Pourim …Un miracle ou une coïncidence.
Je vais vous raconter une petite histoire, qui s’est passée le pourim dernier.
L’an dernier, nous devions emmener notre petit fils âgé de trois ans, à la synagogue ; pour écouter la lecture de la meguila d’Esther.
Il était déguisé comme tous les enfants, et heureux de taper des pieds ou de faire tourner sa crécelle, quand on prononçait le nom d’Aman.
De retour à la maison nous attendions le bus. En attendant et pendant le trajet, je racontai le Pourim à l’Ariana, et surtout la procession, qui était organisée par une personne du nom de :Sarragosti.
‘’’’ -La procession se passait dans toute la ville, et le rite était immuable.
Le convoi était composé de quatre jeunes garçons tenant une échelle, comme une civière, et à l’avant monsieurSarragosti.. Sur celle-ci, était posé un mannequin confectionné de vieux chiffons, sensé représenter le fameux Aman.
La procession quittait le domicile, et au fur et à mesure que le cortège traversait les rues, des jeunes s’y joignaient, en scandant :
« Marror AMAN, el leila leiltek ou rhadoua tfintek »(en français : l’amère AMAN, ce soir c’est ta soirée, et demain sera ton enterrement.), en frappant sur la civière avec une branche d’olivier ou autres.
Cela se passait dans les années ’50.- ’’’’
Pendant le trajet, à un arrêt, de bus, des voyageurs montent, et parmi eux, un me regarda dans les yeux, et me cria :- Sarfati ! Je répondis par un : Sarragosti ! Oui, c’était le fils de cette personne que je décrivis dans mon récit, et que je n’avais pas vu depuis l’Ariana (environ + de 45 ans). Il se tenait là devant moi. Je reste éberlué par la coïncidence. Je lui raconte ce que je viens d’évoquer.
Est-ce un miracle ou une coïncidence ? A chacun son interprétation.
Charly Sarfati
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