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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
27 février 2008, 16:09
Israël a sélectionné la chanson qui le représentera à l'Eurovision 2008 de Belgrade.

Il s'agit de Kehilo Kan composée par Dana International, précédent vainqueur de l'Eurovision en 1998, et Shay Kerem. Elle est interprétée par Boaz Mauda.

Pour la vidéo de la chanson

[www.iba.org.il]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
28 février 2008, 04:46
Les bons crus de l'huile d'olive

LE MONDE | 27.02.08

Nyons, dans la Drôme, et la Corse du Sud font une fête de la dégustation de l'huile d'olive nouvelle. Mais chaque région a ses traditions, ses terroirs, et aussi ses olives. Dans les Baronnies, la tanche, très savoureuse, a été consacrée par une appellation contrôlée accordée en 1994. Dans les Alpilles, on récolte la picholine début novembre, fruitée et sapide ; la salonenque, qui se prépare "cassée", et encore la grossane, très charnue. "Il y a une huile pour chaque usage en cuisine", dit Reine Sammut (Le Fenière, à Lourmarin). Celle du pays est pressée au moulin de Cucuron : c'est le Cucugnan de Daudet.

A énumérer ces variétés, l'on pourrait croire la production française (4 000 tonnes) importante. Elle est de qualité, le plus souvent, mais anecdotique. La France importe 90 000 tonnes, soit 95 % de sa consommation annuelle d'huile d'olive. Les grands pays producteurs sont l'Espagne (43 % du marché mondial), l'Italie et la Grèce, suivis du Maghreb et de la Turquie. Ils fournissent des assemblages sans provenance définie, le gros de la troupe des huiles d'olive industrielles, c'est-à-dire des grandes marques : le pays d'origine, souvent, n'est pas même mentionné sur l'étiquette. "Il n'y a pas d'osmose possible dans l'assemblage de deux origines d'huile d'olive. Tout mélange aboutit à une huile standard", assure Eric Verdier, expert chez Oliviers & Co. Dans les corps gras, chaque fois que l'on assemble, on perd en qualité.

A qui se fier ? Trop d'étiquettes sont fantaisistes, et les arnaques fréquentes, masquées par un packaging accrocheur. Se méfier des huiles anonymes achetées sur les marchés, dans les foires régionales, sur le bord des routes. Tout le monde ne peut pas s'offrir la dernière production de Laudemio, le nec plus ultra de la Toscane, ou bien la dernière trouvaille d'Oliviers & Co, "Il Fornacino", provenant d'une oliveraie à 8 km de Sienne (Toscane), dont le nez se situe entre l'amande fraîche, le poivron vert et l'artichaut. En bouche, le velouté intense laisse place à la puissance et au piquant. Malgré son prix (26 euros la bouteille de 500 ml), ce véritable "cru" confidentiel (3 000 litres seulement) millésimé sera vendu en quelques semaines. Quinze à dix-sept kilos d'olives ont été broyés pour donner un litre de ce nectar, d'où son prix, alors que la production agro-industrielle diluée se contente de quatre à cinq kilos d'olives au litre.

Plus accessibles, les premiers prix chez ce négociant sont une huile issue de l'agriculture biologique du Chili (Olave Bio, 14,40 euros le litre) ardente et florale, au nez de fleur de tomate et d'herbes fraîches, ou bien une huile opulente et soyeuse d'Andalousie (Almazaras de la Subbetica, 7,70 euros le demi-litre). Albert Baussan, qui a pris récemment les rênes d'Oliviers & Co à la suite de son neveu, possède une oliveraie de 18 000 pieds et un verger de citronniers dans le Tras o Montes, au nord du Portugal. Il a donc eu l'idée de créer une huile parfumée au jus de citron encore vert, pour faire mariner un poisson cru ou assaisonner un poisson grillé. Il développe aussi - sous le nom de Collection légumière - une gamme tout à fait originale, utilisable soit comme condiment, soit comme aide culinaire.

Plusieurs chefs de renom ont élaboré ces produits vendus au prix de 5,90 euros les 140 grammes. Alain Passard, attentif à son palais sensible à l'acidité, a conçu un délice de betterave (avec huile d'olive vierge extra, griotte, vinaigre de xérès et gingembre). Giovanni Ciresa, chef du De Pisis (Hôtel Bauer Grunewald, à Venise), s'est attaché, dans une crème d'asperge au citron confit, à rechercher un juste équilibre avec le miel et la noix de muscade.

Tandis que Gérald Passédat (Le Petit Nice, à Marseille, qui devrait obtenir un troisième macaron au Michelin 2008) s'est lancé dans une crème de fèves au romarin destinée à parfumer une viande d'agneau rôtie ou grillée, et un condiment de pois chiches et amandes à la citronnelle. Son interprétation de recettes anciennes à base de tomates séchées - extrême de tomate - associe huile d'olive, oignons blancs et piment d'Espelette, tandis que la tournure antique au chèvre juxtapose fort astucieusement courgette, aubergine, fondant au chèvre, vinaigre de xérès, ail, thym et poivre blanc. Parmi les huiles rares de petites propriétés, signalons encore la production de Laurence Quilichini (domaine viticole et oliveraie du Castellu di Baricci, en Corse, une AOC d'une grande finesse, due aux variétés germaine et zinzala, ainsi que l'huile ardente et lumineuse du domaine de Monterosa (20 hectares, propriété de Detlev von Rozen), en Algarve (Portugal), issue des variétés d'olives locales : maçanilha, cobrançosa, verdeal et picual, sur un terroir soumis aux influences océaniques.

Jean-Claude Ribaut

[www.lemonde.fr]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
28 février 2008, 04:52
Mets de l'huile.§§§§§§§§
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
02 mars 2008, 01:26
Quand la Lithuanie demande des comptes

Par Samuel Anilevits pour Guysen International News

28 février 2008

"Nous considérons Israël comme notre plus proche allié dans le Moyen Orient". C’est par ces mots forts que l’actuel Ministre lituanien des Affaires étrangères, Petras Vaitiekunas, s’adresse au président d’Israël Shimon Pérès pour décrire les relations entre les deux pays. Pourtant, derrière ces belles paroles, c’est une triste affaire datant de la Seconde guerre mondiale qui oppose les deux Etats…


Lors de sa visite officielle en Israël, mercredi 27 février, Vaitiekunas et Shimon Pérès ont discuté des différents moyens susceptibles de renforcer leur coopération bilatérale, et de l’entrée possible d’Israël au sein de l’Europe.

"Nous sommes prêts à intégrer les intérêts vitaux d’Israël au sein des institutions européennes" a affirmé Vaitiekunas.

Cependant, c’est une autre étape du voyage du Ministre lituanien qui retient l’attention. En effet, lors de sa visite, ce dernier a décidé de se rendre à Yad Vashem, à Jérusalem.

C’est cette occasion que le président du Mémorial Avner Shalev a choisie pour relancer la polémique sur une curieuse affaire de justice qui a débuté il y a environ un an en Lituanie contre le citoyen israélien Yitzhak Arad, son prédécesseur.

Le Dr Arad est né en Lituanie en novembre 1926. Pendant la Second guerre mondiale, il a été un membre actif de la résistance. Puis, en 1943, il s’engage dans la police politique de l’ex-URSS, le NKVD.
Yitzhak Arad reste chez ces partisans jusqu’à la fin de la guerre, combattant les Allemands et leurs collaborateurs en Lituanie.

Et c’est là tout le problème pour la Lituanie.

Le Dr Arad a publié il y a trois ans, ses mémoires dans un livre intitulé 'Mémoires de 1941-1943 : le décompte d’un spectateur sur un meurtre de masse' où il y raconte notamment ses activités contre les collaborateurs lituaniens.

Suite à cela, une enquête criminelle est ouverte contre lui.

Le Bureau du Procureur lituanien dépose alors une requête devant le ministère israélien de la Justice pour lui permettre d’interroger Yitzhak Arad sur la part de responsabilité qu’il a endossé dans le meurtre de civils lituaniens pendant la guerre.

L’actuel président de Yad Vashem est alors monté au créneau contre le représentant lituanien pour défendre son prédécesseur en lui écrivant une lettre.

" Il est évident que l’ouverture d’une enquête sur les activités d’Arad au sein des partisans lituaniens équivaudrait à un appel pour l’ouverture d’une enquête sur l’activité de tous les partisans lituaniens" déclare Avner Shalev, étonné que l’enquête ne vise qu’Arad.

"Toute tentative d’assimiler ces actes de résistances à des actions illégales, et ses acteurs à des criminels, est une dangereuse perversion des évènements qui se sont déroulés en Lituanie durant la guerre" ajoute-t-il.

Effectivement, dans ses mémoires, Yitzhak Arad relate ses actions contre des " civils lituaniens ".
Cependant ces personnes, considérées comme des collaborateurs et donc des ennemies, pour le NKVD, n’étaient que des civils innocents pour la Lituanie.

Cette histoire permet de refaire le point sur les crimes perpétrés en Lituanie contre les juifs, qui furent, pour la plupart, assassinés par la population locale.

Les massacres contre les Juifs ont débuté en 1941, juste après le départ soviétique du pays, et donc avant l’invasion allemande, sur l’ordre de la police lituanienne. Sur les 220 000 juifs d’avant-guerre, seulement quelques milliers ont survécu.

En évoquant cette affaire lors de la visite du Ministre lituanien, Avner Shalev a regretté "que la soi-disant procédure judiciaire n’ait pas été suspendue" et émis le souhait "qu’une excuse officielle au Dr Arad soit présentée".

Le Dr Arad est quant à lui choqué de cette affaire.

L’ancien général de Tsahal à la retraite affirme que ces "allégations sont un moyen de l’attaquer sur son travail qui l’a conduit à lister les atrocités commises par les collaborateurs lituaniens au régime Nazi".

[www.guysen.com]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
02 mars 2008, 08:19
"What does : "casse-toi pauvre con" mean in english ?"

LE MONDE | 01.03.08

L'altercation a rapidement fait le tour de la planète. "Sarkozy's YouTube moment", titre ainsi The Globe and Mail. Mais le quotidien canadien souligne, par ailleurs, la perplexité des internautes pour traduire la réplique présidentielle.

Sur Yahoo ! Answers, la question est ouverte : "What does : "casse-toi pauvre con" mean in english ?" Vaste chantier. Chacun y va de sa proposition : "Piss off, poor idiot" (piss off, dégage, mais en vraiment vulgaire), "Get lost, asshole" (asshole, littéralement trouduc, mais bonne traduction de con). Les variations sont infinies. Certains, choqués, refusent de traduire les subtilités de langage du président et proposent : "*****, you ***** !"

Même embarras dans les médias anglo-saxons. Pour l'International Herald Tribune, c'est : "Then get lost, you poor jerk !" ("Dégage, pauvre idiot"). A la BBC, on préfère : "Get lost then you bloody idiot, just get lost !" (bloody, littéralement : saignant. Ici : foutu). Le fil de l'AFP en anglais : "Get lost, you stupid bastard !"

C'est bien plus chantant en italien : "Vai via, vai via, allora, povero coglione" ("Va t'en, va t'en, alors, pauvre con"), version de La Stampa. Chez les hispanophones, on balance entre le "Rajá, pobre pelotudo" ("Taille-toi, pauvre con") du journal argentin Clarin et le "¡ Lárgate, pobre imbecil !" (Largate, tire-toi) du quotidien espagnol El Pais. Pour les Allemands, on a le choix entre la version de Die Welt, "Dann hau doch ab, Du armseliger Dummkopf" ("Alors tire-toi, misérable crétin !"), celle du Spiegel, "Dann hau'doch ab, du Idiot", ou encore celle du Tagesspiegel, "Dann hau doch ab, du Blödmann" (Blödmann, connard).

En polonais, il y a un précédent, c'est "Spieprzaj dziadu !". Qui équivaut bien à : "Casse-toi, pauvre con !" C'est la phrase lancée le 4 novembre 2002 par Lech Kaczynski, alors maire de Varsovie, à un quidam qui l'interpellait dans la rue. Un site, www.spieprzajdziadu.pl, a été créé, des tee-shirts ont été fabriqués et des milliers de gens ont porté un bracelet en plastique marqué du désormais célèbre "Spieprzaj dziadu".

Eric Azan
Article paru dans l'édition du 02.03.08

[www.lemonde.fr]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
04 mars 2008, 12:06
Les réfugiés échangés

04/03/08 - - : Histoire

Tel est le thème de l’intervention de Jean-Pierre Allali, président de la commission chargée des relations avec les ONG et le monde associatif au CRIF, auprès de la commission programmatique ONG-UNESCO à l’initiative de Danielle Obadia, membre du Comité directeur du CRIF.

Jean-Pierre Allali a brossé un tableau général et a indiqué que tous les conflits engendraient leur lot de réfugiés. La Seconde Guerre mondiale a provoqué 70 millions de réfugiés c’est-à-dire des personnes qui ont quitté leurs lieux d’origine et n’ont pas pu y retourner. 9 millions de sikhs et d’hindous ont quitté le Pakistan pour l’Inde en 1947, et 7 millions de musulmans ont fait le trajet inverse. La guerre des Balkans a provoqué l’échange de population minoritaire : 1 250 000 Grecs et 500 000 Turcs. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Finlande a perdu une part importante de son territoire, la Carélie et a récupéré 400 000 personnes. Jean-Pierre Allali a également cité les boat people à la fin des années 70 et plus récemment la Yougoslavie et le Soudan.

Entre 1850 et 1950, on comptait 150 millions de réfugiés ; les Palestiniens en représentaient 5%. Depuis 1950, on compte 24 millions de réfugiés ; les Palestiniens en représentent 17 %. On peut s'interroger sur le fait que les autres réfugiés ont été intégrés aux pays d'accueil, alors que les Palestiniens ont conservé leur statut de réfugiés au milieu d'une population arabe très proche de leur identité.

Jean-Pierre Allali a rappelé que l’idée sioniste était bien antérieure à la Shoah. Les Juifs ont acheté les terres morceau par morceau dans un endroit où il n’y a jamais eu une entité étatique spécifique. Des conflits ont éclaté et des solutions ont dû être cherchées au niveau international. Même si le plan qui en résultait ne correspondait pas aux attentes du « pré-gouvernement » juif à l’époque, la solution de deux Etats permettait d’avoir un Etat juif, 2000 après sa disparition. Le grand mufti de l’époque avait incité les Palestiniens à quitter leur territoire quand les Juifs auraient été éliminés.

La guerre qui a suivi la proclamation de l’Etat d’Israël lui a donné l’occasion de déterminer ses frontières. Aujourd’hui, 20 % de la population d’Israël est d'origine palestinienne.

Il faut rappeler que l’office de l’ONU, UNNRWA, a facilité cette situation en outrepassant les règles relatives aux réfugiés. Cet office considère comme réfugié palestinien, toutes les personnes qui ont été déplacées de plus de deux kilomètres ! D’autre part, le statut de réfugié palestinien se transmet de génération en génération, de père en fils, ce qui ne fait qu’augmenter artificiellement leur nombre.

En contre point, Jean-Pierre Allali a parlé des Juifs chassés des pays d’islam, spoliés de leur terre et a montré que ces réfugiés ont su prendre leur destin en main. Dans beaucoup de pays, on a cherché à les faire partir à l’instar de la Tunisie où un décret de Bourguiba a dissous la communauté juive. Un million de personnes ont quitté les pays arabes pour Israël. Il convient que les Palestiniens renoncent au droit au retour et que soit créé un Etat palestinien viable à coté de celui d’Israël.

[www.crif.org]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
11 mars 2008, 03:34
Reçu ce jour :

En 1974, à la tribune de l’ONU, le président de la République Algérienne, Houari Boumediene, a déclaré :


« Un jour, des millions d'hommes quitteront l'hémisphère sud pour aller dans l'hémisphère nord. Et ils n'iront pas là-bas en tant qu'amis. Parce qu'ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C'est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire ».

Dans le Figaro du 19 décembre 2006, notre grand ami Mouammar Kadhafi déclarait :

« Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans en Europe la transformeront bientôt en continent musulman ! »

Médaille de la famille "française" : les lauréates d'Epinal

Cette photographie provient de la Liberté de l’Est, presse régionale qui couvrait la remise de la médaille de la famille française à Epinal, ville UMP où une gigantesque mosquée va être construite sur 8000m2 de terrain. On comprend mieux les prétentions de l’Islam dans la ville lorsque l’on voit que sur 7 mères de familles médaillées par la mairie, 5 portent le voile et 6 sont arabes. Mme Dairi a élevé avec courage 7 enfants, Malika Etassi 6, Yeza Sohbani 6, Khaddouj Karim 6, Djamila Beynée 5, Fatna El Bour 5. La seule française, invitée pour le symbole, Françoise Skorynnée, a elle 4 enfants.

Le droit du sol fera le reste.

C’est ainsi… Et la supposée « extrême droite » n’y est pour rien.
L’ « extrémisme », sans doute, consiste à prévenir nos compatriotes de ce qui les attend :

Un pays où les français d’origine européenne seront minoritaires.

Les démographes indépendants prévoient ce basculement pour le milieu du XXIè siècle.

Est-ce bien cette France que vous souhaitez pour vos enfants ?

Pièces jointes:
epinal.JPG
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
11 mars 2008, 04:15
Sur France-Inter ce matin mardi 11 mars 2008 : Bernard Guetta :
La nécessité d'un Etat palestinien



En accueillant, hier, le chef de l’Etat israélien, Nicolas Sarkozy a déclarè. « Ma conviction est claire, a-t-il dit à Shimon Pérès : la meilleure garantie de sécurité pour Israël, c’est la création d’un Etat palestinien moderne, démocratique et viable avant la fin de 2008 ».

Soixante ans après la naissance d’Israël, la naissance de la Palestine ne répond, autrement dit, pas seulement à une exigence de justice pour les Palestiniens. Elle est également une nécessité pour les Israéliens mais pourquoi ?

La première raison en est qu’Israël n’a plus les moyens de perpétuer l’occupation des territoires palestiniens. Son armée y perd ses capacités militaires en se transformant en force de police. Sa jeunesse se lasse et se dégoûte de ce qui n’est plus la défense de la patrie contre un danger d’invasion étrangère mais des opérations de contrôle, de filtrage, de fouille d’une population civile qui ne peut plus ni vivre, ni travailler, ni commercer, ni se déplacer sans être soumise à des humiliations permanentes.

L’image d’un Etat policier se superpose, sur la scène internationale, à celle d’une nation luttant pour sa survie. Elle l’effacera bientôt dans un changement catastrophique pour un pays qui a autant besoin de la sympathie du monde. La poursuite de l’occupation n’est évidemment pas un facteur de développement pour les Palestiniens qui s’enfoncent ainsi dans une misère dont se nourrit l’extrémisme. Et sous peu, dernier problème, les Israéliens se trouveront en charge d’un ensemble territorial – leur pays plus les territoires palestiniens – dans lequel ils ne seront plus qu’une minorité imposant sa loi à la majorité, situation qui n’est pas durable.

Ariel Sharon avait si bien fini par le comprendre qu’il avait évacué Gaza et projetait de se retirer ensuite de Cisjordanie avant de tracer unilatéralement une frontière et de mettre Israël à l’abri d’un mur. La maladie l’a frappé avant qu’il ne puisse faire aboutir ce projet mais – seconde raison pour laquelle il faut à Israël un Etat palestinien – ce plan de Sharon n’était pas viable. On l’a bien vu quand les islamistes ont transformé Gaza en base de tir contre les villes israéliennes. Il n’y aura pas de paix durable, pas de sécurité pour les Israéliens, sans un Etat palestinien, fort, organisé, viable et tenu par ses engagements internationaux de respecter des accords de sécurité avec Israël.

Shimon Pérès n’est pas le seul à le savoir. La majorité des Israéliens l’a si bien compris qu’Ehud Olmert, leur Premier ministre, n’a pas provoqué la moindre vague lorsqu’il a dit, la semaine dernière, que l’attentat de Jérusalem n’interromprait pas ses pourparlers avec l’Autorité palestinienne mais il faut maintenant aller vite. Nicolas Sarkozy avait raison d’insister, hier, sur ce délai de la fin 2008 car la peur des islamistes chiites et sunnites, de l’Iran surtout, a crée une occasion de paix jamais vue en réunissant les grandes puissances, les pays arabes, Israël et la direction palestinienne dans une volonté commune d’aboutir à un règlement. C’est le processus d’Annapolis mais, faute de résultats, il ne serait bientôt plus qu’un souvenir.

Pièces jointes:
guetta.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
13 mars 2008, 04:26
Le Figaro de ce matin publie deux opinions libres consacrées au Salon du Livre...En voici un...

De mon correspondant spécial sur place.

On boycotte quoi, à Paris ?



Par Boualem Sansal, écrivain. Auteur de «Village de l'Allemand» (Gallimard).


Le mot «boycott» me donne de l'urticaire. Je me gratte furieusement ici, là et encore là entre les deux sans savoir si c'est ma dignité, mon intelligence, mon esprit, mon foie, mon nez, ou mon petit business, qui s'irrite de l'entendre.

On boycotte quoi ? me dis-je. Quand on me l'explique, avec les mots du boycott, je comprends encore moins. Et quand, à ceux-là qui brandissent l'étendard du boycott, je réponds qu'il y a mieux à faire, ils me regardent comme on toise un traître, un défaitiste, un pauvre c… Et lorsque j'ajoute qu'il faut plutôt y aller et rentrer dans le chou des boycottés, ils me toisent comme on regarde un débile, un ignorant, un pauvre c…

Bref, je n'ai pas l'esprit du boycott. Je préfère la bagarre. Pourtant, que ne l'ai-je entendu ce mot, et vu pratiquer la chose avec zèle !

Notre gouvernement algérien, qui est le roi du boycott, nous a bien éduqués : nous avons boycotté des cours, des profs, des entreprises, des produits, des films, des institutions, des pays, et même des pays frères comme le Maroc, la Tunisie, et chaque fois que l'un d'entre nous a cru devoir suggérer qu'il y aurait éventuellement mieux à faire, la machine totalitaire est passée d'un bond au stade suivant : l'effacement du malappris. Donc, nous avons beaucoup boycotté, et surtout quand ça faisait mal à nos intérêts nationaux et personnels.

Aujourd'hui, c'est le Salon du livre de Paris. Le motif : Israël. C'est cela qu'il faut voir. C'est nouveau, l'Algérie n'a jamais boycotté ce pays, elle ne le reconnaît pas, n'a pas de relation avec lui. Or, on ne boycotte que ce qui était pratiqué déjà : il faut avoir commencé pour cesser.

Deuxième question : pourquoi le boycotter seulement au Salon du livre ? La logique voudrait qu'on boycotte partout : l'ONU où siège Israël, les JO, les banques, les entreprises, les multinationales dans lesquelles, chacun sait, les intérêts juifs sont importants, comme il faudrait boycotter les États qui reconnaissent ce pays et travaillent avec lui, etc., etc.

Or, rien de tout cela : les pays arabes qui ont appelé au boycott ou fait appeler au boycott sont les meilleurs clients d'Israël et souvent les pires ennemis des Palestiniens. La souffrance de ce peuple, son désespoir sont en vérité le cadet de leurs soucis. Qu'ont-ils fait depuis soixante ans que dure son calvaire ? Il y a comme une fourberie quelque part.

N'est-ce pas plutôt la France qui est boycottée pour avoir mis Israël à l'honneur, et au moment où celui-ci fête le soixantième anniversaire de sa fondation ?

Faut-il y voir un lien avec les déclarations récentes de Sarkozy, au demeurant trop soudainement pro-israéliennes pour être honnêtes ? Un avertissement quant à un éventuel changement de la politique arabe de l'Élysée ?

Un moyen pour mobiliser les peuples arabes déjà plus que dégoûtés de leurs dirigeants et de leur attitude ignoble envers les Palestiniens qu'ils ne soutiennent, de temps à autre, que pour mieux les enfoncer ? Est-ce une façon de dissuader les écrivains arabes de se rendre à Paris et de débattre avec leurs homologues israéliens sur ce qu'il convient de faire pour la paix et son corollaire : la démocratie ? Quoi d'autre ?

Alger, 9 mars 2008.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
01 avril 2008, 02:23
Les dépenses publiques gelées pendant cinq ans



Reuters - il y a 2 heures 16 minutesPARIS (Reuters) - Le gouvernement va geler les dépenses publiques pendant cinq ans, conformément aux engagements de campagne de Nicolas Sarkozy, mais n'entend pas remettre en cause le Revenu de solidarité active (RSA), a déclaré le Premier ministre François Fillon.

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"C'était un engagement pris pendant la campagne présidentielle avec Nicolas Sarkozy : on va geler les dépenses publiques pendant cinq ans. Si on a un peu de croissance et qu'on fait des réformes de structure, au bout de cinq ans on aura retrouvé une situation d'équilibre", a expliqué le chef du gouvernement, interrogé sur France Inter au sujet des déficits budgétaire et public de la France.

"C'est ce qu'on met en oeuvre. Nous voulons que les dépenses de l'Etat n'augmentent pas en volume pendant les cinq ans qui viennent. Tout le monde prendra sa part de cet un effort", a-t-il dit.

Il n'a pas voulu dire, comme il l'avait fait il y a six mois, que la France est en "faillite" mais a rappelé que cela faisait 33 ans que le pays n'avait plus voté un budget en équilibre et estimé que cette situation ne pouvait pas durer.

"C'était une image qui a eu l'avantage de frapper les esprits et de faire comprendre la situation", a-t-il estimé.

François Fillon a aussi relevé que la France avait des "atouts" pour faire face au difficultés, citant le dynamisme du marché du travail ou la consommation des ménages qui continue d'augmenter.

Il a assuré que l'idée du Revenu de solidarité active cher à Martin Hirsch, le haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, n'était pas enterrée.

Le RSA, qui doit inciter les personnes en assistance à reprendre un travail, est en expérimentation depuis quelques mois et "l'objectif c'est d'essayer de le généraliser en 2009", a dit le Premier ministre en chiffrant le coût du projet à "deux ou trois milliards d'euros".

"On est en train de voir avec Martin comment mettre en oeuvre ce principe sans augmenter les dépenses publiques", a-t-il affirmé.

Véronique Tison
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