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Antisemitisme

Envoyé par sarel 
Re: Antisemitisme
08 novembre 2011, 02:41
En rentrant de la synagogue un jeune homme a été insulté “sale juif” puis frappé par un individu. La victime s’est défendue. Un policier qui n’était pas en service et témoin des faits a interpellé l’individu en flagrant délit. L’agresseur a été placé en garde à vue. SPCJ en contact avec la victime.


lu sur facebook
Re: Antisemitisme
13 novembre 2011, 06:02
Grèce : l’extrême droite et le mythe du complot juif.

Le gouvernement grec d’union nationale de Lucas Papadémos a prêté serment cet après-midi. Pour la première fois depuis la fin de la dictature des colonels en 1974, l’extrême droite participe au pouvoir exécutif, aux côtés des socialistes et des conservateurs. Elle est représentée par deux députés du LAOS, une formation en quête de respectabilité mais qui fera difficilement oublier ses multiples dérapages racistes, sur fond de théorie du "complot juif".

Nommé secrétaire d’Etat au développement et à la Marine marchande, Adonis Georgiadis appartient au LAOS (littéralement : « Alerte orthodoxe populaire », dont l'acronyme signifie « peuple » en grec). C'est un acteur particulièrement controversé de la vie politique grec. En 2006, il a édité un ouvrage de l’intellectuel néo-nazi Konstantinos Plevris intitulé Juifs: l’entière vérité, un texte faisant l’apologie d’Adolf Hitler et appelant à l’extermination des Juifs. Georgiadis s’est également illustré à la télévision grecque en novembre 2009 pour avoir accusé Georges Papandréou d’avoir « vendu la Grèce à la communauté juive », ajoutant que « le peuple juif, en contrôlant le système bancaire mondial, peut l’utiliser comme une arme pour faire chanter et contrôler les pays étrangers, comme la Grèce ». Georgiadis a également reproché publiquement à la gauche de son pays d’avoir « remis la Grèce entre les mains des musulmans et autres déchets comme ça » (sic).

Le président du LAOS, le député Georges Karatzaféris, est lui aussi un personnage haut en couleur. Ce « Le Pen grec » est à l’origine de plusieurs dérapages conspirationnistes antisémites comme le révèle aujourd’hui Ynetnews. Après les attentats du 11 septembre 2001, il avait demandé devant le Parlement hellénique « pour quelle raison les Juifs avaient tous été avertis qu’ils ne devaient pas venir travailler ce jour-là (au World Trade Center - NDLR) » (à propos de cette intox, lire : Le mythe des 4000 Juifs absents du World Trade Center). Lors d’un débat télévisé avec l’ambassadeur d’Israël en Grèce, Karatzaféris avait également tenu des propos aux relents clairement négationnistes (« Parlons un peu de toutes ces légendes sur Auschwitz et Dachau ») et en 2002, il avait interpellé le Premier ministre social-démocrate Kóstas Simítis en lui demandant s’il était vrai que sa fille avait secrètement épousé un Juif…

Dans une interview de janvier 2010, reproduite sur son site, le leader du LAOS citait le passage d’un texte du compositeur Mikis Theodorakis évoquant une « conspiration » contre la Grèce fomentée par des personnes « à la fois puissantes et dangereuses » tapies secrètement dans les arcanes de « l’éducation, des médias et de la politique étrangère » du pays. Bien que n’étant pas du même bord politique, Karatzaféris disait partager la vision de Theodorakis selon laquelle « l’ennemi est à l’intérieur des murs, pas à l’extérieur ». Il présentait le compositeur grec comme « peut-être le plus grand artiste de notre temps ».
Re: Antisemitisme
13 novembre 2011, 06:07
Le monde vu par Mikis Theodorakis


Icône de l’opposition à la dictature des colonels, proche de la gauche communiste grecque, Mikis Theodorakis est célèbre pour avoir composé les musiques des films Zorba le Grec (1964), Z (1969) ou l’hymne de la campagne de 1981 de François Mitterrand. Son œuvre, indissociable de son engagement politique, sont connus mondialement. Mais Theodorakis s’est aussi ilustré ces dernières années par une succession de déclarations pour le moins inquiétantes sur les Juifs, la crise économique ou encore le 11-Septembre.

Le 3 février 2011, l’auteur-compositeur était invité sur la chaîne de télévision grecque HIGH. Dans un passage surréaliste, il confie à son interviewer, Georges Karabelias :

M. Theodorakis : Laissez-moi clarifier une chose : je suis antisémite.
G. Karabelias : Euh.. antisioniste…
M. Theodorakis : Oui, je suis antisémite et antisioniste. J’aime le peuple juif et j’ai vécu avec lui, mais les Américains juifs se cachent derrière tout, les attentats en Irak, les attaques économiques en Europe, en Amérique, en Asie, les Juifs américains sont derrière Bush, Clinton et derrière les banques. (…)

Dans la foulée, Theodorakis enfonce le clou en précisant que « tout ce qui arrive aujourd’hui dans le monde a un rapport avec les Sionistes » et que « les Juifs américains sont derrière la crise économique mondiale qui a aussi touché la Grèce ». Faisant référence à un serpent de mer diffusé dans les milieux nationalistes grecs (1), le compositeur grec ajoute que l’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger aurait « donné l’ordre de détruire la culture grecque ».

« Je suis antisémite et antisioniste ». Aveu ou lapsus ? S’il ne nie pas avoir prononcé ces mots, Theodorakis plaide le malentendu. Dans un texte intitulé « Antisémitisme et Sionisme » publié sur son site, Theodorakis écrit qu’il considère ceux qui le traitent d’antisémite comme de « répugnants vers de terre » avant de regretter immédiatement après « le rôle du lobby juif américain dans l’élaboration de la politique impérialiste des Etats-Unis ». « Mes adversaires, poursuit-il, se livrent à des actions qui me salissent en tant que personne et en tant que compositeur. Surtout en tant que compositeur puisque les Sionistes contrôlent 99 % de la vie musicale mondiale » (sic). Il conclut en condamnant « le lobby juif américain, tant pour son rôle leader dans les crimes de la machine de guerre américaine en Irak que pour ses plans visant à éliminer les Etats-nations, avec le but ultime d’établir la prédominance mondiale des colosses de la Banque financière entièrement contrôlés par lui ».

Les commentateurs les plus indulgents interprètent les propos de Theodorakis comme ceux d'un homme de 86 ans qui n'a plus vraiment toute sa tête. Toujours est-il que, pour confus qu’ils puissent être, ces mots sont ceux d’un militant toujours actif dans la vie politique grecque et aux facultés intellectuelles intactes, ceux d'un homme suffisamment alerte pour prononcer des discours publics et se lancer dans la création d’un mouvement « anti-rigueur » dont l’appel « Aux citoyens indignés de Grèce et d'Europe » a été largement relayé sur le web au printemps dernier (notamment sur le blog de Jean-Luc Mélenchon ou sur Marianne2.fr ).

En effet, à l’exception de la presse écrite anglophone, les diatribes antisémites de Mikis Theodorakis semblent être passées totalement inaperçues, la version française de la fiche Wikipédia qui lui est consacrée ne mentionnant même pas l’existence d’une polémique sur le sujet. Elles ont pourtant conduit le Parlement autrichien à décider de rayer la « Trilogie de Mauthausen », oeuvre du compositeur grec, du programme de la dernière Journée de Commémoration de l’Holocauste à Vienne.

« Un petit peuple à la racine du Mal »

Les premiers dérapages de Theodorakis ne datent pas d’hier. Le 4 novembre 2003, lors d’une conférence de presse pour promouvoir l'un de ses livres, Theodorakis a ainsi accusé les Juifs d’être « à la racine du Mal » (2). Ses propos ayant provoqué un tollé (selon lui, ils auraient été mal interprétés, et ce « de façon totalement délibérée »), il a considéré comme calomnieuses, déjà, les accusations d'antisémitisme dont il a alors fait l'objet (3).

Dans une interview accordée au journal israélien Ha’aretz en 2004 (4), Theodorakis a cependant précisé sa pensée : les Juifs « tiennent la finance mondiale entre leurs mains », « contrôlent l’essentiel de l’économie et des mass-media », les « grandes banques », « souvent les gouvernements », ainsi que « la plupart des grands orchestres symphoniques du monde » (!). Une vision paranoïde du monde, assez proche de celles du métropolite orthodoxe Serafim Mentzelopoulos ou, en France, d’un Dieudonné. Expliquant que « la communauté juive internationale est un phénomène négatif », Theodorakis a également répondu par l’affirmative à la question de savoir s’il pensait que l’Amérique était en réalité contrôlée par les Juifs (5). N’ayant pas peur de se contredire, il a précisé dans la même interview qu’il se considérait comme « un ami du peuple juif » – propablement pour rassurer ceux qui pourraient avoir des doutes sur le sujet...

Theodorakis a aussi – faut-il s’en étonner – des opinions très tranchées sur l’histoire contemporaine. S’agissant des attentats du 11 septembre 2001, il estime par exemple que Ben Laden « a très bien pu travailler pour les services secrets américains » lorsque les attaques ont eu lieu (6) : « Je ne pense pas que ce sont ces nus-pieds d’Afghanistan [qui ont fait le 11-Septembre]. C’est une blague. Même la technologie japonaise ne peut pas faire ça. Pas même la technologie allemande. (…) Le Mossad a la technologie. Mais même, ils ne sont pas une superpuissance. Les Américains contrôlent tout ».


Notes :
(1) Cette fausse déclaration, qui circule et est considérée comme authentique aussi bien dans l’extrême gauche que dans l’extrême droite grecques, fait partie des nombreuses rumeurs qui trainent au sujet de Kissinger. Elle aurait été prononcée, selon les versions, en 1973, 1974 ou 1994. Elle a en réalité fait son apparition pour la première fois en février 1997 dans le Turkish Daily News avant d’être reprise le 14 août 1997 par le magazine grec Oikonomikos Tachydromos (i.e. le "Courrier économique ") et ce alors même qu'elle avait fait l’objet d’un démenti de l’intéressé publié dans les colonnes du Turkish Daily News dès le 13 juin 1997. Voici les propos qui sont prêtés à Kissinger :
« Le peuple grec est anarchique et difficile à dompter. C’est pour cette raison que nous devons les frapper en profondeur dans leurs racines culturelles : peut-être alors pourrons-nous les forcer à se soumettre. Je veux dire, naturellement, s’attaquer à leur langue, leur religion, leurs ressources culturelles et historiques, de sorte que nous puissions neutraliser leur capacité à se développer, à se distinguer, ou à prendre le dessus ; ce qui éliminera un obstacle majeur à nos projets stratégiques vitaux dans les Balkans, en Méditerranée et au Moyen-Orient ».
(2) Le Nouvel Observateur rapporte ainsi les propos de Theodorakis : « Les Grecs et les juifs "sont deux peuples sans frères, mais eux (les juifs) ont le fanatisme et la connaissance de soi et ont réussi à s'imposer (...) Aujourd'hui, nous pouvons dire que ce petit peuple est à la racine du mal" ».
Selon l'Athens News Agency, les propos exacts de Theodorakis sont les suivants : « Nous et les Juifs sommes deux peuples sans frères dans le monde. Cependant, ils ont le fanatisme et ont du succès en se l'imposant à eux-mêmes. Nous pouvons dire aujourd'hui que ce petit peuple est à la racine du mal, pas du bien, ce qui signifie que trop de conscience de soi et trop d'obstination font du mal ».
(3) Dans un communiqué publié sur son site le 12 novembre 2003, Theodorakis déclarait : « Mon opinion sur le peuple israélien est connue depuis toujours. (…) J’ai toujours été aux côtés des faibles, des gens qui luttent pour les droits des peuples. Et parmi ceux-ci figure le peuple israélien. J’ai chanté ses souffrances de la meilleure façon que j’ai pu le faire. (…) Mais c’est pour cette raison précise que je suis absolument contre la politique de Sharon, et j’ai souligné ceci à plusieurs reprises, comme j’ai aussi condamné à plusieurs reprises le rôle des hommes politiques, des penseurs, et des illustres théoriciens juifs américains dans l'élaboration de la “politique” agressive actuelle de Bush. C'est donc de façon totalement délibérée que certains provoquent la confusion entre le peuple israélien, auquel j'ai si souvent prouvé dans la pratique que je l’honore et que je lui rends hommage, et ces phénomènes négatifs – au fond CE SONT EUX qui noircissent l’image d’Israël, en jouant un rôle réellement “antisémite”, CE SONT EUX qui se trouvent du côté du Mal, aux racines du Mal, comme je l’ai déclaré dernièrement ».
(4) Ari Shavit, " The Jewish problem, according to Theodorakis ", Ha'aretz, 26 août 2004.
(5) Lire La polémique sur le « lobby pro-israélien », par Peter Hägel & Pauline Peretz (La vie des idées, n°21, avril 2007), et Sharon et le « contrôle juif de l’Amérique », par Gilles Karmasyn (PHDN.org).
(6) Lire Ben Laden, « créature » des Etats-Unis ?, par Antoine Vitkine (Les Nouveaux imposteurs, La Martinière, 2005).

Voir aussi :
* La théorie du ''complot juif'' s'invite sur la télé grecque
* Guerres, traite négrière, crise économique : Dieudonné accuse « les sionistes »
* Crise financière : le Hamas accuse le « lobby juif »
* Pour le premier ministre malaisien Mahathir Mohamad, « les Juifs gouvernent le monde par procuration »

Dimanche 14 Août 2011
Re: Antisemitisme
16 novembre 2011, 01:03
L'attitude des alliés pendant le génocide

La majorité des historiens s'accorde, au début du XXIe siècle, pour admettre que les forces alliées connaissaient l'existence des massacres à l'Est et qu'elles ont sauvé quelques dizaines de milliers de Juifs par voies diplomatiques, sans avoir recours aux moyens militaires.

Entre 1940 et 1942, les premières informations parviennent aux alliés, incrédules, notamment celles concernant les massacres commis par les Einsatzgruppen à l’est, premier mode d’extermination des Juifs par des Kommandos. Le télégramme Riegner18 du 8 août 1942 leur confirme la politique d’extermination qui est menée par le IIIe Reich.

À l’automne 1942, des rescapés témoignent, comme le résistant polonais Jan Karski qui s’entretient directement avec Franklin Delano Roosevelt et l’administration britannique en vue de mettre un terme au massacre. Et le 17 décembre 1942, les forces américano-britanniques et les gouvernements en exil à Londres font une déclaration conjointe condamnant la politique d’extermination des Juifs d’Europe, menaçant leurs auteurs de représailles. Peu de temps avant le débarquement en Normandie, deux prisonniers échappés, Rudolf Vrba et Alfred Wetzler, font également un rapport détaillé sur les pratiques dans les camps de la mort.

Le 4 février 1943, le Belge Victor Martin part, muni d'autorisations pour visiter des confrères universitaires à Francfort, Berlin et Breslau en mission de reconnaissance pour la résistance et revient en Belgique, avec des informations en mai 1943. Il a parlé à des ouvriers français du STO près de Katowice qui l'informent de ce qui se passe au camp d'Auschwitz. Arrêté à Breslau le 10 février 1943 il est incarcéré au camp de Radwitz dont il s'échappe le 15 mai 1943. Il fait un rapport à ses amis du Front de l'Indépendance et ses informations sont transmises à Londres. Sa mission incite la résistance à organiser la protection des enfants juifs de Belgique19.

En 2003, la Royal Air Force dévoile officiellement certains clichés pris en 1944. La RAF qui cherche des installations militaires ne s'attarde pas sur les camps. L'information arrive pourtant jusqu'à Winston Churchill qui se décide pour une attaque avant de se rétracter à l'idée de tuer inutilement des détenus par un raid aérien.

Les travaux des historiens depuis les années 1970 ont permis de démontrer que les Alliés avaient connaissance de la solution finale, à savoir la politique d’extermination systématique de tous les Juifs d’Europe. Le rôle des pays neutres a été crucial dans ce domaine, la Suisse, et à moindre titre la Suède, étaient des terres de sécurité pour les agences juives et les diplomates alliés, par lesquelles ils pouvaient recevoir des informations. La résistance polonaise et des contacts amis dans l’administration nazie ont permis peu à peu de mettre au jour ce secret que les nazis s’acharnaient à dissimuler.

L’inaction sur Auschwitz a été un choix. Deux angles servent généralement d’étude de la question : la stratégie militaire et les inerties politiques.

Les Alliés attaquent Monowitz le 13 septembre 1944, usine de fabrication de caoutchouc synthétique à quelques kilomètres du camp d’Auschwitz. Certaines bombes tombent même sur le camp tuant accidentellement une dizaine de déportés. Ce raid montre qu’un assaut aérien sur Auschwitz était dans la capacité des Alliés en 1944.

En 1942, Winston Churchill, sous la pression du Parlement et de l'Église anglicane, donne l’ordre à son administration militaire d’envisager toutes les possibilités de bombardement des camps, mais il lui est répondu que les cibles sont hors de portée d’action. C’est à partir de 1944, lorsque les forces américaines sont stationnées à Foggia dans le sud de l’Italie que les camps entrent dans le périmètre d'action des forces alliées à l'Ouest. La Luftwaffe est inopérante depuis bien longtemps, les Alliés ont le contrôle total de l'espace aérien.

Les preuves de l’ampleur des atrocités sont connues des dirigeants politiques. Aux États-Unis, les journaux parlent dans leurs colonnes de la solution finale, les agences juives américaines font pression sur l’administration militaire pour obtenir un assaut sur Auschwitz.

Le Ministre adjoint à la Guerre John McCloy refuse d'exécuter un bombardement sur les camps de concentration, car les cibles ne sont pas militaires.
Évacuation et libération du camp[modifier]
Une des allées du camp Auschwitz I.
Ruines d'Auschwitz II. Seules restent les cheminées en maçonnerie, les baraquements en bois ont disparu
Vue d'Auschwitz II. Entrée à l'avant-plan, baraquements reconstitués à droite, ruines de baraquements à l'arrière-plan

À partir d'août 1944, l'armée rouge est à 200 km d'Auschwitz. Les autorités nazies envisagent alors la liquidation du camp en cas de nouvelles victoires soviétiques, ainsi que cela avait déjà été fait pour les autres centres d'extermination situés plus à l'Est.

Aussi longtemps que cela a été possible, les nazis ont continué l'extermination dans les chambres à gaz. Ce n'est qu'en novembre 1944 que les trois crématoires restant en activité (le crématoire IV est inutilisable depuis octobre à la suite d'une révolte du Sonderkommando) sont dynamités. Avant cela, les nazis prennent soin d'assassiner la plupart des témoins oculaires du génocide et particulièrement ceux des Juifs qui avaient travaillé dans les crématoires. D'une manière générale, les SS tentent, dans la seconde moitié de l'année 1944, de détruire et d'effacer les traces des crimes commis. Ils brûlent les listes des Juifs exterminés, une partie des dossiers et de la documentation. Ils font nettoyer et recouvrir de terre par des déportés les fosses contenant des cendres de victimes.

Les nazis ne mettent fin aux travaux d'agrandissement d'Auschwitz (camp souche et Birkenau) qu'à la fin de l'année 1944. Les travaux d'extension de certains des camps auxiliaires continuent pratiquement jusqu'à la libération.

Le camp se dépeuple progressivement. Les détenus évacués sont soit employés dans des usines d'armement situées plus à l'intérieur du Reich (principalement des Polonais et Soviétiques), soit, dans le cadre des marches et des transports de la mort, conduits vers d'autres camps de concentration. Les marches de la mort, endurées par des détenus épuisés, sans manger ou presque, dans un froid glacial, sont responsables de plusieurs dizaines de milliers de morts. Le 17 janvier 1945 a lieu le dernier appel général. Y sont présents 67 000 déportés dont 31 800 à Auschwitz I et II et 35 100 dans les camps auxiliaires dépendant de Monowitz.

Le camp d'Auschwitz est libéré par l'Armée rouge le 27 janvier 1945.

Le camp souche d'Auschwitz I et Auschwitz II - Birkenau sont libérés par les soldats de la soixantième armée du front ukrainien dans le cadre d'une offensive sur la rive gauche de la Vistule. Ceux-ci y pénètrent vers 15 h à la suite de combats qui font 66 morts parmi les Soviétiques. 7 000 déportés, maintenus dans le camp, survécurent jusqu'à la libération. Les soldats soviétiques ont découvert sur place environ 600 corps de détenus, exécutés par les SS pendant l'évacuation du camp ou morts d'épuisement.

Mise en place d'un programme de réadaptation des survivants du camp de concentration d'Auschwitz, avec la participation du psychiatre Antoni Kępiński. Lui-même, ancien déporté.


[d-d.natanson.pagesperso-orange.fr]

[www.memoire-net.org]



[tvmag.lefigaro.fr]


Auschwitz : les Alliés savaient by
Auschwitz les Alliés savaient : le débat by gaune_692
Re: Antisemitisme
17 novembre 2011, 22:48
AGRESSION ANTISEMITE A PARIS
envoyer par mail
jeudi 17 novembre 2011,

Jforum reçoit le témoignage d’une lectrice, et comme il nous est demandé, nous relayons cette information sur notre site et nous transmettons l’identité et les coordonnées de la personne au BNVCA.

JForum constate une fois de plus une grave indifférence de la population face à la violence @#$%&. JForum condamne cet acte ignoble avec la plus grande fermeté.

Nous pensons qu’il est temps de trouver d’autres réponses que les simples plaintes, même si elles restent indispensables. La première d’entre elles serait de réapprendre la solidarité citoyenne. C’est bien facile de nous rebattre les oreilles avec le « communautarisme », terme de gauche pour renvoyer dos à dos juifs et arabes. Encore faut-il apprendre et rappeler à tous, si l’on ne veut pas de repli communautaire, que tout cela passe par la solidarité citoyenne qui ne semble plus exister dans ce pays !

Madame C. G.

Paris le 16 Novembre 2011

Bonjour,

Mon mari Ilan vient de se faire agresser au métro Bonne Nouvelle. Un individu a longtemps observé sa kippa avant de lui asperger le visage avec une bombe lacrymogène. Bien entendu, personne n’a jugé nécessaire de venir en aide à mon mari qui ne voyait absolument plus rien. Certaines personnes lui ont juste conseillé de sortir du métro, chose très facile avec une bombe lacrymogène dans la tête. Cela aurait pu être beaucoup plus grave.

J’ai très peur, les juifs sont les principales cibles en France, et ne sont plus en sécurité. Pouvez-vous relayer l’information ?


COMPLEMENT D’INFORMATIONS


Monsieur Sammy Ghozlan nous informe qu’il a pris contact avec le ministère de l’intérieur, et avec le commissaire chargé de l’enquête . A cette heure (17 novembre 2011 - 17h00) toutes les vidéos prises sur les stations concernées sont en cours d’études pour retrouver l’auteur de l’agression.

La plainte a été déposée et l’enquête en cours a été diligentée à la suite de l’information reçue et prise en charge par le BNVCA.

N’hésitez pas à nous informer de tout acte pour lequel le BNVCA et accessoirement JForum.fr peuvent vous apporter leur concours

14 Messages de forum


[jforum.fr]
Re: Antisemitisme
18 novembre 2011, 05:48
Un quotidien libanais :
Les révoltes arabes sont la réalisation du complot juif énoncé dans le Protocole des Sages de Sion

N°1529 Jeudi 17 novembre 2011

Le chroniqueur libanais Bushra Gharz Al-Din affirme dans le quotidien Al-Diyar que les révolutions du Printemps arabe font partie d´un complot juif pour contrôler le monde, conformément à ce qui est écrit dans le Protocole des Sages de Sion. Extraits :

"…ce qui a été décidé il y a cent ans [les Protocoles] est mis en œuvre aujourd´hui, jusqu´au moindre détail"
Il y a environ 100 ans, 300 des plus arrogants sages de Sion se sont réunis. Ils appartenaient à cinquante groupes juifs qui se réunissaient en secret pour comploter sur les façons d'asservir le monde. Certains [de nos lecteurs] pensent peut-être qu´il s´agit là d´événements depuis longtemps révolus, qu´il ne sert à rien de remémorer ou de faire revivre. Mais que diraient-ils s´ils savaient que ce qui a été décidé il y a cent ans est mis en œuvre aujourd´hui, jusqu´au moindre détail ? Oui, c´est l´amère vérité. C´est le Protocole des Sages de Sion.

[Le Protocole des Sages de Sion dit] : "Nous redoutons une alliance entre la force des dirigeants gentils et la force aveugle de leurs foules, mais nous avons pris toutes les précautions nécessaires pour éviter un tel scénario. Nous avons érigé un rempart entre ces deux puissances, sous forme de peur mutuelle. De cette façon, la force du peuple demeurera notre soutien, et nous serons les seuls à la diriger, afin qu´elle serve nos objectifs. Aujourd´hui, lorsque l´un des gouvernements s´oppose à nous, c´est juste un faux-semblant, qui a obtenu notre assentiment, parce que leur antisémitisme est vital pour nous."

Cela est tiré du neuvième Protocole, qui expose clairement leur complot satanique visant à détruire les gouvernements en poussant les rois à persécuter leurs peuples et les peuples à se rebeller contre leurs rois. Cela par l´inculcation de principes comme la liberté et l´égalité, et par une interprétation de ces principes qui porte atteinte aux deux côtés, afin que ces deux forces - le gouvernement et le peuple – demeurent hostiles l´un envers l´autre.

Le 15ème Protocole dit : "Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher la mise en œuvre de complots contre nous, afin d´obtenir le contrôle des gouvernements au moyen de coups politiques soudains organisés simultanément dans tous les pays, et en prenant rapidement le pouvoir dès que les gouvernements locaux annonceront officiellement leur incapacité à contrôler leurs peuples."

Les objectifs [des Juifs] qui agissant de la sorte sont révélés dans le 10ème Protocole, où il est dit : "Il est indispensable que les relations entre les peuples et leurs gouvernements continuent d´êtres perturbées, et que les hostilités, les guerres et le martyre touchent tous les pays, ainsi que la faim, la pauvreté et la propagation des maladies, jusqu´à ce que les goyim n´aient d´autres alternative que d´accepter de se mettre sous notre protection, notre capital et notre pouvoir absolu."

Oui, tel est leur but caché. Ils veulent gouverner le monde, d´une façon différente, et c´est pourquoi ils s´entêtent depuis cent ans à la réalisation de leur plan. Tous leurs projets antérieurs ont été réalisés avec succès. Les peuples arabes sont leurs grandes victimes, parce que c´est entre les mâchoires de la dictature et du Protocole que se cache le citoyen arabe, aspirant à la liberté, la démocratie et la justice…

"Les Juifs ont suscité révolution sur révolution, en Tunisie, en Egypte, en Libye, à Bahrein, au Yémen et en Syrie"
Ils ont suscité révolution sur révolution, en Tunisie, en Egypte, en Libye, à Bahrein, au Yémen et en Syrie, et ce qui doit venir sera encore pire. Les gouvernements s´effondrent, les tyrans tombent, les pays dont détruits, incinérés dans la fournaise de l´anarchie et de la désolation.

Oui, les gouvernements arabes sont tombés, les prédicateurs ont perdu leur statut, l´anarchie et la division se déchaînent dans le monde arabe, les problèmes économiques rongent les sociétés, les peuples sont massacrés, endurent la pauvreté et la maladie.

Après tout cela, la seule question qui peut encore être posée est la suivante : encore combien de temps allons-nous les laisser jouer avec nous, comme des marionnettes mues par des fils cachés ?"

Source : Memri.org

[www.cicad.ch]

Re: Antisemitisme
23 novembre 2011, 00:55
Une écolière tabassée parce qu’elle est juive


Une Belge de 13 ans a été rouée de coups vendredi après-midi par cinq jeunes filles d’origine marocaine à la sortie d’un cours de sport à Bruxelles. Elles lui reprochaient sa religion.

Vendredi vers 16h, Océane Sluijzer (13 ans) venait de terminer son entraînement de foot. Elle quittait le centre sportif du quartier de Neder-Over-Heembeek, au nord de Bruxelles, lorsqu’elle a été prise à partie par cinq adolescentes un peu plus âgées qu’elle. Océane s’est alors fait traiter de « sale juive » et a reçu deux claques, rapporte le journal « La Dernière Heure ».

Océane tente en vain de prendre la fuite. Rattrapée par la bande de jeunes filles, elle est passée à tabac après s’être entendue répéter : « Ferme ta gueule, sale juive et retourne dans ton pays. » « Elles lui sont tombées dessus à cinq, l’ont attrapée par les cheveux et lui ont tapé la tête sur les genoux. Elle a été rouée de coups de tous côtés », explique son père. 

 Harcelée par des camarades d’école

Il précise que cela faisait quelque temps que sa fille avait des problèmes avec d’autres élèves de son école. « Ma fille s’est fait traiter de sale juive au moins une dizaine de fois l’an dernier et déjà quelquefois depuis le début de l’année. Il y a un antisémitisme latent dans cette école et j’en avais déjà averti le proviseur, d’ailleurs », dénonce-t-il.

Océane souffre d’une commotion cérébrale et d’une inflammation des vertèbres cervicales. Elle a déposé plainte à la police et identifié trois de ses agresseurs, qui fréquentent la même école qu’elle.

Le CCOJB est « choqué »

Le Comité de coordination des organisations juives de Belgique s’est dit « choqué » par l’agression antisémite dont a été victime Océane. Le CCOJB demande aux autorités judiciaires de veiller à ce qu’une enquête soit diligentée sans délai et se réserve le droit de se constituer partie civile dans cette affaire. Il réitère aussi la demande faite à la ministre de l’Enseignement obligatoire, Marie-Dominique Simonet, de « mettre en place dans les écoles de la communauté francophone un programme éducatif approprié visant à éviter les tensions injustifiables entre communautés ».

Du côté de la classe politique, Viviane Teitelbaum, députée MR au Parlement bruxellois, a lancé la polémique lundi sur Facebook, rapporte « Le Soir ». « J’ai voulu dénoncer ce fait haut et fort car les médias n’en ont pas fait mention ce week-end. On parle fréquemment de personnes agressées dans des bus – très bien – mais on tait les agressions antisémites. C’est effrayant. Il ne faut pas alors s’étonner que l’antisémitisme frappe jusque dans les écoles », écrit-elle sur le réseau social.

(gco)

20 Minutes.ch
Re: Antisemitisme
25 novembre 2011, 10:31
Antisémitisme : Un enseignant fait de la provocation à AUSCHWITZ !


hebergeur d'image


Un prof a « trouvé marrant » de se faire prendre en photo avec une boîte de « nasi goreng » devant l’inscription « Arbeit macht frei ». Il avait déjà fait part de son admiration pour Hitler.

Bernard Junod (34 ans) risque de se souvenir un moment de sa visite, mercredi 23 novembre, à Auschwitz, en Pologne. Cet enseignant vaudois s’y est rendu en compagnie de quelque 120 autres collègues et de 60 élèves à l’occasion d’une journée de formation continue consacrée à la Shoah organisé par la CICAD (Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation). Alors qu’il était à l’entrée de l’ancien plus grand camp de concentration et d’extermination du IIIe Reich, il a décidé de réalisé une photo décalée. Celle-ci pourrait lui coûter un blâme voire son boulot.




Enseignant et membre de MCVD, Bernard Junod a trouvé marrant de poser avec un emballage de nasi goreng à Auschwitz. (dr)




Bernard Junod, membre du MCVD, assure apprécier sur son profil politique Smartvote « Mein Kampf » d’Adolf Hitler.



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Bernard Junod candidat insolite aux élections

C’est le journal « Le Temps » qui a en premier fait écho du cliché posté sur le mur FaceBook privé de l’enseignant et candidat malheureux du Mouvement Citoyens Vaudois (MCVD) au Conseil national. Sur celui-ci, on aperçoit Bernard Junod hilare. « Même si je suis enseignant, j’aime encore faire des blagues d’étudiants ! J’ai trouvé marrant de poser avec un emballage de nasi goreng à cet endroit », explique Bernard Junod, contacté par « 20 minutes ».

« Je me sens moi-même juif ! »

Et de préciser : « Je ne suis pas négationniste et cette photo qui a été repérée par un journaliste du « Temps » sur mon mur FaceBook n’avait rien de politique. Je suis juste un provocateur. Ma grand-mère maternelle était juive et, si elle était encore en vie, aurait sans doute trouvé l’image sympa. Je me sens d’ailleurs moi-même juif, même si je ne suis pas circoncis et si ma mère est devenue catholique. Et finalement, je me suis moqué des juifs en étant juif comme Jamel Debbouze se moque des arabes en étant arabe ou un noir se moque d’un autre noir ».

Secrétaire général de la CICAD qui organisait le voyage en Pologne, Johanne Gurfinkiel explique au « Temps » ne guère goûter à l’humour de Bernard Junod et être tombé des nues : « Je suis atterré par cette photo, d’autant plus que Monsieur Junod était un des participants à notre voyage annuel. Sur place, il m’a plutôt semblé bouleversé par la visite du camp. Je ne comprends pas ce qui lui est passé par la tête. J’ai pris contact avec lui pour lui faire part de notre stupéfaction et de la nécessité, pour lui, de s’expliquer et de s’excuser ».

Il admire le parcours d’Adolf Hitler

Jeudi en fin d’après-midi, Bernard Junod avait retiré l’image controversée de son mur FaceBook et il y avait posté un message indiquant regretter une « blague de mauvais goût ». Il priait les personnes offensées de bien vouloir l’excuser. Enseignant dans le canton de Vaud, il préparait aussi jeudi une lettre pour la Direction générale de l’enseignement obligatoire afin de tenter d’expliquer sa blague malheureuse. « J’ai un peu peur pour mon poste », confiait-il.

A relever que Bernard Junod n’en est pas à son coup d’essai en matière d’humour « borderline ». Lorsqu’il a rempli son profil Smartvote dans le cadre de ses activités politiques, le militant du MCVD avait indiqué que sa lecture préférée était « Mein Kampf » (« Mon Combat », en français)d’Adolf Hitler et que son musicien préféré était Richard Wagner, artiste apprécié aussi des nazis. Concernant « Mein Kampf », Bernard Junod a confirmé à « 20 minutes » qu’il apprécie ce livre qui parle de « quelqu’un qui est parti de rien pour arriver au sommet »...
Re: Antisemitisme
29 novembre 2011, 07:16
Re: Antisemitisme
13 décembre 2011, 09:15
Agression antisémite à Paris : La victime témoigne pour JForum


Il y a près d’une semaine, JForum.fr vous a informé d’une affaire d’agression antisémite dans le XIVème arrondissement de Paris. M. Marc A., la victime, témoigne aujourd’hui.

Cet homme, qui habite au 13e étage d’un immeuble qui en compte 15, géré par la SAGECO, est professeur de musique. Âgé d’une soixantaine d’années, il subit depuis plusieurs mois dans l’indifférence de ses voisins et du gardien d’immeuble les agressions à caractère antisémite, verbales et physiques de la part d’un voisin, musulman intégriste, fréquentant régulièrement la mosquée du quartier.

Les menaces sont constantes depuis plusieurs mois. Le voisin violent a traité M. Marc A. de "juif nuisible". "Sale juif, j’aurai ta peau !" Voilà le type de menaces que reçoit le professeur de musique. Non, il ne s’agit pas d’un "différent" entre voisin. Le caractère antisémite de cette hostilité est bien claire.

La première agression date du 29 août 2011. Elle s’est traduite par des coups sur la personne de Marc A. et des insultes. Ce premier délit a fait l’objet d’un dépôt de plainte au commissariat de Police. Le SPCJ a, semble-t-il, été informé de cette agression, sans y donner de suite particulière.

L’agresseur menace sa victime, de manière quasi permanente, à chaque fois qu’il croise Marc A... Il a tenté de le faire expulser en étant à l’origine de pétitions à son encontre. Plus d’une fois il lui a reproché de faire du bruit avec ses instruments de musique, de type batteries ou autres instruments à percussion que Marc A. ne possède pas, et alors même qu’il habite au 13e étage et l’agresseur au 11e étage.

La seconde agression a eu lieu le 21 novembre 2011, elle s’est traduite par des échanges de coups. Une fois de plus il y a eu une plainte au commissariat et une fois de plus ses violences ont eu lieu devant des témoins restés inertes, voire indifférents, tant dans ce pays, on a pris l’habitude pour excuser sa couardise de renvoyer dos à dos les victimes et les agresseurs. Ainsi, la conscience trouve un motif de tranquillité quand la victime est tenue pour responsable de son sort.

Voyant les choses prendre des tournures assez dangereuses Marc A. décide de se munir d’une bombe lacrymogène sensée neutraliser son agresseur, au cas où les choses se reproduiraient.

C’est dans ce contexte que l’agression du 2 décembre 2011 est survenue. Alors que Marc A. retournait chez lui vers 16h30 avec sa fille âgée de 10 ans, arrivé dans le hall de l’immeuble il croise cet homme qui l’agresse verbalement, puis le ton monte entre les deux hommes. Alors que l’agresseur empoigne et bouscule Marc A. celui-ci essai d’utiliser sa bombe lacrymogène pour neutraliser son assaillant. La mauvaise utilisation de cette bombe fait que l’agresseur est en partie touché, mais vite cette arme se retourne contre Marc A., qui doit vite se réfugier chez lui, alors que son agresseur beaucoup plus costaud que lui, l’a atteint de plusieurs coups.

La police viendra quelque 20 minutes plus tard. Marc A. sera envoyé à l’hôpital Saint Joseph, et le SPCJ lui apportera un soutien moral durant les heures qui vont suivre.

Un troisième dépôt de plainte aura lieu le 3 décembre 2011. L’affaire commence à s’ébruiter. Une brève information paraîtra sur un site communautaire avant que JForum.fr ne la relaie et prenne contact avec Marc A.

Ces derniers jours, Marc A. n’a pas croisé de nouveau son voisin. Mais il reste sur le qui-vive. Surtout Marc A. doit se remettre de ses blessures, des bleus, des bosses, des plaies. Et de la peine, beaucoup de peine. Une lueur d’espoir pointe tout de même, lorsque Marc A. parle de son projet d’Alyah. Lorsqu’il prendra sa retraite, Marc A. a prévu de partir en Israël pour en finir avec ce cauchemar.

N’oublions pas, que Marc A. a voulu témoigner, a voulu partager, a voulu nous prévenir de ce qu’il vivait, de cette violence, de cette haine.

Moshé COHEN SABBAN

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