Mahmoud Abbas s’en prend à la Déclaration Balfour (info # 010708/16)[Analyse]
Par Guy Millière©MetulaNewsAgency
Mahmoud Abbas est un être abject, c’est une affaire entendue. Un musulman formé à l’école d’Amin Al Husseini, le mufti nazi qui aurait dû finir sa sinistre carrière sur le banc des accusés au Procès de Nuremberg, au côté de Rudolf Hess et d’autres crapules nazies.
Abbas est un négationniste falsificateur, auteur d’une thèse de doctorat qui aurait fait frémir d’aise Robert Faurisson. Ce fut l’un des séides de Yasser Arafat, le neveu égyptien d’Amin al Husseini, et l’un des financiers des assassins et tortionnaires des athlètes israéliens à Munich en 1972.
Il fut le successeur d’Arafat, lorsque le vieux tueur de Juifs est mort du sida (semble-t-il), et a dû être remplacé. Abou Mazen (nom de guerre d’Abbas) reste aujourd’hui le dictateur de l’entreprise de crime et de corruption appelée Autorité Palestinienne ; une entité qui occupe une part importante des terres du Judée Samarie, et qui vit des donations de dirigeants politiques antisémites occidentaux, grâce auxquels il va pouvoir finir sa vie, non pas avec douze balles dans la peau, comme il le mériterait, mais dans un palais des mille et une nuits, construit spécialement pour lui.
Cela dit, Mahmoud Abbas ne songe pas à se retirer et insiste au contraire pour rester présent sur la scène mondiale. Il pourrait d’ailleurs être en train d’y mener quelques combats de trop : quand on a été confit de haine toute sa vie, il arrive que la pourriture gagne le cerveau, c’est un risque inhérent, et c’est ce qui semble se passer.
Mahmoud Abbas est allé parler récemment devant le Parlement européen, où il a tenu des propos antisémites dignes de ceux qu’il prononce en arabe à Ramallah, mais qu’il se garde, d’ordinaire, de tenir lorsqu’il voyage en Occident. Ses propos n’ont pas suscité l’indignation qu’ils méritaient : il a reçu, au contraire, une ovation debout et enthousiaste. Il a dit ce qu’il avait sur le cœur, et il a eu de la chance : il y a tant de gens moralement dégradés au Parlement européen aujourd’hui, que des discours antisémites peuvent désormais y être débités tout en étant très bien accueillis.
Enhardi, grisé peut-être, Mahmoud Abbas s’en prend depuis quelques jours à la Déclaration Balfour, et clame vouloir obtenir une condamnation juridique de celle-ci. On peut douter qu’il sera aussi heureux dans cette démarche qu’au Parlement européen. Qui peut-il, en effet, solliciter pour obtenir la condamnation juridique qu’il souhaite ? Les antisémites européens ne verront aucun intérêt à cela, peu désireux qu’ils sont de se brouiller avec le Royaume-Uni ; de plus, ils se demanderont quel est l’intérêt de cette initiative.
Lord Arthur Balfour, Premier ministre, puis Secrétaire du Foreing Office [ministère des Affaires Etrangères], adressa, en cette dernière qualité, une lettre ouverte, le 2 novembre 1917, à Lord Lionel Rothschild, éminence de la communauté juive britannique et financier du mouvement sioniste :
"Cher Lord Rothschild,
j'ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie à l'adresse des aspirations juives et sionistes, déclaration soumise au Parlement et approuvée par lui.
Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.
Arthur James Balfour"
Les dirigeants américains, même les plus favorables à la « cause palestinienne », se poseront les mêmes questions que leurs confrères européens. Mahmoud Abbas trouvera même difficilement l’appui des dirigeants arabes musulmans, qui, pour la plupart, n’ont aucune envie d’agiter une controverse concernant un document vieux d’un siècle et très éloigné de l’actualité immédiate. Le monde arabe musulman est plutôt en train de se rapprocher d’Israël et n’a que faire présentement de réveiller une vaine discorde historique.
Resterait éventuellement l’Iran des mollahs ? Mais à quoi rimerait et à quoi servirait, surtout, une condamnation de la Déclaration Balfour par une cour iranienne ?
On peut vraiment se demander pourquoi Mahmoud Abbas se focalise sur ce point. D’autant plus que la Déclaration Balfour n’est pas un texte à valeur juridique et ne peut être placé sur le même plan qu’une motion de la Société des Nations ou des Nations Unies, ou même, que les Accords de San Remo.
La Déclaration Balfour est un document qui évoque la recréation d’un foyer national juif en Palestine, dans le respect des populations arabes locales. Rien de moins, mais rien de plus. C’est un document qui a été invoqué lors du démantèlement de l’empire ottoman, puis trahi par les Britanniques dès la création du Mandat Palestinien et la nomination rapide d’Amin al Husseini au poste de mufti de Jérusalem. On pourrait, à la rigueur, en dire que c’est une promesse faite, et largement déchirée ensuite, par le pays qui l’a faite.
La seule explication logique (si tant est qu’il y en ait une), est que Mahmoud Abbas voit sans doute dans la Déclaration Balfour l’affirmation de la volonté de retour des Juifs vers Eretz Israël [le pays, la terre d’Israël]. Cette volonté est en réalité bien plus ancienne, mais des gens comme Mahmoud Abbas ne s’encombrent pas des faits.
La démonstration qu’Abou Mazen entend vraisemblablement établir, voudrait que les Juifs n’existaient pas sur la terre d’Israël avant 1917, et que leur retour sur cette terre ait été le fruit d’une manœuvre impérialiste britannique.
Il ne convaincra que ceux qui, comme lui, ne s’encombrent pas de la vérité historique, et encore pas tous, car beaucoup lui susurreront qu’il fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose.
Mahmoud Abbas est un vieillard sénile et bilieux qui en est réduit à brasser du vent pour tenter d’exister encore. Il veut se faire remarquer et est prêt à trouver n’importe quel prétexte pour cela. Il parvient à se faire remarquer un peu, mais pas davantage, et surtout, pas durablement.
La « cause palestinienne » disparaît peu à peu des écrans radars de la diplomatie planétaire. Les dirigeants européens s’y intéressent désormais bien davantage que la plupart des dirigeants arabes musulmans. Les dirigeants américains s’y intéressent moins encore que les dirigeants européens, et, pour ce qui concerne les dirigeants Républicains, ils ne s’y intéressent pas du tout, sinon comme une question de terrorisme à régler. Les dirigeants islamiques parlent toujours de détruire Israël, mais parlent surtout de détruire l’Occident et ne font pas de la « cause palestinienne » le point focal de leur attention.
Mahmoud Abbas craint, à juste titre, que la « cause palestinienne » disparaisse peu à peu dans la poubelle de l’histoire. Il a raison de le craindre. La poubelle de l’histoire étant précisément l’endroit que mérite la « cause palestinienne ».
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