Je n’irai pas, au Borgel, cracher sur la tombe de G. Adda, mais je voudrais décrire la honte que je ressens en lisant quelques articles où il exprime son opinion sur les juifs et le Sionisme.
Elles sont dangereuses quand elles servent de refuge à d’autres juifs qui veulent tellement faire partie d’une certaine « élite intellectuelle et libre », sans ancre ni racines.
C’est bien plus la pitié que le mépris qui m’a poussé à écrire ce message qui contient quelques commentaires accompagnés de citations de son article publié en 2006, et intitulé :
Le mensonge du "peuple juif" ;Dont voici le lien
:[
ettajdid.org]
G.Adda s’était porté volontaire en rédigeant, en avril 2006, un texte qui devait être présenté à la "Conférence arabo-internationale de solidarité avec le droit au retour des réfugiés palestiniens et le droit du peuple palestinien de disposer de lui-même" à Beyrouth les 15 et 16 mai 2006. Une conférence qui n’a jamais eu lieu.
En lisant le titre de son texte, on voit déjà sa volonté de se détacher entièrement de son peuple, autrement, faisant partie de ce peuple, il serait devenu lui-même, MENTEUR.
Tout le courage dont il se vante et la fierté d’être le descendant du peuple Berbère (qui avait combattu farouchement les invasions arabes), s’estompent rapidement, quand il essaie de plaire aux princes du pétrole et aux dictateurs arabes dont les prisons ne désemplissent jamais (puisqu’il y a autant de ‘disparus’ que de nouveaux ‘suspects’ ), et de les convaincre de sa complète Conversion à leur cause.
Mais il oublie que le Sharf (fierté) arabe n’accepte pas de «BAYOU ‘ » (vendu). Il peut seulement espérer qu’avec un maximum de zèle et d’auto-dénigrement, leur servir de
«juif de service ». C’est le manipulateur, manipulé ; l’arroseur arrosé.
Seuls ses Suzerains et les juifs en désarroi mental, comme lui, peuvent apprécier les idées, oh ! Combien néfastes, qu’il a propagées durant sa trop longue vie.
Cet apôtre des révolutions à travers le monde, n’a pas été capable de saisir la portée de celle de son peuple. Il ne lui restait qu’une seule possibilité se détacher de son origine et essayer de détruire les bases même de ce grand Evénement.
Il veut désintégrer toute la Mémoire Collective d’un peuple, celle la même qui l’a aidé à survivre depuis l’antiquité.
Pour cela, il embrasse toutes les théories qui lui conviennent,
En citant des pseudos intellectuels et des ‘juifs sans racines, comme lui’, il veut détruire toutes les bases du mouvement Révolutionnaire Juif qu’est le Sionisme. Pour commencer il essaie de démontrer, avec une érudition sélective qu’il n’y pas de peuple juif.
Tandis que le peuple palestinien est un « vrai peuple authentique et historique », le peuple juif n’est qu’un amas d’anciennes peuplades en crise de divinités qui furent judaïsées par quelques dizaines juifs dispersés à travers le monde.
Il n’a sûrement jamais lu les récits des voyageurs d’avant le 20e siècle qui n’avaient trouvé en Palestine que des déserts et des marécages, et quelques bédouins qui décimaient toute végétation qu’ils trouvaient sur la route de leurs caravanes, sans rien y planter à la place.
La grande majorité des arabes qui forment le peuple palestinien de nos jours, étaient venus récemment des pays arabes voisins allant même jusqu’en Caucase.
Les implantations juives de la fin du 19e siècle avaient créé de nouvelles opportunités, et leurs travaux de défrichage des marécages (risquant la malaria et le paludisme), avaient permis de cultiver de nouvelles terres, dans un pays qui était dans la désolation.
Toute sa démagogie peut se résumer en cette phrase :
« Il faut encore rappeler sans relâche qu’on n’a jamais vu un Palestinien ou un Arabe pousser un homme de religion hébraïque ou d’origine cultuelle hébraïque dans un four crématoire. »
Et les bus pleins d’enfants qui sautent depuis les années 50, jusqu'à nos jours, les salles d’hôtel où des familles entières ont explosé un soir de Fête, les fusées aveugles qui tombent sur des écoles etc.. Etc., j’aurai pu noircir des pages de la bravoure humaine des frères de M. G. Adda. Non ! Ce n’étaient pas des nazis, mais des cannibales enragés, qu’il avait choisi de défendre jusqu’au bout.
Pour finir, G. Adda rédige en 1997 une pétition qu’il fait signer par des ‘Penseurs’ qui lui ressemblent. Voici quelques lignes qu’il a reproduites dans son texte de ‘lèche-babouche’ cité auparavant
"Aujourd’hui les non-sionistes parlent".
"Femmes et hommes de nationalités, de religions et d’opinions différentes, nous nous proposons, à l’occasion du centième anniversaire du Congrès Sioniste de Bâle, de proclamer solennellement qu’il n’y a pas de "peuple juif", de "nation juive" ou de "race juive"."
"...Il n’y a pas les "Juifs", mais des Français, des Polonais, des Russes, des Marocains, des Yéménites, des Ethiopiens, des citoyens des U.S.A. des Japonais de religion hébraïque ou d’origine cultuelle hébraïque. Certains comme les Polonais, les Baltes, les Russes ou les Hongrois sont les descendants des Caucaso-Khazars judaïsés. D’autres comme les Marocains ou les Tunisiens sont les descendants de Berbères judaïsés ou comme les Yéménites sont les descendants d’Arabes judaïsés."
Si nous cherchons un peu, nous trouverons un très grand nombre de femmes et d’hommes, qui eux aussi dénoncent et condamnent le sionisme ou qui n’ont rien à voir avec lui.
On les trouvera dans tous les pays, ils sont de toutes les confessions religieuses et de toutes les convictions politiques et philosophiques, car la lutte antisioniste ne doit pas être et n’est pas une affaire judéo-juive, ni judéo-palestinienne ou judéo-arabe.
La lutte contre le sionisme doit se développer dans chaque peuple et à l’intérieur de chaque peuple.
Après avoir cherché une terre qu’on dit "promise" entre l’Ouganda et l’Argentine, Théodor Herzl a jeté son dévolu sur la Palestine, l’ancienne Canaan des Rois David et Salomon. Et pour convaincre les grandes puissances occidentales, il lance le 14 février 1897, à la veille du 20ème siècle, son livre "L’Etat des Juifs".
Son outrecuidance l’amène à déclarer : "Pour l’Europe nous constituerons là-bas (en Palestine évidemment) un morceau du rempart contre l’Asie, nous serons la sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie".
Nous devons dire aux étrangers qui sont venus, il y a un peu plus d’un demi-siècle, occuper la Palestine, une terre qui ne leur appartient pas, ainsi qu’aux opinions publiques européenne et américaine que les auteurs de tous ces crimes sont les gouvernants européens, Hitler, Mussolini, Pétain, etc.
Le jour où nous enlèverons ce génocide des mains des sionistes - qui en font un monopole et un fonds de commerce - pour le faire entrer dans le patrimoine de l’Humanité toute entière, le peuple palestinien remportera une très grande victoire
Certains de ces Berbères, mes ancêtres, ont quitté le paganisme pour se convertir à la religion de Moïse et leurs enfants ont su résister aux harcèlements des nouveaux chrétiens puis à ceux des soldats d’Okba Ibn Nafaa. En gardant leurs traditions, coutumes, cuisine, musique, ils ont adopté la langue arabe qui est devenue la langue de tous.
Voilà les réparations minimums que méritent les victimes du racisme et de la xénophobie.
Je crois que, sur la terre palestinienne, les sionistes ne craignent plus beaucoup les engins explosifs ou les tirs de roquettes.
Il saura trouver alors les formules inédites et spécifiques pour construire une Palestine nouvelle faite de démocratie, de progrès, d’équité, de justice sociale, de modernité, de transparence et d’éthique politique.
Il y a de quoi réduire en poussière l’ « autolégitimité » des sionistes. Il y a de quoi convaincre l’opinion publique euro-américaine que personne n’a le droit de parler d’un « peuple juif » imaginaire, légendaire et mythique.
Nous, les non-Palestiniens devons leur apporter exclusivement, et sans relâche, notre encouragement, notre assistance, notre aide, notre appui et notre solidarité qui sont et resteront entiers. »