“Mentez, calomniez, il en restera toujours quelque chose“. Par Shlomo Gérard Alimi

“Mentez, calomniez, il en restera toujours quelque chose“. Par Shlomo Gérard Alimi
 

Je rebondis sur l’article de Jacquot Grunewald quant au nombre de 39 résolutions du conseil des droits de l’Homme condamnant Israël de 2006 à aujourd’hui. Pour ce qui concerne l’ONU qu’un certain Général avait surnommé ‘le machin’, elle a condamné notre pays Israël 125 fois. Israël arrive largement en tête devant d’autres “grandes démocraties“, comme la Corée du Nord, l’Iran, la Russie, le Belarus, la Syrie, le Yémen, le Venezuela. Pour Israël c’est une coutume d’être mise au ban des accusés. Comme le disait notre ancien ennemi Yasser Arafat, « plus le mensonge est gros plus il passera pour une vérité absolue » auprès des démocraties et des médias occidentaux. Bien nombreux sont les fakes qui ont accusé Israël et les Juifs de tous les maux de la terre. Du plus loin que nous remontons, de la crucifixion de JC aux autodafés, pendaisons en place publique aux accusations de crimes rituels à l’usure de l’argent, d’espionnage à la colonisation, à la mort du petit Mohamed-Al Durah ou de la journaliste Shireen Abu Akleh.

Dans la parachat Houkat, que nous avons lu il y a peu, les enfants d’Israël reviennent sur la terre qui leur a été promise: ils rencontrent les peuplades cananéennes, Moabites, Amorréens, à qui ils demandent simplement de passer sur leurs territoires même avec contribution. Ces peuplades refusent. Comme toujours, le comble c’est qu’il faudra se battre pour reconquérir sa propre terre. Le déni de propriété était déjà précurseur de ce qui allait se passer 2500 ans plus tard.

La France participe encore avec 170 Etats à honnir, haïr, condamner Israël. Quelques pays parfois viennent tempérer les ardeurs bellicistes de certains autres, en faisant du commerce de technologies, de gaz et d’armes sophistiquées.

Utiliser Israël comme la puissance régionale, seule démocratie du Moyen Orient, pour s’acheter une sécurité et parfois une conscience. C’est vrai que sur 193 États membres de l’ONU, une petite quarantaine d’États sort du panier de crabes. Gardons l’espoir que la pêche miraculeuse soit un jour au bout du filet.

Shlomo Gérard Alimi

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