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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
22 mai 2009, 11:54
Point de vue
Unesco : la honte d'un naufrage annoncé
LE MONDE | 21.05.09

Qui a déclaré en avril 2001 : "Israël n'a jamais contribué à la civilisation à quelque époque que ce soit car il n'a jamais fait que s'approprier le bien des autres" - et a réitéré deux mois plus tard : "La culture israélienne est une culture inhumaine ; c'est une culture agressive, raciste, prétentieuse, qui se base sur un principe tout simple : voler ce qui ne lui appartient pas pour prétendre ensuite se l'approprier" ?

Qui a expliqué en 1997, et l'a répété ensuite sur tous les tons, qu'il était "l'ennemi acharné" de toute tentative de normalisation des rapports de son pays avec Israël ? Ou encore, en 2008, qui a répondu à un député du Parlement égyptien qui s'alarmait que des livres israéliens puissent être introduits à la bibliothèque d'Alexandrie : "Brûlons ces livres ; s'il s'en trouve, je les brûlerai moi-même devant vous" ?

Qui, en 2001, dans le journal Ruz Al-Yusuf, a dit qu'Israël était "aidé", dans ses sombres menées, par "l'infiltration des juifs dans les médias internationaux" et par leur habileté diabolique à "répandre des mensonges" ? A qui devons-nous ces déclarations insensées, ce florilège de la haine, de la bêtise et du conspirationnisme le plus échevelé ?

INCENDIAIRE DES CoeURS

A Farouk Hosni, ministre de la culture égyptien depuis plus de quinze ans et, à coup sûr, le prochain directeur général de l'Unesco si rien n'est fait avant le 30 mai, date de clôture des candidatures, pour arrêter sa marche irrésistible vers l'un des postes de responsabilité culturelle les plus importants de la planète.

Pire : les phrases que nous venons de citer ne sont que quelques-unes - et pas les plus nauséabondes - des innombrables déclarations de même teneur qui jalonnent la carrière de Farouk Hosni depuis une quinzaine d'années, et qui, par conséquent, le précèdent lorsqu'il prétend à un rôle culturel fédérateur à l'échelle du monde contemporain.

L'évidence est donc là : Farouk Hosni n'est pas digne de ce rôle ; Farouk Hosni est le contraire d'un homme de paix, de dialogue et de culture ; Farouk Hosni est un homme dangereux, un incendiaire des coeurs et des esprits ; il ne reste que très peu de temps pour éviter de commettre la faute majeure que serait l'élévation de Farouk Hosni à ce poste éminent entre tous.

Nous appelons donc la communauté internationale à s'épargner la honte que serait la désignation, déjà donnée pour quasiment acquise par l'intéressé lui-même, de Farouk Hosni au poste de directeur général de l'Unesco. Nous invitons tous les pays épris de liberté et de culture à prendre les initiatives qui s'imposent afin de conjurer cette menace et d'éviter à l'Unesco le naufrage que constituerait cette nomination.

Nous invitons le président égyptien lui-même, en souvenir de son compatriote Naguib Mahfouz, Prix Nobel de littérature, qui doit, à l'heure qu'il est, se retourner dans sa tombe, nous l'invitons, pour l'honneur de son pays et de la haute civilisation dont il est l'héritier, à prendre conscience de la situation, à désavouer de toute urgence son ministre et à retirer, en tout cas, sa candidature.

L'Unesco a, certes, commis d'autres fautes dans le passé - mais cette forfaiture-ci serait si énorme, si odieuse, si incompréhensible, ce serait une provocation si manifeste et si manifestement contraire aux idéaux proclamés de l'Organisation qu'elle ne s'en relèverait pas. Il n'y a pas une minute à perdre pour empêcher que soit commis l'irréparable.

Il faut, sans délai, en appeler à la conscience de chacun pour éviter que l'Unesco ne tombe aux mains d'un homme qui, lorsqu'il entend le mot culture, répond par l'autodafé.

Bernard-Henri Lévy, philosophe ;

Claude Lanzmann, cinéaste et directeur de la revue Les Temps modernes ;

Elie Wiesel, écrivain et Prix Nobel de la paix en 1986.


Article paru dans l'édition du 22.05.09

[www.lemonde.fr]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
24 mai 2009, 01:58
[www.terredisrael.com]



La Thora : le code « chiffré » - le paramètre 1820 - va paraître
APPEL A SOUSCRIPTION

La THORA le code « chiffré » - le paramètre 1820 - est une adaptation pour le public francophone de l’un des livres de Rav SCHMUEL YANIV – le paramètre 1820 - sur les correspondances numériques (guématriotes) présentent dans le texte de la THORA.


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Ces correspondances dévoilent une « infrastructure » mathématique extraordinaire dans le texte du pentateuque.
Pour la première fois disponible et adapté pour un public francophone, même non hébraïsant – La THORA le code « chiffré » - le paramètre 1820 - est un évènement à ne pas manquer.



A la fois agréable et instructif, il va permettre une approche du texte de la THORA ouvrant des perspectives incroyables quant aux secrets enfouis dans le texte et dont la guématria est une des clefs qui en permettent l’accès.

Afin de nous permettre l’impression et l’édition du livre dans les meilleurs conditions, le livre sera disponible (בס”נ) début juillet 2009; nous le mettons en prêt vente au tarif de 100 shékalims (au lieu de 25 euros) .

Vous ferez ainsi en pre-achetant le livre une bonne affaire, et une bonne action.
Pour se procurer l’ouvrage merci de contacter :
YOM TOV MENACHE au 054.23.82.500

Voici un extrait du Livre

LA DATE DE LA CREATION DU MONDE.

Plusieurs fois dans cet essai nous avons pris comme base la date de la création du monde, ainsi que la durée de l’histoire universelle selon les principes de la tradition, à savoir que le monde a été créé depuis 5.769 ans et que l’histoire universelle qui prend pour modèle les six jours du récit de la création, retrouvé dans le premier chapitre du premier livre de la Thora, va se dérouler sur 6.000 ans.

Nous sommes donc sur ce modèle proche de la fin de l’histoire universelle, du moins pour cette fraction du déroulement des destinées humaines.

En effet tout comme sur le modèle des six jours de la création qui seront suivis par le Shabat, de même selon la tradition les 6.000 ans de l’histoire feront place à une période de 1.000 ans de l’ère messianique.

Tout comme שבת-Shabat est reçu quelques moments avant l’entrée effective du septième jour, de même l’entrée dans l’ère messianique devra précéder dans la même proportion la fin des 6.000 ans de l’histoire universelle.

Cependant plusieurs questions se posent.

D’une part pourquoi faire correspondre les six jours de la création avec une période de 6.000 ans – pourquoi ne pas prendre un autre multiple de six comme 60.000 ans ou 600.000 ans.

Deuxièmement la science moderne nous enseigne que l’ordre de grandeur de la création du monde est de 15.000.000.000 d’années (15 milliards d’années), et c’est un ordre de grandeur qui n’est pas que théorique puisqu’il résulte pour partie de calculs concordants notamment de l’expansion des rayonnements électromagnétiques résultants du “Big bang”.

Enfin si la théorie évolutionniste n’est qu’une théorie et rien d’autre, elle n’en séduit pas moins une grande partie de l’humanité et perdure dans le temps et elle vient en contradiction totale avec la Thora.

Les réponses de nos maîtres :

- Les six mille ans de l’histoire

La correspondance entre un jour et mille ans est inscrite dans l’un des versets des Téhilims :

Car Milles ans sont à tes yeux comme le jour d’hier (Tehilim 90.4).

Vous avez remarqué que le texte ne dit pas directement que de façon arithmétique un jour du ciel correspond exactement à 1.000 ans, mais ces mille années sont mises en parallèle avec une fraction de la veille.
RACHI, dans son commentaire sur ce verset des Tehilim, nous le confirme.

CAR MILLE ANS SONT A TES YEUX : Mille ans de l’homme sont comme un jour de D.ieu et une fraction de la nuit – car un jour de D.ieu et une fraction de la nuit de D.ieu sont mille ans.

Si donc l’histoire universelle est calquée sur les six jours de la création elle devra se dérouler sur 6.000 ans comme nous l’enseignent nos maîtres.

- De l’Age du monde.

Comme nous l’avons signalé plus haut il existe une contradiction entre la lecture simple de la Thora qui nous présente la création du monde il y a prés de 5.800 ans et la science qui nous donne un ordre de grandeur de 15.000.000.000 (15 milliards d’années)

Entre 6.000 ans et 15.000.000.000 d’années il existe une marge certaine et comment expliquer une telle différence.

RAMBAM (MAIMONIDE) nous enseigne que s’il existe une contradiction flagrante entre les enseignements de la Thora et la science, soit la science se trompe, soit nous comprenons mal la Thora.

Alors qui a raison 6.000 ans ou 15.000.000.000 d’années.

La réponse classique est de dire que les six jours de la création ne sont pas six jours mais six périodes – six ères – qui peuvent s’étendre sur une durée non définie.

Mais vous me direz que c’est trop facile. D’une part dans la Thora il est bien mentionné six jours et non six périodes et d’autre part maintenant que la science contredit les textes en calculant une date de la création (ou du Big bang) de 15 milliards d’années, c’est commode de “prendre le train en marche ” et de s’en sortir avec une pirouette sur les mots.

La réponse comme toujours nous est donnée dans la Thora orale, sans laquelle la Thora écrite est incompréhensible et source d’erreurs d’interprétations.

Comme nous l’avons signalé en citant le verset des Tehilim, la notion de relativité du temps est inscrite dans nos textes bien avant la naissance d’EINSTEIN, mais le midrash va plus loin en nous précisant clairement comment comprendre le récit des six jours de la création :

Sur le verset du texte décrivant le sixième jour :

Et D.ieu (Elokim) vit ce qui avait été fait, et ce fut très bien, ce fut soir ce fut matin LE sixième jour.

Le pronom défini qui précède le nom du sixième jour et lui seul est commenté par nos maîtres de la façon suivante :

Le Midrash BERECHIT RABA – Paracha 9 – 14 :

Ce fut soir ce fut matin LE sixième jour A dit Rabbi YODAN – ceci fait allusion à l’heure de plus qui est rajoutée du profane vers le sacré et qui vient conclure le travail du monde (L’entrée du CHABBAT qui est avancée le sixième jour) c’est pourquoi il est écrit LE sixième
A dit rabbi SIMON fils de MARTE jusqu’au sixième jour le décompte du temps est selon le décompte universel, après LE sixième jour et au-delà le décompte du temps se fait selon une échelle différente.

Ainsi le Midrash qui précède de quelque quinze siècles la science moderne nous indique clairement que le décompte du temps est relatif et que le temps que nous connaissons n’est pas une constante mais ne correspond qu’à la période qui s’étend du sixième jour jusqu’à aujourd’hui.

Le commentaire sur ce midrash nous précise même que le temps selon nos critères est compté depuis la création de l’homme.

Le commentaire sur le MIDRACH :

Un autre décompte : A partir de la création de l’homme.

Voici donc que les six jours de la création sont au regard de la Thora elle-même six périodes de temps dont le décompte n’a rien à voir avec les critères que nous connaissons aujourd’hui.

L’histoire universelle de l’humanité telle que nous la connaissons a donc bien débuté il y a 6.000 ans environ, ce qui correspond parfaitement avec la datation du début de la civilisation par la science.

Et qu’en est-il de ces six périodes précédant la création de l’homme et existe-il un lien avec l’ordre d’idée de 15.000.000.000 d’années que nous indiquent les astrophysiciens.

La réponse est à nouveau inscrite dans les commentaires de nos maîtres.

Rabbi YTSHAK de ACCO il y a sept siècles nous fait le calcul suivant en s’appuyant sur une tradition relevée dans le ספר התמונה-Sefer a témouna (livre des portraits)

Rabbi ITSHAK d’ACCO écrit : Comme cette périodicité a précédé la naissance du premier homme, il est impossible de compter les années de cette période où l’homme était absent selon le décompte du temps humain. Le comptage doit s’effectuer selon les années du Créateur – ainsi ces années sont des années “Divines”

Mais de quelles années parle-t-il.

Rabbi ITSHAK de ACCO nous précise qu’il a reçu en tradition que chaque jour des six jours de la création représente 7.000 ans soit au total 6 x 7.000 ans soit : 42.000 ans

Et rabbi ITSHAK de continuer :

Comme il est inscrit dans le verset que ” Mille ans sont à tes yeux comme le jour d’hier” (Téhilim 90.4) – cela signifie que 1.000 ans aux yeux de l’homme sont comme une journée aux yeux de D.ieu, il s’avérera donc qu’une année “divine” de 365.1 ! 4 jours représente à l’échelle humaine 365.25 x 1000 soit 365.250 ans.

Ainsi comme le ‘SEFER A TEMOUNA – fixe que le monde existe depuis 42.000 ans, il ne parle pas en années humaine mais en années divines.

Sur cette base nous arrivons à un calcul très significatif. Puisque par une simple multiplication nous retrouvons pour l’âge de la création SELON L’ECHELLE HUMAINE :

42.000 (années divines) x 365.250
=

15.340.500.000 ans (humains)

Et voici “merveille des merveilles” que maintenant il y a près de sept siècles, à une époque où celui qui contredisait le dogme finissait sur le bucher – un de nos maîtres nous dévoile 700 ans avant la science moderne l’âge du monde avec une concordance époustouflante par rapport aux données des astrophysiciens.

Le calcul fixant l’âge du monde autour de 15 milliards d’années a demandé de la part des scientifiques des efforts considérables, des décennies de recherche, un matériel hypersophistiqué, des budgets pharaoniques.

Nos maîtres, uniquement à l’aide de l’étude de la Thora, ont pu avec sept siècles d’avance, nous indiquer avec précision une des données majeures qui font la fierté de la cosmologie moderne.

Reste à répondre à la question de la théorie de l’évolution et cette théorie est-elle totalement en contradiction avec la Thora.

La Théorie de l’évolution.

L’idée de l’évolution part de l’idée que “la nature” au fil des milliards d’années aurait doucement doucement à partir d’une cellule primitive fait évolué la vie vers des formes de plus en plus sophistiquées en fonction des conditions rencontrées par ces différentes formes de vie.

La “nature” éliminant au fur et à mesure les individus qui ne pouvaient s’adapter et sélectionnant ceux qui pouvaient surmonter les épreuves et s’adapter à leur environnement.

Ainsi au rythme de millions d’années se seraient sélectionnées des formes de vie de plus en plus évoluées jusqu’à l’apparition de la conscience et d’un individu particulier, l’homme, qui serait la quintessence de cette évolution vers un être doué de l’intelligence et de la parole.

Partant d’une cellule primaire “l’évolution” se serait dirigée en plusieurs étapes vers des animaux de plus en plus complexes jusqu’à une certaine race de singes, race qui aurait abouti à l’homme primitif puis à l’homme évolué.

La Théorie qui nous le rappelons ici n’est encore à ce jour après plus d’un siècle qu’une théorie puisque qu’aucun élément objectif ne vient la prouver, cette idée n’explique en aucune façon plusieurs questions élémentaires.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
24 mai 2009, 03:13
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
24 mai 2009, 09:28
Une petite leçon de …(ma)çonnerie, d’histoire et de politique.
Et démo en béton....!!!
"Les murs" dans le monde...
Et pourquoi ne parle -t-on que d'Israël???






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Israël n'est pas le premier pays à construire un mur, une clôture ou une barrière de sécurité. Il en existe un nombre appréciable un peu partout dans le monde. C'est cependant le mur isralien qui retient toutes les attentions et les critiques, minimisant de fait l'enjeu : éviter des attaques terroristes. On n'entend pas ces mêmes critiques à l'égard d'autres pays ayant construit des murs de séparation afin d'éviter par exemple l'immigration clandestine. Comme pour le mur entre le Mexique et les Etats-Unis, une barrière contre des millions de Mexicains illégaux qui veulent pénétrer au pays d'Oncle Sam et trouver une réponse à leur misère. Construire un mur pour se protéger d'immigrants en détresse est-il plus légitime que le faire pour empêcher l'entrée de kamikazes ?




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"La grande muraille du Maroc" connue sous le nom de "ceinture de sécurité", est un mur de défense, long de 2.720 kilomètres, érigé par le Maroc dans le Sahara marocain dans le but de protéger ses territoires et sa population contre les invasions hostiles du Front Polisario.


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La Corée du Sud se protège de la Corée du Nord par une barrière.



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L'Inde aussi, a construit une barrière de 3.300 kilomètres afin de marquer sa séparation du Pakistan voisin, qui la conteste.

Le Botswana construit des barrières électrifiées à sa frontière avec le Zimbabwe, officiellement pour empêcher les animaux de ferme contaminés d'entrer dans le pays; elles servent surtout à empêcher ceux qui fuient les troubles d'arriver au Zimbabwe.

L'Arabie Saoudite, une des voix majeures à critiquer la barrière de sécurité israélienne, en construit une, en béton, avec caméras de surveillance. Un projet d'un peu plus d'un demi-millilard d'euros sur la frontière poreuse avec le Yemen, afin d'empêcher les infiltrations. Ce qui provoque la colère de plusieurs tribus locales qui affirment que la construction lèse le territoire yéménite de près de sept kilomètres.
L'Arabie Saoudite met également en place une barrière une barrière ultra-moderne sur les 900 kilomètres de frontière commune avec l'Irak.



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Autre lieu de tensions, où s'érige un mur, Chypre, dont une partie du territoire est contestée par la Turquie. Cette dernière, candidate à l'entrée dans l'Union européenne, a construit une barrière afin de délimiter le territoire qu'elle revendique sur l'île chypriote.



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Source du texte :
"Salomon, vous êtes Juif !?, L'antisémitisme en Belgique du Moyen-Âge à Internet"
Viviane Teitelbaum
[
www.vitelu.be]



Pour Israël, le bilan est sans appel : entre 2002 et 2008, le nombre de victimes d'attentats "kamikazes" sur le sol national est tombé de 451 à 7 ! Cette chute de 98.5% épouse autant le rythme (baisse suivant l'avancée de la construction, dès 2003) que la localisation des derniers attentats en date; en janvier 2007 et janvier 2008, deux "kamikazes" ont frappé respectivement à Eilat et Dimoma, dans la longitude du désert de Judée, ultime zone non encore circonscrite par le dispositif.



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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
24 mai 2009, 09:49
Obama veut diviser Jérusalem - Par Israel Harel - Pour Haaretz - 21 mai 2009

Titre original : Obama is dividing Jerusalem [www.haaretz.com]

Traduction : Objectif-info [www.objectif-info.com]

Les ennemis du premier ministre Benjamin Netanyahou sont rassemblés pour servir quelques causes sacrées : mettre Israël à genoux, lui imposer une Pax Americana et réduire à zéro le prestige du premier ministre.

Si les média de son propre pays s’emploient à mettre Netanyahou à terre, pourquoi l’administration américaine , qui capitalise l’enthousiasme des média israéliens dans le sens de ses objectifs, se priverait-elle de profiter de cette attitude auto-dépréciative pour parvenir à ses fins ? (Bien qu’ils aient de la répulsion devant cette façon d’agir. Dans le code d’honneur et de retenue de la culture américaine, ce type de comportement est mal reçu).

Ils n’ont pas agi pour mettre Netanyahou à genoux, mais ils ont attiré sur lui un feu nourri venant de l’étranger, de dimension biblique (Gideon Lévy implorait ainsi Obama dans un texte du 17 mai « S’il vous plait, de toutes vos forces »). Ce feu nourri n'a persuadé que ceux qui étaient convaincus qu’une initiative présidentielle américaine pouvait être présentée sans dialogue préparatoire d’aucune sorte avec le gouvernement en place, ce qui est inacceptable pour la grande majorité des Juifs israéliens.

Outre leur souhait de le voir exercer de fortes pressions sur leur pays, les colombes demandent à Obama de mettre un terme à la « relation spéciale » entre les États-Unis et Israël. Ces patriotes israéliens expliquent que ces relations sont néfastes aux intérêts américains.

Ici aussi, leur efforts portent leurs fruits. Le discours sur la vision d’un Moyen-Orient en paix prévu pour le 4 juin ne sera pas prononcé à la Maison Blanche, ni même devant une session plénière du Congrès. C’est seulement s'il prononce son discours au Caire, une visite à Jérusalem (ou même à Tel Aviv ) est volontairement esquivée, que l’esprit de la paix pourra descendre des lèvres du messie américain.

Obama ne sait pas grand-chose de l’histoire, de l’idéologie et de la psychologie qui sont à l’origine de l’opposition des Arabes à l’existence d’Israël. Mais il a une stratégie : réchauffer ses relations avec l’Islam. Ce qui lui est demandé en contrepartie est tout à fait clair.

Mais ceux qui bâtissent son programme font preuve d’une ambition et une arrogance qui leur en cuira. Par un pur hasard, ils ont une idéologie parfaitement en phase avec l’extrême gauche d’Israël (dont les activistes sont tout proches de Rahm Emanuel et des gens de son espèce).

On n’a jamais vu un dirigeant arabe, politique ou religieux, renoncer au droit au retour qui est le pilier central du plan Obama. Le projet d’internationaliser la Vieille Cité (Jérusalem) et de remettre son administration aux Nations Unies est une idée futile. Il n’y a que les Juifs assimilés, et on peut l’être aussi en Israël, pour donner leur assentiment à cette vue d’un président néophyte qui n’a pas idée de la profondeur des liens des Juifs avec leur capitale, surtout avec les lieux où se trouvent leurs sites les plus sacrés.

Obama a lancé quantité de balles en l’air, peut-être trop. Même un magicien ne pourrait pas les rattraper toutes. Il risque de recevoir dans les pieds la dernière balle, particulièrement lourde, que constitue le plan Obama. Mais c’est aussi toute la région qui risque de la prendre dans les pieds, et qui devra payer le prix imposé par quelqu’un qui veut changer (par force) l’ordre des choses. Ce sera aussi le cas s’il ne renonce pas à ses initiatives décousues et s’il ne s’investit pas dans les réalités d’autres endroits du monde ou même de son pays.

Aujourd’hui, Jour de Jérusalem, il y aura une cérémonie officielle pour célébrer le 42ème anniversaire de la libération de la capitale d’Israël. Dans son discours, Netanyahou peut faire quelque chose pour refroidir la ferveur messianique d’Obama et expliquer (poliment) à qui Jérusalem appartient, exclusivement. Après la libération de la ville par les parachutistes en 1967, il peut s’engager à ce qu’aucun pouvoir étranger ne passe plus jamais entre ses portes.


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Extrait du discours de Benjamin Netanyahou pour le Jour de Jérusalem le 21 mai 2009 :

"Je vous répète ici ce que j'ai déjà dit à Washington : La Jérusalem réunifiée est la capitale d'Israël. Jérusalem a toujours été à nous. Elle le restera pour l'éternité, et ne sera jamais plus partagée ou divisée. C’est uniquement sous souveraineté israélienne que Jérusalem peut assurer la liberté de culte aux trois religions, et seulement ainsi pourront continuer à vivre les membres de toutes les communautés minoritaires. Regardez autour de vous et constatez comme elle pousse et se développe ! Y vivent en paix les membres de toutes les religions. Les synagogues et les lieux d'études sont complètement pleins, tout comme le sont d'ailleurs cafés et restaurants. Jérusalem est avant tout une ville de sainteté, de vision et de prière"

Shimon Pérès ajoute lors de la même cérémonie que le peuple juif n'a jamais eu d'autre capitale que Jérusalem, et que celle-ci n'a jamais été, non plus, la capitale d'aucun autre peuple.

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
27 mai 2009, 14:43
Mais ceux qui avaient cru qu'Obama est l'ami des Juifs et du Judaisme se trompent aussi avec les Juifs Americains qui ont tout fait pour qu'Obama monte au pouvoir. Helas je l'ai toujours dit, mais Ils etaient tous aveugles par la haine envers Bush. Il faut retenir que la haine ne porte jamais le bonheur ni aux Juifs ni aux autres. Obama est un brave gars mais il ne comprend rien de l'histoire juive ni de son affiliation.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
27 mai 2009, 22:29
Un point de vue japonais sur les palestiniens
On ne pourrait pas le dire mieux
Un dessin vaut mieux que mille mots
La fin de l’injuste occupation juive
du territoire arabe
Le monde est-il totalement stupide.

Un questionnaire intéressant pour les avocats palestiniens
Par Yashiko Sagamori

Si vous êtes si sûrs que la « Palestine, le pays, a toujours été reconnue
historiquement», j’espère que vous êtes capables de répondre à quelques questions de
base sur ce pays de Palestine :
1. Quand le pays a-t-il été fondé et par qui ?
2. Quelles étaient ses frontières ?
3. Quelle était sa capitale ?
4. Quelles étaient ses villes les plus importantes ?
5. Quelles étaient les bases de son économie ?
6. Quelle était sa forme de gouvernement ?
7. Pouvez-vous nommer au moins un leader palestinien avant Arafat ?
8. La Palestine a-t-elle été jamais reconnue comme un pays dont l’existence,
alors ou maintenant, ne laisse aucune place à interprétation ?
9. Quelle était la langue de la Palestine ?
10. Quelle était la religion prédominante de la Palestine ?
11. Quel était le nom de sa monnaie ? Choisissez une date quelconque dans
l’histoire et dites quel était le taux de change approximatif de l’unité
monétaire palestinienne par rapport au dollar US, au mark allemand, à la
livre anglaise, au yen japonais ou au yuan chinois à la dite date.
12. Et enfin, étant donné que ce pays n’existe pas actuellement, qu’est-ce qui
a cause sa disparition et quand est-elle survenue ?
Vous vous lamentez sur le « naufrage » d’une nation « qui fut fière ». Alors
dites-moi, quand exactement cette « nation » a été fière et de quoi elle était
fière ?
Et voici la question la moins sarcastique de toutes : Si les peuples que vous
appelez par erreur « palestiniens » ne sont que des arabes génériques arrivés
de tout –ou qui ont été chassés de tout – le monde arabe, s’ils ont réellement
une véritable identité ethnique qui leur donne le droit à l’autodétermination,
pourquoi n’ont-ils jamais essayé de devenir indépendants avant que les
arabes ne subissent leur défaite dévastatrice lors de la guerre des Six Jours ?
J’espère que vous éviterez la tentation de faire descendre les « palestiniens »
actuels des philistins de la Bible en utilisant l’étymologie étant donné que sur
le plan historique, cela ne marche pas.
La vérité devrait évidente pour tous ceux qui veulent la connaître. Les pays
arabes n’ont jamais abandonné le rêve de détruire Israël ; ils le caressent
encore aujourd’hui. La réalisation de leur objectif diabolique par les armes,
ayant encore et encore échoué, ils ont décidé de combattre Israël par
procuration. A cet effet, ils ont crée une organisation terroriste, appelée
cyniquement « le peuple palestinien » et l’ont installée à Gaza, en Judée et en
Samarie. Comment peut-on expliquer autrement le refus de la Jordanie et de
l’Egypte respectivement, de reprendre la Cisjordanie et Gaza ?
Le fait est, que les arabes qui peuplent Gaza, la Judée et la Samarie
réclament beaucoup moins d’exister en tant que nation qu’une tribu indienne
qui a émergé avec succès dans le Connecticut dans le but de lancer un casino
exonéré de taxes ; cette tribu, au moins, était motivée par un but constructif.
Les soi-disant « palestiniens » ont une seule motivation : la destruction
d’Israël et, à mon avis, ce n’est pas suffisant pour les considérer comme une
nation » - ou quelque chose d’autre que ce qu’ils sont réellement : une
organisation terroriste qui sera démantelée un jour.
En fait, il n’y a qu’une seule façon d’obtenir la paix au Moyen Orient. Les
pays arabes doivent reconnaître et accepter leur défaite dans leur guerre
contre Israël. En tant que vaincus ils doivent payer des réparations à Israël
pour les plus de 50 ans de dévastation qu’ils lui ont causé. La forme la plus
appropriée de réparation serait l’évacuation de leur organisation terroriste
de la terre d’Israël et l’acceptation de l’ancienne souveraineté d’Israël sur
Gaza, la Judée et la Samarie. Cela marquerait la fin du peuple palestinien.
Comment a-t-il commencé, dites-vous ?
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
28 mai 2009, 06:41
Le Monde du jeudi 28 mai 2009 publie une interview de l’écrivain, poète et penseur israélien Aaron Appelfeld, qui parle de la fragilité de l’homme, de sa force de survie, des valeurs suprêmes de la vérité et de la mémoire :

Aharon Appelfeld : "Sans la vérité, notre vie est sale"

LEMONDE.FR | 27.05.09

Donateli : Comment en êtes-vous venu à penser puis écrire que la lâcheté de l'homme était indispensable à la construction de la société ?

Aharon Appelfeld : J'estime que la lâcheté n'est pas centrale dans mes écrits. Je parle plutôt de la faiblesse. Car l'homme est un être faible. C'est plus par rapport aux faiblesses de l'homme que je parle. Nous sommes faits de chair et d'os, et c'est cela qui nous rend faibles. Mais en même temps, il faut avoir un certain respect par rapport à cette faiblesse, inhérente à l'homme. Mais cela n'a rien à voir avec la lâcheté.

Denis_de_Montgolfier (Lyon) : Quel est votre rapport au bégaiement, puisque vos livres y font allusion ?

Aharon Appelfeld : Lorsque j'étais enfant, pendant la guerre, je me suis retrouvé à travailler pour un groupe qui avait des activités criminelles. Il s'agissait d'Ukrainiens, qui ne savaient pas que j'étais juif. J'ai été parmi eux pendant un an et demi, et pour me protéger, je parlais le moins possible, je ne parlais pas. Lorsque la guerre a pris fin dans cette région-là, en 1944, car la zone a été reprise par l'armée russe, parce que je n'avais pas parlé pendant un an et demi, ou quasiment pas, lorsque je me suis remis à parler, je bégayais. Le bégaiement, pour moi, c'est quelque chose qui est venu plus tard dans ma vie, mais je le vois en même temps comme une qualité, une vertu. Car le bégaiement, pour moi, fait ressortir davantage les sentiments, les sensations, et mêmes les idées.
Il permet de faire émerger toutes ces choses, car c'est une sorte de friction entre pensée et sentiment. Pour les personnes qui parlent vite, elles sont recouvertes de paroles, alors qu'avec le bégaiment, il y a un effort pour permettre la parole. Cela peut paraître étrange, mais pour moi, il est positif dans le sens où cela fait partie de la création, cet effort pour faire sortir la parole.

cerrumios : Qu'est-ce qui est le plus dangereux : l'oubli du passé, le manque d'intérêt des nouvelles générations à l'histoire, le déni de faits réels, les maladies dégénératives dues au vieillissement... ?

Aharon Appelfeld : Tout est dangereux. Les maladies de la vieillesse ne me paraissent pas très importantes. Dans un sens, l'oubli du passé est une maladie. Car notre âme et la construction de ce que nous sommes sont une composition du passé, du présent et du futur. En ce qui concerne le manque d'intérêt chez les jeunes pour l'histoire, je n'en suis pas persuadé. J'ai été moi-même professeur d'université et j'avais beaucoup d'étudiants qui voulaient apprendre, savoir ce qui était arrivé aux générations de leurs pères et grands-pères.
Cela fait partie de la normalité chez l'homme de s'intéresser au passé. En ce qui concerne le déni des faits, pour moi, c'est un agissement des politiques. Ce sont des personnes qui cherchent à nous cacher les faits, à falsifier les faits, à détourner l'attention. Un homme honnête ne fait pas ça, ne va pas nier les faits. C'est comme en politique, pour moi.

Romano : Le Prix Nobel de littérature Ohran Pamuk est l'objet de poursuites judiciaires dans son pays, la Turquie, pour avoir révisité dans son dernier roman la mémoire à trous de la Turquie (génocide des Arméniens et question kurde). Peut-on mourir pour sauver la mémoire ?

Aharon Appelfeld : La vérité et le passé ne font qu'un pour moi. Nier ce qui s'est passé, c'est nier la vérité. Les efforts de cet écrivain turc pour retrouver le passé et la vérité sont importants, car sans la vérité notre vie est sale.

David Miodownick : Ne craignez-vous pas d'encourager malgré vous une concurrence des mémoires ?

Aharon Appelfeld : Je n'écris pas sur le passé. Je parle d'individus à un certain moment. Je ne parle pas par abstractions, mais d'individus et de leur temps. J'écris sur les juifs, j'écris sur les non-juifs. D'ailleurs, j'ai plus écrit sur les non-juifs que sur les juifs. J'essaie de voir le monde à travers les individus, à travers leurs désirs, leur besoin d'amour, à travers leur solitude, à travers leur recherche de réponses à des questions métaphysiques. Je n'écris donc pas sur le passé. Chaque individu a droit à son passé. Et moi, je suis pour le pluralisme dans tous les sens du terme. Je ne suis pas collé à une histoire.

Lefevre : Que pensez-vous du livre les "Bienveillantes", de Jonathan Litell ?

Aharon Appelfeld : Ce qui m'a étonné, c'est à quel point un homme pouvait s'identifier avec le mal. Et la question que je me pose, c'est quel est le but de cela. Quel est le but de son livre. Est-ce d'apprendre à s'identifier avec le mal ? Est-ce que c'est essayer de comprendre le mal depuis l'intérieur de nous-mêmes ? Je me demande quel est le but de ce livre. Moi, mon impression, c'est que le résultat est une démonisation de soi.
Comme vous le savez, j'étais dans un camp, brièvement, avant de m'échapper. Mais j'ai eu le temps de voir toute la perversion des meurtres des juifs. Il ne s'agissait pas seulement de tuer les juifs, il s'agissait également de les humilier avant de les massacrer. Par exemple, de les obliger à jouer de la musique classique avant de les assassiner. Donc il ne s'agissait pas seulement de tuer, mais d'une perversion des meurtres.
Et dans les quarante livres que j'ai pu écrire, je ne parle jamais des assassins. Ils n'existent pas dans mon âme. Ils existent dans le sens socio-historique, mais ils n'ont pas de place dans mon âme. Il n'y a pas que l'intelligentsia juive qui a critiqué le livre. Tout le monde devrait critiquer ce livre. M. Littell, l'écrivain, est un homme très intelligent, de grand talent. Et cela rend son livre d'autant plus dangereux.

Aaron : Quel avenir pour la mémoire dans la mondialisation, ce rouleau compresseur qui uniformise la pensée et avale le temps et la mémoire au nom de l'utilitarisme ?

Aharon Appelfeld : Il m'est difficile de parler de l'avenir car je n'aime pas parler en termes généraux. Pour moi, c'est le passé qui compte, car cela donne du sens à la vie. Même un passé horrible, c'est quelque chose qui donne de l'ampleur à notre vie. Si nous souhaitons une vie riche, avec du sens, qui ne soit pas superficielle, il faut nous rattacher à notre mémoire. Pas tous nos souvenirs, mais tout ce qui a du sens. La vie peut être un enfer. Je l'ai connu, cet enfer. Mais la vie est aussi une chose très précieuse, qui porte beaucoup de sens, et il faut faire en sorte que notre vie soit remplie de sens.

cerrumios : Comment peut-on être sûr qu'une personne détient la vérité si elle est contredite par un groupe ?

Aharon Appelfeld : Mais nous sommes tout le temps contredits par d'autres. Le mal est une contradiction constante. Les individus sont souvent tentés, leur moralité subit des tentations qui viennent de groupes ou d'autres individus charismatiques. Mais nous devons apprendre à résister, à défendre notre réalité, qui a un sens pour nous.

Oulala : Quelle est votre position sur le débat entre histoire et mémoire ? La littérature ne peut-elle pas servir de "casque bleu" entre les deux ?

Aharon Appelfeld : La bonne littérature devrait rester modeste. Et devrait comprendre que son pouvoir est limité. La littérature, par nature, ne peut pas changer les hommes, ne peut pas changer la société. Mais elle est comme la bonne musique : cela fait germer en nous quelque chose d'essentiel, cela purifie notre vie, cela donne un parfum à notre vie et nous donne de la lumière. Donc la littérature, on ne connaît pas exactement son effet, mais elle porte le germe de quelque chose qui préserve notre humanité.

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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
01 juin 2009, 06:26
Bonjour,
Après lecture de l'article du Monde ci-dessous je crois qu'il faut absolument signer la pétition (d'urgence) et faire suivre le message.

Cordialement.



David SCHEMBERG



[petition-unesco.notlong.com] [petition-unesco.notlong.com]



Unesco : la honte d’un naufrage annoncé

Bernard-Henri Lévy, philosophe ; Claude Lanzmann, cinéaste et directeur de la revue Les Temps modernes ; Elie Wiesel, écrivain et Prix Nobel de la paix en 1986.
jeudi 21 mai 2009
Qui a déclaré en avril 2001 : "Israël n’a jamais contribué à la civilisation à quelque époque que ce soit car il n’a jamais fait que s’approprier le bien des autres" - et a réitéré deux mois plus tard : "La culture israélienne est une culture inhumaine ; c’est une culture agressive, raciste, prétentieuse, qui se base sur un principe tout simple : voler ce qui ne lui appartient pas pour prétendre ensuite se l’approprier" ?


Qui a expliqué en 1997, et l’a répété ensuite sur tous les tons, qu’il était "l’ennemi acharné" de toute tentative de normalisation des rapports de son pays avec Israël ? Ou encore, en 2008, qui a répondu à un député du Parlement égyptien qui s’alarmait que des livres israéliens puissent être introduits à la bibliothèque d’Alexandrie : "Brûlons ces livres ; s’il s’en trouve, je les brûlerai moi-même devant vous" ?
Qui, en 2001, dans le journal Ruz Al-Yusuf, a dit qu’Israël était "aidé", dans ses sombres menées, par "l’infiltration des juifs dans les médias internationaux" et par leur habileté diabolique à "répandre des mensonges" ? A qui devons-nous ces déclarations insensées, ce florilège de la haine, de la bêtise et du conspirationnisme le plus échevelé ?
INCENDIAIRE DES CŒURS
A Farouk Hosni, ministre de la culture égyptien depuis plus de quinze ans et, à coup sûr, le prochain directeur général de l’Unesco si rien n’est fait avant le 30 mai, date de clôture des candidatures, pour arrêter sa marche irrésistible vers l’un des postes de responsabilité culturelle les plus importants de la planète.
Pire : les phrases que nous venons de citer ne sont que quelques-unes - et pas les plus nauséabondes - des innombrables déclarations de même teneur qui jalonnent la carrière de Farouk Hosni depuis une quinzaine d’années, et qui, par conséquent, le précèdent lorsqu’il prétend à un rôle culturel fédérateur à l’échelle du monde contemporain.
L’évidence est donc là : Farouk Hosni n’est pas digne de ce rôle ; Farouk Hosni est le contraire d’un homme de paix, de dialogue et de culture ; Farouk Hosni est un homme dangereux, un incendiaire des coeurs et des esprits ; il ne reste que très peu de temps pour éviter de commettre la faute majeure que serait l’élévation de Farouk Hosni à ce poste éminent entre tous.
Nous appelons donc la communauté internationale à s’épargner la honte que serait la désignation, déjà donnée pour quasiment acquise par l’intéressé lui-même, de Farouk Hosni au poste de directeur général de l’Unesco. Nous invitons tous les pays épris de liberté et de culture à prendre les initiatives qui s’imposent afin de conjurer cette menace et d’éviter à l’Unesco le naufrage que constituerait cette nomination.
Nous invitons le président égyptien lui-même, en souvenir de son compatriote Naguib Mahfouz, Prix Nobel de littérature, qui doit, à l’heure qu’il est, se retourner dans sa tombe, nous l’invitons, pour l’honneur de son pays et de la haute civilisation dont il est l’héritier, à prendre conscience de la situation, à désavouer de toute urgence son ministre et à retirer, en tout cas, sa candidature.
L’Unesco a, certes, commis d’autres fautes dans le passé - mais cette forfaiture-ci serait si énorme, si odieuse, si incompréhensible, ce serait une provocation si manifeste et si manifestement contraire aux idéaux proclamés de l’Organisation qu’elle ne s’en relèverait pas. Il n’y a pas une minute à perdre pour empêcher que soit commis l’irréparable. Il faut, sans délai, en appeler à la conscience de chacun pour éviter que l’Unesco ne tombe aux mains d’un homme qui, lorsqu’il entend le mot culture, répond par l’autodafé.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
01 juin 2009, 06:42
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
Auteur: MeYeR (IP enregistrée)
Date: 22 May 2009, 21:54


Point de vue
Unesco : la honte d'un naufrage annoncé

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Article paru dans l'édition du 22.05.09

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