La Sirene
En hommage a Eric Orsenna. qui m'a inspiré ...
Avec son délicieux ´´...la grammaire est une chanson douce.....'´
merci mille fois
Et surtout a Jo avec tout mon amour pour sa merveilleuse poésie
L'odyssée de mon amour
Troisieme partie
La Sirene
Soudain un chant , une complainte presque un murmure m'enchanta
Il venait de ce rocher point d'interrogation d'ou se dirigeât une raie manta
Cettr raie avalait maintes virgules point et apostrophes plancton
Tout les rebuts de ces orateurs qui les dédaignaient sans façon
Le radeau livre pris le cap avec un petit nouveau bruissement
Un mat point d'exclamation pointât avec grâce vers le firmament
Une voile rideau de theatre carmin aux masques grimaçants flotta au vent
Des mouettes tirades de Racine , Des pétrels Corneilles et des oiseaux marins latin des cent et des cent
Nous accompagnaient , virevoltaient de ci de la avec maintes cris diatoniques
Ce n'était pas tintamarre mais une chorale magnifique
De temps en temps un coup de tonnerre roulait sa caisse
Dans un ciel sans nuage c'était d'un bizarre et cela sans cesse
Comme ponctuant cette voix si envoutante et si mélodieuse
Elle me déchirait le coeur et le ravissait de joie en même temps
Mes sens passaient de l'extase a la dépression , gravement
Nous étions comme attires vers cette voix comme magnétisés
Un vent gonflait la voile qui s'effritait au fur et a mesure pour se volatiliser
Nous arrivames sur une plage de galets points de suspensions
Colores et musicaux, le ressac les faisant s'entrechoquer sous la pression
Des sons de pianos et de clavecin en sortaient comme des petits crabes qui battaient la mesure
Leurs petites pinces comme des castagnettes m'auraient fait danser c'est sure
Môn radeau fit descendre une passerelle en forme de touches de piano
Je descendis pas a pas et chaque touche émettait une note c'était si beau
Tout était harmonie , tout était mélodie accompagnant cette féerique voix
Moi meme me mis a chanter l'accompagnant ,ma voix devint belle ma foi
Jetais comme hypnotisé et marchait vers elle assise sur un lit d'algue page a musique
Dans cette position classique des sirènes avec une longue chevelure d'algues phosphorescents
Une certaine lumière irradiait de tout son corps presque évanescent
Elle me tournait le dos et je voyais que sa tete avec cette cascade qui etait sa chevelure
C'était vraiment une cascadé d'une eau aux couleurs changeantes , c'est sure
Elle rebondissait sur sa queue en mouvement comme aspergeant l'entourage
Un son cristallin émanait de chaque gouttes cristaux elles même de tiare de mages
Autour de ce nid elles s'entrechoquaient en coulant feeriquement vers la mer
Tout était doux , tout était miel , rien ne froissait , rien d'amer
Et toujours cette voix , cette mélopée , ces sons modulés et cristallins qui me donnaient un doux frisson
Jetais attiré et marchait d'un pas d'automate subjugué par ces sons
Puis un silence presque effrayant soudain s'abattit comme un couperet
Alors elle tourna sa tete vers moi et fixa de ses yeux , je marquis un arrét
Ces yeux , ho !!ses yeux !!!ils m'inondèrent comme les vagues de l'océan!!
Je ne vis qu'eux, ces yeux d'azur , des yeux d'abysses profondes
Tout y était :le jour , la nuit , les étoiles le bleu le vert et le noir par ondes
Des couleurs astrales , des irisée , des flamboyants sombres et clairs comme des aquarelles
Toutes mes envies et désires les plus profonds y dansaient , puis je ne vis qu'elle
Comme projeter de la mer et du cosmos de ses yeux je fut haletant et pantelant
Toute mon énergie comme dans un tourbillon fut aspirée soudainement
Me sentant partir , me sentant mourir si rapidement , je détournais ma tête Subitement
Mes forces mes revinrent par vagues, lentement, petit a petit
Et alors , a tant heureusement. je compris qu'elle en voulait a ma vie
Le chant reprit de plus bel , mais ce n'était plus le même , alors pas du tout
C'etait un chant barbare discordant a trouer les tympans un chant plein de furie un chant fou !!
La déception , la fureur , la vengeance s'y mêlaient dans cette bacchanale !!!
Je courut a perdre haleine sur la grève , de l'envoûtement me liberant de ses chaines
Un cri dechirant retenti , suivi de pleurs et lamentations venant derrière moi du nid de la Sirene
Des flots de larmes coulaient comme de la lave d'un volcan en éruption
Des larmes de sang aux couleurs changeantes , tous les rouges en profusion
Le lagon perdit de sa sérénité , des vaguelettes d'y formèrent S'entrechoquant avec fracas
Des bruits de cymbales ,et dans le ciel un roulement de tambour funebre , mais je n'en fit cas
Toujours courant ,le radeau -livre ayant disparu comme par enchantement sur la mer mes yeux rivés
S'effeuillant dans l'eau , comme un livre qu'avec colère l'on aurait déchiré
Je cherchais desesperement ce qui m'éloignerai de ce lieu enchante et maudit et qui m'affolait
Je vis deux dauphins comme des parenthèses stylisées ,qui dans le lagon batifolaient
Je les siffla comme on siffle un chien que l'on aurait beacoup aimé
Ils fondirent vers moi a la vitesse de l'eclair et deux mains a leur queue je fut bien accroché
Loin du rocher , de la sirène, de ses chants et des mélopée, loin du lagon et de l'ile
Ils prirent la haute mer et traversèrent des cents et des milles
Daniel Sitbon Lev
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