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Le high-tech israélien toujours à la pointe

L'«e-tree» est un arbre constitué de panneaux solaires qui fait office de borne wifi, de fontaine et de lampadaire. [Solargiving]

Le high-tech israélien toujours à la pointe

 

Par Direct Matin

 

Israël est une nation pionnière en termes de nouvelles technologies. Que ce soit dans le domaine de la sécurité, de la santé, ou de l'habitat, son savoir-faire est un exemple à suivre, notamment par la France.

Aujourd’hui doit avoir lieu la troisième Journée de l’innovation France-Israël, inaugurée par Emmanuel Macron à Bercy. Le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, qui était à Tel Aviv en septembre dernier, a bien compris l’intérêt de se rapprocher de la «Nation Start-up», second pôle d’innovation mondial derrière la Silicon Valley. «Nous avons besoin de votre énergie !», avait-il lancé à l’époque en plein salon de l‘innovation. «Israël a beaucoup à offrir aux sociétés françaises, estime en effet Aliza Bin-Noun, l’ambassadrice de l’état hébreu en France. Cette journée est une occasion exceptionnelle de nouer des partenariats technologiques.»

Parmi les thématiques principales de cette Journée de l’innovation, se trouve celle des «smart cities». De la sécurité des habitants à la régulation du trafic routier, en passant par la gestion des déchets ou l’éclairage public, les villes intelligentes sont en effet un des domaines de prédilection des start-up israéliennes. L’une d’entre elles, Sologic, a ainsi créé le «e-tree», un arbre constitué de panneaux solaires qui fait office de borne wifi, de fontaine et de lampadaire.

Mais l’innovation israélienne s’exprime également à travers la cyber-sécurité. Dernièrement, la structure Cellebrite aurait en effet aidé le FBI à débloquer l’Iphone du terroriste de San Bernardino, en Californie, afin de contourner le refus d’Apple. «La technologie joue un rôle très important par rapport à la sécurité en Israël», explique l’ambassadrice. Enfin, le secteur de la santé est un de ceux qui profitent le plus de la recherche. La ministre Marisol Touraine, en déplacement en Israël il y a quelques jours, a pu s’en rendre compte sur place.

«C’est une question de culture : toujours explorer, rechercher», assure Aliza Bin-Noun. Et le système, le gouvernement, encourage les jeunes chercheurs. En effet, 5 % du PIB d’Israël est dédié à la Recherche & Développement. Et les investissements viennent également de l’étranger. En 2015, 4 milliards de dollars (environ 3,5 milliards d’euros) ont ainsi été investis dans les nombreuses start-up israéliennes, dont plus de 500 millions venant directement des Chinois. Si bien que le pays compte actuellement une start-up pour 1 500 habitants, soit le plus fort ratio au monde. De quoi en faire une véritable vitrine de l’innovation.

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