Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
07 juillet 2009, 01:43
"Apres que les sous-marins israeliens ont pu traverser le Canal de Suez sous le regard bienveillant des egyptiens, c'est au tour des Saoudiens d'affirmer que l'aviation Israelienne peut traverser sans probleme son territoire en cas de necessite et en vue d'une attaque contre l'Iran, affirme le Sunday time."


Serait-ce un des premiers résultats diplomatique tangible de la nouvelle présidence des USA ???
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
07 juillet 2009, 02:23
Iran: pourquoi l'avertissement de Joe Biden est à prendre au sérieux
Par Georges Malbrunot le 6 juillet 2009 17h52



Quand "une colombe" devient "faucon". Israël a raison de voir dans les dernières déclarations de Joe Biden « un tournant » dans la politique américaine sur l’Iran.

Dimanche, le vice-président a affirmé que les Etats-Unis « ne peuvent dicter à une nation souveraine ce qu’elle peut ou ne peut pas faire (…) si elle considère que son existence est menacée ». En clair, en l’état actuel des choses, Washington ne condamnerait certainement pas une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.

Il s’agit d’un tournant pour une raison simple : à Washington, Joe Biden est ou était l’un responsables les moins rigides sur l’Iran. En janvier 2004, le sénateur Biden avait rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères de l’époque, Kamal Kharazzi, en marge du sommet de Davos en Suisse. Rencontre extrêmement rare entre représentants de deux pays qui n’ont plus de relations diplomatiques, depuis bientôt trente ans. Biden avait alors déclaré comprendre « les aspirations à la sécurité » de l’Iran.

Plus récemment, fin octobre 2008, juste avant l’élection de Barack Obama, Joe Biden avait encore téléphoné à l’un de ses contacts à Téhéran, l’ancien ambassadeur de la République islamique à Paris, Sadegh Kharazzi, que Biden fréquentait lorsque ce dernier représentait l’Iran aux Nations unies à la fin de la décennie 90. Le message conciliant de Biden à S. Kharazzi avait été transmis au guide suprême, l’ayatollah Ali Khameneï.

Avec le sénateur démocrate John Kerry ou l’ancien patron du Conseil national de sécurité, Anthony Lakes, Joe Biden a longtemps soutenu une approche modérée vis-à-vis de l’Iran. Qu’une telle « colombe » durcisse aujourd’hui son discours en dit long sur l’exaspération qu’a suscitée à Washington « le trucage électoral » ayant conduit à la réélection de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République. Nul doute que le dernier message de Biden a bien été capté par Téhéran.

L’administration Obama misait sur une victoire d’Ahmadinejad, mais à la régulière. Les fraudes, qui ont entaché le scrutin, ont plombé sa politique de « main tendue » à l’Iran. D’autant que les Etats-Unis n’ignorent pas qu’un des buts recherchés par cette « gigantesque escroquerie électorale», était précisément de saboter tout rapprochement avec le « Grand satan ».

Certes, en même temps que Biden soufflait sur les braises, le chef d’état-major interarmées, l’amiral Michael Mullen, cherchait lui à calmer le jeu, en déclarant qu’une attaque contre les installations nucléaires de l’Iran s’avèrerait « extrêmement déstabilisante » pour l’ensemble du Moyen-Orient. Ce qui est vrai. Mais des deux déclarations, c’est bien sûr celle de Biden qui, à juste titre, a retenu l’attention.

D’autant qu’elle intervient au moment où l’on apprend qu’un sous marin nucléaire israélien a traversé la Mer rouge avec l’aval de l’Egypte. Alors que le Sunday Times révèle, lui, que l’Arabie saoudite aurait donné son accord à un survol de son espace aérien pour des avions israéliens, qui se lanceraient dans une attaque anti iranienne.

Ces fuites à répétition, sans doute savamment orchestrées, visent à mettre la pression sur l’Iran. Pour bien lui faire comprendre qu’une fuite en avant dans la provocation – notamment sur le nucléaire – serait lourde, très lourde de conséquences. Et à relativement court terme, la fin de l’année, au plus tard.

