les provisions annuelles (séchage du couscous…), on y discute entre voisines tandis que les enfants y jouent, passage d’une maison à une autre. Film Halfaouine, l’oiseau des terrasses reprend ce quotidien d’une maison de la médina vu à travers les yeux d’un enfant.