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Natalie Green, la styliste israélienne qui a le vent en poupe !

 

Natalie Green, la styliste israélienne qui a le vent en poupe !

 

Mercredi 16h00, Natalie Green, 27 ans, créatrice de mode, nous accueille dans son atelier, une oreille collée à son Iphone, la bouche pleine d’épingles et les mains dans la doublure de la robe en dentelle noire qu’une de ses mannequins vient d’enfiler… 

SearchIsrael (SI) : Natalie, bonjour et merci de nous accueillir dans ce que vous appelez le Saint des Saints… Votre studio de création. Pouvez-vous nous raconter comment vos début dans le monde de la mode ?

Natalie Green (NG) : En fait, je dois beaucoup à mère, styliste elle-même ! Etant petite je vivais au rythme de ses créations, je la regardais dessiner puis créer ses modèles, j’adorais toucher les tissus et m’émerveillait devant la magie de la transformation des matières. A 17 j’ai commencé à créer mes propres vêtements, je coupais, je cousais, recoupais, brodais…ça n’en finissait plus. Je portais mes création au lycée, mes amies ont commencé à me demander de leur créer des vêtements, je le faisais sans trop réfléchir. Et puis un jour, la mère d’une de mes amies a aimé un des T-shirt que j’avais crée pour sa fille, elle avait une boutique de fringues à Ramlet, la ville où je vivais. Lorsqu’elle m’a demandé combien de T-shirt identiques à celui-ci je pouvais lui fabriquer…
Je ne savais pas quoi répondre, j’ai dis « 30 ou 40 ». Elle m’a dit ok, commençons avec ça. En moins d’une semaine elle avait vendu la totalité des T-Shirts ! Je n’en revenais pas ! Elle m’en a recommandé une centaine et m’a dit « Natalie, il faut créer, créer, créer ! ». Alors je m’y suis mise sérieusement, j’ai créé. Des robes, des tuniques, des hauts, des jupes, des pantalons et tout se vendait, d’autres boutiques ont commencé à me faire des commandes…c’est comme cela que je suis arrivée à Tel Aviv. J’avais à peine 18 ans.

SI : Natalie, comment définiriez vous votre style ?

NG : Je dirai que mon style est avant-gardiste. Je suis très apprécié à Los Angeles, en Israel mon style attire le petit monde fashion et artistique telavivien. J’aime mélanger les couleurs et aussi les coupes unisexes. J’ai d’ailleurs réalisé les costumes du club Pussycat, c’était à l’époque très osé, mais je n’ai pas hésité ! C’était un peu mon Moulin Rouge à moi !

SI : Qu’est ce qui a selon vous marqué un tournant décisif dans votre carrière et votre envie de faire du stylisme votre métier ?

NG : En fait, un évènement en a déclenché un autre (comme souvent dan la vie !). Un des mes amis tenait l’une des boites très en vogue à Tel Aviv et m’a proposé de lui préparer un défilé de mode pour son club, le Vox. J’avais 40 jours pour tout créer de A à Z ! J’avais un peu délaissé le stylisme après la fermeture de la boutique à Ramlet et je n’avais pas créé depuis des mois. Je me suis alors mise à travailler non stop, m’a maman a d’ailleurs été commis d’office pour me donner un coup de main et comme par miracle j’y suis arrivée ! Le jour du défilé, je me suis aperçu que le podium était trop petit et que les mannequins n’avaient pas le temps de se changer lors des relais ! Un vrai cauchemar ! J’ai fais ralentir la musique et j’ai changé les modèles aussi vite que j’ai pu. J’entendais les gens applaudir et je devais rester en coulisse ! A la fin du défilé, le propriétaire du club m’a fait monter sur scène et la…j’ai compris en voyant les yeux des gens dans le public que ce que je créais…plaisait !

C’est lors du défilé de mode que j’ai été remarqué par un photographe très en vogue Yishay Botbol qui m’a proposé de faire du stlyling pour ses shootings. J’ai accepté et les choses se sont accélérées.

Natalie Green

SI : Vous participez je crois pour la deuxième année consécutive au T-Market de Tel Aviv du 15 au 18 avril 2011 au club HaOman 17, quelle expérience retenez vous de cette évènement ?

NG : Et bien il s’agit d’un évènement incontournable de la mode à Tel Aviv, de nombreux créateurs s’y retrouvent et c’est aussi un bon test pour les collections. L’année dernière j’ai écoulé tout mon stock…J’ai donc compris qu’il fallait continuer dans ce sens. C’est aussi le moment de parler aux clients, de voir ce qu’ils aiment et aussi ce que les autres créateurs font.

SI : Vous n’avez pas encore de boutique à Tel Aviv, est-ce pour bientôt ?

NG : Pour le moment je vends mes créations dans une vingtaine de boutiques à Tel Aviv, je fais aussi du stylisme pour des personnalités, la boutique cela va venir, mais j’attends encore un peu. J’ai en revanche shooté mon premier catalogue pour la collection Printemps/été 2011. Le shooting à eu lieu au Radio EPBG, un club incontournable à Tel Aviv.

SI : Natalie, Pourim vient de passer, en quoi étiez vous déguisée ?

NG : En Amour… J’ai repris le modèle de la robe de Jessica dans « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? » !

SI: Merci Natalie d’avoir répondu à nos questions et bonne chance pour le T-Market !

Propos recueillis par Karen Sutton, Redactrice en chef de SearchIsrael  

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