Mais n’est-ce pas la politique du pire que recherchent les durs au pouvoir à Téhéran?
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
07 juillet 2009, 02:47
L’islam de France n’a pas de pétrole
Il n’y a rien à négocier
06 juillet 2009 •


Cyril Bennasar

Cyril Bennasar, anarcho-réactionnaire, est menuisier.

Je prends peut-être mes désirs pour des réalités, mais j’ai l’impression que des choses changent. Des petites choses ou les petits signes de plus grandes qui semblent annoncer un redressement de l’échine nationale, comme un agacement français devant le manque de reconnaissance de notre hospitalité occidentale.

On est de plus en plus nombreux à freiner dans la descente en disant que le Moyen Âge on connaît, on en vient. Si on a mis quelques siècles à se délivrer de l’emprise de nos religions, ce n’est pas pour se laisser emmerder par celle des autres !

Ces temps-ci, l’Elysée donne le ton et à l’entendre je ne regrette pas mon vote.

En mai dernier, un déjeuner y était prévu pour le Premier ministre irakien et, pour lui faire honneur, on avait monté des caves les crus les plus renommés. C’était à l’évidence surestimer la courtoisie de notre hôte et sous-estimer son islamicité puisque Nouri Al Maliki exigea que la “boisson impie” fût retirée de la table. J’ignorais que l’islam interdît de voir du vin.

Sur ce coup-là, la diplomatie française, peut-être unie par le mot d’ordres “Touche pas à mon litron !” a été ferme. La fin morale de cette histoire est que le repas fut simplement annulé. Pas de vin, pas de festin !

On aurait pu envoyer l’officiel de Bagdad manger dans un kebab et inviter à sa place un Irakien chrétien, juif ou idolâtre et pourquoi pas ivrogne et sodomite, mais on ne peut pas tout attendre du sommet de l’Etat.

On peut néanmoins apprécier le geste. Le poing sur la table redeviendrait-il un usage français ? On peut s’en réjouir quand on voit l’état de l’Europe soumise aux pressions de l’islam modéré.

L’islam modéré, c’est celui qui exige des tolérances et des droits qui nous rapprocheraient de la charia, mais qui n’a pas le pouvoir de les imposer. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan nous prévient : “L’expression islam modéré est laide et offensante, il n’y a pas d’islam modéré. L’islam est l’islam.” On est contents d’apprendre que les égorgeurs font partie de la famille.

Bien sûr, il y a des extrémistes dans toutes les religions. Mais il ne me viendrait pas à l’idée de mettre dans le même sac Baruch Goldstein et Woody Allen. Mais il ne s’agit pas ici de mettre les hommes dans des sacs. Après tout, ce ne sont pas des femmes.

C’est tout l’enjeu de la polémique qui est en train de naître en France sur le port de la burqa.

Pouvoir en parler est assurément un progrès par rapport à l’époque où on regardait ailleurs pour ne pas voir la barbarie barbue en marche – il ne fallait pas stigmatiser. Mais elle montre que le niveau du débat public est tombé bien bas. On n’est pas très loin du moratoire sur la lapidation concédé par un autre modéré1. Est-ce là l’enrichissement que nous promet le multiculturalisme ?

Sur les plateaux de télé, aucun musulman extrémiste ne vient défendre cette pratique exotique qu’est la burqa, les modérés s’en chargent très bien. Vous avez peut-être vu comme moi Mahmoud Doua, professeur en anthropologie du monde arabo-musulman à l’université Bordeaux-3, déclarer à “C’ dans l’air” que la burqa le choque mais qu’il défendra jusqu’au bout les droits de l’homme (sur la femme ?).

Son argument décisif est un bel exemple d’arnaque dans la négociation : “Si vous acceptez l’extrême dévoilement, vous devez accepter l’extrême voilement.” Ben voyons ! Ça semble logique comme l’algèbre qu’ils ont inventée mais nous, on a les Lumières.

D’abord “nous” (puisqu’on est entrés, semble-t-il, dans un dialogue entre “eux” et “nous”) n’autorisons pas l’extrême dévoilement. Si Mahmoud entend par là nudité, chez “nous”, la nudité est interdite dans la rue.

Il y a des camps pour ça, ça s’appelle le nudisme. Devrait-on, par souci d’égalité de traitement, ouvrir des camps pour y concentrer ceux et celles pour qui le port de la burqa est devenu un besoin vital ? Evidemment, ce n’est pas ce que l’islam modéré demande, il réclame le droit de sortir masqué partout.

L’arnaque ne s’arrête pas là. Que penserait-on d’un visiteur débarquant du Moyen Âge au sens propre et qui nous dirait : “Nous nous méfions des femmes libres, et par principe de précaution, nous les brûlons comme sorcières.

Vous les aimez plus que le Bon Dieu, le Prophète et toute la smala. Nous les envoyons en enfer. Vous les laissez devenir Première dame de France2. Coupons la poire en deux, foutons-les dans des sacs” ? Vous la voyez, l’arnaque ? Voilà comment, au nom de la liberté, à l’abri de la laïcité, en vertu des droits de l’homme qui, une fois n’est pas coutume, s’appliquent aux femmes, dans un souci d’apaisement et une recherche d’équilibre, on nous ramène lentement mais sûrement de la lumière à l’ombre. Voilà comment avance la régression.

Qu’est-ce qu’on négocie et pourquoi ? Qui, de l’islam ou de la France, a le plus besoin de l’autre ? Qui doit s’adapter à l’autre ? Quand on accueille Khadafi, il n’a que le respect qu’on doit à son pétrole.

L’islam de France n’en a pas. Alors, ses idées, disons qu’on n’est pas preneurs. À force d’entendre qu’ils sont une “chance pour la France”, certains ont fini par le croire. Rappelons-leur que la chance, c’est la France. Pour tout le monde. À condition qu’on la défende. Sans négocier.

Il n’y a rien à négocier.

Pour ceux qui l’ont oublié, il s’agit de Tariq Ramadan, interpellé par Nicolas Sarkozy sur un plateau de télévision. ↩

L’islamiste britannique Anjem Choudary écrit sur son blog : “Sarkozy doit être content d’être marié à une prostituée qui exhibe son corps au monde en croyant bien se conduire, mais qu’il lui est rappelé qu’un musulman n’est pas ce genre d’homme superficiel et dépravé.” ↩
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
07 juillet 2009, 03:17
Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit



La quête de l'eau :
un défi constant pour Israël( Source le FIGARO)

De notre envoyée spéciale en Israël , Marielle Court
07/07/2009 | Mise à jour : 08:44 | Ajouter à ma sélection
«En 2015, 35 % de la consommation d'eau proviendra de la désalinisation».


«En 2015, 35 % de la consommation d'eau proviendra de la désalinisation». Crédits photo : ASSOCIATED PRESS
Aridité naturelle, pluies en constante diminution... Pour faire face, l'État hébreu recycle aujourd'hui 75 % de ses eaux usées et en 2016, il couvrira 35 % de ses besoins en dessalant l'eau de mer.

On n'a pas d'eau mais on a des idées ! Tel pourrait être le slogan d'Israël tant le pays investit depuis des années dans ce secteur alors que l'aridité est son lot depuis toujours et que les pluies n'ont cessé de décroître ces dernières années. Priorité numéro un : augmenter le volume. Usine de désalinisation, forages dans les aquifères profonds, augmentation de la pluviométrie… Il n'est pas de techniques qui n'aient été explorées.

À soixante kilomètres au sud de Tel-Aviv, Ashkelon dresse au bord de la Méditerranée sa gigantesque usine de désalinisation d'eau de mer. Lancée en 2006, elle produit quelque 100 millions de m³ par an d'eau potable «pour un prix compétitif de 0,53 dollar le m³», précise Erza Barkai, l'un des responsables de l'entreprise IDE technologie qui l'exploite. La plus grande usine au monde affiche encore les brochures même si le titre a déjà été ravi. Cette usine, au côté d'une trentaine d'autres petites structures, devrait avoir son clone dès la fin de cette année à Hadera, cette fois-ci au nord de la capitale. Cette nouvelle unité produira environ 127 millions de m³.

«En 2015, 35 % de la consommation d'eau proviendra de la désalinisation», explique Oded Distel, promoteur des nouvelles technologies au ministère de l'Industrie. Un choix imparfait compte tenu de la consommation d'énergie et des problèmes écologiques liés aux résidus (la saumure) mais indispensable : «Pour l'heure, nous ne produisons pas suffisamment d'eau au regard de la consommation, ce qui nous oblige à entamer la seule réserve du pays que représente la mer de Galilée.»

Améliorer l'efficacité du système

Dans cette quête permanente de l'or bleu, l'entreprise d'État Mekorot n'assure pas seulement la distribution de 80 % de l'eau potable du pays. Depuis de nombreuses années, elle peaufine elle aussi toutes les techniques d'accès à l'eau, notamment celles permettant d'accroître le volume de la pluie. «Avec succès, assure Adi Ilani l'un des patrons de l'entreprise. L'augmentation de la pluviométrie varie entre 13 et 18 %.»

«Nous forons également pour aller chercher l'eau dans les aquifères profonds jusqu'à 1 500 mètres sous terre», poursuit-il.

Mais pour faire face, l'État a introduit une deuxième priorité : améliorer sans cesse l'efficacité du système. «Depuis les années 1960, la consommation d'eau potable n'a pas augmenté malgré une hausse constante de la demande liée à la démographie et à l'agriculture», expliquent les représentants de l'État. Comment ? «Dans les années 1960, l'usage de l'eau potable était domestique et agricole. Aujourd'hui, les agriculteurs sont fortement incités à n'utiliser que l'eau recyclée.» Et certaines productions ont tout simplement été rayées de la carte : «Nous n'exportons plus les fameuses oranges de Jaffa et nous ne cultivons plus le coton tant ces cultures sont consommatrices d'eau», précise Oded Distel.

En recyclant 75 % de ses eaux usées, le pays est en pointe à l'échelle mondiale. En seconde position, l'Espagne affiche un taux qui ne dépasse pas 12 %… De cette volonté sont nées plusieurs entreprises, plus ou moins grandes, toutes à la recherche du système de traitement des effluents le plus performant, le moins énergivore et le moins cher. Chez Aqvise, la rotation permanente dans les cuves de traitement des eaux de centaines de petits dés de plastique sur lesquels se fixent les micro-organismes mangeurs des polluants n'est pas révolutionnaire mais plus rapide que les systèmes traditionnels tout en limitant la surface occupée. Dans le kibboutz Ein-Gev, l'entreprise Amiad propose une technique de filtration successive permettant d'arrêter des bactéries dont la taille ne dépasse pas deux microns.

Une course contre la montre

La réduction constante des fuites d'eau est une autre performance indispensable. En moyenne dans le monde, 30 % de l'eau passe par pertes et profits : défection des réseaux, branchements sauvages… Cela peut atteindre 60 % dans certaines villes. «Aujourd'hui, nous avons réussi à ramener ce taux à 10 % », précise Oded Distel persuadé qu'il existe des marges de manœuvre «pour descendre à 5 ou 6 %». Là encore, les entreprises locales sont en quête de solutions. Chez ARI, on s'attaque aux microfuites et aux robinets qui gouttent par un ingénieux système permettant d'identifier ces pertes en ligne jusque-là invisibles sur les compteurs d'eau.

Dans cette course contre la montre qui touche aujourd'hui de plus en plus de pays, Israël est bien décidé à promouvoir ses méthodes et ses techniques. Selon les Nations unies, si 20 % de la population mondiale manque aujourd'hui d'eau, ce chiffre pourrait monter à 50 % dans cinquante ans.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
07 juillet 2009, 03:49
Le choix de la ville d'Ashkelon pour construire l'usine de dessalement de l'eau de mer a été critiqué :

- la ville est trop excentrée par rapport aux zones peuplées du pays

- l'usine, construite par VEOLIA, est à portée des roquettes du Hamas

- l'eau de mer est de plus en plus polluée par les rejets non traités provenant de Gaza, ce qui entraine une augmentation du coût du traitement, non prévu à l'origine.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
07 juillet 2009, 04:22
Ils devraient la construire ici prés de chez moi.

J'ai la MARNE pas loin d'ici. Plus les carpes.

Le cout serait moins élevé.

Je la trouve salée qd même l'addition à ASCHKELON.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
07 juillet 2009, 05:55
Pourquoi Gilad Shalit ne revient pas à la maison.


Par Moshé Feiglin

Paru sur Aroutz 7 le 02/07/09, traduit de l'hébreu par Méir Ben-Hayoun

La pénible chronique des militaires israéliens capturés par les organisations terroristes n'a pas débuté avec Gilad Shalit. Exception faite d'Elhanan Tanenbaum qui pour des raisons encore obscures, le Premier Ministre Ariel Sharon a exercé des pressions très fortes sur son cabinet et s'est entêté à payer une rançon folle pour sa libération, on remarquera que la dernière fois où des soldats sont revenus en vie après un échange de prisonniers fut en 1985, dans la transaction avec Ahmed Djibril [6 militaires israéliens prisonniers au Liban furent échangés contre 1150 terroristes condamnés à des peines de prison très lourdes, dont Kozo Okamoto] .

La liste des otages israéliens rendus morts ou encore disparus est longue et pénible: Ron Arad; les combattants de Giv'ati Rahamim Alshikh et Yossi Fink; les trois captifs du Mont Dov: Omar Sa'ouad, Benny Avraham et Ady Avitan; Nissim Tolédano, Ilan Saadoun, Avi Sasportas, Yaron Hen, Arieh Frankental, Ehoud Goldvasser et Ohad Regev. A part Nahshon Waxman, le gouvernement d'Israel a tenté de les faire libérer par un échange de prisonniers dans la même modalité qu'aujourd'hui il tente de le faire face aux geôliers de Gilad Shalit. Aucun de ces militaires n'a eu le bonheur de revenir à la maison.

Jusqu'au maudit échange de prisonniers avec Ahmed Djibril, la politique d'Israel en telles circonstances était toute autre. L'option privilégiée était le raid militaire même si parfois il pouvait tragiquement échouer, comme lors des opérations de sauvetage ratées des enfants d'Avivim (1972) ou de Maalot (1974). Parfois, l'opération pouvait réussir comme à Entebbé (1976). En général, le gouvernement refusait de négocier avec les preneurs d'otages et s'il négociait, le prix à payer était raisonnable comme le recommandent les sources juives. Pour recevoir des cadavres, on rendait des cadavres.

On peut tout à fait affirmer que la transaction avec Djibril et la libération en série de terroristes qui s'en suivit fut le catalyseur principal du déclenchement de la première intifada (1987). Le nombre d'Israéliens qui furent assassinés directement par ces assassins libérés et indirectement par l'influx de motivation au terrorisme par la présence de centaines de terroristes dispersés sur le terrain est nettement supérieur au nombre de militaires que cela avait permis de faire libérer.

Paradoxalement, 24 ans après qu'il fut décidé de faire libérer "à tout prix" nos militaires faits otages il s'avère que nos différents gouvernements ne sont pas parvenus à faire libérer un seul d'entre eux. En revanche, 2000 de nos citoyens, hommes, femmes et enfants ont été assassinés cruellement depuis.

Bien entendu, le concept "à tout prix" induit la libération de tous les terroristes emprisonnés en Israel. Cela ne signifie pas initier une opération guerrière, parce que la guerre est une chose négative par essence. De sorte qu'en réalité, il ne s'agit pas réellement de libérer nos otages "à tout prix". On peut douter que l'intention des manifestants pour la libération de Gilad est d'inciter à bombarder massivement Gaza et d'encaisser les condamnations et les mises au ban internationales, jusqu'à ce que le Hamas à genou libérât Gilad. Même couper le courant électrique à la Bande de Gaza est un prix que le gouvernement d'Israel ne peut se permettre pour un seul de ses soldats pris en otage. Quand on dit "à tout prix", cela signifie tout prix pacifique qui satisfera Shelly Yehimovitz (ndlt: membre de la Knesset pour le parti travailliste et ex présentatrice d'une émission quotidienne radiophonique très populaire) et les Quatre mères (mouvement pacifiste de mères de militaires pour le retrait de Tsahal du Sud Liban jusqu'en l'an 2000) et qui fera reluire l'image médiatique des politiciens qui en prendront l'initiative.

Durant ces dernières 24 années, l'expérience démontre cruellement que ceux qui affirment qu'il faut libérer Gilad à tout prix, de facto, condamnent ce dernier à une mort certaine. Je ne souhaite rien de plus que de me tromper en affirmant cela. Mais la vraie signification de "à tout prix" est en fait qu'il n'y a "aucun prix". Les assassins ont bien compris qu'en attendant patiemment, ils ne peuvent qu'en sortir gagnants. Plus ils sont cruels, inhumains et, empêchent les visites de la croix rouge et même s'ils exécutent l'otage et négocient le retour de son cadavre, la rançon qu'ils obtiendront des Israéliens ne fera qu'augmenter.
D'autant plus que le prix que les Israéliens sont pas prêts à payer n'inclut pas la guerre. L'emprisonnement des terroristes (dans des conditions de maison de repos) ne perturbe pas l'ennemi outre mesure. La situation optimale de leur point de vue est la poursuite de la conjoncture actuelle, à savoir qu'Israel est humilié et craque de plus en plus. Si Gilad était relâché, cela cesserait, alors pourquoi libérer Gilad?

"Il n'y a rien qui vaille la peine de mourir" chante John Lenon. Cette approche s'est enracinée chez nous lors de la Première Guerre du Liban. La manifestation des 400 000 (un chiffre tout ce qu'il y a de plus fantaisiste) [après Sabra et Chatila en septembre 1982], les associations des mères et tout le courant de gauche qui a relevé la tête pendant cette guerre ont promu ces conceptions postmodernes selon lesquelles la guerre est le mal absolu et tout ce qu'il reste à faire est de penser dans un autre paradigme que celui des rapports de forces et les choses s'arrangeront d'elles-mêmes.

Le film d'animation d'Ari Folman 'Valse avec Bashir", qui est un très bon film décrivant l'expérience de cette guerre, fait passer précisément ce message. C'est une guerre absurde sans raison et sans but. J'étais jeune officier d'active alors et je peux dire que ce n'était pas la sensation des militaires qui y participaient. Il s'avère que, comme pour toutes les expériences traversées dans la vie, la guerre aussi est vue à travers les lunettes qu'on apporte de la maison.

Depuis la Guerre du Liban, la gauche à mis sur le nez du peuple d'Israel des lunettes à travers lesquelles la guerre est illégitime et condamnable en tout circonstance. A partir ce cet instant, préserver la vie des militaires est devenue une valeur suprême. Après l'échange avec Djibril, quand l'ennemi a compris cela, la chance de revoir vivant un otage israélien est devenue infime. Dès que le slogan "ramener nos soldats vivants à la maison" est devenu le mot d'ordre essentiel, aucun prisonnier israélien n'est revenu vivant.

Il s'est passé autre chose il y a exactement 24 ans. Le gouvernement d'Israel a trahi et a abandonné à la geôle américaine son agent de renseignement, Yehonatan Pollard. Une relation étroite lie la pleine coopération du gouvernement d'Israel avec l'administration américain dans l'emprisonnement de notre frère Yehonatan et notre incapacité à ramener nos prisonniers à la maison. Le peuple d'Israel constitue un seul corps, que ce soit sur la Terre d'Israel ou en dehors. Quand l'infection de la trahison touche une partie de ce corps, cela s'étend à tous les membres.

Par les renseignements qu'il nous a fournis, Yéhonatan Pollard nous a permis d'éliminer en 1981 la menace constituée par le programme nucléaire irakien. Pourquoi a-t-il fait cela? Parce que nous sommes Juifs comme lui. Mais nous l'avons trahi et lâché en pâture aux lourdauds du complexe américain de défense qui ne savent toujours pas identifier leurs véritables ennemis et se font toujours surprendre comme le 11 septembre. Nous avons préféré nous voir comme des Israéliens et voir en lui un traitre américain. Quand nous tournons le dos à notre identité juive, nous ne sommes plus capables d'être fidèles même à notre identité israélienne.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
07 juillet 2009, 14:51
Témoignage d'un consommateur :

VIDÉO DOCUMENTS VIDÉOS 07/07/2009 À 11H35

La révolte du petit actionnaire qui a «eu la chiasse»
DOCUMENT VIDEO

Lors de l'Assemblée générale de Carrefour du 24 juin, un petit porteur s'en est violemment pris à la direction du groupe: il a chopé la courante avec des fraises achetée en magasin et ses caleçons n'ont pas supporté le lavage.



plaintes actionnaire
par astirot2



[www.liberation.fr]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
07 juillet 2009, 22:06
Il a raison cet actionnaire de se plaindre.

Il y a quinze jours j'ai acheté chez eux à BERCY, un marteau MADE IN CHINA qui a fait long feu, le manche est resté dans ma main et le clou est rjs là ancré au mur et je ne peux rien accroché.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
08 juillet 2009, 16:44
Par Mendel Samama


L’affaire Madoff a ébranlé beaucoup de monde… Les 50 milliards de dollars qui sont partis en fumée n’ont pas seulement causé la mort d’investisseurs ou de fonds de pension, mais aussi des dizaines de fondations, juives de surcroît.

Elie Wiesel ou Steven Spielberg ont fait la une des journaux, oh ! pas pour promouvoir un nouveau film ou un livre, mais pour parler des millions, voire des milliards de dollars de leurs fondations, engloutis dans l’escroquerie Madoff.

Certes, ils ne sont pas les seuls et de nombreuses petites ou grandes fondations qui géraient de l’argent en provenance de donateurs particuliers, avec pour vocation le développement de la culture juive ou la mémoire de la Shoa ont, elles aussi, mis la clé sous la porte.

Cette affaire a permis de faire la lumière sur un mécanisme qu’il me semble légitime de remettre en cause. Est-il normal que de l’argent qui a été donné pour une œuvre caritative, culturelle ou autre, soit placé dans un compte pour faire des petits ?

Ce n’est pas tant la question de la fiabilité du placement qui est en cause, mais c’est plutôt le blocage de ces fonds qui pose problème. Evidemment, l’objectif est d’utiliser les intérêts générés à des fins sociales, mais entre temps, la personne qui a été sollicitée pour faire un don pour une cause spécifique et qui souvent est présentée sous ses aspects les plus urgents, se retrouve avoir placé ses euros dans un compte bloqué.

S’agissant de fondations privées alimentées par des fonds personnels, cela ne me regarde pas. Mais ce n’est pas toujours le cas… On sait que certains établissements éducatifs en France ont de l’argent placé - parfois des millions d’euros - et qu’en même temps, ils refusent d’accepter un enfant parce que les parents n’ont pas de quoi payer sa scolarité !

Je pense qu’il est temps de créer un système de transparence quant à l’utilisation des fonds, afin que chacun sache exactement la destination de ses dons : si l’argent donné le matin à un établissement ou une institution est dépensé dans la journée pour créer et faire vivre ses projets au quotidien ; ou alors s’il s’agit d’un placement investi dont seuls les intérêts serviront plus tard.

Quand je pense que parfois, certaines structures luttent pour essayer d’assurer à leurs institutions une pérennité matérielle… Bien souvent, vous le savez, leur plus grand problème est de trouver les moyens de faire vivre et d’alimenter les programmes socio-éducatifs ou pour la jeunesse. Cela n’est-il pas le plus grand et le plus sécurisé des investissements ?

Car former nos jeunes pour devenir des membres dignes et honorables, c’est non seulement s’assurer de la pérennisation des structures communautaires, mais aussi de ses futurs cadres et plus grands donateurs.

Et croyez-moi, que ce n’est pas un Madoff qui pourra faire couler la cotation d’un bon rabbin !

Bonne journée !
Pièces jointes:
samama.jpg
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved