Par Michka (Michka) le dimanche 15 avril 2007 - 11h59:
Analyse psychiatrique de Ségolène Royal vue sur le site : [
www.desertdavenir.com]
En temps que psychiatre (25 ans de spécialité en psychiatrie à mon expérience) je suis obligé de remettre un diagnostic le plus impartial possible : en médecine, le premier devoir du soignant l'impose pour le bon suivi du patient, il faut aussi assurer sa sécurité et celui de son entourage, surtout si on a à faire à une délirante aux réactions imprévisibles, n'est-ce pas...
En bref, pas de diagnostic à distance, c'est-à-dire SANS avoir eu d'entretien avec la principale intéressée...
Mais je vais quant même tâcher de satisfaire à votre demande :
Il me semble, d'après ce qui m'a été donné d'appercevoir du cas Ségolène Royal, être en face d'un cas de cyclothymie à un stade déjà avancé avec tendances maniaco-dépressives voir même des tendances à la paranoïa...
Je m'explique :
- cyclothymie : change d'opinions au gré de ses humeurs, je ne vous ferais pas un exposé sur les différents stades de la campagne où le cas Royal s'est à mainte et mainte fois contredit... Donc incapacité à construire des raisonnements responsables et cohérents, et là vous avouerez que cela est un sérieux handicap pour exercer un poste impliquant la fonction de commandement.
- Maniaco-dépression : là les éléphants du Ps seraient les meilleurs témoins au sujet de ce que j'avance concernant la présence de ce trouble chez le sujet concerné : en effet, il n'y qu'a remarquer l'attitude du cas Royal envers ses proches collaborateurs : si ceux-là lui sont utiles à satisfaire son égocentrisme ainsi que son arrivisme, elle les veut autour d'elle, mais si ceux-ci dans un soucis "d'honnêteté" lui sortiraient certaines vérités, elle n'hésite pas à les éliminer symboliquement, à défaut de pouvoir le faire physiquement, voyez l'épisode Besson. "Qui connait Monsieur Besson ?"...
- Paranoïa : constatez son discours parfois plein de menaces innaceptables pour un candidat, ces menaces qui sont du genre : "Si je ne suis pas élue, les jeunes viendront tout casser dans vos rues !"
Je pourrais voux exposer d'autres exemples manifestes de crises paranoïdes chez le cas Royal, mais n'oubliez pas que la paranoïa est la plus grâve des maladies mentales (avec la schizophrénie). C'est ce trouble qui à des stades avancés, parce que non contrôlés, est responsable des comportements déviants, pour ne pas dire dangereux, de certains individus dans le genre Charles Manson, Jim Jones, etc.
Et n'oublions pas, que ces individus sont dangereux parce que totalement incontrôlables, en effet, ils ne veulent JAMAIS admettre leur maladie : pour eux, ils sont les SEULS à détenir LA VÉRITÉ ! Certains iront même jusqu'à vous affirmer que C'EST LA SOCIÉTÉ QUI EST MALADE ET PAS EUX !!!
Voyez un peu ce qui ce passe avec le cas qui nous intéresse, lorsque celle-ci prétend que lorsqu'elle a de mauvais sondages c'est parce que les éléphants ne la soutiennent pas suffisement. Ou encore, ce qu'il lui arrive de répondre, sur un ton d'agression, aux journalistes plus pointilleux que d'autres parce que curieux d'en savoir plus sur son programme (c'est normal après tout ils ne font que leur travail de renseignants) : "Vous osez me parler comme ça parce que je suis une femme !!!"
En résumé, je constate une instabilité caractérielle accompagné de troubles du raisonnement, d'où incapacité d'agir de manière constructive notament en s'ouvrant aux opinions des autres. Une fuite des responsabilités : rejet de celles-ci sur les autres, un sentiment de persécution : "c'est pas ma faute, c'est les autres qui ne veulent pas m'aimer..."
Ces troubles ne seraient pas si grâves, si ils concernaient une gamine trop gâtée de 14-16 ans, c'est tout simplement la crise d'adolescence, mes confrères ont écrits moult récits à ce sujet...
Moi, j'appelle cela le "trouble de la pauvre petite gamine riche" ou encore "petite princesse trop livrée à elle-même"...
cela peut s'arranger si les tuteurs de cette gamine acceptent de prendre leur responsabilité tout simplement en reprenant l'éducation du sujet à la base : une bonne fessée (pas forcement physique) est parfois plus salutaire qu'une cure de tranquilisants genre "prozac" qui peuvent vous rendre votre gamine pharmaco dépendante à vie telle une M. Monroe. Et l'on sait comment cela peut finir...
Évidement, lorsque cette série de troubles concerne une femme de 52 ans, c'est bien plus grâve !!! Je crois que vous vous en doutiez déjà... Pour la bonne et simple raison que, à cet âge là C'EST INCURABLE !!!
Et comme pour tous maux incurables, le temps ne fera qu'agraver les choses : le sujet s'enfoncera dans son délire, de plus en plus au fil des années qui passeront, et, en deviendra donc de moins en moins contrôlable pour l'entourage...
D'où necessité d'internement, pour des séjours plus où moins longs en milieu spécialisé, afin de suivre, sous contrôle médical serré une chimiothérapie lourde, à base d'insulinothérapie, qui permettra de maîtriser au maximum les bouffées délirantes du sujet (sérieux risques d'agressions physiques du sujet envers lui-même ou les autres)...
et pour tenter d'atténuer les stades dépressifs : électrochocs...
Évidement, je ne vous cacherais pas, par honnêteté, mon profond pessimisme en ce qui concerne l'évolution de la maladie : en 25 ans d'expérience en clinique psychiatrique, je n'ai JAMAIS pu constater une seule guérison complète : un tel sujet atteint d'un pareil panel de troubles mentaux complémentaires, et à évolution régressive, sans doute parce que ceux-ci n'ont pas été détectés à temps durant l'adolescence voir la petite enfance, restera paranoïde à tendance maniaco-dépressive toute sa vie...
Un peu à la manière de l'alcoolique qui lui, restera l'esclave à jamais de sa boisson, d'où l'obligation de le maintenir EN PERMANENCE hors de celle-ci...
En conclusion pour le cas Ségolène Royal : son entourage devra la maintenir AU MAXIMUM hors de TOUTES RESPONSABILITÉS SÉRIEUSES, donc il est évidemment inutile d'envisager une Présidence de la République...
Je préconise, en tant que médecin, le repos absolu, l'absence de toutes responsabilités (une mise sous curatelle du sujet serait éventuellement à envisager). Sans oublier une bonne cure de sommeil dans un établissement spécialisé (je ne peux pas vous parler de la clinique où j'exerce, le droit médical interdit aux médecins toutes démarches publicitaires) pour madame Ségolène Royal dès le lendemain de sa future défaite aux Présidentielle.
#7.2.1.1 Docteur Fatty sur 03.04.2007 15:11 (Répondre)