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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
01 juin 2011, 10:35
Madame Chouchane et son mari, arrivés fraichement de Tunis, visitent un bel appartement du coté de Ménilmontant. 5iéme étage sans ascenseur.

Le commercial

‘…C’est un très joli appartement, Madame, regardez par la fenêtre de la chambre à coucher, pas de vis vis… !’

Elle approuve.

‘…Venez dans la salle à manger, pas de vis-à-vis… !’

Elle approuve.

‘…Regardez par le salon… ! Pas de visà vis… !’
Tout le monde descend pour signer le contrat dans le cabinet de l’agence.
Et là…
‘…Dites moi Monsieur, les vis-à-vis c’est quoi….?’

Un apprenti potier glisse dans son établi et reçoit une cruche en se levant.
Et là en se relevant, il se met à marcher lentement comme si une cruche était posée sur sa tête.
Il fait attention à ne pas la laisser tomber. Il prend toutes les précautions dans la rue en maintenant sa tête bien droite, toujours avec la certitude que la cruche est tjs là.
Ses parents vont consulter un psy et le psy les rassure en leur disant que tout cela va passer mais au bout de trois mois, notre apprenti est tjs obsédé par cette cruche posée sur sa tête.
Excédés par son comportement, les parents consultent un rabbin. Il dit pouvoir guérir leur fils.
Le fils sort ainsi que les parents. Voilà que le rabbin laissant les parents et le fils avancer devant lui se positionne derrière le fils et fracasse une cruche par terre. A ce moment là, le fils se retourne et le rabbin de dire
‘…Tu as cassé ta cruche… !’ Du coup, notre jeune homme délivré par sa cruche imaginaire retrouve son allure normale.
Moralité, tous les hommes ont des obsessions qui pèsent au dessus de leur tête.

Madame Sabban, et son mari fraichement débarqués de leurs pays natal rentre dans un nouvel appartement meublé et là la femme pousse un cri d’orfraie en se regardant dans le miroir…
‘…Tu ne m’as pas dit que tu avais une autre femme dans la maison… !’
Elle est dans tous ses états et au petit matin, elle décide d’aller voir le rabbin pour prendre conseil.
Mais avant cela, le rabbin veut s’assurer qu’il y a bien une autre femme qui partage la vie de son mari dans l’appartement.
Le rabbin est donc introduit dans la pièce et là son visage se reflète dans le miroir.
‘…Mais enfin pourquoi me déranger puisqu’il y a déjà un rabbin ici… !’

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
01 juin 2011, 10:36
Elle était très belle ta mamam Henri.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
01 juin 2011, 10:54
'..FI aïne louléd, él maïma dimé chébbè...! Yayé oullé mitè.'
Dans les pupilles des enfants la maman reste toujours belle.Vivante ou morte.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
01 juin 2011, 11:15
Maman comme l’était sa maman est pleine de bonnes expressions. Quoique les mauvaises, elle en a des tas aussi car chez elle l’une ne va pas sans l’autre.
En voilà une parmi tant d’autres.

‘…El louled i tkhabtou fi khorch omom… !’

Cette expression traduite en bon français veut dire que ‘…Les enfants se chamaillent déjà dans le ventre de leur mère…!’ Sous entendus que les frictions mère fille ou fils mère ne datent pas d’aujourd’hui mais qu’elles existent déjà avant que l’enfant naisse.

C’est dire combien cette formule sert les parents lorsque des conflits apparaissent plus tard et qu’enfin de compte, il est normale que les enfants disputent les parents. L’important est de revenir en fin de compte à de bon sentiments et de ne jamais couper ‘ce fameux cordon ombilicale’ qui donne aux mamans ce droit qu’elles considèrent acquis, divin alors qu’elles ne comprennent pas souvent que le fils est devenu avec le temps un homme, un époux, que la petite fille est devenue une femme, une épouse et même plus tard papis ou mamies. Mais rien n’y fait, elles s’accrochent toujours à ce fin cordon pour prévaloir leur ascendant sur leurs progénitures.

Les mamans juives nées tunes autrefois qui ont vieillit pour la plupart d’entre elles en France aujourd’hui ou ailleurs ont débarquées avec dans leurs bagages cet héritage ancestral entretenu de belles façons par leurs mamans et cette transmission n’échappent pas aux règles qu’elles prétendent assumer.

Le fils ou la fille doit toujours écouter sa maman et bien se tenir.

Et c’est le début du drame. Du complexe œdipien qui n’en finit pas. Ce qui mène parfois au meurtre, à la disparition de celle qui contrôle, gére la vie de son enfant. Jusqu’à ce qu’elle s’en aille.

Au nom du respect que l’on doit porter à sa maman, il faut s’obliger à ne croire qu’elle, sa version est toujours vérité et jamais elle reconnaitra ses tors. JAMAIS. Chose impossible. Elle est JUGE mais pas arbitre. Elle est celle qui tient la corde de l’échafaud. Elle est celle qui perturbe. La zizanie entre couple c’est elle. L’autre c’est la voleuse de son fils mais jamais un homme ne sera le voleur de sa fille.

C’est trop long mais j’y arriverai doucement à tacler la sujette au risque de voir certains faire la moue.




Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 juin 2011, 02:27
Breitou

Nos Mamans étaient des Encyclopédies de proverbes et elles en avaient toujours un (au bout de la langue) pour illustrer chaque situation. Elles donnaient ainsi plus de poids à leur discours en s'appuyant sur la Sagesse de leurs Anciens.
:
Le proverbe que tu as donné en haut,
‘…El louled i tkhabtou fi khorch omom… !’
est une adaptation Judéo d'un Verset de la Bible, celui qui raconte ce qui s'est passé dans le ventre de Rivka quand elle était enceinte des jumeaux Essau et Jacob.
וַיִּתְרֹצְצוּ הַבָּנִים, בְּקִרְבָּהּ, (בראשית כ"ה, 22
" Et les garçons s'agitaient dans son ventre " (Genèse Ch.25, V. 22)

Cette deuxieme interprétation ramène les relations entre les Jumeaux a celles entre Mère et Enfants.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 juin 2011, 11:57
Tout s'explique donc mon cher ami Braham.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 juin 2011, 13:11
Les proverbes judéo arabes, tout comme les proverbes universels tirent l’essentiel de leur essence sur des constatations.

Ils sont pour la plupart moralisateurs. Et ils tendent pour la plupart d’entre eux à attirer l’attention sur des comportements, des actes, des faits qui rappellent aux descendances que bien avant nous déjà toutes, les situations de la vie ne sont pas passées inaperçues et qu’elles sont encore de nos jours imposables comme exemples à ne pas oublier mais à suivre.

Ces proverbes toujours d’actualité tendent aussi à rassurer surtout, 'soulager', refroidir un sentiment qui peut prendre trop d’ampleur, les proverbes sont des DOUWE, remèdes contre une trop forte pression, un grand chagrin, ou une grande joie.

Ils sont transmis par nos anciens comme messages de la vie et ils sont à plus d’un titre révélateur d’un état d’esprit qui ont dit long sur la sagesse de nos ancêtres.

Prenons celui là car il m’est d’actualité.

Maman, hier me disait alors qu’elle se rend compte de son état ‘…Echmââ ye ouldi, el sobr doué él fréj… !’ Ecoute mon fils, la patience est la clé de la réussite pour la guérison… !’

Donc la patience serait un REMEDE. Sans patience, l’être humain sombre dans la panique et bien sur perd ses moyens et son moral se retrouve donc malade.

Tout le monde sait qu’un bon moral attenu la peine et la maladie.

Cette constatation est vraie puisque du moral dépend souvent telle ou telle rémission. Le corps physique est à l’écoute du moral, de l’esprit et si celui là fait défaut, la maladie trouve là un terreau pour s’étendre.

Un moral bas augmente la déchéance.

La patience de nos vieilles mamans est connue. Si on se réfère à leurs situations d’autrefois, l’épouse n’avait qu’une seule fonction, servir son époux. Elles vivaient à l’ombre de l’époux, ce mari dont la seule préoccupation était de faite vivre sa femme et ses enfants.Les grandes décisions leur appartenaient.

Elles étaient soqmises aux désidératas de l’époux et cette patience EL SOBR faisait d’elles des mamans ménagères bien plus que décissionnaires.

Ma grand-mère Meiha, puisqu’elle était du siècle dernier, avait pour fonction d'élever ses enfants.
Ceux là ont grandi et lorsqu'elle est venue en 1944 vivre chez nous, elle n'a fait qu’aider maman dans ses travaux domestiques durant des années.

Je rappelle que ses quatre premiers enfants furent emportés en une quinzaine de jours par une épidémie de choléra qui a sévit dans le quartier juif de la hara à Tunis.

Seule la patience et la sagesse ont fait d’elle une femme remplie d’espoir. Elle aurait pu sombrer dans la dépression, devenir folle et ne jamais s’en remettre si elle ne pensait pas ‘…E’li ââmel rabi collou mnih… !’ Ce que Dieu fait est parfait… !’

Maman malade et alitée aujourd’hui dans sa chambre 328 me rappelle donc cette autre maxime des années plus tard après sa maman. ‘ Ce que D ieu décide pour moi est bon… !’

Elle s’en remet au SUPREME, ne faisant pas trop confiance à la médecine car comme le disait MEIHA, se sont tous des assassins en parlant des docteurs.

D ieu est parfait dans tous les cas. Par sa volonté, il peut ressusciter les morts et redonner du COUAH à ses créatures. Tous autres remèdes sont superflus dans leur subconscient. Disons qu'ils sont seuleument des accessoires.

Ceci est fort intéressant à plus d’un titre. Je ne verrais pas de telles conclusions par exemple dans la bouche des enfants dans 50 ans ou 60 ans.

La guérison étant du domaine de D ieu autrefois, les jeunes, nouvelle vague, diront plus tard que seule la médecine est capable de guérir.

Non pas que la foi soit absente mais parce qu’il ne confondent plus SANTE ET FOI. Or nos anciens mettaient plus la guérison entre les mains de D ieu, dans la foi, qu’entre les mains de la médecine, jugeant celle çi incapable de ‘guérir’.

Cet état d’esprit était à mettre bien sur le dos de l’ignorance.

Lorsque mon gendre était tombé gravement malade, dans le coma, ma fille me rapportait que le médecin lui avait dit cela

‘…Sa guérison fait partie à présent du domaine de D ieu… !’

Alors que nous sommes au 21 siécle, le siécle qui a donné à la médecine ses lettres de noblesse.

Donc, il fallait être patient et attendre de longues heures pour que
D ieu LE CLEMENT soit compatissant envers mon gendre.

‘…El sobr neftah él fréj… !’ Ce médecin français est venu nous rappeler involontairement que cette formule est encore d’actualité.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 juin 2011, 02:45
albert a écrit:
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>
> La guérison étant du domaine de D ieu autrefois,
> les jeunes, nouvelle vague, diront plus tard que
> seule la médecine est capable de guérir.
>
Je suis quelque peu d'accord ,avec les deux conceptions , moi j'ajoute un troisième facteur , que certains semblent ignorer , et c'est nous même .
On peut s'en remettre au médecins , et prier D. à la fois ,mais il faut aussi s'y mettre soi même .
Comme on dit chez "nous aide toi , et D. t'aidera ".
On dit aussi "him ein ani li , az mi li?" En traduction libre ,"si ne suis pas mon propre allié" ,qui le sera ?
Moi je dit aide toi , D. et la médecine compléterons .
Depuis plus de trente sept ans , je suis mon premier docteur ,et j'en consulte aussi un autre .
J'ai beau être le plus mauvais des médecins , mais je suis avec mon patient 24 heures sur 24 , et je lui suis dévoué bien plus que les autres.
Aujourd'hui avec le net on peut avoir toutes réponses , sur la médecine traditionnelle et alternative , c'est surtout cette dernière qui m'interesse

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 juin 2011, 08:04
Médecine alternative ou médecine continue, il vaut mieux de toute façon être au courant et rester branché.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 juin 2011, 09:38
Freddo c'est ce qu'on appelle être à l'écoute de soi même, de son corps. Elle m'a plu ta medecine alternative et dynamo. Et l'autre qui en rajoute une couche en continue, hassilou.
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