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Antisemitisme

Envoyé par sarel 
Re: Antisemitisme
24 août 2011, 02:52
Mardi 23 août 2011
19:21 Espagne : propos antisémites contre Nathalie Portman dans un supplément du quotidien "El Mundo" (Guysen.International.News)
L'actrice d'origine israélienne Nathalie Portman a été la cible de propos antisémites dans le magazine "Yo dona", un supplément du quotidien espagnol "El Mundo". Le journal évoquait le fait que les propos du couturier John Galliano avaient heurté Nathalie Portman. "Froide, fanatique, opportuniste, grotesque, exagérée, peu intelligente, en somme une Juive", écrit le journal, qui poursuit : "Il y a un méchant dicton sur les Juives: fades sous la chemise et folles à la messe, c'est-à-dire, froides et sectaires."
Re: Antisemitisme
27 août 2011, 07:07
L’antisémitisme de la Croix-Rouge

La Croix-Rouge internationale a exigé que le Magen David Adom retire le logo de ses ambulances, une étoile de David rouge. Voilà la condition qui a été imposée aux ambulances israéliennes pour pouvoir adhérer à La Croix-Rouge Internationale. Cette dernière refuse visiblement ce symbole distinctif juif aux ambulances de la célèbre institution israélienne.

Pourtant, la Croix-Rouge n’est-elle pas déjà un symbole religieux en lui-même ? On sait bien à quelle croix Henry Dunant faisait référence lorsque lui vint à l’idée de créer cette institution lors de la bataille de Solférino en 1859. Et puis... il ne faudrait pas que ça se voit trop, que des ambulances israéliennes viennent également en aide à des palestiniens en Judée-Samarie....

Il existe un site de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Dans ce contexte l’autre signe religieux est admis par la Croix-Rouge... On ne pas qualifier cela autrement que par de l’antisémitisme... L’emblème de l’Islam a été accepté mais le symbole juif de l’étoile de David... ne passe pas...

Cette décision est totalement politique et n’a rien à voir avec le fait de sauver la vie d’autrui. Il existe un site de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Dans les zones situées au-delà des frontières de 1967, le Magen David Adom devra apparaître blanc comme neige... sans logo, sans nom... selon la bonne volonté de la Croix-Rouge Internationale. 
 La direction du MDA apporte toutefois un démenti. Zaki Heller, le porte-parole de MDA, explique que le logo doit disparaître de toutes les ambulances qui circulent dans le pays.



Pourtant le retrait des logos a commencé pour les ambulances qui circulent en Judée-Samarie. A Yesha, le MDA a convoqué des ambulanciers pour leur demander d’amener leur véhicules afin de procéder à l’enlèvement du logo. A Kiryat Arba, une ambulance est revenue après réparation, sans le logo...

Pourquoi retirer ce logo, même dans tout le pays ?? Une chose est sûre, les israéliens n’en avaient pas besoin. Le Magen David Adom existe depuis 1967. Cette institution, son travail et son oeuvre sont un symbole très fort pour les israéliens. Cette « dénaturation » de ses ambulances ne peut être bien perçue par la population...

Mais ne perdons pas de vue que l’essentiel reste les vies humaines. Un logo reste un signe extérieur posé sur de la taule. Le plus précieux reste que les sauveteurs puissent toujours améliorer leur efficacité. Peut-être peut-on croire que si le MDA a choisi d’adhérer à la Croix-Rouge Internationale, c’est dans ce but.

Shirel Mignon


hebergeur d'image
Re: Antisemitisme
31 août 2011, 06:53
Le CSA se penche sur d'éventuels propos antisémites tenus sur Sud-Radio

30/08/2011 à 20:20

afp.com/Stephane de Sakutin

PARIS - Le groupe de travail sur la déontologie du Conseil supérieur de l'Audiovisuel (CSA) s'est penché mardi sur d'éventuels dérapages antisémites à l'antenne de Sud Radio qui pourraient aboutir à des sanctions de l'autorité de régulation, apprend-on mardi auprès du CSA.

Après l'examen par le groupe de travail, le CSA a décidé de se réunir en séance plénière mercredi après-midi pour décider des suites à donner, a indiqué le Conseil.

Intervenant dans l'émission "Ménard en Liberté" le 22 août un auditeur avait affirmé que Dominique Strauss-Kahn était "soutenu par les juifs", estimant qu'un lobby juif aurait facilité le non-lieu dont a bénéficié l'ex-directeur général du Fonds monétaire international soupçonné de tentative de viol sur Nafissatou Diallo, employée du Sofitel de New York.

Robert Ménard avait répondu qu'il ne pouvait laisser dire des choses pareilles. Mais l'après-midi même, dans l'émission "Liberté de parole", l'animateur-journaliste Eric Mazet s'interroge à son tour sur un soutien à DSK du lobby juif et encourage les auditeurs à appeler la station sur ce thème.

Michel Cardoze, ancien journaliste de TF1, de L'Humanité et de France Inter qui participe à l'émission dénonce alors "les stéréotypes de l'antisémitisme" et estime qu'il faut "se poser en garde-fou contre de telles dérives délirantes".

"Nous allons étudier le dossier, puis il sera examiné en séance plénière pour voir les suites à donner à cette affaire et les sanctions éventuelles", avait déclaré au Monde Rachid Arhab, membre du CSA qui préside du groupe de travail sur la déontologie des contenus audiovisuels.

La Confédération des juifs de France a annoncé de son coté avoir saisi le CSA : "La Confédération des juifs de France et amis d'Israël a saisi le CSA sur ces dérapages inadmissibles et l'appelle à faire diligence sur cette affaire qui nous paraît très grave", selon un communiqué de l'association.

"Indépendamment de cette attaque antisémite, ces propos sont un véritable lynchage médiatique d'une personne bénéficiant d'un non-lieu", ajoute l'association en se disant "indignée et consternée" par des propos qu'elle juge "outrageusement antisémites".

Par AFP

[www.lexpress.fr]
Re: Antisemitisme
31 août 2011, 13:18
"Lobby juif" : le CSA met en demeure Sud Radio

LEMONDE.FR Avec AFP | 31.08.11 | 21h10

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a décidé mercredi de "mettre en demeure" Sud Radio pour "propos discriminatoires", à la suite d'une émission où avait été évoqué un "lobby juif" dans le cadre de l'affaire DSK, a annoncé le CSA dans un communiqué. Les dirigeants de Sud Radio ont également été convoqués devant le Conseil le 7 septembre afin qu'ils "précisent les dispositions prises pour éviter, à l'avenir, des manquements de cette nature".

Selon le CSA, le 22 août, "l'un des animateurs de l'émission ['Cardoze-Mazet, liberté de parole'] a demandé aux auditeurs de répondre à la question : 'DSK est-il soutenu par les Juifs ?', relançant ainsi un débat engagé le matin même dans une émission qui avait déjà provoqué le dérapage d'un auditeur". Pour le Conseil, "les termes dans lesquels la question a été posée ainsi que l'insistance avec laquelle l'animateur a sollicité, à de nombreuses reprises, l'avis des auditeurs, était de nature à encourager des propos susceptibles de revêtir un caractère discriminatoire".

Intervenant dans l'émission "Ménard en liberté", un auditeur avait affirmé que Dominique Strauss-Kahn était "soutenu par les Juifs", estimant qu'un lobby juif aurait facilité le non-lieu dont celui-ci a bénéficié à New York. Robert Ménard avait répondu qu'il ne pouvait laisser dire des choses pareilles. Mais l'après-midi même, dans "Liberté de parole", l'animateur-journaliste Eric Mazet s'était interrogé à son tour sur un soutien à DSK d'un lobby juif et avait encouragé les auditeurs à appeler la station sur ce thème.

NAFISSATOU LA "NÉGRESSE"

Michel Cardoze, ancien journaliste de TF1, de L'Humanité et de France Inter, participait à l'émission. Il avait dénoncé immédiatement "les stéréotypes de l'antisémitisme" et estimé qu'il fallait "se poser en garde-fou contre de telles dérives délirantes". La Confédération des Juifs de France et amis d'Israël avait également saisi le CSA sur ces dérapages qualifiés d'"inadmissibles".
De son côté, SOS Racisme a dénoncé "un flot de propos stigmatisants, insupportables et véhiculant les pires stéréotypes antisémites (...) sous couvert de liberté d'expression et de 'rompre avec le politiquement correct'". Lors de sa conférence de rentrée le 24 août, Sud Radio, qui émet pour la première fois sur une fréquence parisienne, avait annoncé vouloir mettre l'accent sur "le décryptage de l'information", "l'interactivité avec les auditeurs" et "l'anti-politiquement correct", selon son président, Jean-Eric Valli.

Par ailleurs, selon le site Internet du Point, un autre dérapage aurait eu lieu à l'antenne. Un auditeur, se présentant comme "Paul, résidant dans le Tarn" aurait profité de la libre antenne animée par Robert Ménard, animateur de la matinale, pour assurer à propos de l'affaire DSK que ce dernier "avait la possibilité de se payer, avec l'argent qu'il a, autre chose qu'une négresse !". Des propos auxquels l'animateur a répondu : "Attendez, qu'est-ce que vous dites ? Une négresse ! Mais vous vous rendez compte des mots que vous employez ?"

Le journaliste Robert Ménard, qui anime depuis le 18 août la matinale de Sud Radio, après avoir été évincé de RTL en raison, notamment, de certaines de ses prises de position, assurait le 24 août dernier qu'il ne souhaitait interdire "aucune" opinion dans son émission, précisant qu'il "comptait respecter toutes les lois", notamment celles interdisant la diffamation et l'incitation à la haine raciale. "Je sais faire la part des choses (...) On peut combattre des lois et les penser mauvaises, et en même temps les respecter".

[www.lemonde.fr]
Re: Antisemitisme
31 août 2011, 14:41
Antisémitisme forcené à Londres

Le Jewish Chronicle rapporte qu’en raison des dérives antisémites enregistrées lors de la dernière journée Al Quds (journée de Jérusalem), Boris Johnson, le très populaire maire de Londres, pourrait mettre fin à cette grande exhibition de haine antisémite - en tout cas l’année prochaine.

On le comprend. L’édition de 2011 fut le théâtre d’un véritable déferlement de haine antisémite (et pas seulement à Londres). Un jeune garçon tenait une affiche où était inscrit : "Pour la paix dans le monde, Israël doit être détruit". A côté de lui celle de son père renforçait le message du fils : "Israël tes jours sont comptés". Ailleurs on pouvait lire "Tous les crimes recensés sont commis, mais la communauté internationale reste silencieuse, MORT A ISRAEL". Il fallait deux personnes pour porter une grande affiche exhortant la destruction d’Israël : "Le monde a arrêté le nazisme, le monde a arrêté l’apartheid, le monde doit détruire le sionisme". D’autres agitaient le drapeau jaune du Hezbollah ou des slogans revendiquant "Nous sommes tous du Hezbollah" accompagnés d’une photo de deux enfants palestiniens blessés et en pleurs.

La suite sur :

[www.jforum.fr]
Re: Antisemitisme
06 septembre 2011, 13:15
Un taxi photographié à Amsterdam, ville d'Anne Frank
.

Pièces jointes:
taxi-Amsterdam.jpg
Re: Antisemitisme
06 septembre 2011, 13:19
on va leur envoyer la bouliche !!!!
Pièces jointes:
bouliche.jpg
Re: Antisemitisme
06 septembre 2011, 18:24
Le portrait du maréchal Pétain va-t-il revenir sur les murs de la Mairie de Gonneville-sur-Mer dans le Calvados ?
06/09/11


Ce portrait, symbole de Vichy et de la collaboration avec les nazis, qui s'intégrait dans un galerie de portraits de chefs de l'Etat, était accroché dans la salle de mariage de la mairie avant d'être retiré par décision de justice en octobre 2010. "Il y a toujours des nostalgiques qui sont prêts à défendre la mémoire de celui qui a envoyé à l'Allemagne nazie plus de Juifs que l'Allemagne nazie n'en demandait", déplore Me Badache, l'avocat de la Licra. De son côté, Bernard Hoyé, le maire de la commune reste muet. Il s'était opposé l'an dernier au préfet, au nom de "l'exposition objective de l'Histoire"...
Re: Antisemitisme
09 septembre 2011, 02:08
Robert Ménard : "Au CSA, ce sont des faux culs de première !"


Le Point : Vous avez été bousculé par des propos sexistes et racistes d’auditeurs de Sud Radio. N’y a-t-il pas un problème de filtrage des appels sur la station ?

Robert Ménard* : Mais je n’ai pas envie que les auditeurs soient filtrés ! Je vois que RMC prétend choisir ses auditeurs et ses thèmes. On ne veut pas faire du RMC. On veut justement apporter autre chose. Quand je prends au téléphone une personne qui tient des propos racistes, j’ai envie de comprendre pourquoi. Qu’est-ce qui conduit un citoyen à adopter ce discours ? C’est intéressant, même si c’est sur le fil du rasoir et qu’on n’est pas à l’abri de ne pas avoir le bon mot, la bonne répartie... Mais ce dialogue est impossible en France, car il tombe sous le coup de l’une des législations les plus dures d’Europe. Est-ce qu’il y a, en France, moins de propos racistes dans la rue, car une loi interdit le racisme ? Si c’était efficace, ça se saurait !

Fallait-il pour autant pousser les auditeurs, comme l’a fait votre collègue Éric Mazet à lancer un débat sur le thème "DSK soutenu par le lobby juif" ?

Éric Mazet a été mis à pied et, moi qui le connais, je peux vous dire qu’il n’est pas antisémite. Dire qu’il existe un lobby juif, qu’il y a des solidarités confessionnelles, ce n’est pas antisémite. Je suis pied-noir et je peux vous dire que le lobby pied-noir en France, c’était quelque chose ces 25 dernières années ! D’ailleurs, aux États-Unis, ça ne choque personne de parler de "lobby juif". C’est en France que ça pose problème compte tenu de notre histoire... Lobby juif, c’est casse-gueule, je l’admets.



Attendez, quand on laisse entendre que DSK a échappé à son procès pénal parce qu’il est soutenu par le lobby juif, on est quand même en plein dans l’antisémitisme, là...

Il y a plein de gens qui pensent ça ! Il y a trois façons de réagir. La première, c’est de dire : "Ça n’existe pas." La seconde, c’est de refuser de le voir et on rêve alors d’un peuple vertueux qui n’est pas le nôtre. Je suis partisan d’une troisième voie : on prend les gens tels qu’ils sont et on essaie de comprendre.

Ce n’est pas faire l’apologie du racisme que de dialoguer avec des gens ordinaires. Souvent, ceux qui tiennent des propos racistes ne le sont pas vraiment. Simplement, ils souffrent, ils sont malheureux et tapent sur un bouc émissaire. Je suis contre le fait que le CSA s’érige en grand prêtre de ce qui est acceptable et ne l’est pas. Ainsi, il condamne Sud Radio en 48 heures sans même nous entendre. Mais quand Jean-Michel Larqué, sur RMC, le 12 août, tombe dans la caricature sur l’argent et les juifs à propos d’Arsenal, je ne vois pas le CSA se précipiter. Aucune décision n’a été rendue à ce jour. Deux poids, deux mesures. Au CSA, ce sont des faux culs de première !

Certains de vos confrères se moquent de vous sur le mode : "Ménard a trouvé, sur Sud Radio, plus facho que lui". Qu’est-ce que ça vous inspire ?

Moi, un facho ? J’ai fondé Reporters sans frontières, je me suis battu contre la censure et je serais un facho ? Parce que je me déclare plus du côté des victimes que des agresseurs, parce que je suis pour le rétablissement de l’autorité parentale, ça ferait de moi un facho ? Parce que je ne me battrais pas pour empêcher la condamnation à mort de Marc Dutroux, je serais un facho ? Eh bien, dites-moi, on est un sacré paquet de fachos en France ! J’ai été viré de RTL parce que j’ai dit que j’étais d’accord avec certaines idées du Front national et que j’estimais anormal qu’un parti qui pèse de 15 à 20 % dans l’opinion n’ait pas de représentants au Parlement. Qu’on s’entende bien, je ne vote pas pour le Front national. Et on me vire à cause de ça ! Quand je vois que Christopher Baldelli (le patron de RTL, NDLR) ose, en cette rentrée, parler d’"impertinence" sur RTL... Le monde du journalisme vit coupé du pays réel. On parle en euphémismes. Moi, je fais avec la vie ! Et je fais partie de ceux que ça ne gêne pas d’aller voir. La vérité, c’est que Sud Radio gêne RTL, RMC et Europe 1.

* Robert Ménard est à l’antenne de Sud Radio, de 7 heures à 8 h 30, du lundi au vendredi.

Le Point.FR
Re: Antisemitisme
12 septembre 2011, 01:08
LES INCOHÉRENCES DES ANTISIONISTES (II)
dimanche 11 septembre 2011

« Un problème sans solution est un problème mal posé. » Albert Einstein.

Les gestes, les déclarations, les actes des antisionistes sont révélateurs de leur antisémitisme viscéral, de ce que les Allemands appellent la « Weltanschauung », autrement dit de leur vision du monde et de leur façon d’être au monde.

On nous objectera qu’il ne sert à rien de les condamner mais, face à la montée de l’antisionisme qui devient la norme, il est difficile de rester indifférente.


DROITS DES PALESTINIENS VS DROITS DES ISRAÉLIENS


1. Oui au nationalisme palestinien / Non au nationalisme juif (sionisme)

Les antisionistes prétendent défendre les nationalismes, « les identités nationales » et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Si vous leur rétorquez qu’ils soutiennent les Palestiniens dans leur combat pour préserver leur identité, mais qu’ils combattent le nationalisme juif, ils vous diront que, contrairement au nationalisme juif (le sionisme, qu’ils assimilent au colonialisme et au fascisme), le nationalisme palestinien est un combat justifié, destiné à préserver l’identité de ses membres et à les libérer du joug de l’oppresseur. De toute évidence, ces « idiots inutiles » ignorent - ou plutôt feignent d’ignorer- que la nation palestinienne n’est qu’une invention de Yasser Arafat et qu’elle est dénuée de tout fondement historique ! Tout comme ils ignorent que ces Palestiniens ont déjà un État : la Jordanie.

On semble trop souvent oublier que, sans le sionisme, le nationalisme palestinien n’aurait jamais vu le jour, qu’il n’est en fait que la réaction arabe au nationalisme juif.

Et s’il est vrai que le sionisme présente un certain aspect raciste - comme toute idéologie nationale d’ailleurs - on ne peut le dénoncer sans dénoncer en même temps le nationalisme palestinien. Mais les antisionistes ne voient que « la paille qui est dans l’œil du voisin », jamais « la poutre » qui est dans le leur !

2. Oui à un État palestinien/ Non à un État juif

Comme ils se disent anticolonialistes, les antisionistes défendent le droit des Palestiniens à leur terre et à l’autodétermination.

S’ils défendent l’idée d’un État palestinien, si les revendications des Palestiniens leur semblent fondées, en revanche, ils pourfendent l’idée d’un État juif, voisin de la Palestine, sous prétexte que la demande des Juifs, à savoir un État pour le peuple juif, est une revendication non justifiée. Et les défenseurs les plus ardents du droit pour les Palestiniens d’avoir un État sont les ONG israéliennes et la Gauche en général ! Pourquoi ce « deux poids deux mesures » ?

Parce que, pour ces antisionistes, les Palestiniens forment un peuple - même s’ils savent que ce peuple a été créé de toutes pièces- et que, par conséquent, comme tout peuple, ils ont droit à leur État.

En revanche, à leurs yeux, les Juifs ne constituent pas un peuple, une nation unique. Le judaïsme n’est vu que comme une religion (pour le rappeler, ils écrivent « juif » avec une minuscule) et, partant, les Juifs ne peuvent réclamer le droit d’avoir leur État.

Et ces antijuifs ont trouvé de l’aide auprès des intellos israéliens de gauche, mais surtout auprès du professeur et historien israélien Shlomo Sand qui nie aux Juifs le droit de se réclamer du peuple juif. Dans son livre, qu’il a intitulé « Comment fut inventé le peuple juif », il affirme non seulement que les Juifs ne forment pas un peuple, mais que leurs descendants sont les Palestiniens d’aujourd’hui. Il considère que le sionisme est un mythe, et le lien entre Israël et les juifs, une fiction.

Et cette idée a fait son chemin, j’en veux pour preuve la dernière déclaration d’Alain Juppé rappelant qu’en Israël « il y a aussi des Arabes », remettant donc en question le caractère juif de l’État d’Israël. Or, quand on refuse de voir en Israël le foyer du peuple juif, qu’on conteste l’existence d’un lien entre l’un et l’autre, on laisse entendre que les Juifs ne constituent pas un peuple, donc qu’ils n’ont pas droit à un État, et que, par conséquent, l’État d’Israël est illégitime.

D’ailleurs, il semble bien que pour inciter les Israéliens à renoncer à accoler le qualificatif de « juif » à leur État, la France veuille donner l’exemple. Alain Juppé, sans doute sous l’influence de Shlomo Sand, envisagerait même de revoir l’appellation « État français ». Il n’aurait pas tort : le mot « Français » dérive du mot « Franc » et ce mot évoquait pour les habitants de la France une invasion étrangère, un peuple de guerriers germaniques. Pour justifier le caractère illégitime d’Israël, d’autres antisionistes vous diront qu’on entre maintenant dans une ère post - nationalisme, que l’ère étatique est révolue. Si tel est le cas, pourquoi alors s’acharnent-ils à défendre le droit des Palestiniens d’avoir un État ? Encore une de leurs incohérences !

Et ceux qui partagent les idées des négationnistes invoquent une autre raison : ils prétendent que c’est pour sauver les rescapés de la Shoah que l’ONU a permis la création de l’État d’Israël. Déjà, en novembre 47, on pouvait lire dans Haaretz que « Les pays du monde ont décidé de réparer 2000 ans d’injustice. (…) Le rêve d’un peuple persécuté, qui a connu la souffrance et a subi un holocauste, est sur le point de se réaliser ». L’État d’Israël serait donc une espèce de dédommagement versé aux victimes de l’Holocauste ! Peut-on trouver meilleur argument pour délégitimer Israël ?

Or, tous ces antisionistes qui remettent en question le droit d’Israël à l’existence n’ignorent certainement pas ce qu’ affirmait en 1977 Zuhair Mohsen, leader du groupe Al Saiqa, groupe dissident de l’OLP, dans une interview à un journal néerlandais : « Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un état palestinien est seulement un moyen de poursuivre notre combat contre l’état d’Israël pour notre unité arabe. En réalité, actuellement, il n’y a pas de différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. Ce n’est que pour des raisons politiques et tactiques que nous parlons aujourd’hui de l’existence d’un peuple palestinien, puisque les intérêts nationaux arabes exigent d’afficher l’existence distincte d’un peuple palestinien pour s’opposer au Sionisme » Tout comme aucun d’eux n’ignore que, dans sa Résolution 181 du 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations Unies a voté en faveur de l’existence d’un « Etat juif » et d’un « Etat arabe », les mots « juif » et « arabe » désignant bien deux nationalités. Le caractère juif de l’État d’Israël est donc clairement spécifié.

Faut-il rappeler aussi à ces antisionistes dont la mémoire est sélective que lors de ce vote les Juifs ont dit « oui » au partage tandis que les Arabes s’y sont opposés ? De plus, qu’on le veuille ou non, le nom même d’Israël rappelle le caractère juif de l’État puisque c’est le nom qui a été donné par l’Ange à Jacob, c’est aussi celui donné au peuple juif quand on a donné aux fils de Jacob le nom de « Béné Israël »

Ils disent vouloir deux États pour deux peuples. Mensonge ! S’ils disaient vrai, pour être cohérents, ils essaieraient de convaincre les Palestiniens que la demande d’Israël d’être reconnu comme un « État juif » est tout à fait légitime.

Or, non seulement ils ignorent les demandes du peuple juif, pour ne pas dire qu’ils s’y opposent, mais ils jugent normal le désir de Abbas de voir se créer un État palestinien judenrein où l’Islam et la langue arabe seront respectivement la religion officielle et la langue officielle de l’État. Qui plus est, ils ne protestent même pas contre la Charte du Hamas qui prône l’éradication pure et simple d’Israël ! Mais cela n’a rien d’étonnant : ne sont-ils pas les initiateurs de la délégitimation d’Israël ?

Comment ces antisionistes qui se réclament de valeurs universelles peuvent-ils trouver normal que soit créé un État qui proclame haut et fort qu’il ne reconnaît pas son voisin ?! Un État qui répète à souhait qu’il vise la disparition pure et simple de son voisin ! Ne pas réagir à de telles de leur déclarations, c’est être totalement dépourvu de valeurs morales ! C’est manifester un antisémitisme très virulent !

Comment peut-on être pour une Palestine « purifiée de la présence juive », d’une Palestine où « pas un Juif, même sous la bannière de l’OTAN ou de l’ONU, ne pourra se trouver », et s’opposer à la présence d’un État juif ou d’un État de la nation juive ! N’est-ce pas là une aberration ? Où donc est la logique ? Mais il n’y a pas de logique ! Quelle logique peut-il y avoir dans les propos et les actes des antisémites ?

Il est regrettable que leur raison soit anesthésiée par la haine qu’ils portent au peuple juif et à Israël, et qu’ils soient donc dans l’incapacité de comprendre qu’il ne peut y avoir de négociations tant et aussi longtemps que les Palestiniens se refuseront à reconnaître le caractère juif de l’État d’Israël. C’est la condition sine qua non et elle est non-négociable !

3. Droit des Palestiniens à l’auto défense/ Négation de ce droit à Israël

Puisque les Palestiniens forment un peuple, il va de soi qu’ils ont le droit de se défendre. En revanche, en suivant la logique des antisionistes, puisque les Juifs ne forment pas un peuple et qu’ils n’ont pas le droit par conséquent d’avoir un État, il s’ensuit qu’ils ne peuvent recourir au droit d’autodéfense. Donc, aux yeux des antisionistes, l’État d’Israël ne devrait pas réagir aux tirs de roquettes et de missiles, ni empêcher des bateaux de forcer le blocus instauré pour mettre fin au trafic d’armes.

Quel scandale aussi que ce mur, cette barrière de protection ! De quel droit les Israéliens ont-ils érigé cette barrière ? D’autres pays l’ont fait. Certes, mais ces autres pays sont des États souverains, et leur mur ne perturbe pas la vie des Palestiniens. . Sans doute estime-t-on que les Israéliens-occupants devraient laisser faire les Palestiniens -occupés, qu’il est normal que, comme tout peuple occupé, ils résistent et défendent leur identité.

Peut-être même serait-il souhaitable que les Israéliens renoncent à se défendre pour que le reste du monde ne compare pas le combat qui les oppose aux Palestiniens à celui de David contre Goliath ?

Il est vrai que le rapport des forces est inégal, mais quel antisioniste aurait renoncé à recourir à tous les moyens possibles pour sauver sa peau, pour ne pas servir de nourriture aux poissons ?

Qu’auraient fait honnêtement les Palestiniens s’ils disposaient des moyens dont disposent les Israéliens ? Si les Juifs d’Israël n’ont pas été jetés à la mer depuis 1948, ce n’est pas parce que les États arabes ont pitié d’eux, mais bien parce qu’ils leur résistent.

4. Droits des prisonniers palestiniens détenus en Israël/ Droit de Guilad Shalit détenu à Gaza

Il y a quelques mois, le Parlement européen à Strasbourg s’est changé en une tribune anti-israélienne « grâce », entre autres, au soutien inconditionnel d’organisations israéliennes. Le thème « Que se passe-t-il dans les prisons israéliennes ? » offrait aux antisionistes une occasion supplémentaire de condamner Israël en affirmant que les conditions de détention dans les prisons sont désastreuses.

Évidemment, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’ils reconnaissent que les Palestiniens jouissent de droits que leur envieraient bien des hommes libres : ils étudient, passent le bac, peuvent recevoir autant de courrier qu’ils veulent, ils ont même le droit de s’organiser en associations ! (Sans doute pour défendre leurs droits !) Hors de question également d’aborder les conditions qui prévalent dans les prisons de Gaza ou dans celles de tout autre État arabe.

Pas un mot naturellement de l’otage Guilad Shalit, détenu dans un endroit tenu secret sans qu’aucun de ses droits fondamentaux (visite de sa famille, de représentants du CICR, visite médicale, courrier, etc.) ne soit respecté. Quelle ONG israélienne digne de ce nom s’est élevée contre le traitement qu’il subit ? Quel intellectuel sympathisant des Palestiniens a tenté quoi que ce soit pour obtenir sa libération ? Certes, l’organisme HRW (Human Rights Watch) a critiqué en 2010 le comportement du Hamas et l’a déclaré en violation du droit international, mais cette intervention n’a rien changé et la détention cruelle de Guilad perdure.

Et, comble de l’ironie, quand Israël décide de durcir les conditions des prisonniers dits « sécuritaires (terroristes palestiniens), le Hamas s’insurge et scande que c’est « une atteinte au droit international » de la part d’Israël !

CONCLUSION

En réalité, si le problème du conflit israélo-palestinien est toujours sans solution, ce n’est pas parce qu’il n’existe pas de solution, mais bien parce que, comme disait Einstein, « le problème est mal posé ».

Pour les Palestiniens, le problème, c’est Israël qu’ils veulent éradiquer pour le remplacer par un État palestinien.

Pour les Israéliens, le problème, c’est l’existence des Palestiniens qui n’ont de cesse de les faire vivre dans l’insécurité et de vouloir les éliminer.

Pour les antisionistes, qui ne sont nullement porteurs de valeurs universelles et qui ne s’intéressent pas plus au sort des Palestiniens qu’à celui des Soudanais, le problème est tout autre. Il ne concerne ni le tracé des frontières, ni le sort du peuple palestinien, ni même la question du caractère juif de l’État d’Israël.

À tort ou à raison, nous sommes persuadée que, même si les Israéliens consentaient à abandonner leur hymne national, à changer leur drapeau, les noms de leurs villes, même s’ils renonçaient à leur passé, ils ne résoudraient pas le problème. Quel que soit le tracé des frontières d’Israël, quoi que fassent les gouvernements israéliens, jamais les antisionistes ne seront satisfaits et ne consentiront à reconnaître que les Juifs forment un peuple qui a son État : l’État d’Israël.

Leur problème, c’est le Juif, c’est l’existence du Juif, c’est sa présence non pas sur la terre de ses ancêtres, mais sur cette planète. En fait, ces antisionistes sont des gens qui souffrent d’une phobie particulière : la phobie du Juif. Ils ont tenté à maintes reprises de l’éradiquer de cette terre, mais il est toujours là, il a survécu au contraire de tant de civilisations qui se sont éteintes et, tant qu’il sera là, l’antisémitisme persistera. Et quand bien même il disparaîtrait, les antisionistes créeraient leur Juif pour donner un sens à leur vie. Comme disait Sartre, « si le juif n’existait pas, on l’aurait inventé ».

Si l’antisionisme n’était que le fait de petits groupes marginaux, on pourrait l’ignorer, mais ce n’est pas le cas. Et force est d’admettre que les antisionistes de tout acabit - qu’ils soient de gauche ou de droite, verts, communistes, écolos ou simplement pro-palestiniens - sont puissants. Ils ont les moyens de mobiliser l’opinion publique et de faire des émules. Ils savent construire des phrases qui frappent l’imagination, surtout celle des jeunes étudiants universitaires. Leur influence ne cesse de croître et le dénigrement de l’État d’Israël prend de l’ampleur. Ils lancent des appels aux Juifs pour qu’ils condamnent Israël. Et le malheur, c’est qu’ils ont un auditoire qui ne cesse de grandir et dont la propagande anti-israélienne est d’une virulence rare. L’idée qu’Israël est un État illégitime n’aurait jamais gagné du terrain sans l’acharnement qu’ils mettent à diaboliser cet État.

Ce conflit est-il sans solution ? Israël et les Palestiniens sont-ils condamnés à vivre dans la haine ? Nous ne le croyons pas, il pourrait être résolu. Non pas avec l’intervention de puissances étrangères, que ce soit la France, les Etats-Unis ou tout autre État. Il ne peut être résolu que par les principaux intéressés. Mais pour cela, il faut (1) que les antijuifs encouragent les négociations de paix, donc qu’ils cessent de soutenir les groupes radicaux et de prôner l’éradication de l’État d’Israël ; et (2) qu’Israéliens et Palestiniens soient tous deux déterminés à résoudre ce conflit .

Sans vouloir verser dans le pessimisme, il nous semble que la première condition soit la plus difficile à remplir. Mais sait-on jamais ? Et si un jour ces antisionistes ouvraient les yeux ? Et s’ils se trouvaient un autre cheval de bataille ?

Dora Marrache
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