Selon l’agence Moody’s, l’économie tunisienne est au bord de l’asphyxie
Hier, Moody’s a, une fois de plus, baissé la note souveraine de la Tunisie à Ba3. Elle a justifié son verdict sans appel par l’incertitude politique et la montée de l’extrémisme religieux dans le pays.
Moody’s, qui n’y est pas allée par quatre chemins en enfonçant ce clou dans le cercueil de l’économie tunisienne, confirme ce que nous disait, au début de ce mois, l’autre agence internationale de notation, Fitch Rating, qui, à son tour, avait rejoint Standard & Poor’s. Bref, l’économie tunisienne est à trois niveaux, nous avertit Moody’s, de la complète banqueroute.
Avec la note Ba3 de Moody’s, nous devrions comprendre que les espoirs de sauvetage de notre économie sont très minimes, voire inatteignables.
Moody’s a pris le soin de rappeler qu’elle avait déjà sonné l’alarme en mai dernier et qu’elle avait reproché aux autorités tunisiennes leurs lenteurs (à achever le processus de transition et à mettre en œuvre les réformes nécessaires, par exemple) et les divisions politiques qui n’ont jamais cessé de paralyser le développement du pays.
L’agence de notation internationale n’a pas manqué d’énumérer les nombreux facteurs qui justifient son pessimisme quant à la situation économique tunisienne, notamment, les lourds déficits et la fragilité du secteur bancaire.
Pire que la dégradation historique de la note souveraine de la dette tunisienne: l’inconscience du gouvernement et le laxisme de la coalition au pouvoir dominée par le parti islamiste Ennahdha, qui fait comme si elle devait rester aux commandes éternellement, avec un bilan pour le moins catastrophique.
Marwan Chahla
Commentaires
C'est vrai que de vue éxtèrieure c'est cela . Mais il y a quand même au niveau interne deux signes rassurants: La Bourse qui, bien qu'ayant pas mal baissée ne s'est pas écroulée et certaines valeurs saines qui tiennent le coup , signe que l'épargne risquée fait confiance . Ensuite les dépots dans les banques ont repris à la hausse, seule fausse donne en plus du chômage :la valeur du dinar, sauf que pour ce dernier c'est une habitude il y a une trentaine d'année il fallait 5 millimes pour acheter un bonbon maintenant il faut 15 fois plus, il y a des régulations qui se font : les taxis vu la nouvelle concurrence des taxis bus, commencent à être moins gourmands ,le développement du troc calme les augmentations de prix,le micro investissement se maintient ... Par contre l'image internationale des troubles est tellement réduite et réductrice que la découverte de la Tunisie par les générations suivantes de celles de touristes qui se sont régalées à travers le pays il y a quelques années ne se fait pas . En général les parents veulent amener leurs enfants là ou ils ont fait leur voyage de noces ou de jeunesse etc...Heureusement qu'à travers tout cela le rayon de soleil se lève :En foot , Le CLUB Africain a Battu L'éspérance de Tunis et les sfaxiens ont gagné parait_il, la coupe d'Afrique....Tout le reste c'est de la négociation!!!Ce qu'il faut c'est créer une confédération comme la Suisse.
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