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Shlomo Amar, Grand rabbin sépharade d’Israël

 

Shlomo Amar


Rabbin Shlomo Moshe Amar (né en 1948), Grand rabbin de Jérusalem (Rishon Le-Tsion) et , depuis 2003.

Shlomo Moshe Amar est né au Maroc dans la ville de Casablanca. Il fit toutes ses études primaires à l’école juive Otsar Ha-Tora de cette ville, et en 1962, immigra en Israël avec ses parents. Il étudia ensuite dans l’Institut Tiferet Tsion de Bne Braq et dans la maison d’étude Shlomi. Alors qu’il n’avait que vingt ans, on lui demanda de diriger ce qui concernait le rabbinat à Shlomi.

Parallèlement, Shlomo Moshe Amar commença des études, pour être juge religieux, chez Rabbi Ya’akov Rosental, président du tribunal rabbinique de Haïfa. En 1970, il fut nommé rabbin, puis chef du département de la casherout à Naharyia, et rabbin du village de Megadim (au sud de Haïfa). Il fut ordonné comme abatteur rituel et contrôleur, comme rabbin de village et comme rabbin de ville. En 1982, il fut nommé juge au tribunal rabbinique régional et remplit les fonctions de juge au tribunal rabbinique de Beer-Sheva et à celui de Petah Tiqva.

Shlomo Moshe Amar fit son service militaire dans le département chargé de l’identification des personnes tuées. Son expérience dans le domaine des personnes tuées et disparues s’exprime également dans ses décisions halakhiques. C’est ainsi, par exemple, qu’il libéra des femmes de l’état d’abandon en s’appuyant sur les rapports d’identification criminelle du laboratoire de la police israélienne. En 2002, il fut nommé Grand rabbin de la ville de Tel-Aviv Jaffa, et, en 2003, il fut élu Grand rabbin de Jérusalem (Rishon Le-Tsion) et Grand rabbin sépharade d’Israël. Il occupe ce poste en même temps que Yona Metzger, le Grand rabbin Ashkénaze d’Israël.

Shlomo Moshe Amar est marié et père de douze enfants.

Sa jurisprudence

Dans le cadre de ses fonctions comme juge dans les tribunaux rabbiniques, Shlomo Moshe Amar traita d’un nombre de sujets halakhiques considérés comme des plus sensibles. Il fixa, entre autres, qu’il fallait convertir les Juifs éthiopiens qui avaient été contraints à changer de religion (Falashmouras), et celà, après qu’il fût allé en Ethiopie et se fût renseigné sur leur mode de vie. Sa jurisprudence sur la question des femmes en état d’abandon fut considérée comme unique et des plus humaines. Il publia également des dizaines d’articles scientifiques et ouvrages sur les sujets de la halakha et de la science. Ses sentences sur le sujet de la science ont été rendues sur des thèmes variés, parmi lesquels ce qui concerne la casherout dans l’engraissement des oies, des définitions botaniques des cinq sortes de céréales, et même une jurisprudence pionnière dans le domaine de la technologie génétique. C’est ainsi qu’il autorisa la technologie génétique sur les plantes en faisant valoir qu’il n’était pas question d’un croisement d’espèces, ce qui aurait été opposé à la Tora.

La jurisprudence du rabbin Shlomo Moshe Amar est étudiée dans divers instituts halakhiques et scientifiques de recherche d’Israël et de l’étranger, et elle constitue une référence pour de nombreux décisionnaires et juges. Cette jurisprudence a même fait de lui l’un des décisionnaires les plus importants du judaïsme sépharade des dernières générations.

Ses écrits

Une part importante des jurisprudences du rabbin Shlomo Moshe Amar a été publiée. Parmi ses écrits plus particulièrement connus, une série de livres Ecoute Shlomo, qui a commencé a être éditée en 1992, et qui inclut des milliers de questions halakhiques, qui laissent apparaître sa conception juive et humaniste du monde. Un recueil supplémentaire de ses livres a été édité : La vigne de Shlomo, recueil de questions et réponses rabbiniques à propos des commandements liés à la terre d’Israël et des halakhot générales concernant la colonisation agricole. Au cours des années, le rabbin Shlomo Moshe Amar a écrit d’autres livres, encore inédits, parmi lesquels des recueils d’homélies sur les péricopes hebdomadaires.

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