hommage à mes parents

Bonne Fète de Hanoucca chers parents et cher frère,

Maman, hier le 8/12 est une date que je ne peux oublier; pourtant les années ont passé depuis ce 8 décembre 1995, depuis ce jour où mon frère
m'annonçait au téléphone que tu n'étais plus parmi nous,
ce jour où, désespérée, je lui criais "pourquoi tu me dis çà ?"
les années passent Maman, pas un jour où je ne me rappelle....
notre vie, celle que tu nous as donné avec notre père,
celle que nous avons vécue, là-bas, ici, ..
celle dont je me rappelle le plus, celle du bonheur,
merci pour tout ce que que tu nous as donné sans compter,
les bougies de Hanoucca seront toujours là, cette lumière est la votre
chers parents et frère,
à tous ceux disparus, si chers à nos coeurs, jamais nous ne vous oublierons, merci de votre amour.

Ils sont tous dans la lumiére.

Merci cher Breitou,

merci pour ton réconfort, merci pour le réconfort que tu apportes en cette fète de Hanoucca à nous tous Harissiens, à toi, à moi...

Continue à nous enchanter, à nous faire rire ou sourire, ainsi nous formeront toujours une seule et meme famille.

Que cette lumière, cette année soit encore plus forte pour Israel et les juifs du monde entier, elle fait notre force et notre joie, qu'il en soit toujours ainsi,

Amen

Mes chers parents,


Voilà que sur ce forum s'anime la joie de la prochaine fète de chéouadet Ytro...

Quels souvenirs merveilleux dans mon coeur et celui de ma soeur, celui des montées et descentes dans les étages, passant d'une maison à l'autre pour régaler d'abord nos yeux d'enfants de toutes ces belles et bonnes choses, comme ces petits sujets en sucre et en couleur achetés dans les quartiers pauvres (celà ne se trouvait pas dans la nouvelle ville je crois)..

nous gardons encore quelques petites vaisselles, bougeoirs et autres de ce temps là....

nous penserons à vous encore plus durant cette période proche de cette fète, on vous aime tant....

les souvenirs, les souvenirs de la fète de Itrou......

C'était ma mère, nos mères qui y pensaient, préparant les pigeons farcis et toutes sortes de gateaux réduits à la taille de la vaisselle colorée achetée à cette occasion..

tout le mérite lui revenait, mon père lui s'occupait toujours des achats, et je me souviens qu'il en était ainsi chez nos tantes et chez nos voisins, ..

rituel propre au Tunes mais o combien encré dans nos coeurs, sans doute la fète la plus jolie pour les enfants que nous étions, nul besoin de recevoir des cadeaux comme aujourd'hui, pour tout et pour rien,..
nous c'était la table dressée en cet honneur, oui c'était un beau cadeau, tant visuel que savoureux...

mes chers parents,

nous voilà proches de Pourim, puis "Nichen" et enfin "Bichah"..
Tu me rappelais toujours Maman qu'il y avait un mois entre Pourim et Paques...certainement pour me préparer au "grand nettoyage"....

ce qui me tarde de faire, c'est d'allumer la veilleuse de Nichen pour y plonger délicatement les petits bijoux que tu nous distribuais en nous recommandant de faire bien attention à ne pas faire basculer la veilleuse dans le verre.
Pour nous c'était un moment magique, une joie infinie accompagnait ce moment..
Allez savoir pourquoi, dans le coeur des enfants que nous étions alors....
tu choisissais toujours les memes petits sujets, un pour chacun d'entre-nous, un qui appartenait à chacun d'entre-nous.
Je n'oublierai pas Maman, cette tradition est bien encrée dans mon coeur.
Je vous honorerai ainsi que votre cher fils et frère, jamais je ne vous oublierai, je vous aime tant.

Quelqu'un a fait la louange de la "bchichai"...

Enfant mon père mettait cette poudre de pois chiche dans un dé à coudre
et la faisait cuire sur le dessus du poele et celà à perdurer ici durant de longues années ..
Ce fut le tour de ma fille de connaitre ces jolis dés si savoureux...

c'était ton role cher père," Pépélo" et tu te régalais à voir nos yeux et nos papilles s'émerveiller.

Toi Maman, Mémélo", ton role était de rassembler tous ces petits bijoux
petits pour ne pas renverser et éteindre la veilleuse en les mettant dans le verre (toujours le meme celui du café)..
Tu nous recommandais bien de faire attention et surtout de faire un voeu..combien se sont-ils réalisés ???
Le lendemain, tu rinçais nos petits bijoux et nous les redistribuais pour certains lorsqu'on les portait sur nous.

Cette fète était importante pour nous enfants, elle était entourée de magie, de ferveur, de bonheur, sans doute parce-que ces simples gestes
étaient plus à la portée de chacun d'entre nous..

Alors demain, chers parents, avec amour, tendresse et tristesse, je renouvellerai ces gestes si chers à mon coeur en pensant très fort à vous et à mon cher frère Claude.
Merci cher parents d'avoir toujours été pour nous nos guides bien-aimés de notre vie.

Chabbat chalom très chers parents et frère...

Maman, en cette veille de fète, depuis longtemps nos nouveaux vètements étaient prets...

une robe neuve pour " Bichah" et une pour "réchainai"..
Souvent ma soeur me demande comme j'ai appris à coudre ?
Combien de fois, Maman, n'ai-je vu tes doigts agiles coudre toutes sortes de vètements, réparer, raccomoder..
combien de fois t'ai-je vu couper des "patrons", prendre des mesures de tous cotés, nous essayer les vètements, les essayer à nouveau jusqu'à trouver les mesures exactes. De la confection mains, celà ne se trouve plus ou presque.
En plus de nous confectionner de merveilleuses robes, tu les enjolivais de broderies magnifiques, souvent des fleurs ou des animaux lorsque ma soeur et moi étions plus petites.
toujours deux robes identiques, je m'en souviens encore de toutes, sans compter tous le reste, les vestes, les pantalons, les manteaux, les pulls tricotés... rien ne manquait....
je te regardais faire pendant des heures et c'est ainsi que j'ai appris
(à part les quelques rares cours de l'Ecole Paul Cambon)..
tu coupais, épinglais, faufilais et moi je regardais faire tes doitgs agiles, tu n'oubliais jamais de mettre ton dé à coudre..
tu me disais les agrandes "aiguillées" sont pour les paresseuses, il failait donc calculer la longueur du fil....
jamais Maman, je n'oublierai ces longues heures passées à te regarder
faire, c'était ton métier jusqu'à ce que mon frère ai deux ans puis il y a eu ma soeur et puis moi et tu as arreter pour t'occuper de nous.
mais tu as continué pour nous et je t'en remercie. Merci de m'avoir appris ce bonheur de coudre qui me sert encore aujourd'hui, ..
Le jour de la fète, nous descendions dans la rue pour faire admirer nos nouvelles robes, soeurs, cousines, voisines, "Bichah" une fète inoubliable avec bien sur l'envie de manger tout ce qui était interdit
(surtout les chewing-gum va savoir pourquoi)...
Ah Bichah, fète inoubliable, tant de souvenirs grace à vous mes parents si chers à notre coeur, vous serez toujours avec nous..
Chabbat Chalom à vous trois et tous ceux qui nous ont quittés et que nous avons tant aimés.

Chers parents et cher frère,

Bonnes fètes en cette sortie de "Bichah" et toi Maman où sont tes merveilleux sandwichs tunisiens que nous attendions tous avec ferveur...
et toi Papa, je te vois encore "distribuer" tes feuilles de laitue (la Romaine) sur chaque meuble et pièce de la maison en récitant ta petite prière pour que l'année nous soit verte..

La tradition perdure grace à vous, merci pour tout ce que vous nous avez
si gentiment transmis, je vous aime..

Aujourd'hui, avant veille de Rebbi Meir.....
Où etes-vous Maman, Tata Marie ???

Qui mieux que vous toutes Mères Juives Tunes pouviez nous donner tant de bonheur à suivre toutes ces fètes, les plus chères à vos coeurs de Mères, celles qui vous correspondaient, celles des Shouadai, toutes gaies, pleines de vie, de bonheur...
C'était, pour notre famille (coté maternel), chez tata Marie que celà se passait..
Il y avait "nous" et puis le coté "marital de tata Marie, et bien sur ses amies et tout cela ne faisait qu'un "tout"...
tout celà : c'était tonton, tata, à quelque niveau que ce soit ...
en fait "une seule et unique famille" qui s'agrandissait au gré des invités...

quel bonheur : cousins cousines d'un coté, et de l'autre : les "parents" tous attablés devant les milles et une merveilles préparées durant des heures sans que jamais l'une de nos mères ne s'est plainte de la fatigue de cette "activité"...nul n'est besoin de citer ces mets succulents, ces salades, ces gateaux car aucun Tune ne les ignore....

Et toi tata Marie avec tes allées et venues de la cuisine à la salle-à-manger n'oubliant personne, toi qui lorsque quelque chose t'inquiétait (comme les voyages en voiture) priait avec ferveur ton Saint Vénéré Rebbi Miyer...
Non, je ne peux oublier, nulle ne peut oublier ses chers parents et famille, bonne fète à vous tous mes très regrettés, protégez-nous tous,
je vous aime.