10 rue bab carthagène, par Monique Zetlaoui
Il est là, murs blancs et persiennes bleues, escaliers de marbre et lourd portail de bois, il est là, c’est tout. Adultes et enfants, en franchissent le seuil plusieurs fois par jours, dévalent les escaliers ou les gravissent lentement, ouvrent et ferment les portes, s’accoudent au rebord des fenêtres, s’abritent des ardeurs du soleil, des assauts de la chaleur derrière ses persiennes dont les jalousies laissent filtrer des raies de lumière.