Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
10 octobre 2007, 08:57
Exposition Universelle de 2010 : Avec ou sans Israël ?

Par Stephanie Zenati pour Guysen International News

Mardi 9 octobre 2007 à 08:47


Après les Jeux Olympiques de 2008, ce sont les "olympiades économiques" de 2010 que la Chine se prépare à accueillir. En effet, d’ici trois ans se tiendra à Shanghai l’Exposition Universelle. Et la capitale économique chinoise s’est déjà mise au travail, puisqu'elle a déjà réussi à s’assurer la présence de 172 pays et organisations internationales. D’ici un an, elle espère avoir réuni 200 pays… Dont Israël.


Le 3 décembre 2002, la ville de Shanghai a été retenue parmi Yeosu, Moscou, Querétaro et Wroclaw, pour accueillir l’Exposition Universelle de 2010.
Un évènement majeur dans le domaine économique, qui est considéré comme l’un des trois plus grands évènements sociaux et commerciaux au niveau international.Israël.

C’est la première fois qu’un pays dit "en développement" se charge d’organiser cette manifestation. Et Shanghai a prévu de faire fort. Elle attend 70 millions de visiteurs, un chiffre historique.Israël.

"Notre but est de battre le record d’Osaka en 1970 qui avait reçu 64 millions de touristes" a déclaré Zhou Hanmin, le directeur du Bureau de coordination de l’Exposition Universelle de Shanghai.Israël.

Sur le thème 'meilleure ville — meilleure vie', cette exposition permettra aux pays présents d’échanger leurs connaissances dans des domaines aussi variés que le social, l’économie, la culture ou la science.
Ils s’attacheront plus particulièrement à démontrer en quoi l’urbanisme d’une ville peut améliorer le mode de vie de l’homme.

Pour cet évènement exceptionnel, la Chine a déjà débloqué près de 100 millions de dollars et balisé un site de 5,82 kilomètres carrés, en plein cœur de la ville.

Les participants devront pour leur part s’acquitter d’un ticket d’entrée d’un montant de 8 millions de dollars.
Certains pays ont déjà confirmé leur présence, tels le Japon, l’Italie, les États-Unis, la France ou l’Australie.

Dans la région du Moyen-Orient, l’Irak, l’Iran, la Syrie ou encore l’Arabie Saoudite ont déjà retenu leur place.

Israël vient tout juste d’être invité par Shanghai à prendre part à l’évènement.

Depuis 1992, les relations diplomatiques et les accords commerciaux entre la Chine et Israël ne cessent de s’intensifier.
Il semblait donc essentiel pour Shanghai que l’État hébreu figure parmi la liste des invités.

Pourtant, Israël n’a pas officiellement confirmé sa participation.

Le ministre Danny Yatom, à la tête de la délégation d’un comité d’amitié israélo-chinois en visite la semaine dernière à Shanghai, a assuré que "tout serait fait pour qu’Israël puisse participer à cette exposition, qui laissera incontestablement un héritage économique majeur et amplifiera le développement industriel".

Israël a l’habitude de ce genre de manifestation, puisqu’elle était déjà présente lors des précédentes Expositions Universelles de 2000 en Allemagne, ou de 2005 au Japon.

L’attaché commercial de l’État hébreu à Shanghai, Uri Guttman, a annoncé qu’Israël négociait le vote d’un budget pour subventionner sa participation à l’évènement qui représente actuellement le seul frein à sa présence.

Mais Israël a déjà réservé 10 000 mètres carrés pour pouvoir "éventuellement" installer son stand dans le village prévu pour l’occasion.

Ainsi, si sa participation n’est pas encore officielle, elle semble être officieuse. Du 1er mai au 31 octobre 2010, on risque donc de retrouver Israël à Shanghai.




Pièces jointes:
chine.jpg
France 2 a accepté de remettre ses rushes de l’incident al-Dura à la Cour d’appel de Paris

Par Véronique Chemla pour Guysen International News

Mardi 9 octobre 2007 à 21:17


Le 3 octobre 2007, la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt demandant aux intimés - France 2 et son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin -, de lui communiquer, avant le 31 octobre 2007, les rushes filmés par le cameraman palestinien Talal Abu Rahma le 30 septembre 2000, dans la bande de Gaza. Me Bénédicte Amblard, avocate des intimés, a transmis l’accord de ses clients. Si l’affaire al-Dura a pris une dimension politique en Israël, elle est largement occultée par les médias français.


Première ou unique inflexion de la position de France 2 et de Charles Enderlin ?

C’est en tout cas contraints par la Cour d’appel, qui a accueilli la demande de l’appelant, Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings (M-R), que les deux intimés acceptent enfin de montrer publiquement ces rushes.

Et ce, afin de permettre à la Cour de déterminer si France 2 a diffusé, lors du déclenchement de l’Intifadah II, des images mises en scène et ne correspondant pas à la situation réelle au carrefour de Netzarim (bande de Gaza), à l’automne 2000. Pas moins !

Sur son blog, Charles Enderlin se déclarait le 20 septembre « extrêmement satisfait du souhait de la cour d'appel de Paris de visionner les rushes tournés le 30 septembre et le 1 octobre 2000 par Talal Abou Rahmeh le correspondant de France 2 à Gaza » (1).

Que ne s’est-il exécuté en sept ans, et notamment à l’automne 2006 lorsque Philippe Karsenty et Charles Gouze, webmaster de Desinfos.com, ont formulé cette requête devant le tribunal correctionnel de Paris !

Confusion ou lapsus révélateur du journaliste ? C’est Tsahal, et non la Cour, qui a demandé les rushes de ces deux dates. Est-ce à dire que Charles Enderlin va accéder aussi à la requête similaire de l’armée de l’Etat juif réitérée le 10 septembre 2007 ? Rien de moins sûr car il refuse de livrer ces 27 minutes de rushes à « un organisme qui serait partie prenante dans cette affaire ».

Ces rushes seront visionnés par la Cour d’appel de Paris lors de l’audience du 14 novembre prochain. Philippe Karsenty les découvrira seulement ce jour-là. Ce qui est peu satisfaisant au regard des droits de la défense.

Le visionnage des rushes « permettra de crever l'abcès, de montrer l'authenticité des images » poursuit le correspondant de France 2 qui, comme Jamal al-Dura, maintient ses déclarations initiales.

D’une manière surprenante, Jamal al-Dura a déclaré (Ynetnews.com, 2 octobre 2007) : « Les balles était israéliennes. Les tirs venaient du côté israélien et seulement de ce côté. Les balles dans mon corps et celles de mon fils venaient de face, ce qui prouve qu’elles venaient du poste israélien ». Or, le poste israélien ne se trouvait pas en face d’eux, mais du côté opposé du carrefour de Netzarim (cf. carte où les al-Dura se trouvent derrière « the barrel »).

Aucun des deux protagonistes ne semble ébranlé par les affirmations graves de Tsahal.

Une armée dont l’avis exprimé dans un courrier du 10 septembre 2007 et adressé par le colonel Shlomi Am-Shalom, adjoint du porte-parole de Tsahal, notamment à Charles Enderlin et Patrick de Carolis, président de France Télévision, est dévastateur pour les intimés : « L’analyse de toutes les données sur le terrain, l’emplacement de la position de Tsahal, les angles de tir, l’emplacement du père et de son fils derrière un tonneau leur servant d’abri, la fréquence des tirs, les angles de pénétration des balles dans le mur placé derrière le père et le fils ainsi que le timing de l’évènement, rendaient hautement improblable que les tirs ayant soi-disant atteint le père et son fils aient pu être tirés par les soldats de Tsahal se trouvant dans cette position… Le général Samia m’a précisé que toutes ses tentatives d’obtenir les prises de vue pour compléter l’enquête ont été vouées à l’échec… Nous sommes conscients de tentatives de mises en scène médiatisées et comme un doute s’est insinué à cet égard envers ledit reportage, nous demandons [une copie complète non montée] afin de découvrir la vérité ».

D’une « mise en scène » filmée à une affaire judiciaire et politique

Des accusations graves reprises, pour la première fois par écrit, par le responsable du service de presse du gouvernement israélien (GPO), Daniel Seaman.

Fin septembre 2007, celui-ci affirme à l’association israélienne d’avocats Shurat HaDin (2) : « Les faits ne se sont pas produits comme Charles Enderlin les a décrits car la version de ce dernier contredit les lois de la physique. Il était impossible [aux soldats israéliens] de toucher [les al-Dura] qui se cachaient… Le cameraman Talal Abu Rahma a mis en scène tout l’incident... La création du mythe Mohamed al-Dura a causé un grand préjudice à l’Etat d’Israël et enflammé le monde arabe. [Cette] accusation contemporaine de meurtre rituel (blood libel) portée contre cet Etat a causé des dizaines de morts en Israël et dans le monde ».

Daniel Seaman estime aussi que France 2 a « manqué de professionnalisme… Aucune vérification sur [la] crédibilité [des images de l’incident al-Dura] n'a été faite avant leur diffusion ».

Peut-être par crainte de s’aliéner une chaîne importante et de susciter des réactions corporatistes, les autorités publiques israéliennes ont refusé la voie judiciaire et privilégié un « traitement médiatique ». Après consultation du conseiller juridique du gouvernement Menachem Mazuz, Daniel Seaman n’a pas accédé à la demande de Shurat HaDin : il n’a pas retiré son accréditation à l’équipe de France 2.

Sur le site Internet anglophone du Premier ministre, aucun communiqué de presse ne contredit Daniel Seaman dont les déclarations suscitent des réflexions.

En qualifiant de « mise en scène » l’incident al-Dura, Daniel Seaman vise le camaraman palestinien Talal Abu Rahma, collaborateur de France 2 et CNN. Perverse, cynique et économe, l’Autorité palestinienne (AP) réserve donc à une oligarchie l’essentiel de la manne financière internationale et ferait payer les « mises en scène » de Pallywood, son industrie de propagande audiovisuelle, par des médias occidentaux, privés et peut-être plus grave publics. Un mécanisme qui confèrerait ainsi à ces « mises en scène » un label d’impartialité et un gage d’authenticité, accroîtrait leur crédibilité, duperait les téléspectateurs et engagerait la responsabilité de ceux qui les financent et les distribuent. A la différence de films de fiction qui se présentent comme tels – La Porte du soleil (2004) de Yousry Nasrallah, Paradise now (2005) de Hany Abu-Assad –, Pallywood produit des « actualités fictives », un oxymore qui désigne ces saynètes inventées, mises en scène et jouées par les Palestiniens et présentées aux médias comme des histoires authentiques. Via des canaux mondiaux de diffusion, ces deux genres visent à ternir l’image de l’Etat juif, et sont parfois primés.

La « mise en scène » de l’incident al-Dura date d’une époque où l’AP était dirigée, notamment dans la bande de Gaza, par le Fatah, un parti qui a créé, encouragé, soutenu et promu Pallywood. Son leader, Mahmoud Abbas, est considéré par le gouvernement Olmert, l’administration Bush et des diplomaties européennes comme « un partenaire pour la paix ». Pour parfaire son image d’interlocuteur « modéré » luttant contre le terroriste Hamas, Mahmoud Abbas a allégué, faussement, que ses forces à Bethlehem venaient de saisir deux roquettes prêtes à être lancées contre Israël à partir de la banlieue de Beit Jala et les avaient remises à Tsahal (Washington Post, 30 septembre 2007). Ces roquettes étaient en fait des tuyaux utilisés par les enfants palestiniens. Et c’est avec les fieffés menteurs de Pallywood que le gouvernement israélien veut signer un accord de paix ?!

En judiciarisant l’affaire al-Dura, France 2 et Charles Enderlin ont enclenché un mécanisme aux effets multiples, inattendus et doté d’un effet boomerang :
- désormais, c’est le fleuron du service public audiovisuel français, son correspondant et le travail de son équipe qui intéressent, non seulement le gouvernement israélien, Tsahal, des médias étrangers, des associations française et américaines, mais aussi la justice hexagonale ;

- stigmatisant la « politique de l’autruche de la diplomatie israélienne qui a induit un préjudice important à l’Etat d’Israël, aux communautés juives du monde entier », Shurat HaDin entend s’adresser à la Haute Cour de justice israélienne afin d’obtenir le retrait des accréditifs si France 2 ne reconnaît pas publiquement avoir faussement accusé l’Etat juif d’avoir tué un enfant palestinien. Cette association songe à solliciter des dommages intérêts pour les victimes de la violence induite par l’incident al-Dura. De nombreuses audiences en perspective...

- coïncidence : le jour-même où s’ouvrait le procès sur l’incident al-Dura devant la Cour d’appel devenait définitive la condamnation de Dieudonné M’Bala M’Bala pour diffamation raciale à l’égard du comédien-animateur Arthur en raison de ses déclarations à ’’The Source’’ (janvier 2004) : ’’Beaucoup de personnes dans mon métier sont juives… Arthur avec sa société de production finance de manière très active l'armée israélienne, cette même armée qui n’hésite pas à tuer des enfants palestiniens’’. De quoi inspirer Shurat HaDin qui représente dans « des procès – en Israël, aux Etats-Unis, au Canada et en Europe - ou dans des actions légales contre l’AP, le Hamas, l’Iran, la Syrie, le Jihad islamique et l’Union européenne les centaines de victimes israéliennes du terrorisme palestinien et les Arabes palestiniens accusés de travailler pour l’Etat d’Israël et contre l’Autorité palestinienne ».

Une double « exception française » médiatique ?

Alors que des médias, israéliens ou non – Associated Press, AFP en anglais, Cyberpresse, Romandie news, De Standaard, DePers, Le Soir, L’orient le jour -, et la revue de presse israélienne éditée par l’ambassade de France en Israël ont fait part des déclarations du GPO, la presse française – hormis ClubObs, L’Express, La Tribune, Actualité juive – et la newsletter de l’ambassade d’Israël en France restent étonnament silencieuses sur les derniers rebondissements de l’affaire al-Dura (3).

Un mutisme étrange ou un oubli peu banal. En tout cas, un symptôme inquiétant dans un pays libre : « Un journalisme malade, c’est la démocratie en danger » rappelle la Fedération europénne des journalistes (FEJ), le 27 septembre 2007.

Occultée par des médias français, l’affaire al-Dura n’est pas seulement dans l’actualité judiciaire. Elle rassemble des interrogations sur le rôle des informations, rumeurs et propagandes dans la formation des opinions publiques, au centre notamment de la 10e édition des Rendez-vous de l’Histoire à Blois (18-21 octobre). Citons l’Association Yad Layeled qui y organise, le 21 octobre, à 14 h, la projection du documentaire Décryptage de Jacques Tarnero dans la salle capitulaire du Conseil général, et, de 16 h à 17h30, la table-ronde « La guerre moderne et l’information » dans l’amphi 3 de l’antenne universitaire de Blois, place Jean Jaurès.

Comme si le refoulé parvenait à affleurer. Malgré tout…

Ces rebondissements dans l’affaire al-Dura surgissent alors que diverses instances insistent sur les devoirs des médias et que la singularité de l’attitude de France 2 apparaît avec plus de relief.

D’une part, le 1er octobre 2007, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe adoptait des Lignes directrices sur la protection de la liberté d’expression et d’information en temps de crise : ces lignes directrices soulignent les « responsabilités des professionnels des médias qu'elles invitent à respecter les plus hautes règles éthiques et professionnelles, eu égard à la responsabilité qu'ils ont, dans des situations de crise, de rendre publiques des informations factuelles et exhaustives ».

Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l'Homme dudit Conseil, précisait : « Les rédacteurs en chef et autres représentants des médias devraient se montrer attentifs aux critiques formulées au sujet de la qualité de certains de leurs articles ou reportages… Les médias « officiels » doivent exercer leur activité de manière impartiale et dans l’intérêt de l’ensemble de la population. Il convient, bien entendu, que les médias de « service public » ne deviennent pas les instruments d’une propagande. Leur indépendance et leur impartialité revêtent une importance capitale » (4).

D’autre part, lors de la guerre d’Israël contre le Hezbollah, le 7 août 2006, Reuters a retiré 920 clichés de son photographe depuis plus de dix ans, Adnan Hajj, car celui-ci avait « modifié » numériquement deux photos. Et ce, sans attendre une décision de justice… En étant convaincu par les arguments de simples internautes, de bloggers.

Le 29 septembre 2007, The Jerusalem Post publiait l’article de Khaled Abu Toameh, journaliste réputé, sur un « scoop » confié par le Fatah basé à Ramallah : une Palestinienne de 16 ans aurait été victime en juillet 2007 dans la bande de Gaza d’un crime dit « d’honneur » filmé. Ce qui pouvait être vérifié auprès « deux témoins oculaires ». Alerté par des bloggers que ledit film avait été réalisé en Iraq en avril 2007, ce quotidien retirait dès le lendemain de son site Internet l’article incriminé, publiait les excuses de son journaliste et rétablissait la vérité : pour discréditer le Hamas et se présenter comme le seul interlocuteur « fréquentable », le Fatah avait manipulé Khaled Abu Toameh ; les faux témoins étaient d’anciens officiers de la sécurité du Fatah. Des rectificatifs tout à l’honneur de ce média israélien.

France 2 a été alertée par plusieurs personnalités, dont trois journalistes émérites – Denis Jeambar, Daniel Leconte, Luc Rozensweig - ayant visionné les rushes du 30 septembre 2000. Les deux premiers attestent : les Palestiniens «jouent» à la guerre avec les Israéliens et simulent, dans la plupart des cas, des blessures imaginaires… Au moment où Charles Enderlin donne le gamin pour mort, tué par les Israéliens, c'est-à-dire le soir même sur le journal de France 2, rien ne lui permet d'affirmer qu'il est vraiment mort et encore moins qu'il a été tué par des soldats israéliens » (Le Figaro, 25 janvier 2005).

Arlette Chabot, directrice de l’information de France 2, a admis une incertitude quant à l’origine des tirs ayant « tué le petit Mohamed ».

Que fera cette chaîne-phare du service public si l’arrêt de la Cour d’appel de Paris ne conclut pas comme elle l’espère ?

Ironie de la vie, les 2 et 3 octobre 2007, veille et jour de l’arrêt de ladite Cour, France 2 diffusait le téléfilm Notable donc coupable de Francis Girod. L’histoire d’une rumeur infondée ayant diffamé en 2003 le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), Dominique Baudis. A celui-ci qui lui demandait de reconnaître publiquement son erreur, Florence Bouquillat, journaliste de France 2, répliquait : «On ne fait jamais ça à la télévision, voyons ! » (5)

(1) [blog.france2.fr]

(2) [www.israellawcenter.org]

(3) [www.m-r.fr]

(4) www.commissioner.coe.int

(5) Egarements et débordements médiatiques de Cyrano :
[www.guysen.com]

La Cour d’appel de Paris demande à France 2 les rushes sur l’incident al-Dura :
[www.guysen.com]

L’enquête vidéo sur l’affaire al-Dura :
[www.guysen.com]

Le dossier audiovisuel al-Dura établi par Richard Landes :
[www.seconddraft.org]

L’interview de Stéphane Juffa, rédacteur en chef de la Mena :
[www.guysen.com]


Photos : © DR, V. Chemla. Photo des grilles du jardin du Luxembourg lors de l’exposition Objectif Une : un demi-siècle vu par L’Express (2004).
La légende de la photo des al-Dura, indiquait en français, anglais et espagnol : « 30 septembre 2000. Jamal al-Dura et son fils Mohamed, âgé de 12 ans, se protègent des balles israéliennes. L’enfant sera tué ». Des passants ont supprimé les mots « israéliennes, tué ». Des barrières métalliques ont été mises pour protéger le texte.

Carte : © Richard Landes


Pièces jointes:
positions.jpg
Le raid isrélien, du 6 septembre, sur un édifice militaire syrien : entre rétention et manipulation de l’info

Passé sous silence le raid d’un commando précédant celui d’une escorte d’avions israéliens, sur le site militaire Deir-Ezzor au nord-est de la Syrie, serait-il le premier pas d’un embrasement dans la région? Effectué le 6 septembre avec des avions F 15-L fournis pas les Etats-Unis, l’impunité de ses promoteurs est assurée tant que quelques pays de l’axe du mal dans les objectifs de l’agression sont alignés.


Rares sont les médias informatifs dans le monde qui ont été mis au parfum de son existence, de son déroulement et de son but, même après les deux semaines qui l’ont suivi.


Le Sunday Times affirme que le commando a récupéré du matériel nucléaire, provenant de Corée du Nord et destiné à l’Iran pour parfaire le triptyque des régimes voyous aux yeux des Etats-Unis. Sans s’étaler, faute d’informations fiables, il assure que la surveillance de cette base syrienne a duré des mois et les équipements récupérés ont été analysés. D’autres organes américains se sont contentés d’indiquer que la (ou les) cible(s) concernent des rampes de lancement de missiles.


Tandis le quotidien israélien Yedioth Ahronoth, va plus loin en usant de professionnalisme. Il a envoyé son journaliste Ron Ben Yishai, détenteur d’un passeport étranger, sur le lieu même. Il publia une illustration de son reporter avec l’appareil photo en bandoulière et en arrière-plan le site de Deir-Ezzor qui ressemble beaucoup plus à un monument touristique qu’à un lieu ayant été le champ de bataille. Les témoignages qu’il prétend avoir recueillis sur place, parlent des incursions aériennes dépassant le mur du son. Ces derniers soupçonnent que des choses ont été jetées.




D’ailleurs, c’est l’unique journal qui a rapporté du nouveau aux Israéliens, le reste s’est contenté de reproduire ce qui a été dit à l’étranger. Et aussi seuls trois officiels, Ehoud Olmert, le Premier ministre, Ehoud Barak, ministre de la Défense, et Tzipi Livni savent les détails de cet assaut. Nétanyahou, chef de l’opposition du Likoud, a confirmé l’existence de l’opération dont, dit-il lors d’une interview à la télévision, il a été informé sans apporter des éclairages importants précisant qu’il est encore tôt pour en parler. L’opinion générale israélienne, tel que lui est présenté l’axe du mal, montre sa satisfaction puisque le Premier ministre a gagné 20 points dans sa cote en l’espace de quelques jours.




Le plus étonnant dans cette histoire est que la Syrie garde son mutisme complet ou ne voit pas l’utilité de rendre publique l’agression. D’ailleurs c’est le cas du silencieux gouvernement israélien qui ne veut actuellement s’embarrasser d’une escalade avec l’ennemi damascène embourbé dans une dévergondée image de baasiste, les ingérences dans les affaires libanaises et le soutien des islamistes palestiniens refusant la paix avec Israël. Les observateurs voient du côté syrien la retenue trop lucide, à laquelle tient le Bachar Al-Assad qui a lancé une recherche de la source de l’information qui a été à peine traitée par les médias. Certains médias arabes apportent un démenti complet et ceux de Syrie disent que l’assaut a été fait sur des immeubles désaffectés.




Si les avions qui ont une portée allant jusqu’à 2 200 km, donc pouvant atteindre les installations nucléaires iraniennes, n’ont pas été détecté par les moyens syriens alors qu’un détournement de matériel est constaté, les réactions du pouvoir syrien restent imperceptibles. Pour ceux qui croient en la vigilance avec laquelle sont gardées les bases militaires syriennes, c’est le parfait coup médiatique d’Israël pour s’engager impunément dans la doctrine de Menahem Begin qui se résume en : « Si l’existence d’Israël est menacée, le pays est en droit de recourir aux moyens extrêmes sans tenir compte de l’avis de la communauté internationale. » Il est fort possible que la tournée de l’escadrille a bien eu lieu à croire les innombrables experts qui suivent la crise du Moyen-Orient, tandis que le scénario des installations nucléaires sur place puis leur transfert en Iran relève d’une machination, puisque leur acheminement peut se faire directement de Corée du Nord. Cette dernière monnaye aussi son désistement de la bombe atomique et la fourniture de matériel dont elle dispose pour la conception.



Est-ce une répétition générale avant de porter un coup destructeur aux réalisations nucléaires des mollahs.
Pièces jointes:
F15-3.jpg
Les armées privées de Washington
10 octobre 2007, 22:50
Les armées privées de Washington


Il y a deux semaines, je vous parlais de l’escalade des coûts imputables aux armées privées déployées en Irak pour assurer la sécurité de certains quartiers ou de diplomates occidentaux, voire pour participer directement aux combats contre des milices armées, qu’elles soient chiites ou sunnites.

J’écrivais : « En mars 2006, le directeur de l’association des entreprises privées de sécurité en Irak a estimé qu’il y avait maintenant 181 entreprises disposant d’un effectif de 48 000 employés. » A la suite d’un commentaire, je précisais que bon nombre des « mercenaires » employés par les agences de sécurité privées étaient d’ex-combattants qu’on recrutait dans d’autres zones de conflits sur le globe. L’avantage pour les agences est que ces effectifs coûtent moins cher que les ressortissants étasuniens ou britanniques, bien que leurs services soient facturés au plein prix au State Department des États-Unis (qui passe ces marchés), et qu’ils constituent donc en quelque sorte un « cheap labor » de la sécurité.

Bill Sizemore, du Virginian-Pilot, dans la livraison du 2 septembre, rapporte une dispute salariale entre une des plus importantes agences de sécurité en Irak, Blackwater USA, et un groupe d’employés colombiens. Ces derniers disent qu’ils ne touchent que 34 $ par jour pour leurs services, environ 1000 $ par mois, alors que les agents recruteurs de Blackwater leur avaient promis des honoraires de 4000 $ par mois ; le salaire des agents privés étasuniens ou britanniques peut s’élever à 10 000 $ ou plus par mois (voir Blackwater and Colombian workers clash over pay scale, Virginian-Pilot, 2 août 2006).

Un porte-parole de Blackwater explique qu’il y a eu transition d’un contrat à un autre liant la firme au State Department, et que les honoraires ont été révisés à la baisse.

Sizemore souligne que d’ex-militaires des Philippines, d’Afrique du Sud et du Chili sont employés par des agences comme Blackwater et ses concurrents. Officiellement, le gouvernement des Philippines interdit à ses ressortissants de travailler en Irak, alors que le Parlement sud-africain étudie un projet de loi qui interdirait à ses ex-soldats de participer à quelque conflit que ce soit sans au préalable obtenir la permission du gouvernement.

Un chroniqueur du NewsBlog décrit ce qui équivaut à un véritable système de caste qui régit les salaires versés aux mercenaires employés par les agences, et ceci selon la provenance des effectifs recrutés (voir Some people die cheaper, NewsBlog, 3 août 2006).

Au haut de l’échelle salariale, on trouve les anciens combattants des forces spéciales d’élite Delta, SAS et SBS. Les éléments qui proviennent des forces Delta sont des gardes du corps parfaits, lourdement armés et disposant de matériel de haute technologie, mais très visibles et peu subtils. Ceux des SAS possèdent les mêmes qualités, mais sont plus discrets, ce qui constituerait une qualité recherchée.

Viennent ensuite les agents privés des États-Unis, les anciens commandos ou parachutistes australiens et néo-zélandais, les commandos sud-africains, et les ex-membres du GIGN français. Ici, tout dépend de leur maîtrise de l’anglais, ce qui ne semble pas pour le chroniqueur être un problème, pas autant que les retombées politiques possibles. « Des morts français, ce n’est pas bon pour la couverture médiatique », écrit-il.

Suivent les ex-membres de l’infanterie et des services de sécurité. Un bon rapport qualité/prix, toujours selon ce spécialiste, mais qui peuvent compter quelques crétins dans leurs rangs car la vérification des compétences et des expériences n’est pas toujours approfondie pour ce groupe. On leur confie surtout des tâches de sécurité périmétrique, d’escorte de convois ou de chauffeurs.

Au bas de l’échelle, on trouve les mythiques Ghurkas népalais, puis les Colombiens, Chiliens, Argentins et autres. Ces éléments sont généralement expérimentés et bien entraînés, mais ils touchent moins que les autres mercenaires car ils proviennent de pays pauvres...

De conclure, le commentateur : ce n’est jamais payant d’être pauvre, même en Irak.
Pièces jointes:
mercenaire.jpg
Mohamed Dahlan, prophète en son pays ?
12 octobre 2007, 01:33
Mohamed Dahlan, prophète en son pays ?
Editorial de la semaine du 13/10/2007

Par Guy Senbel pour Guysen International News

Vendredi 12 octobre 2007 à 00:27


Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la réaction de Mohamed Dahlan à propos du chaos qui règne actuellement à Gaza.
Le 7 octobre 2007, Mohamed Dahlan, membre influent du Fatah et ancien responsable de la sécurité à Gaza, expliquait sur le plateau du journal de la chaîne ‘’Al-Arabia’’ attribuait directement la responsabilité de l’échec politique des Palestiniens au Hamas, accusant l’organisation d'avoir perdu sa vocation terroriste pour se transformer en une ‘’organisation de voleurs de voitures et de biens dans la bande de Gaza’’ : ‘’le Hamas a peut-être gagné la bande de Gaza mais il a perdu le peuple palestinien’’.


Avec le goût de la provocation qu’on lui reproche dans l’arène politique palestinienne, Mohamed Dahlan reconnaît implicitement la mainmise du Hamas à Gaza ; il présente cette région comme un territoire perdu de l’Autorité palestinienne, et manie volontiers l’ironie pour disqualifier une organisation terroriste qui terrorise désormais les siens et non plus seulement l’ennemi désigné, le pays à détruire, Israël.

Si Gaza ne cesse de traverser une crise qui s’aggrave de jour en jour, les membres du Hamas sont traités de voyous ; ‘’voleurs de voitures et de biens’’, ils ne sont pas compétents pour gouverner ni même capables de réagir à la misère que subissent la très grande majorité des Gazaouis.

La nouvelle correspondante de Guysen TV dans la bande de Gaza, Sonia Abdelshafit, nous rapporte des faits alarmants : en cette veille de fin de Ramadan, les magasins d’alimentation sont vides, de plus en plus de personnes fouillent les poubelles pour y trouver une nourriture avariée, l’économie est paralysée, le taux de chômage est dramatique. La misère est sociale, mais elle est aussi morale. Les Gazaouis savent que la guerre civile est consommée, et le Hamas ne saurait en aucun cas l’arrêter.

Gaza est devenue une poudrière et les chauds partisans du désengagement de Gaza par Israël au cours de l’été 2005 se demandent aujourd’hui si l’Etat hébreu n’aurait pas commis une erreur historique en abandonnant un territoire à une entité politique qui n’était pas prête à l’administrer… C’est notamment le cas de Bradley Burston, journaliste et éditorialiste du quotidien israélien ‘’Haaretz’’, qui n’a pas la réputation d’être conservateur. Bradley Burston rappelait aussi la situation des expulsés du Goush Katif, les ‘’oubliés’’ du gouvernement d’Ehoud Olmert…

Dahlan, qui fut l’homme fort du Fatah explique qu’il n’est en aucun cas responsable de l’échec du Fatah à Gaza et affirme qu’il n’était pas présent au moment du putsch du Hamas, en raison de ‘’traitements médicaux’’ qu’il suivait alors… La formule est cependant soigneusement méditée : le Hamas a perdu le peuple palestinien. Prophète en son pays, Mohamed Dahlan reprendrait goût à la politique, pour combattre efficacement un danger pour toute la région, un danger qui freinerait la construction des plans du développement de l’autonomie territoriale des Palestiniens.

Ni légitime, ni même crédible, qui peut croire encore le Hamas au sujet de Guilad Shalit, après 475 jours de captivité ? L’espoir demeure que chaque visite politique ou diplomatique peut contribuer à la libération des trois soldats. Rachida Dati, la ministre française de la Justice qui avait précédé le Président Sarkozy lors de sa visite à la grande synagogue parisienne de la Victoire le jour de Yom Kippour. Elle sera en Israël la semaine prochaine, répondant favorablement à l’invitation d’Avi Dichter, le ministre israélien de l’Intérieur.

Saluons cette prochaine visite, et continuons de croire qu’elle pourrait servir une cause juste et noble, la libération des trois soldats, prévue par la résolution 1701 votée par les Nations-Unies au cours de l’été 2006.

Les Israéliens n’ont plus d’autre choix que de montrer leur intransigeance à l’égard de tous ceux qui avaient encouragé Israël à cesser les hostilités contre le Hezbollah en échange des soldats retenus en otage depuis 17 mois et à propos desquels nous découvrons dans la presse arabe les spéculations les plus alarmistes. Dans son édition du jeudi 11 octobre, le quotidien ‘’Al-Hayyat’’ affirmait, selon des sources d’un haut responsable français, qu’Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev ne seraient plus en vie.

Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev. Nous pensons à leurs parents, à leurs familles, à leurs amis, et nous voulons continuer de croire avec eux que ces soldats ne sont pas un souvenir, ni une triste et sombre page de la jeune histoire d’Israël. Nous croyons toujours qu’ils sont l’avenir de tous ceux qui aiment la liberté, et la défendent.



Pièces jointes:
dahlan.jpg
Libérez Jonathan Pollard
13 octobre 2007, 07:06
Le directeur d’un établissement scolaire israélien entame son 15 ème jour de grève de la faim pour protester contre la détention de Pollard
" Libérez Jonathan Pollard - il est moralement innocent ", proclame Eli Yossef, 44 ans, qui vient d’entamer son quinzième jour de grève de la faim devant la Knesset, pour rallier ses concitoyens au profit de Jonathan Pollard, accusé d’espionnage au profit d’Israël par la justice américaine.

Né en Égypte, Eli Yossef émigra en Angleterre avant de faire son aliya à l’âge de 19 ans et de s’enrôler immédiatement dans une unité combattante de Tsahal. Il y a sept ans, il a fondé le lycée Bnot Tsion, un internat pour jeunes immigrantes originaires de France et du Maroc.

Convaincu que l’État d’Israël ne prend pas les mesures adéquates pour libérer Pollard, Yossef a entamé il y a deux semaines une grève de la faim, après s’être remis d’un grave accident de voiture. Pour lui, toute personne communiquant à l’État d’Israël des informations concernant l’intention d’un pays ennemi de l’attaquer aux gaz toxiques, 55 ans après la Shoah, est moralement innocent, quand bien même il serait techniquement coupable.

Yossef ne ménage pas ses critiques contre les dirigeants israéliens : " l’État d’Israël aurait dû obtenir d’autres sources ces informations concernant sa sécurité, mais à partir du moment où Pollard a été recruté par les services israéliens, Israël devait le soutenir inconditionnellement. "

Les responsables israéliens chargés de négocier la libération de Pollard rétorquent qu’ils n’ont pas cessé de faire pression sur l’administration américaine, mais que compte tenu de l’opposition déclarée des services de renseignements américains, leurs efforts sont menés par des voies diplomatiques et sans tapage médiatique.
Sauver la vie à un enfant est un devoir saint et sacré !
13 octobre 2007, 14:08
Sauver la vie à un enfant est un devoir saint et sacré !

Par Albert Bellaïche pour Guysen Israël News

Mardi 9 octobre 2007 à 20:47


Des dépêches de provenances diverses et variées viennent de porter à la connaissance du commun des mortels qu’une épidémie de rougeole vient de se déclarer au sein de la Communauté Juive Orthodoxe de Jérusalem en raison du refus des parents de faire vacciner leurs enfants, pour des motifs qu’ils sont seuls à connaître !



Déjà une quarantaine de personnes sont contaminées par cette épidémie quasiment obsolète, qui se propage « comme un mal qui répand la terreur » en « terre orthodoxe » où une poignée de pratiquants têtus et intransigeants, ne veut rien entendre dans ce domaine, aux rudiments du devoir et du droit, au moment où il est vital, nécessaire et indispensable de s’y conformer.

Il est donc temps, grand temps de mettre un peu d’ordre dans ce désordre et de déclarer interdits pour tout citoyen, pour tout homme, pour toute personne digne de ce nom, de contrevenir ou de s’opposer aux lois humaines, civiles et même religieuses qui indiquent clairement que nul n’a le droit de se soustraire ou de soustraire ses enfants ou ses proches - qui seraient malades - aux soins, à la médication ou au traitement indispensable à toute personne malade ou qui encourt le risque de l’être.

Aucune religion, aucune morale, aucune tradition, aucun précepte ne préconise ou ne cautionne le contraire…

Nos Ecritures Sacrées, Saintes et Savantes instruisent sans ambiguïté que tout être dont la santé est en danger, a le droit de se nourrir même le jour de Kippour, de se soigner même les jours de jeûne et de se faire hospitaliser même les jours de chabat. …

Et pourtant, à Jérusalem au nom dont on ne sait quelles « convictions », quelle croyance, quel culte, quel chapitre ou quel paragraphe de Notre Thora éternelle et immuable, certaines personnes juives, réputées « très » religieuses, préfèrent laisser leurs enfants privés de secours et de soins au risque de mettre leur vie en danger, au prétexte précisément de ces croyances-là.

On se demande bien d’ailleurs lesquelles et qui les a annoncées, préconisées ou instruites ?

Et dans cet ordre d’idée et comme pour étayer notre point de vue, on raconte dans les chaumières qu’il était une fois, un médecin de bonne facture, accouru en pleine nuit au chevet d’un enfant malade qui, étant chaleureusement remercié par la maman du petit patient qu’il venait de sauver, répondit sans l’ombre d’une hésitation : « Vous savez Madame, on donnerait sa vie pour sauver un enfant ! »

La leçon est non seulement à méditer mais à inscrire sur tous les frontons, des laïcs et des religieux et même des autres...
Etre croyant, pratiquant, convaincu et grand observant devant l’Eternel, c’est aussi et surtout voler au secours des siens en toutes circonstances et sans méditation.

Et à fortiori lorsque l’on est des parents.

Heureusement ceux-ci comme ceux-là ne sont pas nombreux qui suscitent d’ailleurs la désapprobation dans leur propre camp, celui de la générosité, de la gentillesse celui du culte du bien et du bon, des parents qui se saignent à blanc pour que leurs enfants vivent bien, en bonne santé et de façon digne.

Et qui observent sans restriction les « Dix paroles ».

Nous autres juifs fidèles aux traditions, aux préceptes religieux émanant de la Thora ou de ceux qui en font une traduction juste et éclairée, sommes forcément offusqués par cette application insensée de pratiques qui sont d’un autre temps.

D’ailleurs en toute naïveté on se demande bien lesquelles ?

Il semblerait qu’elles n’existent que dans l’inconscient de personnes qui auraient précisément ni conscience ni libre arbitre et qui sont pour la plupart d’entre eux les propagateurs de fausses préconisations, les prédicateurs de commandements erronés et les porteurs d’exigences sans commune mesure avec la pratique du judaïsme.




Pièces jointes:
rougeole.jpg
Re: Sauver la vie à un enfant est un devoir saint et sacré !
13 octobre 2007, 20:31
De Métula, au cœur d’un volcan en pré-éruption (info # 010910/7) [Analyse]

Par Jean Tsadik © Metula News Agency



Tant que l’armée israélienne ne dévoilera pas les détails de l’opération qu’elle a menée en territoire syrien, et dont l’apogée s’est située dans la nuit du 5 au 6 septembre derniers, lors d’attaques au sol menées par la Hei’l Avir, les analystes stratégiques n’auront de cesse de recueillir des bribes d’informations et d’effectuer des recoupements. Et comme ce n’est pas demain la veille que l’Etat hébreu s’exécutera, les suppositions iront bon train durant encore… un certain temps.



On peut, bien sûr, se reposer sur la déclaration du président Béchar Al Assad, selon laquelle l’aviation israélienne aurait détruit un complexe militaire abandonné, mais cela n’ajouterait rien à la compréhension de la situation. En effet, il est plus qu’improbable que Jérusalem ait pris le risque d’un conflit global avec Damas pour le plaisir de démolir une construction inoccupée. Le président syrien, par son affirmation, ne montre pas un grand respect pour ceux à qui il s’adresse, pas plus, d’ailleurs, que pour le renseignement militaire et pour l’état-major de ses adversaires.



Autour de cette affaire, les media planétaires diffusent un peu n’importe quoi et du n’importe quoi en grandes quantités. A Métula, nous passons une partie de nos journées à lire, puis à détruire, des dizaines de publications de confrères, dont les "révélations" ne supportent pas la moindre analyse.



Environ 98 % de ce qui a été écrit ou avancé sur les raisons et les conséquences de l’intervention israélienne n’a aucun intérêt. Pour leurs auteurs, cela fait vendre du papier et cela voudrait démontrer qu’eux et leurs media sont dans le coup. En fait, c’est du mauvais journalisme, pratiqué par des confrères qui ne possèdent des enjeux régionaux et des réalités stratégiques qu’une connaissance superficielle. Cela nous offre une occasion d’observer la fosse grandissante qui existe entre les diverses spécialisations du métier : mon conseil aux généralistes en quête de scoops consiste à s’occuper de ce qu’ils maîtrisent ; il y a des domaines qui ne supportent pas l’improvisation. A tous ceux qui confondent les genres, de savoir, qu’en fin de compte, la vérité sera sue, et que le public a une meilleure mémoire que ce qu’ils s’imaginent.



Lorsque l’on veut tenter de saisir une situation complexe de ce genre, pour laquelle les sources officielles sont rares ou inexistantes, il faut d’abord se baser sur une solide connaissance de la géopolitique régionale. Ensuite, cela implique de fouiner parmi toutes les déclarations officielles, afin de surprendre des glissements de langues – et dans cette affaire, il y en a déjà eu un certain nombre – et de lire les comptes-rendus des confrères spécialisés ou authentiquement proches des milieux officiels, en Israël, aux Etats-Unis, mais également en Turquie, en Iran, en Irak et autour des "services" des pays européens.



Il s’agit d’un travail de fourmis, mais qui n’est même pas encore suffisant : car il faut disposer d’un collège d’experts maison, et pratiquer le brain storming. C’est seulement après qu’on pourra, éventuellement, proposer une synthèse digne de l’intérêt et du temps de ses lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs.



Une bonne analyse, dans cette foire à la rumeur, c’est une analyse qui ne se décompose pas au fur et à mesure que les informations vérifiées sont rendues publiques. Il est excusable de ne pas être en mesure de tout connaître, mais la véracité de ce que l’on a diffusé doit se voir confirmer – et non oblitérer - lorsque les éléments factuels deviennent connus.



La meilleure technique, lorsque l’accès à l’information est difficile, consiste à se trouver à proximité des zones dans lesquelles la situation évolue, - et elle continue d’évoluer ! -, et de se cantonner fermement sur ses fondamentaux.



Ainsi, si nos confrères disposaient d’antennes à Metula, ou dans quelque autre endroit situé aux confins de la triple frontière israélo-libano-syrienne, ils auraient remarqué, depuis le raid, une sensible augmentation de l’activité aérienne dans cette région. Il s’agit, bien sûr, de sorties des appareils israéliens de reconnaissance, à grande vitesse et en altitude, à distance des prédateurs hypothétiques, mais pas uniquement.



Cela ne signifie pas non plus que la tension militaire augmente de part et d’autre de la ligne d’armistice dans le Golan. Nous l’avons écrit : suite à l’opération israélienne, elle a, au contraire, baissé, et le risque d’une guerre-éclair est momentanément écarté.



Non, en vérité, la période est consacrée à recueillir des informations relatives à l’action de Tsahal du 5 septembre. De leur côté, les experts, syriens, iraniens et russes s’activent, en déployant une industrie et des moyens extrêmement lourds, à comprendre comment les Israéliens ont aveuglé le système antiaérien Pantsyr lors du raid.



On peut aisément concevoir les mobiles de leur démarche : jusqu’à plus ample informé, la Syrie sait désormais qu’elle est dépourvue de défense antiaérienne efficace contre les chasseurs-bombardiers à l’étoile de David. Ces appareils peuvent, en cas de conflit, mais également ponctuellement, afin de détruire une menace potentielle, se déplacer et agir impunément au-dessus du territoire de la dictature de Béchar Al Assad. Dans le cas d’un déclenchement d’hostilités, dans l’état actuel de la compétition dans la guerre électronique, l’infrastructure militaire syrienne pourrait être anéantie en quelques heures. Ce qui explique, bien évidemment, les efforts déployés par Damas pour diffuser la tension à sa frontière.



Dans le cas des Iraniens, c’est la même inquiétude qui prédomine, et qui menace à tout moment de verser dans le domaine de l’hystérie. Car Téhéran a articulé la quasi-totalité de sa défense contre-avions autour des Pantsyr-S1E. Tous les sites sensibles, liés à la fabrication de LA bombe, ainsi que les usines participant à la confection des missiles balistiques sont, en effet, protégés par le système russe. Ahmadinejad a dépensé près d’un milliard de dollars pour acquérir cet armement, se fiant à l’affirmation des vendeurs, selon laquelle il constituerait un rideau impénétrable contre une offensive aérienne. Lors, force est aux Ayatollahs de constater, dans un effroi qu’on imagine sans peine, que si une offensive aérienne avait lieu ces jours, les Perses n’auraient rien à lui opposer et leur industrie de guerre non conventionnelle serait écrasée sans même faire courir de grands risques aux pilotes occidentaux.



La logique voudrait donc que l’Amérique et ses alliés se mettent en besogne sans plus trader, et surtout, sans attendre que la Russie remédie aux dysfonctionnements des Pantsyr, ou, alternativement, que les Occidentaux perdent leur certitude de pouvoir neutraliser ces missiles sol-air. D’ailleurs, si l’assaut n’avait pas lieu incessamment - sous 3 à 4 mois au maximum -, il faudrait réitérer un raid recelant des caractéristiques de la dernière opération du Hei’l Avir.



Ce qui précède aide à saisir la raison pour laquelle la Russie a torpillé l’adoption, au Conseil de Sécurité, du nouveau train de sanctions contre l’Iran, qui était prévue en septembre. Moscou est parvenu à repousser de quelques semaines cette résolution. Conséquemment, lorsque celle-ci sera finalement acceptée, il faudra encore quelques semaines supplémentaires pour voir si le régime des Ayatollahs se plie aux desiderata de la communauté internationale en mettant en arrêt son programme d’enrichissement d’uranium. C’est autant de temps de gagné pour les experts russes afin de trouver la faille dans leur système de missiles. Pour les Occidentaux, en revanche, passer en force, en faisant fi du jeu diplomatique pratiqué à l’ONU, signifierait se priver du consensus international prévoyant l’application de sanctions préalablement à toute initiative militaire. Cela priverait, du coup, l’Amérique, Israël et la France, du soutien précieux de nombre d’alliés potentiels, dont certains présentent une importance stratégique.



Pour les Russes et leurs clients, il s’agit dorénavant de ne pas perdre de temps. L’action se divise en deux entreprises majeures : d’une part, recueillir des informations précises sur les péripéties du raid israélien, notamment par l’envoi d’experts en Turquie et en Irak (ce qui pourrait expliquer les raisons de l’ouverture étonnante, décidée par Téhéran, de sa frontière avec le Kurdistan). Et d’autre part, ourdir des provocations d’ordre militaire, tendant à obliger l’armée de l’air israélienne à activer à nouveau ses contre-mesures électroniques, afin de permettre aux savants russes de les mesurer, de les comprendre, et de s’y adapter.



Ceci explique pourquoi des hélicoptères d’assaut syriens s’approchent, ces jours, dangereusement du Plateau du Golan, alors qu’ils ne s’étaient pas montrés aussi intrépides depuis de longues années. On a également appris, de source officielle israélienne, qu’un Mig, qui aurait connu des ennuis techniques, aurait adopté un cap qui le conduisait en Israël, avant de disparaître brusquement des écrans-radar.



Chaque fois, des appareils israéliens sont dépêchés vers le point d’interception virtuel. Ils ne rebroussent chemin que lorsque la menace s’est dissipée. Chaque fois, le point d’interception virtuel se situe sur le territoire syrien, bien entendu, car si des aéronefs ennemis franchissent la frontière, ce n’est plus guère une menace, mais cela pourrait constituer une agression aux conséquences fâcheuses.



Activera, activera pas les contre-mesures ? Voilà l’intitulé du jeu dangereux qui se répète sur nos têtes presque quotidiennement. Nous, de croire que les experts israéliens et américains ne sont pas plus sots que leurs homologues russes et iraniens ; c’est même une certitude.



Cette affaire a effectivement de quoi fasciner les foules. Quelque part, sans en être totalement conscients, c’est également, pour les Européens, leur sécurité qui se joue lors de cette partie d’échecs grandeur nature. Et puis, l’opération israélienne du 5 septembre a aussi des allures de jeu électronique, des senteurs de James bond, et des échos persistants de raid de cinéma, qu’auraient pratiqué – selon des sources étrangères, bien entendu - des commandos israéliens. Au sol. Au cœur du dispositif ennemi, s’y sentant aussi bien que des truites aux sources de l’Euphrate. S’agissant de la Sayeret Matkal (le commando de l’état-major), l’un des plus célèbres, celui d’Entebbe et de l’aéroport de Beyrouth, rien ne saurait moins me surprendre, moins, toutefois, qu’ils n’ont décontenancé Béchar Al Assad.
Israël fait des gestes. L'Europe accuse.
14 octobre 2007, 14:57
Israël fait des gestes. L'Europe accuse.

Par Ambre Grayman pour Guysen International News.

Jeudi 11 octobre 2007 à 14:18


Les agendas sont parfois fantaisistes. Alors que Benita Ferrero Waldner critiquait allégrement la politique humanitaire d’Israël dans la bande de Gaza, on apprenait que le gouvernement israélien avait décidé d’accorder des permis de résidence définitifs à 5 000 Palestiniens de Judée Samarie. Détails
" La loi israélienne travaille à créer des relations syndicales entre les employeurs israéliens et les employés palestiniens qui vivent en Judée-Samarie" a affirmé Eliezer Rivlin le vice-président de la Cour Suprême après avoir rendu une décision qui devrait faire date.

Désormais en effet, les travailleurs palestiniens employés par des Israéliens dans les implantations de Judée-Samarie verront leurs critères et conditions de travail déterminés par la loi israélienne, plutôt que par la loi jordanienne.

En vertu de l’ancienne législation, les travailleurs palestiniens employés par des Israéliens dans les implantations de Judée-Samarie étaient administrés par la loi jordanienne.

Un système ne leur permettant pas de bénéficier des primes prévues par les lois syndicales israéliennes, du salaire minimum garanti, des primes de licenciements, et d’autres bénéfices sociaux ne figurant pas dans la loi jordanienne.

C’est donc au nom de l’équité puisque "les Israéliens et Palestiniens font le même travail avec des conditions de travail différentes" que le système juridique a tranché.

C’est également au nom de l’humanité que Tsahal a accordé des permis de séjour à quelque 5 000 Palestiniens de Judée-Samarie dont les visas avaient expiré.

Ces derniers entrés en Judée Samarie en tant que touristes dans les années quatre-vingt-dix n’avaient plus d’autres choix que de quitter le territoire sans avoir la garantie de pouvoir y retourner.
Nombre d’entre eux avaient donc choisi de vivre dans l’illégalité.

Il faut noter que les Palestiniens qui se trouvaient hors du territoire quand Israël conquit les territoires en 1967, ou ayant vécu à l’étranger depuis plusieurs années ont perdu leur droit à résidence.
Ces derniers doivent donc entrer en Judée Samarie munis d’un passeport étranger et en tant que 'touristes'.
Pour certains, cette situation est particulièrement difficile à vivre dans la mesure où ils ont des membres de leur famille qui vivent dans cette région.

Selon Shlomo Dror, porte-parole militaire la liste des 5 000 Palestiniens devrait être complété avant ce week-end dit de 'Eid-el-Fitr' qui célèbre la fin du Ramadan.
Des permis supplémentaires seront par ailleurs accordés prochainement.

Ces gestes qui interviennent dans le cadre d’une atmosphère de négociations seront-ils suffisants pour changer la piètre opinion que Benita Ferrero-Waldner se fait d’Israël ?

Dans un discours prononcé devant le parlement européen à Bruxelles, le 10 octobre, la commissaire aux Affaires Extérieures de l’Union Européenne a en effet sévèrement critiqué Israël pour son inertie à endiguer la crise humanitaire qui sévit à Gaza.

Reconnaissant que l’aide humanitaire parvenait à entrer à Gaza, Benita Ferrero-Waldner a cependant indiqué qu’elle était insuffisante.
Elle a également demandé que les points de passage de Gaza soient rouverts et notamment le point de passage de Karni, fermé voila 4 mois pour raisons sécuritaires.

De son côté une porte-parole de l’UE n’a pas hésité à déclarer à des journalistes israéliens que le droit au retour devait être inclus dans les négociations israélo palestiniennes.

Affirmant que l’UE soutenait l’initiative arabe, dans toutes ses clauses (y compris un éventuel retrait israélien du Golan), Christiane Hohmann a affirmé que la conférence d’Annapolis inclurait de nombreux représentants européens, dont Javier Solana et Benita Ferrero-Waldner.

L’Union européenne a versé 688 millions d’euros aux Palestiniens en 2006 et près de 425 millions pour les 9 premiers mois de 2007.

Des sommes considérables mais toujours insuffisantes pour régler les problèmes économiques et apaiser les lanceurs de roquettes...
Pièces jointes:
ue.jpg
Incertitudes autour de la conférence d’Annapolis
15 octobre 2007, 08:55
Incertitudes autour de la conférence d’Annapolis

Par Stephanie Zenati pour Guysen International News.

Dimanche 14 octobre 2007 à 12:25


Il y a quelques mois, la Conférence Internationale pour la paix organisée par les États-Unis, était considérée comme l’évènement politique international majeur de cette fin d’année. Aujourd’hui, l’euphorie a laissé place aux doutes et aux réticences. C’est pourquoi, la secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, a décidé de se rendre à nouveau au Proche-Orient afin de redonner de l’élan à une réunion qui paraît d’ores et déjà "vouée à l’échec".


C’est la deuxième visite de l’Américaine en moins d’un mois.

Arrivée dimanche 14 octobre, Condoleezza Rice doit rencontrer dans un premier temps Ehoud Olmert, le Premier ministre israélien, afin de le convaincre d’accepter la rédaction d’un document concret et clair, qui permettrait de présenter un "avenir diplomatique" certain aux Palestiniens.

Puis, elle s’entretiendra avec Ehoud Barak, le ministre israélien de la Défense, et avec le Premier ministre de l’Autorité Palestinienne, Salaam Fayad.

Elle a également prévu, au cours de son voyage, de se rendre une journée en Égypte et en Jordanie afin d’encourager ces deux pays à participer au sommet de novembre.

Or actuellement, de nombreuses puissances de la Ligue Arabe se montrent sceptiques et réservent leur réponse quant à leur présence.

"Plus l’objectif sera clair, plus il y aura de participants" ont récemment déclaré les autorités égyptiennes et saoudiennes.

L’Iran a, quant à lui, appelé tous les musulmans à boycotter la conférence.
Samedi 13 octobre, l’ayatollah Ali Khamenei a déchaîné les foules en affirmant que cette réunion n’était qu’une stratégie mise en œuvre par les Américains pour soutenir le régime sioniste.

Du côté syrien, alors qu’il y a quelques semaines, les Américains avaient fait preuve d’une grande ouverture en invitant Damas à la table des négociations, le président Bachar al-Assad a brisé toutes les illusions en annonçant jeudi 11 octobre, qu’il n’ira pas à Annapolis.

Les incertitudes sur le succès d’un tel sommet sont donc grandissantes.

Saeb Erekat, un négociateur palestinien, a récemment déclaré que "si un accord de principe clair et concret n’était pas rédigé avant la tenue de la conférence, les États-Unis pourraient l’annuler".

Plus modéré, l’ancien Premier ministre de l’AP, Ahmed Qoreï a annoncé que sans un accord sur des bases solides pour l’établissement de la paix, "le résultat du sommet ne serait pas bon".

Côté israélien, Eli Yishaï, l’adjoint du Premier ministre, et l’actuel ministre de l’Industrie et du Commerce, a réagi aux propos d’Ahmed Qoreï, en proposant de "transformer la conférence d’Annapolis en un sommet économique".

Le ministre de la sécurité publique, Avi Dichter s’est également déclaré pessimiste sur les chances de succès de la conférence.
"Elle a lieu bien trop tôt" a-t-il expliqué à Tony Blair, l’émissaire spécial du Quartette.
"Il est impossible que ce sommet fournisse de véritables résultats. Les négociations doivent se tenir au bon moment, sinon nous allons perdre du terrain" a-t-il ajouté.

La paix semble donc s’éloigner de plus en plus, et seuls les Américains semblent croire encore à un possible succès.

Le 5 octobre dernier, le Président américain George W. Bush, se disait en effet confiant et optimiste.
"La conférence va permettre de faire avancer le processus de paix déjà enclenché entre Israël et l’Autorité Palestinienne.
Nous allons pouvoir discuter sérieusement sur les questions qui divisent encore les deux parties, et une fois réglées, la perspective de deux États vivant côte à côte et en paix ne sera plus très loin" avait-il annoncé lors d’une interview sur la chaîne Al Arabyia.

L’ancien conseiller du Président Bill Clinton, Robert Malley, avait ajouté qu’il était évident qu’à l’issue de ce sommet, un État Palestinien ne s’érigerait pas immédiatement, "mais au moins, chaque partie pourra y voir un succès : ce sont les premiers accords depuis Oslo et pour la première fois la communauté internationale soutient des projets de paix entre Israël et l’AP. Comment rester pessimiste face à ça ?".

Malgré tout, en raison des nombreuses incertitudes qui planent actuellement sur la participation des principaux concernés, les États-Unis ont refusé d’annoncer une liste exacte des participants.
Ils n’ont toujours pas envoyé d’invitations et n’ont officiellement fixé aucune date et aucun lieu précis.

Une manière de pouvoir annuler la tenue du sommet au dernier moment ?

Affaire à suivre…

Pièces jointes:
cd.jpg
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved