Tout petit rectificatif

Ah Breitou
tu me cites mon copain de promo
Jean Jean Boccara ah que de souvenirs a raconter sur lui !!
toujours pas tres sur de lui
toujours stressé mais d'un coeur"" AMBAR""
je peux en ecrire des tonnes sur lui

Enfin voilà un témoignage qui me réhausse aux yeux de ceux qui doute.
Oui, très angoissè et même qu'il clignait des paupières tellement il était nerveux. Tu sais dans son jeune âge, il begayait. Et puis c'est parti.

Jean-Jean Boccara.



Il est le quatrième garçon d’une famille livournaise qui en comptait cinq.
Mona étant l’ainée.
Aldo le second, Marco le troisième puis Jean-Jean et pour terminer Pierrot.

Gilbert le papa et sa femme étaient des parents parfaits. Extrêmement parfaits dans l’éducation de leurs enfants. Ils y réussirent avec brio.
Aldo aurait pu être ministre des finances si....On ne lui avait pas fait comprendre qu’il était juif donc inéligible à ce poste. Il en ressentit une amère déception qui l’obligea à partir.

Le papa avait déjà un tic, celui de clignoter les paupières. Grand lecteur du journal ‘la Presse de Tunisie’, il m’ouvrait la porte de sa maison toujours avec ce même journal.

‘...Ah tu viens voir Pierrot... ?’

Et je baissais les yeux par la honte.

Seuls Pierrot et Mona échappèrent à ce tic.
Aldo l’avait très prononcé ainsi que Marco, Jean-Jean un peu moins.

C’est de lui que je parle.
Il ressemblait à Fernandel. Mais on s’interdisait de lui dire. Gentil, aimable, serviable, il a été notre entraineur de la rue, entendez par là qu’il organisait des courses à pieds nus dans le quartier lorsque nous étions gamins. Nous devions l’écouter tant il imposait le respect. Nous étions donc obligés de courir des fois sur des morceaux de verre.
Alors que lui était chaussé d’espadrilles.
Mais sa spécialité était la nage dite Papillon en étè et le volley en hiver.
C’est lui le premier qui nous initia à nager dans ce fameux bassin des Blocs, ouvert à toutes les intempéries. C’est lui aussi qui posait le filet pour nous rassembler. Il avait le cœur dans la main.

Lorsqu’il s’inscrivit à l’ORT malgré lui, il abandonna le sport pour se consacrer entièrement à ces nouvelles études. Il se donna corps et âme.
Sans répit.

Je le voyais souvent s’isoler à la terrasse pour apprendre ses cours. Il voulait prendre une revanche sur tous ces amis, sur ces frères aussi.

Il voulait effacer son médiocre parcours d’étudiant pour être plus tard, un homme que l’ORT s’est chargé de forgé.

Un brillant étudiant qui n’aurait plus honte d’être surtout un ENFANT DE L O.R.T. Un raté.

Il gagna son pari haut la main.

SUITE AU PTB...HOMMAGE A LA FAMILLE BOCCARA.

La première année de l’ORT à Bab Saadoun, n’a duré que 6 mois de janvier à juin 1951.
Nous avons aidé à la réouverture de la nouvelle école de l’Ariana, par la suite nous fumes un peu gâtes par la Direction.
Comme récompense on nous a fait recommencer les études à partir de zéro, avec les nouveaux élèves. Ce n'est que quelques mois plus tard qu'arrivèrent les Instructeurs de Genève
Voici ici leurs photos de cette époque:

Les examens du C.A.P. furent en juin 1954, ce qui fait que nous avons passé près de 4 ans à l’ORT.
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Pièces jointes:

Oups; j'avais oublié la photo de Swajn; que voici.
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Pièces jointes:

Braham
kol a kavod avec tes temoignages sur Jean jean Boccara
et surtout avec tes photos de Szjan Kastiel Krief et Fass
je n'ais pas connu Eskenazi
merveilleux souvenirs
merci encore

Col acavod Braham, ainsi qu'a Braitou pour ces documents formidables

Je me souviens parfaitement de Mr Kastiel prof fe technologie, Mr Fass prof de geometrie descriptive, ainsi que de Mr Szajn qui etait prof d'electrotechnique puis adjoint de Mr SHa le directeur.
Lorsque j'ai quite en 1959/60 Mr Szajn etait deja un peu plus "plein",sur cette photo, il parait beaucoup plus jeune.

Pour ajouter à l'album de Braham.

Dany je suis sur que tu reconnaitras ces profs car un d'entre eux ta suivit jusqu'à Geneve.

Pour la petite histoire: EZkenazi a quitté l'Ariana en 1955. Il était prof de machines Outils. Il avait un adjoint, un autre de Geneve (Un Parisien celui la) Fulgeman. Il a quitté L'ariana après un an.

En 1972 ,alors que je résidé à Montreal (Canada),j'ai rencontré Eskanzi et Alberstein ancien directeur lors, d'un appel de fonds organisé par l4ORT Canada.

Shalom
Pièces jointes:

La suite

Shalom
Pièces jointes: