Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Election Présidentielle 2007

Envoyé par Lu_sur_Adra 
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 14:43
Djlachem (Djlachem) le samedi 31 mars 2007 - 22h54:

Girelle,

Je suis tout à fait d'accord avec tous les points que vous avez soulevés.

Sarkozy, en 2002, a agi dans la précipitation. Tout fraîchement nommé à l'intérieur, il lui fallait, coûte que coûte, prouver - et vite - que lui réussirait là où les autres avaient échoué.

Si je le défends, là aussi c'est avec les yeux ouverts. Je ne le défends que quand on l'attaque pour de mauvaises raisons, notamment, lors des reductio ad lepenum dont il a à souffrir régulièrement.

Pour le reste, vous avez raison: les problèmes que nous avons à affronter sont trop importants et mériteraient une approche plus sereine, plus lucide, avec un peu moins de passion.
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 14:43
Pauline (Pauline) le mercredi 04 avril 2007 - 19h15:

Les 12 candidats confessés par le magazine La Vie


François Bayrou et José Bové ont un point commun : dans la Bible, ils aiment particulièrement les Béatitudes, tandis que Dominique Voynet préfère le Cantique des Cantiques, rapporte l'hebdomadaire la Vie qui a posé aux douze candidats douze questions sur la religion.

La Vie publie les réponses dans son numéro à paraître jeudi. Certains ont répondu à toutes les questions (Bayrou, Villiers), Arlette Laguiller à aucune, et la plupart des candidats ont fait quelques impasses.

Première information, tous les candidats sont catholiques ou athées. Pas le moindre musulman, juif ou protestant dans le paysage.

François Bayrou se définit comme un catholique pratiquant "et en même temps laïque". Jean-Marie Le Pen "comme la majorité des Français" est catholique, croyant, mais ne va pas à la messe tous les dimanches.

"Y a-t-il un lieu sacré que vous admirez ?", a demandé La Vie. François Bayrou a choisi Jérusalem, José Bové "aime bien les petites chapelles du Comminges et les petits ermitages en bordure des Causses"; pour Jean-Marie le Pen, c'est le Mont Saint-Michel, pour Frédéric Nihous la cathédrale de Strasbourg et pour Philippe de Villiers celle de Chartres. Dominique Voynet dit avoir été particulièrement émue par un marae (édifice sacré) en Polynésie. Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy n'ont pas répondu à cette question.

"Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous lui dire ?" était la dernière des 12 questions. François Bayrou répond "merci"; Marie-George Buffet qu'elle aurait "aimé un peu plus le rencontrer"; Jean-Marie Le Pen le remercierait d'avoir permis à sa mère de lui donner la vie; Gérard Schivardi demanderait à Dieu de ne "pas se mêler des affaires des hommes" et de "demander à ses ouailles de respecter la liberté de conscience de chacun", mais il ajoute: "comme il n'existe pas, cela restera un voeu pieux".

Philippe de Villiers demanderait à Dieu "de dévoiler son mystère pour mieux comprendre la souffrance. Et de faire comprendre à nos compatriotes la grandeur du politique, au sens de Saint Augustin: +la politique est la plus haute forme de la charité+". Dominique Voynet est plus laconique, elle demanderait à Dieu "qu'est ce que tu fous?" Les autres candidats n'ont pas répondu à cette question.
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 14:44
Victor (Victor) le vendredi 06 avril 2007 - 13h21:

Rebonds

Mediatiques

Dérapages : l'engorgement

Par Daniel SCHNEIDERMANN

QUOTIDIEN : vendredi 6 avril 2007

Ce sont deux simples phrases, passées inaperçues dans l'emballement de fin de campagne. Deux phrases prononcées la semaine dernière, à Nice, dans un meeting, par Nicolas Sarkozy. Poursuivant son long monologue sur l'immigration et l'identité nationale et développant, Côte d'Azur oblige, les sous-chapitres colonisation et repentance, le candidat a dit : «Je suis de ceux qui pensent que la France n'a pas à rougir de son histoire. Elle n'a pas commis de génocide. Elle n'a pas inventé la solution finale. Elle a inventé les droits de l'homme, et elle est le pays du monde qui s'est le plus battu pour la liberté.» On n'en a pas vu d'images à la télévision, on a seulement lu la citation sur quelques blogs, mais on imagine volontiers Sarkozy prononçant ces phrases. L'air dégagé, observant un silence entre génocide et solution finale pour prolonger son effet, le faire durer en bouche, solliciter l'approbation du public, habité, propulsé par le simple bon sens, ce rappel au simple bon sens, aux choses qu'on a tout de même le droit de dire, n'est-ce pas, parce que si on n'a plus le droit de rappeler des faits élémentaires, de simples faits, alors à quoi bon voter ? Ce n'est tout de même pas la France qui a inventé le génocide et la solution finale. C'est-à-dire : tiens, l'Allemagne, tenez, les Allemands, tiens Angela Merkel, vous n'avez rien demandé, vous ne vous êtes mêlés de rien pendant cette campagne, mais attrapez-la dans les gencives, la solution finale !

Ces phrases ne sont pas seulement insultantes pour les Allemands d'aujourd'hui, et ceux d'hier, qui ont accompli un travail de mémoire tel qu'aucun autre peuple n'en a accompli. Elles sont surtout irresponsables. Sarkozy aspire à devenir Président. Et la parole du Président, c'est la parole de la France. La parole de la France à l'Allemagne, entre 2007 et 2012, consistera-t-elle à renvoyer le partenaire historique à Auschwitz ? Comment imaginer qu'un incendiaire ayant en tête ce genre de réminiscences puisse aller négocier avec la chancelière allemande, sans tabous ni arrière-pensées, avec la sérénité qui sied à deux partenaires quotidiens, par exemple sur la répartition des suppressions de postes à Airbus ?

Mais la question, dans le cadre de cette chronique, est surtout de savoir pourquoi aucun journal, aucune chaîne de télévision n'a fait écho à cette démonstration d'irresponsabilité de Sarkozy, alors que le piégeage de Ségolène Royal par un humoriste, à propos de la souveraineté québécoise, avait eu droit à de longs développements voici quelques semaines. Pourquoi faut-il que ce soient quelques blogs isolés, avec leurs quelques milliers de lecteurs, qui accomplissent ce travail-là ?

Sans doute y a-t-il plusieurs raisons. Sans doute, Sarkozy étant présumé compétent à l'international, et Royal incapable, les oreilles du système n'ont-elles simplement pas «entendu» l'agression antiallemande de Nice. Mais ce n'est pas tout. L'emballement de fin de campagne ne pousse pas à faire le détail. «Ignoble ! Menteur ! Amie des fraudeurs et des tricheurs !» : le colonnage quotidien ne suffit déjà pas à accueillir les noms d'oiseau que se balancent les candidats dans la dernière ligne droite. Si les médias devaient reprendre tous les dérapages démagogiques, ils ne feraient plus que ça. Et pas seulement chez Sarkozy. Tous (grands) candidats confondus, quel carton ! En miettes, en confiture, pulvérisés, l'euro, les radars, et le taux d'alcoolémie autorisé aux conducteurs (Le Pen), l'ENA, les indemnités de chômage des députés (Bayrou), les banques et leurs frais (Royal) : c'est le champ de ruines, l'hécatombe. A lire le reportage d'Edouard Launet, cette semaine dans Libé (3 avril), qui a passé quarante-huit heures à suivre Sarkozy, de Lille au pied des glaciers alpins, on mesurait bien cet épuisement général de fin de campagne. Epuisement du candidat, débitant les mêmes phrases d'un bout à l'autre du pays, en pilotage automatique. Epuisement des journalistes suiveurs, qui ne peuvent mitrailler leurs rédactions de dépêches à chaque nouveau dérapage. Manifestement, les médias ne sont pas calibrés pour traiter une surenchère quotidienne de démagogie sur longue période.

D'autant que Sarkozy «crée» toujours une nouvelle actualité. Même les projecteurs des traqueurs de dérapages sarkozyens ne parviennent plus à suivre. Braqués sur l'immigration, sur les sans-papiers, sur l'insécurité, les voilà soudain pris à contre-pied par une offensive inattendue sur le terrain de la génétique. A peine fallait-il s'offusquer du dérapage allemand que, toujours créatif, le candidat inventait le gène de la pédophilie et du suicide : «J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile [...]. Il y a mille deux cents ou mille trois cents jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable» (entretien avec Michel Onfray, pour Philosophie Magazine ). Là non plus, aucune reprise plusieurs jours durant, à l'exception d'une tribune du généticien Axel Kahn dans l'hebdomadaire Marianne. Voilà pourquoi, victime de cette rude concurrence, la relation franco-allemande, cette vieille lanterne, si éloignée des préoccupations quotidiennes des gens, comme disent les sondeurs, avait toutes les chances de passer à la trappe.
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 14:44
Victor (Victor) le vendredi 06 avril 2007 - 19h12:

La Croix

POINT DE VUE

Christoph Nesshöver

Grand reporter, « Handelsblatt », Düsseldorf

La grande coalition ne fait pas rêver l'Allemagne

Récemment, François Bayrou est passé à la télé allemande. Il ne s'agissait pas d'une reprise d'un de ses meetings électoraux quelque part en France. Le candidat de l'UDF avait reçu chez lui la correspondante d'une grande chaîne publique allemande pour un long reportage, et les Allemands pouvaient donc, un dimanche soir, «rencontrer » François Bayrou dans son bureau à Paris, dans sa voiture et même dans la cuisine de sa maison à Bordères aux côtés de sa femme Élisabeth, entouré de quelques chats.

Bien sûr, avec un scrutin présidentiel si proche, les Allemands s'intéressent davantage à la campagne électorale en France. Après tout, le futur président français (ou la présidente…) sera le partenaire européen numéro un de tout gouvernement allemand. Nicolas Sarkozy, on le connaît depuis longtemps en Allemagne – et on se méfie un peu de lui car on se souvient de ses actions musclées pour Sanofi dans son OPA sur Aventis ou pour Alstom contre les avances de Siemens. Ségolène Royal a été largement médiatisée chez nous au début de l'année, dans des comparaisons avec Angela Merkel, première chancelière du pays.

Mais avec François Bayrou, c'est plus que ça. Il y a les sondages, naturellement. Mais c'est plutôt son idée de former, une fois élu résident, un gouvernement unissant la gauche et la droite qui a beaucoup attiré outre-Rhin. Les Allemands se demandent : qui est ce monsieur curieux qui prône cette sorte de gouvernement – une « grande coalition » – dont nous, les Allemands, nous avons déjà tellement marre après seize mois ? Laissez-moi vous parler, donc, de ce système de gouvernement étrange avant que vous ne vous rendiez aux urnes le 22 avril et le 6 mai.

La grande coalition, le mariage forcé de la CDU conservatrice et du PD social-démocrate né en novembre 2005 est une drôle de guerre permanente. Il n'y a guère d'hostilités directes entre les deux camps c'est la raison pour laquelle, je l'admets volontairement, les médias allemands s'ennuient terriblement avec ce gouvernement. Il n'y plus de spectacle. Les « éléphants » de la droite et de la gauche, autrefois des fauves qui ne manquaient pas une opportunité pour mordre l'ennemi héréditaire, sont devenus des oursons polis et admirables – tout comme le bébé ours polaire nommé Knut au jardin zoologique de Berlin qui a conquis des cœurs ces derniers temps. Et, sur le fond, la coopération entre la gauche et la droite n'est pas spectaculaire non plus. Au début, les responsables déclaraient qu'ils voulaient, bien sûr, attaquer les grands problèmes de la société allemande, qu'ils voulaient oser les projets majeurs de réforme ensemble : la santé, la démographie, le chômage, les impôts… Qu'ils comptaient enfin préparer l'avenir du pays.

Et le résultat ? Prenons la réforme de la santé comme exemple. Les deux camps sont entrés en négociations avec des positions complètement opposées. Après des dizaines de conférences, de meetings et des « sommets de coalition », on se met d'accord. On présente un mélange de mesures qui, ensemble, n'ont aucun sens et semblent créer plus de problèmes qu'elles n'en résolvent. Deux alternatives sont mariées de force, tout comme les deux partis qui les ont proposées. La grande coalition gauche droite est le moment où la politique est devenue un jeu de patience. Tout le monde ne fait qu'attendre les prochaines élections prévues pour l'automne 2009 – si on ne trouve pas une raison fondamentale (et un moment favorable dans les sondages) pour faire éclater la coalition plus tôt. Entre-temps, on campe sur ses positions et on attend.

Si François Bayrou était élu président le 6 mai, les responsables allemands seraient très curieux d'étudier sa méthode. Et s'il perd, François Bayrou pourrait s'installer à Berlin pour montrer comment il ferait disparaître le clivage entre les deux camps. Il aurait alors encore beaucoup à apprendre en Allemagne. Les Allemands se demandent : qui est ce monsieur curieux qui prône cette sorte de gouvernement – une « grande coalition » – dont nous avons déjà tellement marre après seize mois ?
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 14:45
Victor (Victor) le vendredi 06 avril 2007 - 19h50:

Les propos sur la génétique de Nicolas Sarkozy suscitent la polémique
LEMONDE.FR | 04.04.07

Une plaisanterie circule actuellement de mail en mail – intitulée "Trouvez l'auteur" –, reprise par plusieurs blogs de philosophie ou d'actualité.

"J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a mille deux cents ou mille trois cents jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense."

Le mail invite à répondre à l'injonction, en précisant que l'auteur n'a "aucune formation scientifique". La citation est en fait issue de la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Michel Onfray, publiée dans Philosophie Magazine de mars 2007. Une rencontre que Michel Onfray raconte en détail sur son blog.

[http://michelonfray.blogs.nouvelobs.com/archive/2007/04/03/le-cerveau-d-un-homme-de-droite.html]

"VISION RIDICULE ET FAUSSE"

Le généticien Axel Kahn a également dénoncé, dans une tribune publiée par Marianne les propos du candidat UMP : "La vision d'un gène commandant un comportement complexe tel que ceux conduisant à l'agressivité, à la violence, à la délinquance, à la dépression profonde avec dérive suicidaire, est ridicule et fausse". Pour M. Kahn, "cette conviction réaffirmée par le candidat de l'UMP à l'Elysée confirme ses liens idéologiques avec la nouvelle droite".

Sur la Toile, des forums et des blogs consacrés à la question du suicide ont également vivement commenté ses propos : "C'est une erreur absolue car quel scientifique peut prétendre connaître le gène du suicide ?" L'extrait du texte est d'ailleurs repris, depuis sa publication sur des blogs anti-Sarkozy.

Invité mercredi de l'émission "Questions d'info LCP-Le Monde-France Info", Jean-Marie Le Pen a également donné tort au candidat de l'UMP. "Si nous sommes habités par des gènes qui sont en eux-mêmes criminogènes, ça veut dire que nous n'avons pas la responsabilité de ce que nous faisons. Il a dû se tromper, ce n'est pas possible", a-t-il estimé.

Nabil Wakim

[www.lemonde.fr]
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 14:45
Pauline (Pauline) le mardi 10 avril 2007 - 18h19:

Bayrou, élu casher à Bayonne
La petite communauté juive de la ville attachée à l'enfant de la région.

Par Jean-Louis LE TOUZET


Quartier Saint-Esprit, «la petite Jérusalem» de Bayonne, Pyrénées-Atlantiques, quelques heures avant les débuts de la pâque juive qui s'achèvera mardi. Albert, dit «Bébert» pour les Bayonnais, figure de la communauté juive, dont sont issues les familles de l'ancien président du Conseil, Pierre Mendès France, et celle du grand juriste et patriote, René Cassin, prépare les colis de victuailles qu'il s'apprête à livrer. Le journal Sud-Ouest , dans sa locale de Bayonne, a consacré une pleine page à «Bébert, le boucher casher». On rentre tout voûté chez Albert, l'épicier talmudiste, et on en ressort tout redressé. C'est l'épicier qui éclaire et magnifie et qui voit la présidentielle de son étal : «La communauté ne donne pas de consignes de vote. Chacun vote selon ses idées, mais moi j'aime bien François Bayrou, c'est l'enfant du pays. En plus, il se trouve que je le connais un peu... Son idée de rassembler les gens de bonne volonté me plaît beaucoup», dit Albert, qui a ouvert une boîte de gâteaux pour tremper dans le café. «Albert a le coeur sur la main», s'enthousiasme madame Caroline, vice-présidente du consistoire, et qui fait partie de la clientèle d'Albert. Madame Caroline, 44 ans, est venue de Paris il y a une dizaine d'années. Elle se démène pour trouver des fonds pour sauvegarder le patrimoine juif de la ville et du Pays basque : «Il y a bien sûr la synagogue de Bayonne, puis il a fallu s'occuper de la mise hors d'eau de celle de Biarritz ces derniers mois, enfin, il y a l'entretien des cimetières... Il y a beaucoup à faire.» Pour cette dame très douce, «il n'y a pas de vote juif, et ensuite, il faut être franc, on ne représente plus grand-chose à l'échelle du pays... Le 22 avril 2002 nous a ébranlés . Jusqu'à présent, la gauche l'emportait légèrement dans la communauté basque. Je pense que la tendance pourrait s'inverser cette fois-ci.» Madame Caroline aimerait beaucoup croire au pari de François Bayrou : «Il y a tellement à faire pour remettre le pays dans le sens de la marche...» Ses amis parisiens, quand elle s'est ouverte à eux du sentiment favorable pour le vote Bayrou à Bayonne, se sont «moqués» d'elle, rapporte-t-elle : «Disons qu'à Paris, dans la communauté, la tendance pour le vote Sarkozy est assez nette.» Madame Taïeb est sage-femme et trouve qu'aucun des candidats n'a cru bon de mettre les problèmes de santé «au coeur des préoccupations des Français». Elle est originaire du Var et s'est installée au Pays basque voilà quinze ans : «Les Basques sont patriotes et très attachés à leur langue. Comme les juifs, ce sont des gens qui pensent que la famille est essentielle, car c'est le socle des transmissions culturelles.» La communauté espère qu'un nouveau rabbin lui sera donné d'ici la fin du printemps. Considérant que L'Eternel fait de si grandes choses, il n'est pas interdit de penser qu'Il tiendrait un Béarnais par les oreilles et que, délicatement, Il le poserait au sommet de l'Etat. Cela expliquerait pourquoi François a de si grandes oreilles.
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 14:46
Cacouboulou (Cacouboulou) le mercredi 11 avril 2007 - 00h56:

La génétique selon Sarko :

"J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable".

Vous avez bien lu : Pour le candidat, et ancien Ministre d’Etat, Sarkozy, non seulement les pédophiles naissent pédophiles, et les jeunes qui se suicident le font parce qu’ils sont dégénérés.

C’est lui, Nicolas Sarkozy, qui veut mettre en place une détection très précoce des "troubles comportementaux" chez l’enfant, censés annoncer un parcours inéluctable vers la délinquance...

Ainsi, l’homme serait génétiquement programmé pour devenir bon ou méchant. Mais, pire, et c’est clairement exprimé dans son propos, le candidat Sarkozy estime que la prévention du suicide chez les jeunes serait une mauvaise chose, puisque le suicide, finalement, permettrait d’éliminer ceux qui "génétiquement" étaient impurs.

La maternelle parfaite, pour l’UMP, seraient des enfants bourrés de ritaline, avec des séparations entre les "génétiquement sains" et les "génétiquement fragiles". La maternelle parfaite voit le professeur des écoles remplacé par un pédopsychiatre... Ou alors la création d'un "meilleur des monde" ou les génétiquement faibles, seraient purement et simplement éliminés comme le voulait, un certain moustachu de sinistre mémoire, ou alors modernité oblige, ils seraient génétiquement modifiés !!!

A quand une campagne de promotion de l’eugénisme ? Combien de temps faudra-t-il encore attendre avant de pouvoir dire que Sarkozy menace la démocratie ?

Et voila ! ramenée au niveau des pâquerettes, la génétique de la pédophilie et du suicide, élevés en un critère permettant d'excuser tous les crimes, au nom d'une théorie prônée par un individu pathologique, qui se réserverait au nom d'une idéologie particulièrement perverse, le droit d'exonérer le justiciable de toute responsabilité envers notre société.

Et c'est donc ce type là qui la main sur le coeur, déclame au naïf qui veut bien l'entendre, jurer qu'il ramènera la Sécurité, l'Ordre et la Justice ? Cherchez donc où se trouve l'erreur!

Et dire que certains parmi nous persistent à déclarer, que ce type là serait à la future élection, le candidat naturel des Juifs, alors que de tels propos sont une offense même pour le Judaïsme !

On est là bien loin de ce que nous enseigne, à l'occasion de la célébration de Pessah, nos anciens textes issus de la sagesse de nos ancêtres.

Réfléchissez, car demain il pourrait être trop tard,,,
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 14:47
Cacouboulou (Cacouboulou) le mercredi 11 avril 2007 - 01h03:

Sarkozy aurait promis une amnistie "déguisée" à Chirac

NOUVELOBS.COM | 10.04.2007 | 19:06

D'après Le Canard Enchaîné, le candidat UMP se serait engagé, en cas d'élection, à limiter à dix ans la durée maximale d'une instruction judiciaire, en échange du soutien de Jacques Chirac à sa candidature.


Le Canard Enchaîné révèle, dans son édition du mercredi 11 avril, un accord que Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac auraient passé il y a quelques semaines, qui devrait permettre au président sortant d'éviter toute poursuite judiciaire. D'après l'hebdomadaire satirique, le candidat de l'UMP s'y est officiellement engagé, s'il est élu à la présidence de la République, en échange du soutien de Jacques Chirac à sa candidature.
Concrètement, le nouveau projet de loi sur la lutte contre la délinquance, promis par Nicolas Sarkozy pour juillet s'il est élu, comportera un article qui imposera aux juges de clore leurs dossiers au plus tard une dizaine d'années après les faits, pour les simples délits. Le Canard Enchaîné cite un proche de Jacques Chirac, sous couvert d'anonymat: "Les dossiers trop anciens, encore à l'instruction, seront purement et simplement annulés. Le tout, au nom d'une bonne administration de la Justice…".

"Nettoyage approfondi"

Pour le président sortant, cette réforme reviendrait à annuler toute poursuite judiciaire à son encontre. Le Canard Enchaîné, qui parle de "nettoyage approfondi", rappelle les trois affaires dans lesquelles Jacques Chirac est -encore- impliqué: le dossier de l'emploi fictif d'une secrétaire de l'ex-RPR, les enquêtes sur des dizaines d'autres emplois fictifs de la Mairie de Paris et l'instruction de son collègue Jean-Marie d'Huy sur les fausses factures de l'imprimerie municipale Sempap.

D'anciens collaborateurs de Jacques Chirac, notamment Robert Pandraud et Michel Roussin, ainsi que Jean Tiberi, pourraient également bénéficier de cette disposition. Le Canard Enchaîné fait par ailleurs remarquer que cette nouvelle règle, "fixant à dix ans la durée maximale d'une instruction", va également "rendre caducs" des dossiers touchant directement Nicolas Sarkozy dans les Hauts-de-Seine: par exemple, l'affaire de son appartement sur l'île de Jatte.

Avant la présidentielle de 2002, Nicolas Sarkozy avait déjà promis une loi similaire si le président le nommait Premier ministre, toujours selon l'hebdomadaire. Mais c'est Jean-Pierre Raffarin qui avait alors été désigné...
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 14:48
Viviane (Viviane) le mercredi 11 avril 2007 - 12h57:

Bravo Cacouboulou! Ton analyse est superbe.
Pourquoi passer par Sarkozy au premier tour, après ses déclarations, si on y réfléchit bien, celà nous éviterait un second tour... Suivez mon regard!
Re: Election Présidentielle 2007
15 avril 2007, 14:48
Victor (Victor) le mercredi 11 avril 2007 - 22h28:

Marianne 2007.info -

Les élections françaises de 2007 vues par la rédaction de Marianne

Ségolène Royal y croit dur comme fer

Par Nicolas Domenach, directeur adjoint de la rédaction de Marianne.

La cristallisation, c'est elle. Ségolène Royal n'a aucun doute, en tout cas aucun doute sur elle-même. Alors que les socialistes en sont rongés, désorientés, minés. Alors que François Hollande et Julien Dray, devenus frères ennemis, se disputent publiquement. Alors que les éléphants voudraient toujours la piétiner, elle vous répète avec le sourire, en vous fixant droit dans les yeux comme si elle voulait imprimer sa conviction dans votre caboche : « Je vais gagner ! Je suis très confiante ». Mais les sondages qui sont mauvais pour elle ? Toutes ces enquêtes d'opinion, plus de 90 maintenant, qui montrent, qui consacrent la suprématie de Nicolas Sarkozy ? Pfff !…

Il y a deux mois, elle le devançait encore, elle apparaissait même plus moderne et plus proche des gens. Aujourd'hui, le présidentiable de l'UMP l'emporte dans tous les domaines, ce qui provoque l'angoisse de la plupart des dirigeants du PS, même si certains n'en sont pas plus attristés que cela. On râle, on grince, on ricane rue de Solferino alors que dans son charmant QG de campagne, au 3e étage du boulevard Saint-Germain, bourdonnent et chantonnent des jeunesses, comme s'ils venaient chez leurs professeurs de Français manger des pizzas-cocas et effectuer leurs devoirs de vacances. Un appartement de soleil, où la candidate affiche une sérénité impavide : « ne vous laissez pas avoir par le matraquage sondagier, martèle-t-elle. Regardez plus loin, regardez les enquêtes sur le désir de Président, ce n'est pas de Sarkozy dont les Français ont envie. Ils me mettent en tête. Je suis dans leur tête, mais sous-évaluée. Car il y a un véritable mouvement en ma faveur, en ma ferveur ». Cette femme-là ne vous raconte pas d'histoire, elle ne vous bourre pas le cervelet que vous auriez un peu mou. Elle est habitée par sa « mission ».

Ségolène Royal se sent portée par l'Histoire. « Je corresponds à l'époque », dit-elle… Et c'est là sans doute le plus intéressant, le plus fort : pour elle, les Français s'angoissent parce qu'ils basculent dans un nouveau monde, avec des nouveaux candidats et qu'ils sont devant l'effroi d'un choix qui les engage. Ce choix ne ferait pas de doute puisque nous aurions d'un côté le changement dans la brutalité, la violence, l'exclusion, les Français les uns contre les autres. Ça, c'est la droite, ça, c'est l'aventure Sarkozy, trop risquée pour les Français, selon elle. De l'autre côté, le sien, il y aurait le changement sans risque, la société de confiance et le rassemblement, le réformisme tranquille qu'elle porte en tant que femme d'ordre juste. Inutile de préciser que Bayrou entre les deux, selon elle, « n'existe pas ». « Il va se dissoudre », prophétise Ségolène Royal. Elle écarte d'un sourire plus cinglant qu'un soufflet toutes les observations sur son déficit d'envergure et de présidentialité, comme les critiques sur son absence de souffle social et sa bataille contre un PS qui traîne des pieds. « Ce n'est pas la peine de s'agiter », souligne-t-elle avec le calme des vieilles troupes qui ont connu les campagnes mitterrandiennes. « La cristallisation va se faire naturellement… ».

Il faut laisser passer les vacances, ce moment particulier où les Français se retrouvent entre eux, et alors, rappelle Claude Bartolone, ils commencent par échanger de nouvelles des présents, puis ils disent du mal des absents, et ensuite ils parlent politique : « A ce moment, les choses se décanteront naturellement ».

En attendant, savez-vous ce que fait Ségolène Royal ? Elle prépare le débat d'entre les deux tours. Ça ne lui fait pas peur. Elle a déjà affronté les débats internes du PS face aux poids lourds qui devaient l'écraser. Et elle l'a emporté ! Ce sont même ces confrontations, dit-elle, qui ont imposé sa résistance, sa ténacité, sa compétence même face aux prétendus experts, plus grands cerveaux et plus émérites gouvernants. Alors, ce n'est pas Sarkozy qui va l'impressionner. Mieux encore, elle l'annonce tranquillement : « Je vais le gagner, ce débat ». Et elle ajoute après un silence de réflexion, de résolution : « Je le domine ». Elle parle du débat mais aussi de Sarkozy. Elle « le domine », dit-elle avec ce si charmant sourire qui découvre de si jolies dents blanches !

Mercredi 11 Avril 2007
Nicolas Domenach

Source :
[www.marianne2007.info]
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved