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GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.

Envoyé par ladouda 
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
22 mai 2016, 11:37
Le jour du grand cri a Rades (Nar el aita fi Rades)

Il etait une fois dans la jolie ville de Radès, non loin de Tunis, une masseuse célèbre. Toutes les femmes du village l'adoraient et il ne se passait pas une semaine sans qu'une d'entre elles ne rate la visite au hammam. Sa renommée s'étendait a la ronde a toutes les couches sociales de la société et même des femmes de peu de bien s'endettaient parfois pour aussi avoir droit a ses services.

Les conversations des femmes étaient pleines de louanges pour les talents multiples de leur masseuse préférée et les hommes étaient ravis que leurs femmes trouvent de la joie dans une activité aussi banale. Et tout alla bien dans le joli village ensoleille de Rades jusqu'au jour terrible ou la masseuse, maintenant âgée de 60 ans, mourut pendant son sommeil.

Toutes les femmes, vieilles et jeunes, s'empressèrent d'aller présenter leurs derniers hommages a cette merveilleuse masseuse et offrirent même de laver son corps pour l'enterrement. Mais la, choc total, il fut révèle par les employés des pompes funèbres que la masseuse était en fait ......................... un homme!!!

Après le moment initial d'incrédulité totale suivie par une rapide enquête des autorités alertées, il fut confirme que la masseuse était bien un homme. Le réseau hertzien du téléphone arabe diffusa la nouvelle extraordinaire qui fit le tour du village a grande vitesse.

Les hommes hurlèrent leur dépit d'avoir été trompes et battirent leurs femmes qui, elles, ne se consolant pas d'avoir perdu leur accès a la luxure, crièrent de tous leurs poumons pour accompagner l'âme du défunt.

Et, comme vous pouvez tous imaginer, il s'éleva ce jour la dans tout Rades un immense cri qui résonne encore a mes oreilles!

L'expression "Nar el aita fi Rades" est utilisée encore de nos jours chez les Tunez pour designer un énorme secret qui finit a un moment par être révèlé


Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
22 mai 2016, 12:08
Des histoires analogues circulent sur des gardiennes de mikvé qui se révélaient être des ... hommes.

Une légende rapporte que la Papesse Jeanne a réussi à passer les contrôles. Elle aurait accouché en public lors d'une procession de la Fête-Dieu.
Depuis on ferait asseoir les candidats sur une chaise spéciale qui permet de vérifier "« Duos habet et bene pendentes » (« Il en a deux, et bien pendantes »).
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
13 août 2016, 07:43
Chronique du Jardin Secret : Ceci explique peut-être cela.





Cette ruse était employée par le dénommé Vieil Homme de la Montagne, maître d’une secte extrémiste à l’origine de plusieurs assassinats des chefs musulmans. Quand il voulait recruter quelqu’un pour envoyer un ennemi Ad Pater, il lui faisait boire du vin mélangé, de jusquiame, de hashish….

Dés que l’homme, de préférence costaud et simple d’esprit, tombait ivre-mort, il le faisait transporter dans un jardin particulier, qu’il avait fait préparer pour cela, dans lequel se trouvait tous les délices du paradis. De nombreuses servantes vierges, et de petits esclaves y circulaient, d’une beauté remarquable, des instruments de musiques résonnaient, les plus harmonieux de ceux qui existaient dans le monde d’alors ( Il y a 10 siècles). On y mangeait les mets, et les plats les plus délicieux, qu’on pût inventer.

Lorsque l’homme se réveillait de son ivresse, il se voyait dans ce lieu. Il s’étonnait et demandait : Où suis-je ? Et les servantes de lui répondre : Tu es mort et au Paradis. C’est ton Maître qui t’a envoyé vers nous. Nous sommes les houris aux grands yeux, et eux ce sont les éphèbes.

Puis elles le servaient de la manière la plus exquise qui soit, selon qu’il préféra les houris ou bien les éphèbes. Le bien-heureux restait ainsi dans cet endroit une semaine complète, buvait, jouissait de la vie et prenait tout son plaisir.

Ensuite les servantes lui faisaient à nouveau boire de la fameuse décoction qui rendait ivre-mort le malheureux. On le faisait transporter vers son lieu d’origine, où il se réveillait. Le vieil homme de la montagne, le faisait alors venir vers lui et lui disait : Que désires-tu le plus en ce bas monde ?

Maître vénéré, fais moi retourner au Paradis ! Pars tuer Un Tel, et si tu es mis à mort à la suite de cela, tu t’en iras à l’endroit que tu as vu. Si tu en sors indemne, je t’enverrais moi-même en ce lieu. Afin que le crime fût le plus parfait possible, le maître disait à l’assassin ( Hashâchine ), : Ceux qui ont commandité tes actes sont Un Tel et Un Tel, et d’énumérer les membres de l’entourage de la victime.

Ceci afin que sous la torture, l’assassin les dénonces tous et qu’à leur tour, ils soient envoyés Ad Pater, le crime était alors parfait ! Selon l’Histoire, le vieil homme de la montagne, avait également conclu un pacte avec les chevaliers de la dernière croisade, afin combattre les Mongols qui menaçaient de détruire la Perse et la Syrie


Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
13 août 2016, 08:02
Chronique du Jardin Secret : Ceci explique peut-être cela.





Cette ruse était employée par le dénommé Vieil Homme de la Montagne, maître d’une secte extrémiste à l’origine de plusieurs assassinats des chefs musulmans. Quand il voulait recruter quelqu’un pour envoyer un ennemi Ad Pater, il lui faisait boire du vin mélangé, de jusquiame, de hashish….

Dés que l’homme, de préférence costaud et simple d’esprit, tombait ivre-mort, il le faisait transporter dans un jardin particulier, qu’il avait fait préparer pour cela, dans lequel se trouvait tous les délices du paradis. De nombreuses servantes vierges, et de petits esclaves y circulaient, d’une beauté remarquable, des instruments de musiques résonnaient, les plus harmonieux de ceux qui existaient dans le monde d’alors ( Il y a 10 siècles). On y mangeait les mets, et les plats les plus délicieux, qu’on pût inventer.

Lorsque l’homme se réveillait de son ivresse, il se voyait dans ce lieu. Il s’étonnait et demandait : Où suis-je ? Et les servantes de lui répondre : Tu es mort et au Paradis. C’est ton Maître qui t’a envoyé vers nous. Nous sommes les houris aux grands yeux, et eux ce sont les éphèbes.

Puis elles le servaient de la manière la plus exquise qui soit, selon qu’il préféra les houris ou bien les éphèbes. Le bien-heureux restait ainsi dans cet endroit une semaine complète, buvait, jouissait de la vie et prenait tout son plaisir.

Ensuite les servantes lui faisaient à nouveau boire de la fameuse décoction qui rendait ivre-mort le malheureux. On le faisait transporter vers son lieu d’origine, où il se réveillait. Le vieil homme de la montagne, le faisait alors venir vers lui et lui disait : Que désires-tu le plus en ce bas monde ?

Maître vénéré, fais moi retourner au Paradis ! Pars tuer Un Tel, et si tu es mis à mort à la suite de cela, tu t’en iras à l’endroit que tu as vu. Si tu en sors indemne, je t’enverrais moi-même en ce lieu. Afin que le crime fût le plus parfait possible, le maître disait à l’assassin ( Hashâchine ), : Ceux qui ont commandité tes actes sont Un Tel et Un Tel, et d’énumérer les membres de l’entourage de la victime.

Ceci afin que sous la torture, l’assassin les dénonces tous et qu’à leur tour, ils soient envoyés Ad Pater, le crime était alors parfait ! Selon l’Histoire, le vieil homme de la montagne, avait également conclu un pacte avec les chevaliers de la dernière croisade, afin combattre les Mongols qui menaçaient de détruire la Perse et la Syrie

Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
09 octobre 2016, 23:25
Lettre puissante de Kirk Douglas contre Donald Trump

ARTICLE | DIM, 02/10/2016 - 20:16

Lettre puissante de Kirk Douglas contre Donald Trump

Fils d'immigrés, l'acteur bientôt centenaire qui a connu le nazisme et les deux guerres mondiales s'adresse à ses concitoyens.

Le chemin devant nous

"Je suis dans ma centième année. Quand je suis né en 1916 à Amsterdam, New York, Woodrow Wilson était notre président.

Mes parents, qui ne savaient ni parler ni écrire l’anglais, étaient des émigrés de Russie. Ils faisaient partie d’une vague de plus de deux millions de juifs qui ont fui les pogroms meurtriers du tsar au début du 20e siècle. Ils étaient à la recherche d’une meilleure vie pour leur famille dans un pays magique où, croyaient-ils, les rues étaient littéralement pavées d’or.

Ce qu’ils n’avaient pas réalisé avant d’arriver étaient que ces belles paroles gravées sur la Statue de la Liberté dans le Port de New York 'Envoyez-moi vos fatigués, vos pauvres, Envoyez-moi vos cohortes qui aspirent à vivre libres' ne s’appliquaient pas de la même manière à tous les Américains. Les Russes, les Polonais, les Italiens, les Irlandais, et particulièrement les catholiques et les juifs, ont été traités comme des extra-terrestres, des étrangers qui ne deviendraient jamais de 'vrais Américains'.

On dit qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Depuis que je suis né, notre planète a voyagé autour de lui une centaine de fois. Avec chaque orbite, j’ai regardé notre pays et notre monde évoluer de manières qui auraient été inimaginables pour mes parents, et qui continuent de m’épater année après année.

Au cours de ma vie, les femmes américaines ont obtenu le droit de vote, et une d’entre elles est finalement candidate d’un parti politique majeur. Un Irlandais-américain catholique est devenu président. Peut-être encore plus incroyable, un Afro-américain est notre président aujourd’hui.

Plus j’ai vécu, moins j’ai été surpris par l’aspect inévitable du changement et je me suis réjoui qu’un tel nombre des changements que j’ai vus aient été positifs.

Mais j’ai aussi traversé les horreurs d’une Grande Dépression et deux guerres mondiales ; la seconde ayant été provoquée par un homme qui promettait de rendre à son pays sa grandeur d’antan. J’avais 16 ans quand cet homme est arrivé au pouvoir en 1933. Pendant près d’une décennie avant son ascension, il était raillé, on ne le prenait pas au sérieux. Il était vu comme un bouffon qui ne pouvait pas réussir à duper un peuple éduqué et civilisé avec sa rhétorique nationaliste et haineuse.

Les 'experts' le ne prenaient pas en considération, comme s'il était une blague. Ils avaient tort.

Il y a quelques semaines, nous avons entendu les mots prononcés en Arizona ; des mots que ma femme, Anne, qui a grandi en Allemagne, a trouvés glaçants. Ils auraient pu être prononcés en 1933.

'Nous devons aussi être honnêtes sur le fait que toutes les personnes qui cherchent à rejoindre notre pays ne seront pas capables de s’assimiler correctement. Il est de notre droit, en tant que nation souveraine, de choisir les immigrants que nous pensons être les plus à même de prospérer et s’épanouir ici… Ce qui inclut de nouveaux tests de filtrage pour tous les candidats à l’immigration comportant une certification idéologique pour nous assurer que ceux que nous acceptons dans notre pays partagent nos valeurs…'

Ce ne sont pas les valeurs pour lesquelles nous avons combattu lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Jusqu’à ce jour, je croyais avoir tout vu sous le soleil. Mais je n’avais jamais été témoin de cette stratégie de la peur de la part d’un candidat majeur à la Présidentielle américaine de toute ma vie.

J’ai vécu une longue et belle vie. Je ne serai pas ici pour en voir les conséquences si ce mal prend racine dans notre pays. Mais vos enfants et les miens seront là. Et leurs enfants. Et les enfants de leurs enfants.

Nous aspirons tous à rester libres. C’est pour cela que nous nous battons en tant que pays. J’ai toujours été profondément fier d’être un Américain. Pour les jours qui me restent à venir, je prie pour que cela ne change jamais. Dans la démocratie qui est la nôtre, la décision de rester libres est entre nos mains.

Mon centième anniversaire tombe pile un mois après la prochaine élection présidentielle. J’aimerais le célébrer en soufflant les bougies de mon gâteau puis en sifflant 'Happy Days Are Here Again.'

Comme ma regrettée amie Lauren Bacall a dit un jour : 'Tu sais siffler, n’est-ce pas ? Tout ce qu'il faut, c'est joindre les lèvres et souffler'."

Publié sur le Huffington Post

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Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
10 octobre 2016, 22:58
Comme ty es belle

Le film complet de la semaine sur :



Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
13 octobre 2016, 09:20
La guerre de Kippour – octobre 1973

ARTICLE | VEN, 07/10/2016 - 01:09

La guerre de Kippour – octobre 1973

«Citoyens d’Israël, aujourd’hui vers 14 heures les armées syriennes et égyptiennes ont lancé une attaque contre Israël. Ils ont mené des séries d’attaques dans les airs et au sol dans le Sinaï et sur le plateau du Golan. Tsahal se bat pour faire face à cette attaque en infligeant de lourdes pertes à l’ennemi… Nos ennemis avaient espéré surprendre les citoyens d’Israël le jour de Yom Kippour…. mais nous n’avons pas été surpris. Nos services de renseignements savaient que les armées égyptiennes et syriennes préparaient une attaque combinée. Nous n’avons aucun doute que Tsahal l’emportera… » Golda Meir, Premier ministre, 6 octobre 1973.

A la veille de la Guerre de Yom Kippour, les services de renseignements israéliens estiment que les possibilités d’une attaque syrienne et égyptienne sur Israël sont faibles. Cependant, trois jours avant que n’éclate la guerre, le ministre de la Défense, Moshé Dayan, se rend sur le plateau du Golan et prévient que Tsahal ripostera durement si la Syrie entre en guerre. Deux jours avant la guerre, Israël reçoit un rapport dramatique de source sûre proche des dirigeants égyptiens, qui conduit les services secrets à se remettre en question. Le gouvernement décide d’appeler une partie des réservistes… La guerre est sur le point d’éclater ! Israël s’apprête à passer les fêtes calmement, mais quelques heures après le commencement du Grand Pardon, la guerre de Kippour débute…

6 octobre 1973 vers 14 heures, les Égyptiens traversent le canal de Suez dans des bateaux pneumatiques. Enorme surprise ! 200 avions de combat attaquent Tsahal dans le Sinaï. L’Egypte a organisé le déplacement de cent mille soldats et la traversée du Canal par des dizaines de chars. Tsahal qui dispose de 300 chars dans la région du Canal de Suez se trouve pris dans des embuscades de l’armée égyptienne qui fait usage d’armes anti-char massives. En même temps, les avions syriens attaquent eux aussi les unités de Tsahal sur le plateau du Golan et le s’en emparent. Des dizaines de soldats des services de renseignement d’Israël sont capturés et l’équipement sophistiqué trouvé dans les postes de Tsahal est envoyé à Damas. Le ministre de la Défense Moshe Dayan est surpris par la capacité de résistance de l’armée égyptienne. Dans la journée, il s’adresse aux journalistes et les informe que la situation est très grave. Les journalistes sont abasourdis. Il veut faire une déclaration à la télévision pour leur dire l’amère vérité, mais Golda Méïr l’en empêche. (Dans ses mémoires, Moshe Dayan rapporte que ce jour là, il avait donné sa démission au Premier ministre, mais celle-ci la rejeta).

7 octobre, la contre-offensive se met en marche et c’est le jour le plus difficile de la guerre. Tsahal a à faire sur le front sud à cinq divisions d’infanterie et de blindés (400 chars et 100.000 soldats). Les réservistes de Tsahal commencent à arriver et se battent avec ce qui leur reste de forces pour empêcher que le secteur s’effondre. Dans le nord, deux colonnes de blindés syriens s’infiltrent profondément dans le Golan. Les syriens sont à 7 kilomètres du lac de Kineret. Tsahal décide alors d’envoyer toute la force aérienne pour repousser l’armée syrienne. Il leur faut encore 24 heures pour que les divisions, sous le commandement de Dan Laner et Rafaël Eïtan, réussissent à faire fléchir les forces syriennes. Le vent tourne à partir du 8 octobre, à l’arrivée des nouveaux réservistes israéliens qui parviennent à bloquer l’offensive syrienne puis, le 10 octobre, à la repousser au-delà de la Purple Line, la frontière d’avant la guerre.

En mer : la bataille navale de Latakia entre Syriens et Israéliens s’est déroulée le 7 octobre, second jour du conflit. C’est une victoire israélienne retentissante qui démontre notamment l’efficacité des navires militaires équipés des moyens d’auto-défense sophistiqués. La marine israélienne acquiert définitivement la supériorité navale en Méditerranée avec une seconde victoire, remportée le 9 octobre à Damiette sur la marine égyptienne.

8 octobre, David Elazar, chef d’Etat major déclare : «Nous continuerons à nous battre jusqu’à ce que nous leur brisions les os».Les premiers rapports indiquent que la contre-offensive progresse bien. Une division du général de Corps d’armée, Avraham(dit Bren), se bat au nord ; celle du général de Corps d’armée, Ariel Sharon, est envoyée au sud. Les pertes israéliennes sont lourdes. 400blindés détruits et des dizaines de soldats tués ou blessés.

11 octobre, des unités de Tsahal s’approchent de Damas. Au matin du 6ème jour, Tsahal reçoit l’ordre de lancer une grande offensive sur la Syrie.Les forces israéliennes bombardent des sites stratégiques autour de Damas (aéroports, bases militaires, raffineries de pétrole…) et conquièrent le plateau du Golan. Le 12 octobre, les combats cessent sur le Golan et Israël reprend tous les territoires qu’elle possédait avant la guerre ainsi que d’autres en Syrie.

15 octobre : Ariel Sharon et les parachutistes traversent le canal de Suez. Les parachutistes commencent à attaquer les véhicules et les soldats de la IIIème armée égyptienne et sont rejoints par les blindés qui traversent le canal sur des radeaux. Le lendemain, les soldats de Bren traversent à leur tour le canal et élargissent l’étroit couloir créé par les parachutistes. L’unité de Sharon se déplace vers le nord de l’Egypte pour repousser la IIème armée plus loin en territoire égyptien.Il attaqua avec sa division blindée Ismaïlia pour capturer la ville et couper le ravitaillement de la deuxième armée égyptienne. Cette bataille d’Ismaïlia dura 4 jours

17 octobre, l’une des batailles les plus difficiles sur un site appelé «la ferme chinoise». Une unité de parachutistes tombe dans une embuscade mortelle bien préparée par une unité égyptienne. Des dizaines de parachutistes sont tués et il faut des heures aux forces envoyées en renfort pour évacuer les blessés et les morts.

19 octobre : les dirigeants égyptiens prennent conscience de l’intrusion de Tsahal en Egypte. Le Président Sadate limoge alors son chef des armées.

22 octobre : le Conseil de sécurité de l’ONU déclare un cessez-le feu, mais les forces de défense d’Israël continuent de se battre encore pendant deux jours et encerclent la IIIème armée. Au prix de combats féroces et sanglants, une brigade israélienne du Golan reprendles avants postes du Hermon tombés aux mains des Syriens. Le combat dure12 heures.

11 Novembre : Avant que la guerre ne s’arrête, une division israélienne était arrivée à 101 kilomètres de la capitale égyptienne Le Caire. Un accord de cessez-le-feu est signé au kilomètre 101.

A la fin de la guerre, les pertes israéliennes s’élèvent environ à 2.600 hommes et 7.000 blessés. La force aérienne a perdu plus de 100 avions et 800 chars, la plupart détruits par des missiles anti-char lancés par les forces égyptiennes. L’Egypte détient 223 prisonniers de guerres israéliens tandis qu’Israël retient plus de 8.300 prisonniers de guerre égyptiens. Les prisonniers sont échangés le 15 novembre.

40 ans après, Israël est toujours au centre du conflit au Moyen-Orient et nos enfants continuent à protéger Israël…

Deux immigrants français se souviennent…

André Lévy, ingénieur, immigrant français (Ashkelon)

Vers 14h30 en sortant de la synagogue, ma femme me dit avoir vu un autobus passer, puis un autre, à toute vitesse. Un peu plus tard notre voisine, qui avait écouté les infos, nous a appris la nouvelle: « c’est la guerre et nous ne somme pas prêts ! » Juste le temps d’aller à Rishon Letsion dire au revoir aux parents sous une pluie de cailloux lancés à mon encontre par des fidèles qui n’étaient pas encore au courant ; il m’a fallut brandir ma chemise Tsahal pour arriver à bon port… En catastrophe le départ s’est fait, toujours à jeun, avec un équipement des plus ridicule : des armes et des munitions non appropriées, des half-tracks datant de la 2ème guerre mondiale (achetés au poids… aux américains…) dans lesquels s’entassent 8 fantassins assis sur 500 litres d’essence prêts à flamber… Les porteurs de chars n’étaient pas encore en service et seuls 10% d’entre eux qui partaient du centre du pays arrivaient sur le lieu des combats.Près du canal de Suez, déjà dans un «mahoz» en août 73,à 180 mètres d’Ismaëlia, il était clair qu’il se préparait quelque chose et que nous, les 18 combattants, n’étions là que pour donner l’alerte. La mise à feu du canal n’a pas fonctionné.- ultime rempart -.On savait que dèsque la machine de guerre israélienne se mettrait en marche, rien ne lui résisterait…

Ingénieurà I.A.I, j’ai étéappelé pour achever le montage d’unmatérielde transmission sophistiqué, matériel qui deux jours après était opérationnel. Il a servi à Sharon dans sa percée en Egypte. J’ai ensuite rejoint mon unitédans le Sinaï.Après 6 mois passés dans le Sinaï (guerre comprise), je suis rentré… pas seul…j’avais des poux comme tout le monde mais heureux après la «grande peur», les longues, très longues nuits dans une tranchée.Nous étions 14 combattants avec 800 armes pointées sur nous…Au petit matin, le régiment de parachutistes est arrivé… Trois d’entre euxont «nettoyés»seuls 14 kms de tranchée.

A quoi pense-t-on dans une pareille situation ?D’abord à sa femme et à ses enfants : ne suis-je pas là pour les protéger ? Puis (et c’est normal après 6 jours de «confiture et biscottes»…) à un bon couscous…Ensuite,viennent les copains : on se s’est pas toujours très bien entendus mais chacun sait qu’on peut compter les uns sur les autres …

Parmi les anecdotes (je pourrais y passer la nuit), je tiens à raconter celle de Judith et Gershon. Pendant les 6 mois passés dans le Sinaï nous recevions des artistes et une jeune coiffeuse, Judith,décidéeàvenir dans la base pour couper les cheveux des soldats (gratuitement bien entendu !). Elle fait la connaissance de Gershon(qui faisait partie de mon unité) et après la guerre ils se sont mariés… 40 ans après, nous sommes toujours amis. Nous nous retrouvons pour les milot, les bar-mitzvoth, les mariages et les re-naissances…Je suis le «dod» (oncle) de la famille, sans lien de parenté réel mais avec des liens indéfectibles.

Nicole Amar, infirmière.

Octobre 1973, j’ai 22 ans, un diplôme d’infirmière en poche depuis 15 jours quand la guerre éclate en Israël. La prise de conscience de la gravité de la situation pour l’Etat d’Israël est violente. Avec mon ami étudiant en médecine (qui deviendra plus tard mon mari), nous décidons de partir comme volontaires.Pas facile d’annoncer ça à nos parents… ! Dans les bureaux d’EL Al, les israéliens se précipitent pour avoir des billets d’avion. Ils sont prioritaires. Nous finissons par obtenir des places. Le voyage vers Israël dure 24 h ! Avec une longue escale à Rome où nous sommes fouillés et contrôlés à maintes et maintes reprises … sécurité oblige ! Arrivés à Lod l’effervescence est saisissante ! L’armée a installé de nombreux bureaux dans le hall de l’aéroport et recense immédiatement tous les soldats à leur descente d’avion. Ils sont aussitôt dirigés vers leur base dans des camions sans même passer chez eux. Pour des volontaires ne parlant pas un mot d’hébreu, se faire recenser est plus compliqué. Nous passons d’un bureau à l’autre, jusqu’au siège de l’armée à Kaplan à Tel Aviv :«On vous appellera» ! En attendant cet appel, nous partons au Kibboutz Palmachim où là, nous ne chômons pas… En effet, tous les kibboutznikim sont au front ! Il faut absolument de la maind’œuvre sur place. Un souvenir marquant : les réunions autour de la seule télévision du kibboutz où nous attendions avec impatience les nouvelles du front (avec en fond sonore le ballet incessant des avions de chasse qui décollaient et atterrissaient à quelques kilomètres du kibboutz). Contrairement aux guerres d’aujourd’hui où les missiles peuvent tomber n’importe où dans le pays, nous étions en sécurité à l’intérieur du pays. Tout se passait aux frontières et nous avons même pu, pendant notre séjour au kibboutz, nous balader à Tel Aviv et Natanya.

Après une dizaine de jours, l’armée nous a signifié notre affectation : direction un vieil hôpital désaffecté de Ness Tsiona où sont regroupés les prisonniers égyptiens blessés. Ces soldats ont déjà reçu les premiers soins au front par nos médecins militaires avant d’être dirigés vers notre hôpital. Une équipe médicale est en place : médecins, infirmières, aides-soignantes. Une organisation exceptionnelle… Ces prisonniers sont traités et soignés dans le plus grand respect. Sur une centaine de blessés, seul un officier égyptien parle l’anglais. Il est donc très difficile de communiquer. Certains infirmiers et médecins parlent l’arabe. Avec mon diplôme «tout neuf», je plonge alors dans la dure réalité de ce métier. Contrairement à ma jeune collègue israélienne qui regrette parfois de ne pas soigner les soldats «de son pays», moi, je soigne «des hommes», sans distinction de nationalité ou de religion. Ma seule préoccupation : faire mon travail le mieux possible. Ces soldats étaient pour la plupart de pauvres «fellahs», enrôlés dans une guerre pour laquelle ils n’étaient absolument pas préparés. Une telle expérience à 22 ans est inoubliable !!! Un mois plus tard, nous rentrions en France et préparions notre alyah…

C’EST NOTRE HISTOIRE Par Yaël Lévy-Provençal

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Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
13 octobre 2016, 20:38
Le "bateau des femmes" arraisonné au large de Gaza.

© MetulaNewsAgency

Métula, mercredi 23h20, 22h20 à Paris

La Marine israélienne a intercepté ce mercredi le Zaytouna-Olivia, également baptisé le "bateau des femmes" et ses 13 passagères, à 65km des côtes israéliennes.

Le bateau, avec uniquement des femmes à son bord, tentait de forcer le blocus maritime de la Bande de Gaza.

L’embarcation avait appareillé à Barcelone et faisait partie de l’initiative connue sous le nom de Coalition de la Flottille Internationale de la Liberté.

Les commandos-marins sont montés à bord du voilier pour y effectuer une fouille destinée à s’assurer qu’il ne contenait pas d’armes. L’abordage, comme on s’y attendait, s’est déroulé sans incident ni violence.

Le Zaytouna [arabe : olive] comportait à son bord une ancienne colonelle de l’Armée américaine, Ann Wright, un médecin malaisien Fauziah Hasan, ainsi que le Prix Nobel de la Paix nord-irlandaise, Mairead Maguire.

L’esquif fait actuellement route vers le port israélien d’Ashdod, qu’il est censé atteindre durant la nuit, et où les activistes seront brièvement interrogées avant d’être renvoyées chez elles par le premier avion disponible.

Le Hamas, l’organisation terroriste islamiste-palestinienne, qui impose sa dictature sur la Bande de Gaza, avait organisé un rassemblement de civils accompagnés de fanfares sur le port afin d’accueillir les 13 femmes.

Des bateaux de l’enclave palestinienne étaient également censés prendre la mer afin de les accueillir dans la limite des 10 kilomètres à partir de la côte, autorisés par l’Armée israélienne.

Toutes les tentatives de forcer le blocus maritime imposé en 2008 ont échoué, le plus souvent sans coup férir. En 2010 toutefois, un assaut des commandos-marins israéliens contre le bâtiment turc Mavi Marmara s’était conclu par la mort de 10 militants violents.

Le Mavi Marmara avait été affrété par l’agence islamiste proche du Président Recep Erdogan, la Fondation d’Aide Humanitaire (IHH). IHH s’est par ailleurs illustrée en Syrie dans l’approvisionnement des miliciens du Califat Islamique (DAESH) en armes, munitions et matériel divers.

Un autre bateau, l’Amal II [arabe : espoir], qui devait accompagner le Zaytouna-Olivia, a dû retourner à Barcelone en raison d’une avarie technique ; à en croire les armateurs de la croisière, l’Amal II aurait toutefois été l’objet d’un sabotage.

Nous observons également, au niveau de la guerre médiatique que l’agence semi-officielle française AFP livre à l’Etat d’Israël, que celle-ci fait état dans sa dépêche d’ "un rigoureux blocus israélien" depuis 2006. L’AFP occulte ainsi de manière intentionnelle et itérative le fait que l’enclave de Gaza possède une frontière d’environ 13km avec l’Egypte. De ce fait, même s’il le désirait, l’Etat hébreu ne possède pas la faculté d’imposer un blocus à Gaza.

En revanche, Israël impose effectivement un blocus maritime à Gaza, destiné à empêcher les nombreuses tentatives d’infiltrations d’armements, de fonds et de conseillers militaires, notamment iraniens, à destination du Hamas.

De plus, entre 250 et 350 camions israéliens livrent quotidiennement toutes les denrées, carburant, fournitures médicales et autres biens de consommation, y compris des véhicules et des objets de luxe, aux habitants de la Bande de Gaza. Il n’existe aucune pénurie d’aucune sorte dans ce territoire ; il est donc raisonnable de penser que l’objectif réel de la Coalition de la Flottille Internationale de la Liberté consiste à ouvrir une brèche dans le système sécuritaire israélien afin de permettre d’approvisionner le Hamas en matériel militaire.

Le Hamas prône publiquement le génocide d’Israël et de son peuple, et a tiré, à ce jour et sans provocation, plus de 15 000 roquettes et obus de mortier en direction des civils israéliens, occasionnant des dizaines de morts et des centaines de blessés.

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Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
15 octobre 2016, 00:12
Accueil Israel Arabie Saoudite-Israël, l’audace de la normalisation ©
Arabie Saoudite-Israël, l’audace de la normalisation ©
Israel14 octobre 2016



L’élaboration hypothétique d’une normalisation entre l’Arabie Saoudite et Israël échauffe les esprits, alimente de nombreuses théories, hypothèses et arguments qui témoignent d’une charge émotive à l’œuvre autour de cette question. Certains de ces arguments tiennent la route, tandis que d’autres ne sont rien de plus que des spéculations hasardeuses. Pour autant, ces positions très arrêtées sont particulièrement intéressantes dans l’ensemble, dans la mesure où il n’existe aucune relation officielle à ce jour entre les deux pays.

Pour autant, le discours politique qui prévaut à l’heure actuelle semble indiquer que non seulement il serait dans l’intérêt des deux pays de former une alliance de collaboration, mais dans l’intérêt du grand Moyen-Orient et de leurs alliés mondiaux aussi.

En fait, il y a quelques opinions qui suggèrent qu’il n’y a rien de tel qu’un ennemi commun, en l’occurrence l’Iran, pour favoriser toute sorte de rapprochement entre ces deux nations les plus puissantes du Moyen-Orient. Il n’est donc pas impossible qu’une relation plus solide, qui renforcerait des liens profonds enracinés entre les deux pays, pourrait émerger dans le cadre d’un partenariat économique mutuellement bénéfique.

L’histoire nous rappelle d’ailleurs que les Arabes et les Juifs étaient par le passé des partenaires des plus solides dans le commerce, la culture et la sécurité mutuelle, vivant dans une coexistence relativement pacifique pendant des siècles, que ce soit au Moyen-Orient, en Afrique du Nord ou même en Espagne.

Quand on évoque l’histoire assez récente, il est de notoriété publique que l’Arabie saoudite et Israël se sont engagés à favoriser une politique étrangère rationnelle et équilibrée au cours des 70 dernières années, ne cherchant jamais à faire de provocation ou des gestes d’hostilités les uns envers les autres. Il est également important de noter qu’il y a des centaines de Juifs venus de nombreux coins du monde qui travaillent actuellement en Arabie Saoudite, contribuant à ses projets financiers, ses infrastructures et dans le domaine de l’énergie.

En fait, l’Arabie Saoudite traverse sa plus grande transition économique de son histoire, dont Israël pourrait se révéler le pays le plus capable d’y contribuer. L’architecte de cette transition, le prince héritier Mohammed Bin Salman, est également perçu par les observateurs politiques comme une personnalité pragmatique et progressive, et tous les indicateurs montrent qu’il est préparé et prêt à développer de véritables liens durables, avec Israël. Les objectifs de cette transition qu’il souhaite pour le royaume sont décrits dans un document récemment dévoilé intitulé « Vision 2030 », dans lequel il expose les grandes lignes de son « plan de transformation nationale, » dont l’une des stratégies principale serait de ses concentrer sur la diversification des sources de revenus du royaume et l’exploitation de davantage de ses ressources naturelles, principalement minières.

Ce dernier point représente une occasion en or pour Israël de participer et de contribuer à renforcer l’économie saoudienne. Après tout, Israël a la réputation d’être l’un des pays les plus sophistiqués et technologiquement avancés dans le domaine de l’exploitation minière, avec une industrie du diamant solide et florissante, reconnue mondialement. Sans oublier que dans la mesure où l’Arabie saoudite est le plus grand pays au monde qui ne dispose d’aucune ressource naturelle en eau, Israël, également leader mondial dans le secteur de l’ingénierie de l’eau, se trouve extrêmement qualifié pour aider l’Arabie Saoudite dans ses projets ambitieux de dessalement, qui se trouve être au cœur du plan du prince héritier adjoint, pour la réforme économique de l’Arabie, « Vision 2030. »

Bien sûr, un tel partenariat économique ne peut se construire sans tenir compte des problèmes de sécurité; la confiance entre ces deux pays du Moyen-Orient a encore besoin d’être renforcée. Cependant, la plupart de leurs préoccupations sont les mêmes, car les deux pays sont confrontés à des menaces constantes de groupes extrémistes qui sont directement dépêchés par la théocratie Iranienne, qui est classée au niveau international comme sponsor mondial du terrorisme, et connue pour être le bailleur de fond de la plupart des organisations terroristes au monde.


Toute forme de normalisation entre les deux pays serait également une normalisation des arabes et des musulmans avec Israël, ce qui aurait pour bénéfice de promouvoir la sécurité régionale et d’affaiblir les extrémismes dans la région.

En fait, il fut un temps où les Etats-Unis concevaient dans l’Arabie Saoudite et sa possible révolution pré-islamique, et l’Iran pro-occidental, comme les «piliers» de la stabilité du Moyen-Orient, dans le cadre de la doctrine Nixon, qui eut cours il y a quelques décennies.

Les administrations actuelles et à venir des États-Unis, pourraient envisager l’Arabie Saoudite et Israël comme étant bien placés pour reprendre ce flambeau et devenir les nouveaux piliers de la stabilité régionale. Ce ne signifie pas qu’il y aurait moins d’interventions militaires, mais disons que pour les États-Unis, il y aurait là matière à concrétiser plus facilement un environnement régional qui serait plus propice au développement social et à la croissance économique.

Des changements rapides exigent que des mesures décisives soient prises rapidement afin de parvenir à mettre en place des nouvelles stratégies politiques, sécuritaires et économique centrées autour d’une politique de win-win (gagnant-gagnant).

L’Arabie Saoudite et Israël devraient avoir à l’esprit que, bien que tous ces bénéfices bilatéraux sont d’un point de vue stratégique et économique intéressants sur le papier, leur chance de se matérialiser dépend de la mise en place concrète d’un plan global, qui tiendrait compte des conditions requises par les deux parties.

Entraver cette possible collaboration de quelque manière que ce soit, reviendrait à se condamner à passer à côté d’une occasion historique pour les deux pays de se développer, de se renforcer mutuellement, et de conjuguer leurs efforts pour faire aboutir leurs objectifs communs, afin de non seulement assurer le succès de la viabilité de leur relation duelle, mais d’offrir également au Moyen-Orient tout entier, la possibilité de s’engager dans une nouvelle ère de paix et de prospérité, sans précédent à ce jour.

Salman Al-Ansari est le fondateur et président de la commission des affaires de relations publiques américaine sur l’Arabie basée à Washington DC (SAPRAC)

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Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
16 octobre 2016, 21:23
ADN TUMORAL CIRCULANT VS BIOPSIES : AVANTAGE À L’ADN CIRCULANT

A ce jour, la recherche des anomalies éligibles pour une thérapie ciblée s’effectue dans des biopsies de tumeurs. Les médecins de l’Institut Curie démontrent la fiabilité d’une technique peu invasive et moins douloureuse pour les patients.

Avantage à l’ADN circulant

Fer de lance de la médecine de précision, les thérapies ciblées ne peuvent être proposées qu’aux patients porteurs de l’anomalie moléculaire qu’elles visent. "Leur prescription nécessite donc de rechercher dans les cellules tumorales si l’anomalie est présente, explique le Dr Christophe Le Tourneau, responsable des essais précoces à l’Institut Curie. Aujourd’hui cette recherche s’effectue principalement à partir des biopsies de tumeur." Or, la biopsie est un acte invasif pour le patient, parfois douloureux et pouvant nécessiter une hospitalisation. "Une alternative serait de rechercher les anomalies moléculaires éligibles pour une thérapie ciblée dans l’ADN tumoral circulant obtenu à partir d’un simple prélèvement sanguin", ajoute le Pr Jean-Yves Pierga, chef du département d’Oncologie médicale à l’Institut Curie et spécialiste des biomarqueurs circulants. Il existe en effet un phénomène naturel de dégradation des cellules normales ou tumorales dans l’organisme, afin d’assurer le renouvellement des tissus. Les cellules tumorales sont dégradées et des brins d’ADN tumoral circulent dans l’organisme.

SHIVA : porte ouverte à de nombreuses avancées

"Dans le cadre de l’essai SHIVA*, nous avons donc recherché chez 34 patients atteints de cancers différents (soit au total 18 types de cancer) les anomalies moléculaires dans les biopsies, mais aussi dans l’ADN tumoral circulant", commente Christophe Le Tourneau. SHIVA est un essai clinique innovant, coordonné par le Dr Christophe Le Tourneau dans lequel, pour la première fois en cancérologie, le choix thérapeutique est entièrement basé sur le profil moléculaire de la tumeur, faisant abstraction de la localisation tumorale.

Chez 27 patients, 28 des 29 anomalies moléculaires détectées dans les biopsies l’ont été dans l’ADN tumoral circulant. Une anomalie non détectée dans les biopsies a été identifiée dans l’ADN tumoral circulant. Chez les 7 autres patients, la recherche des anomalies n’avait pas pu être effectuée dans les biopsies. En revanche, elle a été possible dans l’ADN tumoral circulant. "Cette étude est la première à montrer la faisabilité de la recherche de plusieurs anomalies moléculaires éligibles pour une thérapie ciblée dans l’ADN tumoral circulant par des techniques utilisées en routine chez des patients métastatiques et atteints de différents type de cancer, commente Jean-Yves Pierga. En plus d’être moins invasive, peu douloureuse et plus économique, la recherche des anomalies dans l’ADN tumoral circulant est une alternative fiable aux biopsies."
En raison du développement de nouvelles thérapies ciblées, mais aussi de l’extension de leur prescription, le recours aux tests moléculaires est en pleine expansion. "Ces résultats présentent donc une alternative prometteuse, d’autant plus que les biopsies (surtout au niveau des métastases) ne sont pas toujours réalisables chez les patients", conclut Christophe Le Tourneau.

En savoir plus

*L’essai clinique Shiva a été développé en grande partie grâce à la générosité publique et dans le cadre de la labellisation SIRIC (site de recherche intégré sur le cancer) obtenue par l’Institut Curie en 2011.
Le dossier pédagogique sur les cellules tumorales circulantes
Vers une médecine de précision
RCP moléculaire : le déploiement de la médecine de précision

Circulating tumor DNA as a non-invasive substitute to metastasis biopsy for tumor genotyping and personalized medicine in a prospective trial across all tumor types
Ronald Lebofsky, Charles Decraene, Virginie Bernard, Maud Kamal, Anthony Blin, Quentin Leroy, Thomas Rio Frio, Gaëlle Pierron, Céline Callens, Ivan Bieche, Adrien Saliou, Jordan Madic, Etienne Rouleau, François-Clément Bidard, Olivier Lantz, Marc-Henri Stern, Christophe Le Tourneau, Jean-Yves Pierga
Molecular Oncology, 2014 Dec 26. pii: S1574-7891(14)00288-9. doi: 10.1016/j.molonc.2014.12.003.

Sur Allodocteurs.com - Cancer : cibler les traitements sans biopsie

Texte : Céline Giustranti
Crédit photo : Phovoir
Mathilde Regnault
19/01/2015

Voir aussi :

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