Vous avez dit et répété : massacre de civils ? (info # 010908/14) [Breaking]
©Metula News Agency
Gaza
Les milices islamistes de Gaza ont tiré depuis minuit 28 roquettes et obus de mortiers sur Israël.
La plupart de ces projectiles visaient le pourtour de Gaza, où les civils ne sont pas protégés par le Dôme de Fer.
Les tirs des terroristes - des individus armés s’attaquant systématiquement à des civils - n’ont fait ni victimes ni dégâts, ce samedi, jusqu’à 20h30.
De son côté, Tsahal a frappé 50 objectifs dans la bande côtière, la plupart liés aux tirs des roquettes contre l’Etat hébreu.
Les cibles incluaient des terroristes, des rampes de lancement, des stocks de roquettes ainsi que des ateliers de production de ces armes.
Au Caire, le gouvernement égyptien continue de faire pression sur la délégation palestinienne afin qu’elle accepte sa proposition d’un cessez-le-feu inconditionnel et illimité dans le temps.
L’exécutif israélien a fait savoir qu’il ne négocierait pas sous le feu et que, dans les conditions imposées par le Hamas, il ne prévoyait pas d’envoyer à nouveau des négociateurs au Caire.
Bilans truqués
Une étude de la BBC britannique remet en cause les bilans proposés par le Bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies à propos des pertes à Gaza.
Le Haut-Commissariat reprend systématiquement les chiffres distribués par les services médicaux du Hamas, dont la fiabilité - l’expérience l’a démontré à tous les observateurs neutres - est inexistante.
Certains media occidentaux, et pratiquement toute la presse et les chaînes de télévision françaises, à commencer par l’agence de presse semi-officielle AFP, n’ont cessé, sur la base de ces sources, d’annoncer au public que la plupart des morts de la guerre face à Israël sont des civils.
Or la BBC a d’abord relevé, à notre instar, que le Hamas n’avait publié aucun bilan de ses pertes.
De plus, les confrères britanniques ont observé que les miliciens tués au combat étaient rhabillés en civils sur le chemin de l’hôpital.
Mais les découvertes les plus intéressantes ont été réalisées par Anthony Reuben, le responsable des statistiques de l’organisme public d’information anglais.
Ce dernier a discerné que la "population qui a le plus de probabilité d’être des combattants, les hommes âgés de 20 à 29 ans, est aussi la plus représentée dans le total des morts".
Cette tranche d’âge représente 9% de l’ensemble des Gazaouis mais 34% des individus tués, pour ceux dont l’OHCHR a publié les âges.
Quant aux femmes et aux enfants, qui représentent 71% de la population de la bande côtière, ils n’interviennent que pour 33% des pertes dont les âges sont connus.
Lors, cela détruit totalement la version des Nations Unies, aimablement rapportée et amplifiée par les media marrons ; car si Israël avait bombardé les civils de manière indéterminée, comme ils le prétendent, on devrait retrouver 71% de femmes et d’enfants parmi les victimes, soit 1 309 des 1 843 morts annoncés par les Nations Unies. Or ils ne sont "que" 608.
Cette étude démontre que les chiffres proposés par la Ména, et qui sont compatibles avec le sexe et l’âge des morts dénombrés par l’ONU, sont les plus proches de la réalité parmi ceux qui ont été diffusés. A noter que nous avons régulièrement publié nos estimations durant toute la période qu’a duré Rocher Inébranlable.
Notre évaluation, au 9 août, s’établit de la manière suivante : le total des pertes palestiniennes s’élève à 2 049 individus, soit 1 843 qui sont passés par les hôpitaux et les morgues officiels, et 206 miliciens, qui ont été enterrés par le Hamas dans des cimetières clandestins, afin de les soustraire au bilan et de réduire ainsi, aux yeux des Gazaouis, des Arabes et du monde, l’étendue de sa défaite.
D’après Sami el Soudi, le nombre réel de miliciens tués lors de Rocher Inébranlable est proche de 1 400, soit plus de deux tiers des morts.
El Soudi observe que des milliers d’adolescents, à partir de l’âge de 13 ou 14 ans, qui figurent comme enfants dans les statistiques de l’ONU, ont participé à l’effort militaire des milices, notamment dans le creusement et l’entretien des tunnels, la communication et le transfert des munitions en direction des miliciens plus âgés.
Le chef de la Ména palestinienne explique également qu’une cinquantaine de femmes qui se trouvaient au service du Hamas, dans des appartements et des maisons frappées par Tsahal, font également partie de la liste de morts.
L’analyse des statistiques des Nations Unies apporte la preuve irréfutable que l’affirmation selon laquelle "le nombre des victimes civiles serait largement supérieur à celui des miliciens", est absolument sans fondement.
Sur la base de ces conclusions, toute personne honnête retiendra que les chiffres communiqués par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme ne sauraient représenter la réalité, de même que ceux produits par ce que certains media appellent les "Autorités médicales de Gaza".
Il est évident que la diffusion intentionnelle de bilans falsifiés procède d’une intention préméditée de démoniser Israël et les Juifs. Tout professionnel qui ne tiendrait pas compte des découvertes de la BBC lors de sa couverture future du conflit israélo-Hamas, participerait à la propagande djihadiste et non à un métier de l’information.
Kurdistan
Les avions américains ont décollé hier dans l’après-midi et ont visé toutes les positions tenues par l’Etat Islamique. Ils ont détruit 10 de ses blindés. De plus, 20 islamistes au moins ont été tués par les Américains ce samedi. Suite à ces attaques aériennes, les miliciens djihadistes ont été contraints d’interrompre leur offensive, selon les commandants des forces kurdes.
A Makhmour, à 65 km au sud d’Erbil, les combats se poursuivent ; ils font de nombreux morts dans les rangs de l’EI.
Le barrage de Mosul a été perdu par les Peshmergas et se trouve désormais aux mains des miliciens djihadistes. Au cas où les miliciens décideraient de le faire sauter, ils pourraient provoquer la mort d’au moins 500 000 personnes, particulièrement dans la cité de Mosul.
Les Américains ont réussi à acheminer par hélicoptères quelques 140 tonnes de nourriture et d’eau sur la montagne de Shingal pour venir en aide aux réfugiés yézidis.
Des dirigeants occidentaux se sont entretenus avec Massoud Barzani, le président du gouvernement Régional du Kurdistan, pour l’assurer qu’ils viendraient en aide au Kurdistan pour l’aider à faire face au fléau djihadiste.
Parmi eux, François Hollande, qui a déclaré qu’il fallait coopérer afin de bloquer l’offensive menée par les miliciens djihadistes dans le nord-est de l’Irak, qui a causé des crimes d’une gravité extrême contre les minorités religieuses vulnérables du pays, les chrétiens et les Yézidis, qui ont besoin de l’assistance et de l’engagement de tous.
Hollande a ainsi promis que la France allait mobiliser la communauté internationale lors de la réunion d’urgence du Conseil de Sécurité des Nations Unies contre le terrorisme en Irak.
Suite à ces entretiens, aux promesses des Européens et à l’aide militaire fournie par les Américains, la population kurde se sent soutenue. Il faut rappeler que les Kurdes ont toujours manqué d’appuis, la 1ère personnalité politique de marque à avoir reconnu le droit à l’autonomie pour le Kurdistan irakien est Benjamin Netanyahou, voici sept semaines.
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