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Election Présidentielle 2007

Envoyé par Lu_sur_Adra 
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 15:41
Par Michka (Michka) le dimanche 15 avril 2007 - 11h59:

Analyse psychiatrique de Ségolène Royal vue sur le site : [www.desertdavenir.com]


En temps que psychiatre (25 ans de spécialité en psychiatrie à mon expérience) je suis obligé de remettre un diagnostic le plus impartial possible : en médecine, le premier devoir du soignant l'impose pour le bon suivi du patient, il faut aussi assurer sa sécurité et celui de son entourage, surtout si on a à faire à une délirante aux réactions imprévisibles, n'est-ce pas...

En bref, pas de diagnostic à distance, c'est-à-dire SANS avoir eu d'entretien avec la principale intéressée...

Mais je vais quant même tâcher de satisfaire à votre demande :

Il me semble, d'après ce qui m'a été donné d'appercevoir du cas Ségolène Royal, être en face d'un cas de cyclothymie à un stade déjà avancé avec tendances maniaco-dépressives voir même des tendances à la paranoïa...

Je m'explique :

- cyclothymie : change d'opinions au gré de ses humeurs, je ne vous ferais pas un exposé sur les différents stades de la campagne où le cas Royal s'est à mainte et mainte fois contredit... Donc incapacité à construire des raisonnements responsables et cohérents, et là vous avouerez que cela est un sérieux handicap pour exercer un poste impliquant la fonction de commandement.

- Maniaco-dépression : là les éléphants du Ps seraient les meilleurs témoins au sujet de ce que j'avance concernant la présence de ce trouble chez le sujet concerné : en effet, il n'y qu'a remarquer l'attitude du cas Royal envers ses proches collaborateurs : si ceux-là lui sont utiles à satisfaire son égocentrisme ainsi que son arrivisme, elle les veut autour d'elle, mais si ceux-ci dans un soucis "d'honnêteté" lui sortiraient certaines vérités, elle n'hésite pas à les éliminer symboliquement, à défaut de pouvoir le faire physiquement, voyez l'épisode Besson. "Qui connait Monsieur Besson ?"...

- Paranoïa : constatez son discours parfois plein de menaces innaceptables pour un candidat, ces menaces qui sont du genre : "Si je ne suis pas élue, les jeunes viendront tout casser dans vos rues !"

Je pourrais voux exposer d'autres exemples manifestes de crises paranoïdes chez le cas Royal, mais n'oubliez pas que la paranoïa est la plus grâve des maladies mentales (avec la schizophrénie). C'est ce trouble qui à des stades avancés, parce que non contrôlés, est responsable des comportements déviants, pour ne pas dire dangereux, de certains individus dans le genre Charles Manson, Jim Jones, etc.

Et n'oublions pas, que ces individus sont dangereux parce que totalement incontrôlables, en effet, ils ne veulent JAMAIS admettre leur maladie : pour eux, ils sont les SEULS à détenir LA VÉRITÉ ! Certains iront même jusqu'à vous affirmer que C'EST LA SOCIÉTÉ QUI EST MALADE ET PAS EUX !!!

Voyez un peu ce qui ce passe avec le cas qui nous intéresse, lorsque celle-ci prétend que lorsqu'elle a de mauvais sondages c'est parce que les éléphants ne la soutiennent pas suffisement. Ou encore, ce qu'il lui arrive de répondre, sur un ton d'agression, aux journalistes plus pointilleux que d'autres parce que curieux d'en savoir plus sur son programme (c'est normal après tout ils ne font que leur travail de renseignants) : "Vous osez me parler comme ça parce que je suis une femme !!!"

En résumé, je constate une instabilité caractérielle accompagné de troubles du raisonnement, d'où incapacité d'agir de manière constructive notament en s'ouvrant aux opinions des autres. Une fuite des responsabilités : rejet de celles-ci sur les autres, un sentiment de persécution : "c'est pas ma faute, c'est les autres qui ne veulent pas m'aimer..."

Ces troubles ne seraient pas si grâves, si ils concernaient une gamine trop gâtée de 14-16 ans, c'est tout simplement la crise d'adolescence, mes confrères ont écrits moult récits à ce sujet...
Moi, j'appelle cela le "trouble de la pauvre petite gamine riche" ou encore "petite princesse trop livrée à elle-même"...
cela peut s'arranger si les tuteurs de cette gamine acceptent de prendre leur responsabilité tout simplement en reprenant l'éducation du sujet à la base : une bonne fessée (pas forcement physique) est parfois plus salutaire qu'une cure de tranquilisants genre "prozac" qui peuvent vous rendre votre gamine pharmaco dépendante à vie telle une M. Monroe. Et l'on sait comment cela peut finir...

Évidement, lorsque cette série de troubles concerne une femme de 52 ans, c'est bien plus grâve !!! Je crois que vous vous en doutiez déjà... Pour la bonne et simple raison que, à cet âge là C'EST INCURABLE !!!

Et comme pour tous maux incurables, le temps ne fera qu'agraver les choses : le sujet s'enfoncera dans son délire, de plus en plus au fil des années qui passeront, et, en deviendra donc de moins en moins contrôlable pour l'entourage...

D'où necessité d'internement, pour des séjours plus où moins longs en milieu spécialisé, afin de suivre, sous contrôle médical serré une chimiothérapie lourde, à base d'insulinothérapie, qui permettra de maîtriser au maximum les bouffées délirantes du sujet (sérieux risques d'agressions physiques du sujet envers lui-même ou les autres)...

et pour tenter d'atténuer les stades dépressifs : électrochocs...

Évidement, je ne vous cacherais pas, par honnêteté, mon profond pessimisme en ce qui concerne l'évolution de la maladie : en 25 ans d'expérience en clinique psychiatrique, je n'ai JAMAIS pu constater une seule guérison complète : un tel sujet atteint d'un pareil panel de troubles mentaux complémentaires, et à évolution régressive, sans doute parce que ceux-ci n'ont pas été détectés à temps durant l'adolescence voir la petite enfance, restera paranoïde à tendance maniaco-dépressive toute sa vie...

Un peu à la manière de l'alcoolique qui lui, restera l'esclave à jamais de sa boisson, d'où l'obligation de le maintenir EN PERMANENCE hors de celle-ci...

En conclusion pour le cas Ségolène Royal : son entourage devra la maintenir AU MAXIMUM hors de TOUTES RESPONSABILITÉS SÉRIEUSES, donc il est évidemment inutile d'envisager une Présidence de la République...

Je préconise, en tant que médecin, le repos absolu, l'absence de toutes responsabilités (une mise sous curatelle du sujet serait éventuellement à envisager). Sans oublier une bonne cure de sommeil dans un établissement spécialisé (je ne peux pas vous parler de la clinique où j'exerce, le droit médical interdit aux médecins toutes démarches publicitaires) pour madame Ségolène Royal dès le lendemain de sa future défaite aux Présidentielle.
#7.2.1.1 Docteur Fatty sur 03.04.2007 15:11 (Répondre)
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 15:42
Par Meyer (Meyer) le dimanche 15 avril 2007 - 14h32:

- Chacun(e) a le droit absolu de se prendre pour un oiseau : oie, poule, caille, perdrix, dinde ou paon.
Il est cependant totalement erroné scientifiquement de vouloir transposer les résultats d’une étude sur des poules à l’espèce humaine, sauf à prendre les électeurs pour des pigeons.

- Le « docteur » Fatty, malgré toutes les précautions préalables, a dérogé à toutes les règles déontologiques de sa profession en publiant ainsi la soi-disant « analyse » d’une candidate dans un but des plus partisans. On remarquera qu’il n’y figure aucun argument politique sur le programme de la personne « analysée ». Cette méthode consistant à délégitimer une personne à partir de sa personnalité supposée relève des pratiques staliniennes que l’on croyait révolues.

Ces deux commentaires ne préjugent en rien mon choix politique.
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 15:42
Par Viviane (Viviane) le dimanche 15 avril 2007 - 19h52:

Au sujet de l'analyse effectuée par cet étrange docteur Fatti. J'ai bien peur que le thérapeute se soit identifié à son patient, ce qui semble être le cas. Celà me rappelle une histoire qui est sûrement plus drôle que le délire de ce psychiatre qui est, probablement, en recherche d'analyse personnelle.
Voici l'histoire: Les Directeurs des hopitaux psychiatriques de Paris, de Liège, d'Amsterdam, de Laval, de Saint-Egrève, de Rouffach et d'Osnabruck ont été invités à l'inauguration, en province, d'un nouveau centre pour malades mentaux.
On leur fit visiter l'aire d'accueil, la salle de restauration, de l'ergothérapie; puis on leur fit découvrir les étages. Le Ministre de la Santé compléta la visite de la façon suivante: "Au premier étage ce sont des malades légers, au deuxième étage les agités dangereux pour leurs proches, au troisième étage les incurables etl'appareillage de soins intensifs: camisoles de force etc. L'un des visiteurs posa une dernière question: "et le dernier étage? C'est le bureau du Directeur." Viviane
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 15:43
Girelle (Girelle) le dimanche 15 avril 2007 - 20h26:

Jean-Marie Le Pen renoue avec les provocationslefigaro.fr (avec AFP).
Publié le 15 avril 2007
Actualisé le 15 avril 2007 : 17h27
AFP/Mori

Dans la dernière ligne droite, Jean-Marie Le Pen redouble d’énergie. Dans ses attaques contre Nicolas Sarkozy, tout d’abord. En meeting au Palais des sports de Paris, dimanche, le candidat d'extrême droite s'en est pris avec virulence à son adversaire, l'un "des chefs de la racaille politicienne".

"Non, monsieur Sarkozy, le monde ne tourne pas autour de votre petite personne. Bien avant que vos parents ne viennent de Hongrie, de Grèce il y a toujours eu, au sein du peuple français, un courant national plus préoccupé de l'avenir et de l'intérêt du pays que de la personne des dirigeants", a martelé Jean-Marie Le Pen devant près de 5.000 sympathisants.

Des attaques également relayées par le numéro 2 du Front National, Bruno Gollnisch. Dimanche, ce dernier a estimé que l’ancien ministre de l’Intérieur avait "une part de responsabilité" dans la mort de Sophie Gravaud à Nantes, notamment par "l'abolition de la double peine" qu'il a mise en œuvre.

"Je le regrette"

Jean-Marie Le Pen a également renoué avec l’ambigüité qui est la sienne sur la Shoah, dans un entretien avec des lecteurs du Parisien/Aujourd’hui en France, dimanche. Le candidat du Front National répond à l'interpellation d'un lecteur qui s'adresse à lui en ces termes: "Le président joue un rôle dans la façon dont on présente la mémoire nationale. Ainsi Jacques Chirac avait reconnu la responsabilité de l'Etat français dans la déportation des juifs...". Réponse de Jean-Marie Le Pen : "Je le regrette. Il a été le seul président à le faire. Même François Mitterrand ne l'avait pas fait".

Au même lecteur qui lui demande s'il regrette la façon dont la Shoah est enseignée, le leader frontiste répond : "C'est un sujet que je n'aborderai pas. Quand je me suis exprimé dans des termes pourtant modérés, ça m'a coûté 150 millions d'anciens francs. Ces débats ne sont pas dans le domaine de la liberté d'expression. Je me garde bien d'y toucher. On ne peut pas exprimer une autre opinion que celle dictée par la pensée unique".
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 15:43
Par Cacouboulou (Cacouboulou) le dimanche 15 avril 2007 - 22h01:

La divulgation du secret médical tombe sous le coup de la loi, cela est valable autant pour le toubib, que ses complices,,,

Kon se le dise !
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 15:43
Girelle (Girelle) le dimanche 15 avril 2007 - 22h12:

Pourrait on demander au surdoué docteur Fatti de donner une consultation aux harissiens présents sur Adra.

Jurez moi qu'il n'a jamais été le complice de Francis Blanche!!! mdr
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 15:44
Albert (Albert) le dimanche 15 avril 2007 - 22h39:

Relayer une information nodine ou anodine, implique t'elle qu'une personne ait la même opinion ou avis....?

Les rictus foisonnent ici.

Oui, certains d'entre nous devraient consulter ce Fatti.

Pour sûr que Harissa perdrait la presque totalitè de ses intervenants

En tout cas au vu de ma situation, je pense sérieusement consulter. Ce que devrait faire nombre d'entre nous. Sans rire.

On pourrait tjs leur apporter des oranges amères.
Re: Election Présidentielle 2007
18 avril 2007, 11:46
Albert (Albert) le dimanche 15 avril 2007 - 22h39:

Relayer une information nodine ou anodine, implique t'elle qu'une personne ait la même opinion ou avis....?

Les rictus foisonnent ici.

Oui, certains d'entre nous devraient consulter ce Fatti.

Pour sûr que Harissa perdrait la presque totalitè de ses intervenants

En tout cas au vu de ma situation, je pense sérieusement consulter. Ce que devrait faire nombre d'entre nous. Sans rire.

On pourrait tjs leur apporter des oranges amères.
Re: Election Présidentielle 2007
18 avril 2007, 11:47
Victor (Victor) le lundi 16 avril 2007 - 17h50:

Revue de presse

Royal : faire céder l’Iran
16/04/07

- - Thème: Politique

« La gauche n’a pas fait preuve de laxisme vis-à-vis de la lutte contre l’antisémitisme », a déclaré Ségolène Royal au micro de Radio J le 15 avril. La candidate socialiste a assuré que si elle était élue présidente, « la lutte contre l’antisémitisme et le racisme sera menée avec la plus grande détermination », en particulier dans le domaine de l’éducation.
Ségolène Royal a souligné avoir été la première à « avoir tiré la sonnette d’alarme et dit qu’il ne fallait pas laisser l’Iran, qui conteste l’existence d’un Etat, maîtriser la technologie de l’uranium ». Elle a affirmé sa confiance au Conseil de sécurité et à la « fermeté des nations » pour faire « ne sorte que l’Iran cède ».

[www.crif.org]
Re: Election Présidentielle 2007
18 avril 2007, 11:48
Victor (Victor) le lundi 16 avril 2007 - 18h53:

Mais pourquoi tant de haine ?, par Laurent Greilsamer
LE MONDE | 16.04.07 | 14h39 • Mis à jour le 16.04.07 | 14h39

Parmi les passions françaises, il y en a une qui se porte bien : le dénigrement. Il s'agit d'une pulsion primaire que des circonstances exceptionnelles comme une élection présidentielle permettent de libérer. Ségolène Royal en sait quelque chose. Elle aura été l'objet d'une vindicte constante. Ces contempteurs n'ont pas cessé de la brocarder de manière plus ou moins venimeuse.

Les historiens étudieront plus tard avec stupéfaction le sort qui lui a été réservé : elle fut, tout au long de l'année 2006, présentée comme la "favorite des sondages", elle devint, aux mois de janvier et de février, une "Bécassine nationale". Son procès aura été permanent. Le seul terrain d'entente entre dénigreurs et admirateurs fut son apparence physique, chacun s'accordant à la trouver "belle femme", ultime pelletée de terre sur le cadavre du féminisme.

Résumons : la vieille garde du Parti socialiste jura qu'elle ne tiendrait pas le choc face à ses deux rivaux pourtant épuisés avant d'engager le combat de la primaire ; la vox populi ne lui donna pas trois mois pour s'effondrer physiquement une fois lâchée dans l'arène ; enfin, constatant qu'elle tenait bon, un décret d'incompétence tomba tel un firman définitif !

La librairie s'en est mêlée pour ironiser sur la fille de militaire, l'ambitieuse, la mégalo-Narcisse aussi prompte à commettre des bourdes que George W. Bush à produire des bushismes... Jusqu'au livre témoignage d'Eric Besson, Qui connaît Madame Royal ?, dans lequel l'ancien secrétaire national à l'économie du PS raconte ses mésaventures au sein du parti.

Le dénigrement est un plat qui se mange à toute heure et ne calme pas la faim. C'est du fast-food qui rend insatiable. Le dénigrement se développe en boucle, prospère sur son terrain, s'accroche aux moindres détails pour rebondir, repartir à l'assaut. Rien ne l'épuise, tout le sert. C'est une machine à salir. François Mitterrand en avait supporté sa part, lui aussi.

Les passions françaises ne sont plus ce qu'elles étaient, mais elles persistent ! Nicolas Sarkozy s'en souviendra aussi. Contre lui, le dénigrement devient haine. Ses affiches électorales sont quasi systématiquement déchirées ou détournées (avec la moustache de Hitler ou des dents de vampire). Il existe un antisarkozysme primaire comme il y a un antilibéralisme primaire. Le dernier numéro de Marianne le présente comme un "petit César", un homme "dangereux", un "fou". Chacune de ses déclarations est l'occasion d'un verdict de condamnation. Une partie de la gauche cherche à se faire peur en criant au loup ("Sarko facho !") oubliant qu'il ne lui a servi à rien de présenter le général de Gaulle, durant vingt ans, comme un fasciste inspiré par le général Franco puis Jacques Chirac comme un "agité" et un "factieux".

Le noyau dur de l'extrême droite lui reproche ses origines familiales. Jean-Marie Le Pen explique : "Sarkozy est un candidat qui vient de l'immigration. Moi je suis un candidat qui vient du terroir. C'est vrai qu'il y a une différence, un choix qui peut être considéré comme fondamental par un certain nombre de Français." C'est dit benoîtement, comme une évidence, et 25 % des sondés, selon le baromètre OpinionWay-Le Figaro, approuvent le président du Front national.

Cela rappelle les propos concernant Léon Blum à la Chambre des députés le 6 juin 1936. Xavier Vallat, député de droite, avait alors déclaré : "Pour gouverner cette nation paysanne qu'est la France, il vaut mieux quelqu'un dont les origines, si modestes soient-elles, se perdent dans les entrailles de notre sol qu'un talmudiste subtil." La haine et le rejet font bien partie de la panoplie des passions françaises. Est-il vraiment indispensable de s'y adonner sans retenue ?

Laurent Greilsamer
Article paru dans l'édition du 17.04.07

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