Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Antisemitisme

Envoyé par sarel 
Re: Antisemitisme
13 décembre 2011, 19:28
est ce que l instrument de musique est a l origine ?
et de quel instrument de musique s agit il?
Re: Antisemitisme
16 décembre 2011, 01:17
15 décembre 2011
Le Front national n’a « pas de passé antisémite » ?
Louis Aliot, vice-président du Front national et codirecteur de campagne de Marine Le Pen, de retour d'une visite en Israël, a assuré, mercredi 14 décembre, sur France Inter que son parti n'a pas de "passé antisémite".L'on dira que le numéro deux du FN à la fois joue avec les mots et a la mémoire courte.

Effectivement, le FN n'a jamais fait de l'antisémitisme un axe programmatique. Ce qui, soit dit en passant, serait tombé sous le coup de la loi. Mais il a toléré une parole publique antisémite.

Louis Aliot, lui même, répète souvent sa réelle aversion pour les thématiques négationnistes - une des expressions de l'antisémitisme - et qui dit souhaiter débarrasser le Front national de ceux qui en sont les promoteurs. Il les compare fréquemment à "une maçonnerie qui agit au sein du Front", au point que les plus violents d’entre eux le surnomment publiquement "le juif Aliot".

Lors de la création du parti d'extrême droite, l'on trouve ainsi dans le noyau dirigeant de la toute jeune structure un certain nombre de personnalités qui ont de solides états de service en la matière.

Il en est ainsi de Roland Gaucher. Roland Gaucher fut, sous l'Occupation, membre des Jeunesses nationales populaires, émanation du Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat. Et journaliste au National-Populaire, l'organe du RNP, à la ligne ultra-collaborationniste, qui revendiquait un antisémitisme "complet et résolu".

Directeur de National Hebdo, alors organe central du Front national, et membre du bureau politique de ce parti, Roland Gaucher (sur cette vidéo, Gaucher interroge Jean-Marie Le Pen) écrira en novembre 1989, dans un numéro hors série: "Nous sommes à l'aube d'un formidable combat à l'échelle planétaire entre l'Internationale juive et l'Internationale chrétienne, catholique d'abord. Selon l'issue de ce combat, qui est le grand affrontement religieux et politique de l'an 2000, selon l'issue de cette bataille, ou bien le christianisme réussira à se maintenir face à la fantastique force du monde juif. Ou bien, croyants et incroyants, nous vivrons sous la loi de la religion nouvelle : celle de la Shoah. "

Ou encore quelques mois plus tard, à propos de l'affaire du carmel d'Auschwitz: "Decourtray [archevêque de Lyon à l'époque] est le prototype de cet épiscopat qui veut à tout prix trouver des accommodements avec l'internationale juive".


Ancien Waffen SS

C'est aussi le cas de François Brigneau, autre figure collaborationniste présente à la naissance du FN qui, à l'instar de Roland Gaucher le quittera pour le Parti des forces nouvelles (PFN), avant de s'en rapprocher à nouveau, sera condamné à plusieurs reprises pour ses écrits antisémites durant les années 1980. Le 20 avril 1989, il précisera ainsi au tribunal qu'il est natif de Concarneau et ajoutera: "Il n'y a pas beaucoup de juifs à Concarneau parce qu'il n'y a pas beaucoup d'argent ".

Parmi les membres fondateurs du FN, l'on trouve aussi Léon Gaultier, ancien Waffen SS, qui restera quelques années au parti d'extrême droite et sera l'associé de Jean-Marie Le Pen au sein de la maison d'éditions SERP.

Tout comme Victor Barthélemy. Ancien communiste, il s'engagera aux côtés de Jacques Doriot au Parti populaire français, important parti collaborationniste et antisémite. Il sera membre du FN de sa fondation en 1972 jusqu'en 1978.

François Duprat, premier numéro deux du FN, de 1972 jusqu'à son assassinat jamais élucidé, en 1978, dans l'explosion de sa voiture, jouera, lui, un rôle important dans la mise en place du négationnisme au sein de l'extrême droite en France liant antisémitisme, antisionisme et anticommunisme.

En juin 1988, un conseiller régional d'Ile de France FN expliquera à deux journalistes deux journalistes étrangers, Lukas Lessing, reporter du magazine ouest-allemand Tempo, et Danny Leder, correspondant à Paris du magazine autrichien Profil : "En France, comme partout, la finance est tenue par les juifs. D'autre part, dans les médias, beaucoup de gens font partie de ce lobby. C'est ça la réussite des juifs dans le monde [...]. Le lobby, ça se sent".

En août 1989, dans un entretien publié par Présent, journal d'extrême droite, Jean-Marie Le Pen dénoncera " le rôle de l'internationale juive" dans "la création de l'esprit antinational". Durant cet été 1989, d'ailleurs, ce que le FN appelait à l'époque "la presse amie", à savoir les principaux titres d'extrême droite proches du FN, au premier rang desquels Présent et National-Hebdo, n'auront de cesse de jouer sur la rhétorique antijuive ( cf entre autres L'offensive antisémite de l'extrême droite, Olivier Biffaud, Le Monde du 9 septembre 1989).

Jean-Marie Le Pen avait aussi été condamné par la cour d'appel de Paris en 1993 pour son "jeu de mot" de 1988, "Durafour crématoire", visant le ministre Michel Durafour. Six ans plus tard, en 1999, il le sera par la cour d'appel de Versailles pour avoir répété, en 1997 en Allemagne, ses propos sur les chambres à gaz, "détail de l'histoire".

"Ils ont raté la mère Veil!"

En septembre 1989, le cinéaste Claude Autant-Lara, député européen FN (il a été élu sur la liste conduite en juin de la même année par Jean-Marie Le Pen) déclarera à propos de Simone Veil: "Que vous le vouliez ou non, elle fait partie d'une ethnie politique qui essaie de s'implanter et de dominer… Oh elle joue de la mandoline avec ça [les camps de concentration]. Mais elle en est revenue, hein ? Et elle se porte bien… Bon alors quand on me parle de génocide, je dis, en tout cas, ils ont raté la mère Veil !". Contraint d'abandonner son mandat, à la suite de ces déclarations reproduites par le mensuel Globe, il indiquera à l'AFP avoir émis "l'opinion que des millions de Français n'osent exprimer".

Par ailleurs, jusqu'au printemps dernier, plusieurs cadres importants du FN - qui ont fait la campagne de Bruno Gollnisch- étaient membre de l'Oeuvre française, un groupuscule qui revendique son antisémitisme. Jusqu'à l'élection de Marine Le Pen à la tête du parti d'extrême droite, ils jouissaient d'une grande tolérance au sein du Front.

Il faut se souvenir aussi que Jean-Marie Le Pen et certains cadres du FN on été proches de Dieudonné. Tout comme Alain Soral - alors membre du comité central du FN-, Frédéric Chatillon et Jildaz Mahé, tous deux proches de Marine Le Pen. Le Pen père n'a d'ailleurs jamais condamné les provocations de Dieudonné comme la remise d'un prix à Faurisson, célèbre négationniste.
Re: Antisemitisme
22 décembre 2011, 23:29
JEUDI 22 DÉCEMBRE 2011
Eloge d'Hitler dans une revue palestinienne pour enfants subsidiée par l'Unesco

Merci de transférer à l’Unesco qui n’a pas très bien compris à qui ils ont à faire

Adresse mail de l’Unesco: bpi@unesco.org

hebergeur d'image

La petite fille, héroïne du conte, se retourne vers Hitler: "Es-tu le seul qui a tué les Juifs?" Hitler lui confie: "Oui. Je les ai tués afin que vous tous sachiez qu'ils sont une nation qui répand la destruction dans le monde entier."

Récemment, une histoire troublante a été pubilié dans Zayzafuna, un magazine pédagogique [!] destiné aux enfants et financé par l'Autorité palestinienne du modéré et ex négationniste Mahmoud Abbas. Le magazine est subsidié par l'Unesco [!] et le MDG Achievement Fund, une ONG humanitaire de l'ONU subsidiée par le gouvernement espagnol. Rappelons qu'en octobre la Palestine était admise sans conditions à l'Unesco, soutenue par de nombreux pays européens dont la France et la Belgique.

En page 19, une petite fille décrit un rêve dans lequel elle rencontre quatre personnes qu'elle admire: le mathématicien perse Al-Khwarizmi, l'écrivain égyptien Naguib Mahfouz, le dirigeant Saladin et Adolf Hitler.

"Je me tournai vers la porte suivante où m'attendait Hitler. Je lui ai demandé: "Es-tu le seul qui a tué l Juifs?"
Hitler répond: "Oui. Je les ai tués afin que vous tous sachiez qu'ils sont une nation qui répand la destruction dans le monde entier. Et je demande aux Palestiniens d'être résilients face aux souffrances que les juifs leurs infligent."
Je le remerciai: "Merci pour le conseil". [...]

A la quatrième porte se tenait Saladin Al-Ayoubi. Il se présenta: "Je suis Saladin".
Je lui ai posé la question: "C'est vous qui avez libéré Jérusalem et Al-Aqsa [Mosque]?"
"Oui", répondit-il
Je le suppliai: "Reviens, oh Saladin, Jérusalem et la Palestine implorent l'aide et personne ne les écoute."
Saladin: "Je sais, mais chaque époque a ses hommes, et celui qui va libérer doit encore arriver."

C'est à ce très jeune public que le message d'haine s'adresse:



Qui sponsorise Zayzafuna? "Depuis août 2011, le magazine est également subsidié par l'Unesco et le MDG Achievement Fund (MDG-F), une fondation humanitaire de l'ONU subsidiée par le gouvernement espagnol. [sur le site de Zayzafuna, août 2011.] En octobre 2011 apparaît la mise en garde suivante: "Les opinions exprimées dans ce magazine n'expriment pas nécessairement les opinions de l'Unesco." Heureux de l'apprendre... et bravo pour l'astucieuse mise en garde.

Et dire que l'Unesco enseigne la Shoah ...


Pour en savoir plus sur cette sinistre histoire: Palestinian Media Watch Hitler admired in PLO youth magazine because he murdered Jews, Harry's Place: Dream of hate in a Palestinian youth magazine et Elder of Ziyon "Thanks for the advice, Hitler!"

Connexe: Autorité palestinienne: Israël est "le plus grand trafiquant d'organes"
La suite sur :


[
philosemitismeblog.blogspot.com]
Re: Antisemitisme
26 décembre 2011, 10:35
L’UNESCO cesse de financer le magazine palestinien pour enfants qui glorifiait Hitler

26/12/11 - - : Antisémitisme

L'UNESCO a coupé les vivres au magazine palestiniens pour enfants Zayzafuna à propos duquel le Centre Simon Wiesenthal avait envoyé une lettre de plainte à l’organisation onusienne.

L’édition de février 2011 du magazine avait inclus un article glorifiant Adolph Hitler et le Jihad, et traitant les Juifs de « nations qui veut répandre la destruction sur le monde ». Le Centre Simon Wiesenthal a appelé l'UNESCO à cesser de financer la publication, tandis que l'ambassadeur américain à l'UNESCO a exigé une action immédiate « pour que les Palestiniens sachent que l’enseignement aux jeunes de ce type d'antisémitisme n'est pas la voie à suivre pour la tolérance, respect et la paix ». « Bien que l'UNESCO défende la liberté d'expression en tant que partie intégrante de son mandat, l'inclusion dans cette publication texte qui peut être interprété comme une apologie de l'Holocauste est contraire à nos valeurs et totalement inacceptable », a déclaré l’organisation dans un communiqué.

Photo: D.R.

Source : the Jewish Chronicle

[www.crif.org]

UNESCO cuts funding for 'antisemitic' Palestinian magazine

By Jennifer Lipman
Created 23 Dec 2011 - 10:03am

UNESCO has cut off funding to a Palestinian children’s magazine that was revealed to have featured articles glorifying Adolf Hitler.

A human rights organisation, the Simon Wiesenthal Centre, had sent a public letter of complaint to the UN’s cultural arm about its sponsorship of the ‘antisemitic’ publication, Zayzafuna.

A February 2011 edition had included a piece glorifying jihad. The author of the article, a young girl, wrote of meeting the Nazi leader in a dream and being told that he killed the Jews "so you would all know that they are a nation who spreads destruction all over the world".

The Simon Wiesenthal Centre called for UNESCO to stop funding the publication, while the US ambassador to UNESCO demanded immediate action “to let the Palestinians know that the kind of antisemitic, anti-Israel venom their educational system and media is introducing to young Palestinians is not the way forward towards tolerance, respect and peace".

Earlier this year UNESCO members allowed the Palestinians to join the organisation, which is based in Paris.
UNESCO director general Irina Bokova said that membership involved more than just raising the flag.

“While UNESCO upholds freedom of expression as an integral part of its mandate, the inclusion in this publication of a statement that may be interpreted as an apology of the Holocaust is contrary to UNESCO’s constitutional mandate and values. It is totally unacceptable.”

The decision to cut funding was praised by Jewish groups. David Harris, executive director of the American Jewish Committee, said that while ideally UNESCO would have recognised sooner that its funds were being misused to promote such vile hatred of Jews,” he was pleased that that Ms Bokova had reacted decisively.

“We trust that, against this revealing backdrop, UNESCO will immediately take all necessary further steps to investigate how its funding of Palestinian projects is, in fact, being used,” he added.

Elan Steinberg, vice president of the American Gathering of Holocaust Survivors and their Descendants, welcomed UNESCO’s decision “to separate itself from a most vile expression of hate and race baiting”.

He said: “As victims of the horrors of Nazi brutality, we learned with deep shock that a Palestinian children's magazine could approvingly speak of Hitler's extermination of Jews as an example to be emulated.

"This was monstrous and grotesque.”

Source URL: [www.thejc.com]
Re: Antisemitisme
28 janvier 2012, 11:17
Marine Le Pen valse à Vienne avec des pangermanistes

Par notre correspondant Blaise Gauquelin,
publié le 27/01/2012 à 17:57, mis à jour le 28/01/2012 à 16:33

Invitée par le FPÖ, le parti autrichien d'extrême-droite, la présidente du FN était à Vienne ce vendredi. Elle a rencontré le leader de cette formation et a participé au bal d'une corporation pangermaniste.

En peine campagne présidentielle, la présidente du FN a répondu à une invitation du FPÖ, le parti autrichien d'extrême-droite. Ce vendredi, Marine Le Pen a rencontré Martin Graf, la personnalité d'extrême-droite qui occupe actuellement les plus hautes fonctions au coeur d'un État européen: ce député du FPÖ, le parti de la liberté, est depuis 2008 vice-président du Parlement autrichien.

Le positionnement du FPÖ

Créditée de 26% des intentions de vote aux élections législatives de 2013, cette formation en pleine expansion a opéré depuis 2005 une mue idéologique radicale. En juin 2011, elle a modifié son programme pour inscrire l'Autriche dans une "communauté culturelle allemande". La référence nazie, assumée, avait été gommée par Jörg Haider en 1997.

Martin Graf est un idéologue, le chef de file de l'aile la plus dure de l'extrême-droite autrichienne. Il est membre d'Olympia , une "Burschenschaft", corporation secrète interdite aux juifs et aux femmes dont les membres sont chargés de véhiculer dans la société, par des biais détournés, des idées néonazies, pangermanistes, antisémites et négationnistes. Ils pratiquent le duel au sabre dans les caves des beaux quartiers de Vienne et se reconnaissent entre eux à la balafre qu'ils se doivent d'exhiber sur une joue.

Ce vendredi soir, Martin Graf a emmené Marine Le Pen valser au bal traditionnel de ces corporations, une réception fermée à la presse où, chaque année, sont ovationnés des négationnistes. L'information a été confirmée par téléphone à L'Express par l'attaché de presse de Martin Graf. Marine Le Pen était avec le numéro 2 du FN Louis Aliot. Entre 3000 et 5000 manifestants étaient rassemblés devant les portes du bâtiment pour dénoncer le bal. Et elle a dîné avec le numéro 1 du FPÖ, Heinz-Christian Strache.

"Ce bal fait la fierté de l'extrême-droite dans toute l'Europe, explique Heribert Schiedel, spécialiste du FPÖ. Les participants s'y rencontrent et rentrent chez eux en disant partout: c'est génial que nous puissions nous retrouver dans un tel endroit!"

Les invités défilent sous les dorures baroques et sur des parquets au vernis impeccable, au son de la musique de Strauss et des cris des opposants restés, avec les caméras de télévision, aux portes du palais.

Ce bal rengorge l'extrême-droite dans toute l'Europe

A l'occasion du traditionnel cérémonial d'ouverture, des figures de proue du négationnisme sont ostensiblement applaudies, comme John Gudenus, un ancien membre du FPÖ dont le fils doit porter les couleurs du parti aux prochaines élections municipales à Vienne.
Bruno Gollnisch, germanophile qui soigne ses contacts en Autriche, est un ami du député autrichien FPÖ Andreas Mölzer, avec lequel il a effectué un voyage au Japon en 2010. Par deux fois, l'élu de Lyon, qui se présente aux législatives en PACA sous l'étiquette du FN, a participé au bal. En 2008, c'est Jean-Marie Le Pen qui en était l'invité d'honneur.

L'Autriche a déployé un dispositif policier particulièrement important autour de la Hofburg, le palais des Habsbourg, au coeur de la Vienne impériale, où a lieu la soirée mondaine. Il donne sur la Heldenplatz, la place des Héros. Là où, en 1938, Adolph Hitler prononça l'Anschluss, l'annexion de l'Autriche à l'Allemagne.

A la suite de la publication de cet article, vendredi,le Front national a réagi par le biais du communiqué suivant: "Contrairement à plusieurs informations fantaisistes, Marine Le Pen a été invitée à l'un des plus célèbres et traditionnels bals de Vienne. Les élucubrations répandues par certains médias relèvent de la diffamation pure et simple et se font le relai de l'extrême gauche autrichienne qui depuis des années cherche à faire interdire tous les bals viennois, symboles à leurs yeux du respect des traditions autrichiennes. Participent à ce bal des personnalités et des élus de toutes origines. Des journalistes seront d'ailleurs présents à cette soirée mondialement connue".

La réponse de L'Express: Les informations du communiqué du Front National sont fausses. Le bal auquel a participé Marine Le Pen n'est pas l'un des plus célèbres de Vienne. C'est uniquement le plus décrié. L'extrême-gauche autrichienne ne cherche pas à faire interdire tous les bals viennois. Celui-ci en tout cas n'aura plus lieu, après 59 éditions, car la Hofburg refuse désormais de l'accueillir. La tradition des bals à Vienne est appréciée de l'immense majorité de la population autrichienne. Il y a 600 bals par saison à Vienne. Des personnalités et des élus de toutes origines ne participent pas au bal où a dansé Mme Le Pen. Il y avait uniquement des sympathisants d'extrême-droite, protégés par un corridor impressionnant de policiers et des hélicoptères en patrouille. Car dehors, entre 3000 et 5000 personnes dénonçaient la tenue de ce bal. Les journalistes se sont vus interdire l'entrée de la salle. 120 professionnels avaient demandé une accréditation, tous se la sont vu refusés, sauf un journaliste de l'Agence de presse autrichienne, dont le compte rendu est étonnament laconique.


[www.lexpress.fr]

Re: Antisemitisme
31 janvier 2012, 02:52
L’ESPRIT DU NOUVEL ANTISÉMITISME.


L’usage courant qui est fait du mot « Juif » dans le discours public relève souvent d’une véritable pathologie. Tant de paroles et d’écrits l’évoquent et l’invoquent de façon aberrante au point que ce mot n’a plus rien à voir avec les Juifs réels, sauf que ce sont eux qui auront à en rendre compte en dernier recours.

Cet usage a cependant un sens et une cohérence rationnelles pour ceux qui le pratiquent. Voyons quelques exemples que nous a donnés l’actualité de ces derniers jours.

Un député UMP des Yvelines, Etienne Pinte, vient de publier un livre pour dissuader les chrétiens de voter FN (21% des électeurs déclarés chrétiens selon un récent sondage). Je ne discute pas ici de la finalité de ce livre mais de l’argument. M. Pinte écrit en effet : « la méfiance envers les musulmans a remplacé la méfiance envers les Juifs chez certains de nos concitoyens. Pour Madame le Pen, le musulman d’aujourd’hui est le Juif d’hier ». C’est là une très étrange comparaison. Les esprits sensés auront remarqué en effet que la France de 2012 n’est pas l’Allemagne nazie et que le statut des musulmans n’a tout simplement rien à voir avec celui des Juifs. Ils sont de récents citoyens, anciennement des nationaux d’Etats étrangers et pas des apatrides ni des réfugiés, la plupart du temps double-nationaux, venant d’un univers secoué par les menées du djihad islamique qui menace en premier lieu les Etats occidentaux.

Pourquoi pour condamner la xénophobie du FN, cette comparaison avec les Juifs sinon pour capitaliser la charge émotionnelle liée à la Shoah au profit d’une autre catégorie de citoyens ? Elle autorise aussi moralement à singulariser les musulmans dans l’ensemble de la population française, ce qui est jugé moralement répréhensible dans la culture médiatique dominante mais il faut impliquer « les Juifs » pour légitimer la chose, ce qui les sort, eux aussi, du reste de la citoyenneté. Quoique ces Juifs ne soient pas des contemporains mais ceux qui étaient pourchassés par l’antisémitisme (et qui ne peuvent plus l’être, surtout - on voit pourquoi- quand la responsabilité du monde musulman est engagée) …

C’est la même rhétorique qui vide le mot « Juif » de son sens pour en faire une allégorie qui rend possible qu’on puisse retourner ce même mot contre les Juifs eux-mêmes, comme on le voit dans l’accusation de nazisme lancée à Israël sous toutes les formes possible (apartheid, racisme, etc). Le devoir de mémoire de l’Europe est devenu, dans l’esprit public, l’apologie permanente des « nouveaux » Juifs, des Palestiniens. Il fait ainsi écran au nouvel antisémitisme (que M. Pinte n’a jamais dénoncé dans un livre !) qu’au contraire il alimente… Car, demain, pour finir, devant cet abus de la référence à la Shoah, que les gens perçoivent bien, on accusera les Juifs d’en faire trop, et en premier lieu les musulmans, furieux de voir leur cause effacée et occultée par la Shoah. Ce qui ne fera que renforcer leur identification à la cause palestinienne et l’accusation de nazisme. En somme, une double punition pour les Juifs…

Comprendre ce cercle vicieux rhétorique, c’est tout comprendre de l’esprit de l’antisémitisme contemporain.

Nous avons eu, ces jours ci, d’autres occurences du même syndrome pathologique, par exemple quand Erdogan, furieux du vote de la loi sur le génocide arménien par le Sénat, a reproché à Sarkozy son ingratitude envers la Turquie, qui, du temps de l’empire ottoman, avait donné refuge à la partie juive de sa famille lors de l’expulsion d’Espagne. Dans ce cas, le référent « juif » remplit une fonction tous azimuths. Déjà, il fait un lien entre cette loi et les Juifs, puisqu’il en rend responsable le président, de sorte que cet acte jugé inamical envers la Turquie est mis sur le compte des Juifs. Mais aussi, autre versant, l’hospitalité envers la famille présidentielle permet de blanchir le nationalisme turc du génocide arménien, en s’autorisant de la mémoire du Juif persécuté. Si la victime par excellence de la haine a pu trouver il y a 4 siècles un refuge dans l’empire ottoman (qui avait à ce moment un grand besoin de leur savoir faire), alors la Turquie est moralement sauve ! Mais, demain, bien sûr, aujourd’hui déjà, la loi Gayssot contre le négationnisme de la Shoah se verra à cette occasion fustigée et condamnée, comme demande abusive de la communauté juive, accusée d’avoir introduit la politisation de la mémoire.

Autre exemple avec les « 16 propositions pour une France métissée », présentées pat le Think Tank du PS, Terra Nova, et le magazine Respect Mag, un véritable plan discriminatoire (emploi, investissements, logements sociaux) en faveur des immigrés, que le projet va jusqu’à territorialiser par les zones où ils résident. Parler « d’immigrés » ici est une façon de dire, on ne sait pas pourquoi (sans doute parce que le mot « immigré » est victimaire), « musulmans ». Force est de remarquer qu’en France on ne peut pas dire « musulman » sans accoler systématiquement à ce mot, le mot « juif »… On comprend en effet qu’avec le mot « immigré », le magazine veut dire « musulman » quand on voit que son appel aux partis politiques se termine par la proposition d’introduire dans le calendrier une fête musulmane et une fête juive. Que vient faire la « fête juive » dans cette galère, sinon excuser et légitimer – figures victimaire et citoyenne des Juifs obligent - un projet abusif et anti-républicain ? Et demain, bien sûr, les Juifs se verront accusés de communautarisme ou d’ouvrir la porte au communautarisme.

Enfin, je terminerai par la multiplication de discours d’imams de Jérusalem, du Caire, de Tunis et même de Paris (pour l’imam qui vient d’être expulsé), appelant au meurtre des Juifs. « Ces Juifs sont un cancer, se débarrasser d’eux est une nécessité », clame un prédicateur égyptien. « Tout le mal vient des Juifs » proclame un prédicateur palestinien, que l’on peut voir sur le site de Memri. Remarquons déjà le pesant silence de l’Europe éclairée sur ces discours, ce qui signifie bien que la haine des Juifs est désormais tenue pour banale alors que l’inimitié envers Israël est sans cesse entretenue de toutes parts dans les médias. Quelle est ici la finalité de ces discours – autre économie symbolique - sinon renverser le symbole juif – assimilé à la Shoah – de symbole gratifiant et légitimant qu’il est formellement en Occident en symbole diabolique, retourné contre les Juifs et dont bénéficie en retour le monde musulman, véritable victime d’une Shoah commise par des Juifs (de la « Nakba » à Gaza en passant par Djenine). Comme le disait Edward Said, « les Palestiniens sont les victimes des victimes ». Le « Juif nazi » légitime ici le monde musulman victime. Nous sommes ici, dans le monde arabo-islamique, dans une économie symbolique inversée par rapport à l’économie européenne quoique adossée sur cette dernière sur un fond de jalousie concurrentielle pour être les plus aimés de l’Occident.

Dans cette dérive erratique du mot « juif », contre laquelle on ne peut rien (sinon esquiver les coups possibles) car nous sommes face à une pathologie, il faut constater avec regret que, parfois, elle se produit aussi dans le monde juif quand certains acteurs se prononcent sur des faits politiques ou religieux en invoquant abusivement le symbole juif. « Juif » pourrait aujourd’hui désigner n’importe qui et n’importe quoi, dans une véritable errance du signe. Ce qui ne fait qu’ajouter à l’égarement et approfondir le lit du FN, de toutes sortes de façons, car cette inflation irresponsable accrédite le sentiment de l’omniprésence des Juifs qu’il a été le premier (avec Mitterrand) à installer dans la conscience collective, en faisant du FN le contrepoint de toute la vie politique française.

Shmuel Trigano
Re: Antisemitisme
01 février 2012, 00:59
l'antisemitisme comme l'amour n'est pas logique
on ne peut pas se servir de la logique pour le combattre
seulement la force de l'amour peut affaiblir la haine
la conduite personnelle sans defaut est nesessaire pour montrer le contraire
il faut etre tenace ' ne pas trop demander d'aide 'et surtout pas a
ceux qui ont participe a cette ambiance antisemite.
cette peur du juif qui a engendre l'antisemitisme est inexplicable .
la preuve qu'elle est basee sur differentes raisons souvent contraires 'suivant les populations concernees elle est ancree depuis le plus jeune age .
son reveil et ses actions qui attisent les societes reveillent le juif qui croit toujours que tout va s'arranger un jour .
amicalement a tous
sarel
Re: Antisemitisme
01 février 2012, 02:23
Selon le précepte de Napoléon :

Tout finit par s'arranger,,, mais mal !
Re: Antisemitisme
15 février 2012, 05:28
On a encore scandé «Mort aux Juifs!» en Tunisie

Lundi 13 février 2012, le cheikh égyptien Wajdi Ghonim a pris la parole devant sept mille personnes réunies sous la coupole du Menzah à Tunis. Le Menzah est une salle de sport où se disputent habituellement des rencontres de basketball et de handball. Elle est située dans l’un des quartiers les plus favorisés de la capitale tunisienne.
Re: Antisemitisme
15 février 2012, 10:25
Voici une vidéo de la réunion du lundi 13 février à El Menzah.



ainsi que des photos sur le même évènement [www.facebook.com]
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved