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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 novembre 2009, 12:04
DIAMANTA...EL DEMYA EL HAZINA.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 novembre 2009, 12:41
Paroles pour une amie black.



LA FILLE AU CARREFOUR.

Je croyais être libre
A mes 18 ans.
Cette liberté que j' attendais.
Mais v’là j’ me suis complètement bourrée
Devant des faits un peu trop risqués.

Autant que je m’en souvienne
De ce beau matin si frais
D’un dimanche, mal réveillée
D’un lendemain d’une soirée
J’avais l’ visage bien fripé
Par trop de gins alcoolisés.


Une pièce de monnaie sur une valise
Posées sur le palier m’attendaient.
C’était le prix à payer
Pour une virée mal planifiée.


Moi, l’unique adolescente,
Sa fille adorée,
Je me suis retrouvée dans la descente
D’ une rue bien alignée,
Avec une pièce de monnaie
Et une valise bien fermée
Dehors dans la rue givrée.

Au premier carrefour, j’ai flippé
Et sans hésiter, je m’en suis retournée
Devant la porte de l’appartement de
ma maman.
Pour déposer mes regrets
Envers celle qui m’a rejetée
Pour un oubli, je fus désolée,
De ne pas l’avoir la veille, informée
De ma soirée un peu trop arrosée.


Mais la porte était fermée,
Devant mon nez qui coulait
Je me suis mise à pleurer.
Par mes yeux délavés
Une valise et une pièce de monnaie
Pour tous bagages accrochés à mon poignet.

Elles me sont restées dans mes
pensées
Et mes larmes coulaient
Sur mes joues comme mes idées.


Jusqu’au soir, j’ai pleuré
Dans ma chambre enfin retrouvée.


Autant que je m’en souvienne
Aujourd’hui de ce beau matin si frais
De ce dimanche mal réveillée
Qui est resté gravé
Dans mes pensées d’adultes.


Un certain lendemain d’une certaine
soirée
J’avais le visage bien fripé


Par ……


Trop de gins alcoolisés.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 novembre 2009, 13:08
Je partirai un soir, un midi ou une nuit,
Sous un plein soleil, ou sous une pleine lune
Me cacher sous une ombre d’un saule ou d’un peuplier.
Ou peut être sous mon écran.
Vers d’autres virtuels plus cléments.

Je partirai vers cet inconnu,
Les bras ballants et la parole retenue,
Vers cet horizon inconnu que je découvrirais
A l’aube d’un matin méconnu.

Oui, je partirais un soir, un midi ou une nuit
En laissant tous mes ennuis,
Sur cette galère, vers ma galaxie.

Une grande étoile m’attend là bas.

Je partirai sans grande fortune
Avec mes joies et mes tristesses
A la rencontre de mes vrais amis.

Sans doute plus sereins
Que tous ces vieux machins,
Des rabats joies de moyennes augures
Qui se donnent des airs de bourgeois.

Oui, je partirai la tête haute
Sans regrets dans ma hotte.
Après avoir bien ciré mes pompes
Et surtout retiré ce goudron qui plombe
Mes pas d’aventurier, de ‘virtualiste.’

Il y a bien une cause pour expliquer la chose.
Mais je me garderai bien de dénoncer la clause
Car s’en aller est une chose mais revenir sur la liste
Demande un effort, SAINT JEAN BAPTISTE…. ! .
Patron des bêtises.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 novembre 2009, 13:44
Ye Braham, lic...!!!

Meh’lée cel’mét PapiIIII
Fi fom él ze’ghir,
Yemlè oue'di bel hob
Cif él chtè fél oui'den…. !

Comme le mot de Papi est joli
Dans la bouche d'un enfant
Il remplit mon oued d'amour
Comme une averse dans les oueds.

Surtout lorsqu’il est prononcé
De différentes façons
Du papi de Sharon
Je passe d’une fleur à l’autre
Pour Léna c’est papo
Quant au ftila khit* ( le maigrichon)
Il allonge son mot.

Meh’lée cel’mét Papi
Fi fom él h’afid,
Temlè él oued bel hob
Cif él chtè fél ouiden…. !

Comme un vrai parigo
Il chantonne le dernier I
Et moi, avec mes pieds beaux
Je valse comme un rigolo.

Rachel pas de Papi
Mais plutôt Mamie,
Elle rechigne sur ce mot
Au grand dam de Valou.

Elle passe devant moi en boudant
Avec ses yeux ‘fronceurs’.

Elle doit avoir du sang livournais.

Meh’lée cel’mét PapiIII
Fi fom él ze’ghir,
Yemlè ou'edi bel hob
Cif él chtè fél ouiden…. !
Oueni gharac bél hob
Fi oustem, ye louled…. !!!!

Comme le mot de Papi est joli
Dans la bouche d'un enfant
Il remplit mon oued d'amour
Comme une averse dans un oued.
Et moi je me noie d'amour
Entre eux les enfants...!



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 novembre 2009, 06:12
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 novembre 2009, 10:19
LA CHANSON DE DIAMANTA


Introduction
Ceci est une chanson de geste,
Qui possède tous les éléments De la tragédie populaire
(Je l’ai entendue chantée il y a quelques années lors d’un mariage par le très célèbre DOUNKHA. J’ai été très ému en l’écoutant.
Et bien sur j’avais demandé au chanteur de me la transcrire.
Malheureusement, il ne tint pas parole.

La même histoire racontée en Judéo-arabe (caractères hébraïques) et en Hébreu
A paru le mois passé sur le site AMIT4U , de Nathanya Avraham l’a lue, l’a transcrite (en caractères latins)
Et à ma surprise, m’envoya cette transcription.
Qui a fait naitre l’idée d’une collaboration

Voici la transcription avec bien sur la traduction en Français
En bas de page.
Traduction, qui sans fausse modestie ne pourra jamais
Retransmettre le parfum, ni le rythme, ni la musique intérieure
Des beaux quatrains de cette Chanson
Chantée dans cette langue en judéo arabe par les juifs du Sud
Tunisien, elle prend toute sa dimension.

Les paroles sont très émouvantes,
Une aubaine pour ceux qui maitrisent la langue de nos ancêtres.
(Il y a quelques années, j’avais fait un opéra de cette pièce, passé dans l’ancien PTB,
Prenant comme repaires les paroles entendues lors de cette fête, qui n’ont rien à voir avec l’original du texte.)
-----------------------------------------



DIAMANTA

(Pour le Lecteur qui ne comprend pas le Judéo-arabe Tune
Sois patient ! La traduction suivra la transcription.)
----------------------------------------------
KASSAT DIAMANTA
Naftah’ ounkoul
Hedi Mlzoumet eltafla Eldiamanta
Qatabha Haii Sarfati, elli ma’rouf basm Akhou Beya

(Au violon….. Braham
Kanoun…Luth…Camus
Flute…. Meyer
Conteur et Chef d’orchestre…. Breytou.)

‘…Ahhh…Ahhh…Ye ness, ye ness….§§..SS….!
Yah’kiou fél medina… fél medina..aa,
Fél saoua ou fél ghéba, ou fél sah’ra , hca’ye…hca’ye élli khe’let elrajal téb’qi… !
Bqaw fél sah’ra, tah’t él rih wel new, tah’t él temra ou tah’t él njoum el safiin…


Ouhadi el Kassa

Temma tafla meziana ctiiir
Zinha ma illhou ndiiir …Ahhh…Ye guélbi…!

Mezyana camla felfa…aaaa’l
Lihaaa lsan ah’la men el aa’sse..eel
Oubouha zawali belco..ool
Sana’atha th’aoul elah’ri..iir…rrr.…Ya nari…Aâl él chbéb….!

Nhar elco…ool takhdem sana’atha
Tekhdem lelbassha oumacletha..aaa
Bouha ouomha fi jaretha…aaa
Tasref A’lihem masrouf cbi…iir.. masrouf cbi…iir..

Takhde…em nhar ouli…iiil
Kaiima bel mouna oueltafdil
Nassha zwawla oubouha kill
Takhde…eem aa’lihoum mtal el assi..iir..

(Komou ye ness… )

Nhar shafha oueld qbar
Jabha tekhdem a’ndou feldar
A’ndou mra outlet sghar
Ouokhou Aa’zeb sghir

Khadmett a’ndou elaouel youmi..in
Shafa el a’zeb ouerma ele’in
Kal elha calmatt naksi…iin
Ldayem nebkaleq a’shir

Kal elha nebkaleq mlih’
Takhed eDouro menni sh’ih’
Hi khalett clamou fel rih’
Wouharbatt el dar bouha betteghiir


Kal elha bouha..aa lesh jiti
Kaletlou nh’ab neke’d fi biti
Yalou naa’raf el nakhala takwiti
Ouneshrab emaouyet el bir

Bouha sqet , ma qellemhash
A’arfha nshed malkahash
Msha el darha h’ader besh
Lkaha tekhdem fi lah’rir

Kal elha ashbiq me khabarti…ii
La shawart khouya ouma..aarti
Ah’qili men shqoun etghayarti
Lezem tkhabarni betafsi…iir

Ya sidi me a’andi ghyar
Yiqatar khireq ye qbir eltoujar
Me a’andish qif nekhdem feddyar
Le dareq oula dar el jar


El khedma a’la qif bnedem
Enti maqshi memlouqa khedem
Qif kalbeq ouella yindem
Rabbi yissamaa’na a’liq bel khir

Yerjaa’ qlemna lel a’azeb
Lemme mshett me lkash ouajeb
Sarou dmouou’ qilmwejib
Mrad belghram oudmouou’ tektir

Bqa oudmouou’ a’la kheddou
Jaw el toubba el qbar a’ndou
H’atta tbib maa’raf mardou
Kalou qif yicoun ettadbir

Dbell yesser oumardou Kwa
H’atta min aa’damou khwa
El touba a’yaw fel dwa
Ou ma aa’rfou esh etawil

Jemlou ettouba setta
Kalou kabrou twetta
H’el e’ynou kal “Diamanta”
Biha nkoum, a’la khir

Oukhou smaa’ beddawa
LeDiamanta kallha aa’mel mrawa
Ija maa’ya lkhouya tawa
Tshouf menni qol khir

Kallet lou ye aa’rfi smaa’ni
Nemshi maa’q laqen ouaa’dni
An qan aa’sh khouq yakhedni
Wnaqtbou shtrar a’and el soufir

Kal imshi mai’i oughardaq yensar
Ouneqtebleq elshtar
Ghir yji ma’aya leldar
Welli fi belleq yissir

Mshett bqbar wel a’az
Outkoul ya rabbi aa’tih elfrej
Kaa’det kaddem lamrid
H’al e’ynih lka eldounya awir

Shafha shak oumett mesqin
Ouheya tebqi oukalbha h’zin
Hi oukhouh yisseh’ou eletnin
Narhem kwat
Ou shaa’let fedmir

El ghram oua’ar wessi’ib
Yektel moulah ma fih tbib
Yimout mah’rouk oua’andou etaa’rib
Eqtar men dbah’ eldqir

Jaweb qbir ettaba
Aa’jeb fi hed elmh’aba
Shaf el boursou aa’raf eldarba
Oukal mezel fih eltewill

Eltbib shedou men assbou’
Jbed meshtan oufassadlou darou’
Falh’in h’arqou jmii’ edlaou’
Ou zed red elnfess klill

Jabou Diamanta oufasdouha
Fi arba’a tobba saa’douha
Fsidetha aa’la fsidtou h’atouha
Jre fidemmou oua’ash bkhir

Sheftoushi mh’abtou ouaa’damou
Qif dkhel demha fi jesmou
Akhouh nedde besmou
Oukal ye Allah enti nadir

A’ash h’ay baa’d me met
El nesh kalet h’waej ma’ajbet
Ee’jeb kway felmh’abet
El mh’aba taa’mal ouqel shi yissir

El touba h’aqmou aa’liha
Baa’d shahreyn tjawez biha
Hou smaa’ hada eldwe
Frah’ ourjaa’ bkhir qbir

Baa’d shahrin tjewez aa’liha
A’mel a’ars qbir oufarh; biha
Saqen a’andou nassa oumwaliha
Oulebessem el melf ouelah’rir

Eltbib a’mel qerwa qbira
Ouhadi h’erqa mahishi sghira
Ela’azeb aa’tah miett lira
Ouzadou rigalou qbir

Zadou mengala oukhatem a’ziz
Masnoui’n sana’at Bariz
Yesswaw myett Lira Angliz
Qlam h’ak mafih tmaskhir

============================


Voici donc la Traduction de
La Chanson de la belle Diamanta.
Ecrite par Victor Sarfati, plus connu sous le surnom du FRERE de BEYA.

( DIAMANTA, le portrait.)

Il était une fois une très belle jeune fille
Sa beauté n’avait rien de semblable.

Belle, et a très bon caractère.
Une langue plus douce que le miel
Son père était très pauvre
Elle filait de la soie comme métier.

Toute la journée elle œuvrait sur sa tâche
Elle travaillait pour se nourrir et s’habiller
Elle avait son papa et sa maman à sa charge
Elle subvenait à tous leurs besoins.

Elle travaillait jour et nuit
Se levant très tôt le matin
Sachant combien sa famille était indigente
Elle travaillait pour eux comme un prisonnier.

(LA RENCONTRE.)

Un jour, elle fut remarquée par un homme respectable
Qui l’employa chez lui.
Marié avec trois enfants
Et un jeune frère à la maison.

Dés les premiers jours de labeur
Le jeune homme la remarque.
Et lui adresse quelques paroles déplacées
« Comme je voudrai être ton serviteur »

(LA FUITE.)

Il lui dit aussi « je serai gentil avec toi
Je t’offrirai une pièce d’or »
Mais elle ne tint pas compte de ses paroles
Et s’enfuit fâchée chez son père.

Son père surpris, lui demanda la raison de sa fuite.
Elle répondit qu’elle voulait retrouver sa chambre.
« Même si je dois me nourrir de graminées
Et assouvir ma soif par l’eau du puits »

Son père se tut, et ne lui adressa aucune parole.
Son patron après s’être informé, constata sa fuite.
Il lui rendit visite sur le champ, chez elle.
Et surpris, il constata qu’elle avait repris son métier.

Il lui demanda la raison de sa fuite
Sans avertir ni son frère ni sa femme.
« Raconte-moi qui t’a blessée
Il faut que je le sache. »

- Monseigneur je n’ai point été blessée
Merci beaucoup grand Maître.
Je n’ai plus envie de travailler comme domestique
Ni chez toi ni chez le voisin.

- Le travail est un choix personnel … !
Toi tu n’as pas été achetée comme esclave
Comme ton cœur a change d’avis
Que Dieu nous donne que de bonnes nouvelles. » Dit t’il.

(MALADIE D’AMOUR.)

Revenons à l’histoire du frère
Qui ne comprenait pas pourquoi la jeune fille était partie.
Et ses larmes coulaient à flots
Il fut malade d’amour et ses larmes inondaient son visage.

Ses larmes coulaient en torrents sur ses joues
Et voila que de grands médecins viennent l’ausculter chez lui;
Mais aucun d’eux ne put diagnostiquer sa maladie.
Ils se demandèrent quelle serait la solution.

Mais sa maladie empira
Même ses os s’étaient vides
Les médecins las de prescrire des remèdes
Ne sachant point de quoi il s’agissait.

Six médecins se concertèrent
Et conclurent qu’il fallait préparer sa tombe
Voilà que le jeune moribond ouvre l’œil et prononce le nom de « DIAMANTA.

'...Seulement par elle je guérirai...!'

Son grand frère entendit les propos.
Il rendit visite à la jeune fille en lui demandant un service.
« Suis moi et vient voir mon frère.
Tu verras de ma part que du Bonheur.

(LES CONDITIONS DU RETOUR.)

Elle répondit - Ecoute grand Maître…
Je te suivrai que si tu me promets
Que ton jeune frère m’épouse.
Et nous signerons tout cela cela devant notaire. »
Il répondit qu’il acceptait sa proposition
« Nous mettrons par écrit nos propos.
Seulement viens chez moi
Et tes souhaits seront réalisés. »

Elle suivit son protecteur avec tous les honneurs
En priant Dieu de lui faire retrouver la santé.
A son chevet elle s’assit, soudain,
Le jeune homme ouvrit les yeux à la vie.

(LA MORT DE L’EPRIS.)

Il la regarda, amoureusement et s’éteignit.
Elle pleura le cœur plein de chagrin.
Elle et le frère, tous les deux criaient
Leur flamme les brulait de plus en plus

L’amour est dur et difficile
Il tue sans remède
Sa flamme fait souffrir et tue
Pire que si elle égorgeait sa victime

Le grand médecin dit alors
« L’amour fait des miracles.
Il tata le pouls et dit
« Il y a peut être une chance »

(LE MIRACLE.)

Le médecin lui prit le doigt
Prit une lame et lui ouvrit la veine
Soudain sa poitrine commença à bouger
Et la respiration reprit doucement

Le docteur prit alors le bras de la belle Diamanta et la saigna
Il mit sa saignée sur celle du malade
Et le sang de la fille a coule dans les veines du moribond.
Et voilà que son souffle reprit et s’est bien senti

(LA RESURECTION.)

Voyez vous, l’amour.et toute sa puissance
Lorsque le sang de Diamanta pénétra son corps.
Le malade reprit la parole et appela son frère
Qui remercia Dieu pour sa miséricorde

Il a ressuscité après sa mort
Et les gens racontèrent que ces choses là sont des miracles.
Un grand miracle de l’amour.
La passion qui fait que tout peut arriver.

Les médecins ordonnèrent à la jeune fille
De l’épouser dans deux mois.
C’est le seul remède qu’ils prescrivent.
Ils furent tous heureux par la bonne nouvelle.

(LES NOCES.)

Deux mois plus tard, il l’épousa
Il fit un grand mariage et une belle fête.
Il hébergea chez lui sa famille et ses proches
Et les habilla de Feutre et de Soie

Le spécialiste avait fait un grand travail
C’était une besogne qui n’est pas des moindres
Le jeune home lui offrit Mille lires
Et ajouta un grand cadeau.

Il ajouta une montre et une bague de valeur
Façonnées à Paris.
Qui coutèrent 1000 lires Anglaises.
…Paroles de vérité et personne ne peut les mettre en doute.

FIN
----------------------------------

Ce conte est chanté par Simon Amiel de Béér-Sheva
Le lien pour son disque :
[he.israel-music.com]

(Ce travail a été réalisé grâce à l’amitié et la complicité)
De deux Tunes
Albert Siméoni et Avraham Bar-Shay (Benattia)
Qui voudraient partager avec Toi, cher Lecteur
La beauté et la richesse de la langue de nos parents
Le JUDEO-TUNISIEN


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 novembre 2009, 02:18


LIC.



Ou mah’lée célmét Mamie
Mebin chfe’yefom ouardi.
Ye mami leh’nine elli tzedda trabi.
E’li tét’lè biem cif el om kha’déma.

Et comme il est joli le mot de Mamie
Entre leurs lèvres bien roses
Ô toi Mamie l’affectueuse, celle qui les eduque
Qui s’occupe d’eux lorsque la maman travaille.

Ye Mamie e’li tce’nen zedda
E’li toue’cel fiém bél dah’ca.
Ya’moura tgem’gem oulle tech’ki
Cel’mèt ‘..Ye omri… !’ fi fomoc sec’nè… !’
Lil oul nââr, teched ââliém.
Ye Mamie lah’nine, fi chouchen él ouard oul yas’min
Rassou ââla sedrec meteci, rac’ad bél ghne’yetéc,
Ou yed’ec dime yallé jbinen… !
Ye Mamie el haniné…. !’

Ô Mamie toit qui les berce aussi
Toi qui leur donne à manger avec le sourire
Jamais une plainte ou une mauvaise humeur
Ton mot ‘ DE CHERI’ Souvent dans ton palais
Jour et nuit, tu demandes après eux
O toi Mamie l’affectueuse,
En ton sein vit la rose et le jasmin
Sa tête sur ta poitrine penchée,
il s’en dort par tes fredaines
Et ta main souvent sur son front
Ô Toi la MAMIE affectueuse.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 novembre 2009, 12:20
27 NOVEMBRE 1976….27 NOVEMBRE 2009.

Te souviens-tu ma belle brune
De notre maison de verre
Aux parois transparentes,
A ces débuts bien fragiles
Oui c’était déjà hier.

Le soleil réchauffait notre jeune couche
Et nous étions encore que belles pousses.
Quelque fois un gris troupeau de nuages
Traversaient notre beau paysage
Mais l’étoile du berger veillait sur notre rivage.

Les rideaux ont caché nombre d’averses
En ce temps là qui a vu tants de larmes
Couler sur ses belles plaques.
Et combien même ces flaques
Ont rempli, ma jolie brune,
Le caniveau des querelles superflues
Nous sommes restés toujours unis
Malgré tous les flux et reflux.

Allez vient donc ma belle et charmante brune
Nous reposer dans le salon de notre fortune,
Contempler un moment les étoiles à foison
De notre nouveau temps, notre présent.
Nous rappeler nos belles heures sous la lune
De notre beau pays que nous avons quitté
En laissant toutes nos plumes.

Parler devant un écran fade
De ce l’on aime le plus, notre patrimoine,
Nos chers enfants et petits enfants,
Car vois-tu ma belle brune
Ils tintent à l’horloge du temps
Nos 37 ans, notre belle union.

Te souviens ma chère brune
De ce fameux jour de Novembre
Où l’on c’est dit oui pour longtemps.

Nous étions seuls sur notre rivage
Pour commencer la vie à deux.
Et se donner tant de partages
Que nous vivons encore aujourd’hui.

Car vois-tu ma tendre brune
Notre maison de verre
Que l’on pensait si fragile
A résisté aux courants d’air
A toutes les intempéries,
Aux grands soucis de la vie,
A toutes nos colères,
Qui devaient nous emporter
Dans le feu de l’enfer.

A présent notre maison,
Elle n’est plus de verre,
Brille pour la vie
Sous le ciel de Paris.

Allez vient donc ma belle brune,
Je te prends par la main
Et je t’emmènerai demain
Voir les étoiles sous le temps de Paris.

Et depuis ce jour, ma chère belle brune
Je t’aime, et je te l’écris,
Bien que souvent j’ai eu la flemme,
Je te le dis ce soir sans problème.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 novembre 2009, 13:06







Dans ma ville nataAAAle
La Goulette aux deux ‘canals’
Il n’y a rien de fatal
De chanter mes rives méridionales.

Dans ma ville natale,
Que je connais en long et en large
Et même en diagonale
Y’avais pas de biennales
Mais beaucoup de balancelles sur des cales
Du coté de l’Arsenal.

Elles expiraient un trop plein de vent
Qui faisaient tousser leurs jolis flancs.
Et madame L’Eglise, sur la place,
Sa cloche tintait l’air de nos italiens endimanchés.


Et madame la Tourelle
Gris vert toute en fer,
Flagellée par les fouets de mistral en hiver,
Debout à la verticale.
Veillait.
Elle tenait haut son flambeau
Pour signaler le large et la liberté.

La liberté qui donne aux goélands,
Coincés entre lac et mer, de tourner en rond.

Comme nous autrefois,
Nous gens juifs italiens de bonne foi
Qui, par de beaux matins
Ont franchi le cap du destin.
Emportant illusions et convictions.

Nous avons cessé de tourner en rond
Pour filer vers le large
Dans des cales ou des avions
Vers ces horizons incertains
Et créer selon l’inspiration
Notre imagination, d’autres vies, d’autres chemins
Et gouter enfin à de nouveaux pains.

Dans ma ville natale
Aujourd’hui il n’y a plus rien
Même le fort Charles le Quint
A perdu de son beau teint
A perdu de son beau teint.

De ma ville natale
J’ai gardé à la fin
Beaucoup de choses
Mais en vain.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 novembre 2009, 03:06
INFORMATION TOUTE FRAICHE RECUEILLIE DE CHEZ MA BELLE MERE.

Il parait qu'entre 12 heures 30 et 13 heures, les portes du ciel seront ouvertes.

Vous pouvez donc dans cette demi heure formuler vos vœux.

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