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Tunisie : Un pays abandonné à la dérive

Tunisie : Un pays abandonné à la dérive

 

 

Rien ne va plus en Tunisie. Rien ne va plus, de l’avis unanime de tous ceux qui y vivent et ceux qui s’intéressent de près ou de loin au paysage politique et social du pays. Rien ne va plus, à témoin, la torpeur et l’état de désintéressement total, de la population du fait politique du pays. Un désintéressement qui laisse suspecter un profond état dépressif qui frappe la quasi-totalité de la population. Une population qui déprime et désespère définitivement d’une classe politique de plus en plus décevante.
En effet, la Tunisie donne l’image d’un navire laissé à la dérive, abandonné par son commandant, plutôt, par SES commandants. Or, comme dit le proverbe bien de chez nous : « si les commandants deviennent nombreux, le navire coule » ! Et la Tunisie est, depuis quelques années, déjà, conduite par plusieurs parties qui se revendiquent le droit de décider du sort de ce petit bout de terre, tant convoité. Tout un chacun y allant de sa propre théorie, et court derrière ses propres intérêts, et derrière ceux de ses maitres d’au-delà des frontières.
Un pays où rien ne marche plus, ou plutôt, où tout marche à l’envers. Jugez-en, plutôt :
Un palais présidentiel (On parle bien du palais, et non du président), qui outrepasse ses prérogatives et qui opère des pressions sur le gouvernement pour gouverner à sa guise. Et aucun moyen de lui demander des comptes, puisqu’il jouit d’une impunité « constitutionnelle », du fait, qu’il ne peut être tenu responsable de faits relevant de prérogatives qui ne sont pas siennes.
Une assemblée de représentants qui s’occupe de tout et qui discute de tout, sauf de l’essentiel, comme d’une hypothétique loi de lutte contre le terrorisme.
Une centrale syndicale qui ne cesse de faire des pressions, histoire de rappeler au bon souvenir des politiciens qu’elle revendique son droit à gouverner, laissant de côté, ou plutôt, abusant de, son devoir de défense des intérêts des salariés.
Un gouvernement où rien n’avance et personne ne travaille, sauf, peut-être, le chef du gouvernement qui fait de son mieux en ramant contre le courant imprégné par ceux qui entendent gouverner à sa place. Sauf, aussi, le département de l’intérieur, où la machine a repris du poil de la bête, car pas suffisamment corrompue malgré les nombreuses opérations d’infiltration du temps de la Troïka. Sauf, éventuellement, aussi, le ministre de l’éducation, qui, à peine sorti du bras de fer dans lequel il s’est trouvé piégé par ses collègues, face à l’UGTT, et voulant commencer le vrai travail de réforme, s’est trouvé encore une fois, empêché d’agir par une autre grève conduite par la même UGTT.
Sinon, et en dehors de ces quelques personnages, rien ne marche, et rien ne fonctionne. Même les ressources du pays sont à l’arrêt : comme l’extraction du phosphate, la plateforme de Petrofac, le tourisme, l’agriculture, les projets industriels… C’est à croire que tout çà est orchestré par on sait quelle main maléfique qui veut, à tout prix, empêcher le pays de fonctionner et de subvenir à ses besoins, histoire de trouver le prétexte de l’hypothéquer de façon définitive et irrémédiable chez les louches bailleurs de fonds qui attendent tels des rapaces perchés sur leur potence, que leurs « agents » sur place leur ratissent le terrain.
Pauvre Tunisie, à quel profondeur de déchéance elle est tombée, sous les coups impitoyables de ses propres enfants qui se sont jurés sa perte !

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Pauvre tunisie oui , pauvre tunisie , avec une majorité de la population d illetrés , le restant de la population trop feneant , habitué au café et a la cigarette , assis aux terrasses des cafés , en attendant , que leures epouses finissent leurs heures de menages ( si elles travailles bien sur ) pour leurs donner ce dinar pour se payer un café le lendemain , a la meme terrasse de leur café favori . Pour ce qui ai de leurs filles , celles ci arpente le trottoir a l affut de quelques touristes perdus , touriste qui prefere l espagne ou le portugal a ce pays d islamistes voilés , et d islamistes barbus .

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