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ben alors !!! DSK

Envoyé par elsa 
Re: ben alors !!! DSK
21 mai 2011, 13:17
A BROADWAY, DSK POURRA SE RENDRE A LA SYNAGOGUE. NON PRATIQUANT, CE SERA POUR DSK L'OCCASION "DE PRENDRE L'AIR". - Par IsraelValley Desk et D. R. - 21 mai 2011

Dans l’ affaire DSK on aura tout vu. Hier, la presse en France et Israël a retenu le fait que DSK aura le droit de se rendre à la synagogue. Etonnant lorsque l’on connait le très peu de pratiques religieuse de DSK. Très certainement ce sera pour lui l’occasion “de prendre l’air”. DSK devra cependant, avant chaque sortie, annoncer sa visite à la synagogue six heures à l’avance !...

Un bon parti. Le quotidien américain The New York Times dresse un portrait flatteur d’Anne Sinclair. Intitulé «Elle soutient son mari avec des moyens financiers impressionnants», l’article estime qu’elle est bien plus connue que son mari et en surtout en «très bonne santé financière».

Contraintes. Les contraintes imposées à DSK pour sa liberté conditionnelle sont drastiques. Il ne pourra sortir que pour des raisons très particulières : audiences, rendez-vous d’avocats, visites chez le médecin ou à la synagogue – s’il en fait la demande au moins six heures à l’avance, a indiqué la justice new-yorkaise. Et il ne pourra pas sortir entre 22 heures à 06 heures."
Re: ben alors !!! DSK
21 mai 2011, 13:49
DSK : OVERDOSE MEDIATIQUE - Par Jacques BENILLOUCHE - 19 mai 2011


DSK et sa femme Anne SINCLAIR

En Israël, on s’étonne que le matraquage médiatique de l’affaire DSK, auquel est soumise l’opinion publique française, entraine une mise à l’écart des nouvelles du reste du monde. Depuis le coup de massue de l’annonce de la police de New-York, ils constatent que les journalistes français vivent au rythme de l’épopée de DSK avec un mélange de voyeurisme et de dramaturgie. Parce qu’un grand homme politique pouvait, dans sa vie privée, s’adonner à des pratiques sexuelles réprouvées par la morale, des détails scabreux ont été mis en pâture à la vindicte publique. Le premier choc fut certes terrible car la surprise fut totale alors qu’une icone mettait un genou à terre. L’incrédulité laissait place à une incompréhension d’un gâchis qui, en quelques heures, a détruit une carrière et les espérances de millions d’électeurs qui rêvaient à une alternance politique.

Mais les journalistes, dans leur volonté d’informer à tout prix, ont trop fait car ils ne savaient rien puisque la police avait verrouillé l’information. Plusieurs émissions spéciales, censées informer, se sont cantonnées à du verbiage en répétant les hypothèses ou en recherchant le scoop qui ne venait pas. L’overdose était donc au rendez-vous et les informations qui secouaient la planète étaient reléguées au rang des nouvelles de chiens écrasés. Tout était pseudo-révélations, supputations, interrogations, manipulations et interprétations et, plus on intervenait et plus la personnalité de DSK ne parvenait pas à sortir indemne aux yeux des observateurs.

Les israéliens vaccinés avec les incartades du président de l’Etat, Moshe Katsav, condamné à sept années de prison pour viol, avaient tendance à ne pas vouloir réveiller un épisode douloureux dans la vie du jeune Etat. Ils comprenaient moins que les télévisions et les journaux aient concentré leurs nouvelles sur l’affaire DSK qui faisait oublier les morts de Syrie et de Libye. Les manifestations de la Nakba étaient reléguées au niveau d’une anecdote. Les druzes de Syrie, qui avaient enfoncé la frontière israélo-syrienne, recevaient une couverture médiatique restreinte alors qu’une guerre pouvait être au bout du chemin. Netanyahou se rendait aux Etats-Unis pour écouter les propositions de paix de Barack Obama mais cela restait une péripétie dans les relations entre les deux alliés. L’expulsion de l’attaché militaire israélien en poste en Russie ne méritait pas plus que quelques lignes en dernière page. Bref, tous les moyens médiatiques étaient concentrés sur l’affaire DSK alors qu’on savait que rien ne serait dévoilé avant le vendredi 20 mai.

Pourtant seuls deux scénarios pouvaient être envisagés.

Ou bien DSK est innocent et son assassinat politique et médiatique s’apparenterait à la dégradation du capitaine juif Alfred Dreyfus, le 5 janvier 1895, lorsqu’un adjudant de la Garde républicaine lui arracha les insignes, les fines lanières d'or de ses galons, les parements des manches et de la veste pour ensuite, honte suprême, briser le sabre du condamné sur son genou. Cette affaire fut le symbole le plus marquant d’une erreur judiciaire difficilement réparée, avec un rôle majeur joué par la presse et l’opinion publique.
En 2011, la dégradation prenait l’allure des menottes exhibées à travers le monde alors qu’on aurait pu, comme pour la « victime », éviter d’exposer DSK au flash des photographes.

Ou bien alors, la police de New-York prouve avec des preuves irréfutables que DSK est coupable des faits graves qui lui sont reprochés et qui s’assimilent alors à un suicide politique plutôt qu’à une incartade sexuelle. Il doit donc être le seul à payer le prix et il faut l’oublier. Cela suppose surtout qu’il relèverait dorénavant de la psychiatrie et que ses proches doivent l’aider à soigner son addiction aux écarts sexuels.

Les israéliens n’étaient pas partisans d’une candidature de DSK à la présidentielle car son statut de juif risquait de le mettre en porte-à-faux à l’instar de l’américain Henry Kissinger ou du chancelier autrichien Bruno Kreiksy qui n’ont jamais accordé de soutien effectif à Israël. Ils auraient été fiers d’avoir un homme comme DSK aux commandes de la France mais ils savaient d’avance qu’ils n’en tireraient aucun profit car chacun de ses actes aurait été mesuré au degré d’amitié qui serait perçu dans ses décisions vis-à-vis d’Israël. Ils craignaient une inertie justifiée par une volonté de ne pas être taxé de favoritisme. Alors, ils le préféraient au FMI où il constituait un parfait tandem avec le président de la Banque d’Israël, Stanley Fisher, homme-clé de la réussite de l’économie israélienne. Les appréhensions d’Israël ne sont plus d’actualité aujourd’hui.

Après l’apocalypse de l’annonce de l’accusation qui a laissé sans voix tous les observateurs, l’influence sur l’avenir de l’échéance politique devient secondaire. Quelque soit le résultat du procès, la carrière politique de DSK est brisée et son honneur aura du mal à supporter le choc médiatique. Alors, jusqu’à la décision finale des jurés, il serait préférable d’éviter de décortiquer les rumeurs en usant de retenue de crainte d’infliger à l’opinion publique une overdose d’informations contradictoires.


Source : [benillouche.blogspot.com]
Re: ben alors !!! DSK
22 mai 2011, 09:44
L’annonce de l’inculpation puis de l’incarcération de DSK a provoqué une immense émotion et un véritable choc non seulement en France mais dans le monde.


L’évènement est sur toutes les lèvres et fait la une de tous les journaux, magasines, radios, télévision, internet, mails, SMS, échanges téléphoniques…
Comment expliquer ce phénomène ? Quels en sont les causes ? Quelle que soit la représentation que nous nous faisions de DSK, l’intérêt que nous portions au personnage, la prise de connaissance de l’information, la vision des images de son passage devant les juges a provoqué chez la plupart, un véritable traumatisme.
La dimension dramatique de l’évènement est extrême et rares sont les faits dont la théâtralisation atteignent un tel degré de paroxysme.
Nous assistons au télescopage de deux vecteurs contradictoires : la rencontre violente de deux forces, celle qui est en jeu dans un processus d’élévation continue et celle qui viendrait interrompre d’un seul coup ce processus. Une sorte de coup de hache géante qui trancherait en s’abattant non seulement l’écheveau embrouillé d’une vie qui donnait les signes d’une réussite exemplaire mais l’ensemble des liens qui reliait cette vie à une nation.
Un homme au parcours sans faute, parvenu au sommet de la gloire, porteur des espérances sinon de tout un peuple du moins d’une large partie de l’opinion française, est frappé en plein vol. Seuls le théâtre de Shakespeare ou la prose de Hugo peuvent rendre compte de la violence d’un tel acte. Quelles que soient nos convictions politiques, nous ressentons le coup mortel qui est porté à DSK car ce coup est porté à la France, à la Nation toute entière.
La justice américaine peine à nous faire croire qu’il s’agit d’un fait divers quand tout montre qu’il s’agit d’un fait politique majeur.
Le déroulement de la procédure laisse de nombreuses interrogations sans réponse :
-Comment une modeste femme de ménage peut-elle dans les minutes qui suivent l’agression dont elle aurait été victime, trouver le concours d’un grand cabinet d’avocats ?
-comment des policiers municipaux, sur le seul témoignage de la plaignante, et sans que cette dernière n’apporte la moindre preuve à l’appui de ses dires, peuvent-ils enclencher le mécanisme d’arrestation d’une telle personnalité ?
La chute fracassante de DSK l’expulse des couloirs dorés des évènements lumineux pour le précipiter dans les souterrains nauséeux d’une histoire qui ne se dit pas, qui ne se raconte pas. Une sorte de crime crapuleux se joue sous nos yeux. Le pire de tous. Celui qui se drape dans le manteau du droit. Mais il nous est impossible d’y croire. La ficelle est trop grosse. Le scénario trop bien ficelé, à la manière d’une mauvaise série B. Une campagne de dénigrement est d’abord orchestrée (point d’orgue de cette misérable campagne, l’anecdote de la Porsche) pour préparer l’opinion publique (française avant tout, car c’est à la France que le coup est porté) et créer ainsi un climat propice à la mise à mort. La rapidité extrême de l’exécution prouve que les acteurs étaient prêts à jouer leur rôle. DSK est tombé dans un traquenard. Il n’avait aucune chance d’en sortir. Le rasoir tranchant de la justice américaine réveille dans la conscience nationale des souvenirs douloureux : la balle qui a fracassé la vie de Martin Luther King ; celles qui ont brisé net la vie de Kennedy ou éliminé Jaurès ; les sentences à répétition qui ont envoyé le capitaine Dreyfus à l’Ile du Diable ou la lame qui a fauché Henri IV.
L’histoire de l’exécution de DSK, car c’est bien d’une mise à mort en directe à laquelle nous sommes confrontés, provoque tant de questions contradictoires, qu’elle est appelée à rejoindre le camp des affaires troubles, celles dont des interrogations sans réponse alimenteront sans fin les enquêtes journalistiques et la recherche des historiens.
Les Etats-Unis viennent d’infliger à la France sa plus cruelle défaite. Dans l’ordre du symbole, l’attaque est redoutable. Avec la chute de DSK, c’est un pilier de la maison France qui est atteint et c’est l’Europe entière qui vacille. Le rayonnement international de notre pays, le rêve de ses fondateurs d’apporter au monde les Lumières, est brisé net. Un symbole majeur, présent au cœur de l’ordre républicain est frappé. Le symbole de la réussite fondée sur le mérite, l’intelligence, le savoir faire, l’ouverture aux autres, le rayonnement mondial. Combien d’hommes politiques français brillent aujourd’hui d’un éclat comparable à celui de DSK ? Qui peut quantifier le poids de la haine, celui de l’envie qu’il a suscité ?
Qui a tué DSK ?
Qui peut nous faire croire qu’une modeste femme de ménage est la cause réelle et unique d’un tel évènement ?
Nous sommes nombreux à avoir le sentiment que l’élimination brutale de DSK s’inscrit dans une nouvelle ère, celle d’ un combat où tous les coups sont permis, où les nouveaux titans affrontent les anciens maîtres pour la domination de la planète lesquels viennent donner congé à la France et à la Vieille Europe ; leur intimer l’ordre de lâcher les manettes de l’histoire.
Après les grands serviteurs arabes (Ben Ali, Bouteflika…) ce sont les maîtres européens que l’on précipite dans la fosse commune de l’histoire.
Nous sommes nombreux à avoir l’intime conviction, au regard des éléments dont nous disposons, que l’exécution de DSK a été programmée et froidement mise en œuvre. Le piège, fondé sur la faiblesse manifeste de cet homme -son goût des femmes- a terriblement bien fonctionné.
Dès lors qu’il est pris dans la mécanique dans laquelle l’accusation l’a enfermé, il n’a d’autre choix pour tenter de sortir de l’infamie du viol, que de reconnaître qu’il y a eu relation sexuelle consentie.
Par le biais de cet aveu, le but est atteint. L’accusé n’a d’autre choix que de s’accuser lui-même.
Les principes à l’œuvre dans une justice démocratique mettent la charge de la preuve du côté de celui qui accuse. Il aurait été normal que l’accusation produise les preuves de la culpabilité de DSK avant de procéder à son incarcération. Ou au minimum, de lui permettre de répondre aux accusations portées contre lui. Une confrontation préalable n’était-elle pas nécessaire ?
Or, on a procédé à l’arrestation de DSK sur le seul témoignage de la plaignante. On n’a demandé à cette dernière aucun justificatif. Si un personnage aussi considérable que DSK peut être arrêté sur un simple témoignage, de quelles garanties disposent le citoyen lambda s’il est accusé ?
Les prochaines personnalités qui poseront le pied sur le sol américain savent qu’elles peuvent être des proies faciles. Si le sort réservé à DSK est l’expression d’une règle de droit, alors, n’importe quel gang organisé peut utiliser cette justice expéditive pour parvenir à ses fins.
Ce qui provoque l’effroi, c’est que nous réalisons que si des éléments de preuve n’ont jamais été communiqués par le Procureur à l’appui de sa très grave décision, c’est tout simplement que ces éléments de preuve sont absents du dossier, n’existent pas.
Comme dans les scénarios des procès staliniens, c’est le procès qui est donc chargé de les créer ; on arrête, on voit après si ça tient la route ! Et si l’accusé veut s’en sortir sans trop de casse, c’est à lui de produire les raisons pour lesquelles on l’a enfermé. C’est à lui d’avouer une faute minime (oui, j’ai eu des relations sexuelles avec la victime…) pour éviter une faute grave (je suis un violeur…)
La machine judiciaire par la violence brutale qu’elle déploie, exerce une pression extrême, pour conduire l’accusé à opter pour une faute mineure.
Le procès qui est fait à DSK, par son extrême brutalité, ressemble étrangement à ceux que Poutine a intentés aux oligarques russes.
Comme jadis sous le maccarthysme ou sous couvert de lutte contre la subversion communiste on a utilisé les méthodes de l’ennemi, les Etats-Unis sont-ils une nouvelle fois tentés de singer le modèle russe ? L’Amérique d’Obama veut elle donner en pâture aux « pauvres » un riche et puissant personnage ? Après l’élimination de Ben Laden, l’Amérique veut elle montrer qu’elle « tue » également les « grands chefs blancs ? »
Le choix de la modeste victime noire prend sens. DSK n’est-il pas dès lors la victime expiatoire de ce nouvel ordre fondé sur l’idéologie qui oppose l’arrogance des « gros blancs » à la misère des pauvres appartenant aux « minorités visibles » ? Le patron du FMI, n’est-il pas le coupable rêvé ?
Au fond, DSK est poursuivi non pas tant pour ce qu’il aurait fait, mais pour ce qu’il représente.
Le drame est que nous sommes comme tétanisés par la puissance de cette idéologie. Aucun homme politique ne proteste, ne demande des comptes. Tous craignent d’être rangés dans le clan des « riches », des « puissants ».
Face à l’agression, à l’injustice manifeste, nous contenterons-nous de souffrir et de panser nos blessures en silence, sans protester ? Sans demander des comptes ? Comment se fait-il que la France se soit mobilisée lorsque le Mexique a condamné Florence CASSEZ et qu’elle demeure muette face au drame que nous vivons ?
Chacun semble trouver son compte dans cette élimination soudaine. La France, la Justice, demeurent orphelines et sans voix.



[www.guysen.com]
Re: ben alors !!! DSK
22 mai 2011, 16:50
Affaire Dominique Strauss Kahn (DSK) : et si Nafissatou Diallo avait menti ? Par Africa presse - 19 mai 2011





Qui est Nafissatou Diallo, la femme qui a fait tomber Dominique Strauss Kahn, un des hommes les plus puissants de la planète ?



De la crédibilité de cette femme, de la justesse de son témoignage dépend l’avenir du désormais ex directeur général du Fmi, obligé de démissionner, contraint de renoncer à une carrière politique prometteuse, confronté à des accusations qui risquent de le maintenir en prison le reste de sa vie.

Selon l’accusatrice, DSK est un être barbare qui s’est jeté sur une femme sans défense, l’a violée à deux reprises, dans son lit et dans sa salle de bain, la contraignant à une fellation sans que, pendant ces longues et interminables scènes, elle ne puisse, ni crier, ni s’enfouir. Mais plus on se pose des questions sur celle qu’on a d’abord appelée Ophelia, plus des zones d’ombre persistent, notamment sur son passé. Les tabloïds américains ont indiqué qu’elle habitait un immeuble du Bronx souvent réservé aux personnes malades du Sida. Sur la boîte postale du numéro correspondant au troisième étage figure le nom d’une autre dame. De quoi susciter des interrogations sur la véritable identité de cette femme, que la police new-yorkaise garde jalousement secrète.

Selon des informations que nous avons pu obtenir de sources bien informées, Nafissatou Diallo, 32 ans, aurait obtenu la résidence permanente aux Etats-Unis, en demandant le statut de réfugié pour des raisons humanitaires. Elle aurait donné comme prétexte le fait qu’elle devait être mariée de force dans son pays, la Guinée, pays où les peuls sont persécutés par un dictateur sanguinaire, où se pratique encore l’excision, où le fait d’avoir un enfant sans père pouvait donner cours à toutes les formes de persécution. Seulement, des personnes qui connaissent bien la belle femme longiligne lui attribuent la nationalité sénégalaise, et non guinéenne. Ce serait pour éviter que tombent les raisons qui lui ont fait obtenir le statut de réfugié et des questions sur sa moralité, que ses plus proches persistent, pour dire qu’elle est de nationalité guinéenne. S’il s’avère que Nafissatou Diallo est de nationalité sénégalaise, c’est toute la crédibilité de son témoignage qui tombe.
Ce que nous pouvons attester de façon formelle, c’est que l’homme identifié comme étant son frère, auteur du premier témoignage sur Nafissatou Diallo, celui qu’elle aurait appelé en premier pour éclater en sanglots après son double viol, n’est pas guinéen, mais bel et bien sénégalais. Blake Diallo est fils de Diallo greffier, un notable bien connu, établi au quartier Nema de Ziguinchor, d’où il est originaire. Une partie de la famille a par la suite migré à Dakar, au quartier Castors. Blake porte le nom d’un ancien ambassadeur américain à Dakar, ami de son père. Contrairement à ce qu’il affirme dans une Interview accordée aux médias américains et français, il n’a jamais fait 15 ans en France avant de s’établir à New York. L’homme âgé de 42 ans a quitté directement Dakar pour les Etats-Unis, où il a vécu sans papiers, avant de se marier une seconde fois avec une américaine. Il était en train de s’affairer pour la construction d’un campement touristique au Cap Skirring, au Sud du Sénégal, où son père, greffier prospère aujourd’hui décédé, possédait un terrain en bordure de mer. Depuis quelques jours, l’homme a abandonné les costumes et le style mondain, pour ne s’habiller qu’en tenue traditionnelle guinéenne. Sur son profil blackplanet.com, il précise pourtant qu’il est de nationalité sénégalaise. C’est pourquoi, dès le début de l’affaire, des sénégalais établis dans le quartier Noir de New York, Harlem, ont vite indiqué que la victime de Dominique Strauss Kahn était une sénégalaise, quand bien même les médias français maintenaient qu’elle était d’origine ghanéenne. Cette nouvelle lumière apportée sur l’identité de cette femme jette une ombre de doute sur son témoignage, sur lequel s’appuie désormais toute l’accusation.

Les avocats de Dominique Strauss Kahn ont changé de fusil d’épaule, en indiquant désormais que la femme était consentante dans cette affaire, et que Dominique l’infidèle n’est pas le Strauss Kahn barbare que les médias d’information en continu passent en boucle. Et si l’un des plus grands stratèges économiques de la planète, considéré comme un des français les plus brillants, s’était fait piéger, non pas par une quelconque organisation, mais par Naffissatou Diallo elle-même ? Aurait-elle voulu se faire un matelas financier sur les couches d’un homme volage facile à compromettre ? Nafissatou Diallo jure qu’elle ne savait pas qui était cet homme, un des plus médiatisés du monde. Après avoir appelé la police de New York pour accuser Dominique Strauss Kahn, elle a donné un détail compromettant à la police. Sur la poitrine de celui qui était jusqu’ici un des hommes les plus puissants de la planète, elle avait laissé des empreintes : la marque de ses griffes. Avait-elle calculé son coup ?


Source : [www.africapresse.com]

[www.africapresse.com]
Re: ben alors !!! DSK
23 mai 2011, 05:16
ANNE SINCLAIR EST UNE HERITIERE DISCRETE DE L’UN DES PLUS GRANDS MARCHANDS D’ART DU SIECLE DERNIER. Depuis 2010, elle est membre du conseil d’administration du musée Picasso. - Par Samuel Nathan - IsraelValley - 23 mai 2011

Les fortes turbulences de l’affaire DSK ont eu pour conséquence de porter au grand jour une face un peu voilée – bien que jamais cachée – de la belle personnalité d’Anne Sinclair. On connaissait bien sûr la brillante journaliste de radio et de télévision mais ce qu’on savait un peu moins, c’est que l’épouse-courage de l’ex-directeur du FMI était la petite-fille de Paul Rosenberg, l’un des plus grands marchands d’art du début du XX° siècle.

Dans l’attente de la parution de la biographie que sa descendante directe est en train d’écrire, on ne connaît que la partie publique de la vie et de l’œuvre de Paul Rosenberg.

Né en 1881, il est le frère de Léonce Rosenberg qui deviendra lui aussi marchand d’art. Paul reprend le magasin d’antiquités de son père Alexandre Rosenberg puis il ouvre en 1911 sa propre galerie d’art rue La Boétie à Paris, non loin de l’atelier de Pablo Picasso. Très vite, le flair et l’œil très aiguisé de Paul lui permettent de s’entourer de peintres aussi intéressants que Braque, Léger, Matisse et surtout Picasso avec qui il conclut un contrat d’exclusivité entre 1918 et 1939. Très vite également, il comprend l’importance de la circulation des œuvres hors des frontières françaises. Durant l’entre-deux-guerres, il montre ses acquisitions dans des musées et organise des expositions en Europe et aux Etats-Unis. Grâce à lui, Picasso expose en 1932 au Kunsthaus de Zurich, en 1939 au Museum of Modern Art de New York (MoMA), et à l’Art Institute de Chicago. Entre-temps, il ouvre en 1935 une galerie à Londres.

Arrive la deuxième guerre mondiale et Paul Rosenberg se voit contraint de partir pour les Etats-Unis en 1939 après avoir mis à l’abri ses œuvres à Londres, dans sa villa de Floirac en Gironde, chez des amis à Tours et à la Banque Nationale du Commerce de Libourne. Les collections seront néanmoins pillées par les nazis qui dérobent 162 tableaux appartenant à Rosenberg, des Degas, Renoir, Cézanne, Matisse, Picasso, Léger, Braque estimés à plus de 7 millions de francs de l’époque. Quant à la galerie parisienne, elle est également visitée, dévalisée et 110 œuvres sont transportées au musée du Jeu de Paume dans lequel les Allemands centralisaient leur butin en partance pour l’Allemagne.



A la fin de la guerre, Paul Rosenberg, qui a fondé une galerie à New York près de Madison Avenue, s’emploie à reconquérir ses biens. En 1945, 160 pièces lui seront rendues, en provenance d’Allemagne et d’Autriche et à la fin des années 1950, 300 toiles auront été retrouvées même si, à ce jour, environ soixante peintures sont toujours portées manquantes.

Paul a eu deux enfants, Micheline née en 1916, épouse Sinclair, et Alexandre, qui prendra la succession de son père à New York sur la 79e Rue et décédera en 1987.

Paul Rosenberg est mort en 1959.



Quant à Anne Sinclair, née en 1948, elle est la fille unique de Micheline Nanette Rosenberg et de Joseph-Robert Schwartz, devenu Sinclair en 1949. Elle est donc bien la petite-fille de Paul Rosenberg et elle est aussi, avec sa belle-sœur Elaine, veuve d’Alexandre, l’une de ses héritières. A la mort de sa mère, elle a cédé en 2008 à l’État français le tableau de Picasso exécuté en 1918 à Biarritz et intitulé Portrait de Madame Rosenberg et de sa fille qu’elle détenait et qui représente sa grand-mère et sa mère encore bébé. Anne Sinclair réalisait ainsi une dation en paiement de la succession de sa mère, conformément au dispositif fiscal qui permet d’acquitter ses droits de succession en cédant une oeuvre à l’Etat. Ce geste avait été qualifié à l’époque (c’était en 2008) par Anne Baldassari, directrice du musée Picasso – où est exposée désormais cette toile – d’"acte généreux" “car le montant de l’impôt à payer était inférieur à la valeur du tableau, estimée à une trentaine de millions d’euros.” Ce Portrait de Madame Rosenberg et sa fille est une commande faite par Paul Rosenberg à Picasso qui jusqu’alors, n’avait jamais accepté de travailler dans de telles conditions. La réalisation d’une peinture de commande reste tout à fait exceptionnelle dans son œuvre et a scellé l’accord commercial et artistique qui lia Picasso à son nouveau marchand. A noter par ailleurs que ce tableau de style néo-classique est célèbre en raison des discussions passionnées qu’il a suscitées entre les partisans du cubisme et les anti-cubistes.

Anne Sinclair est à la tête d’une fortune qui se chiffre en dizaines de millions d’euros. Pourtant, conformément à la grande tradition bourgeoise, la discrétion chez elle est de mise et c’est l’image d’une amatrice d’art passionnée et d’une gardienne attentionnée de la mémoire de son grand-père qu’elle entend privilégier au-delà de toute considération financière ou spéculative.

Depuis 2010, elle est membre du conseil d’administration du musée Picasso…

Re: ben alors !!! DSK
23 mai 2011, 05:30
BENJAMIN BRAFMAN, L'AVOCAT DE DSK, ETAIT EN ISRAËL CHEZ SON FILS (UN RABBIN ORTHODOXE INSTALLE A JERUSALEM). BRAFMAN A ETE INTERVIEWE PAR LE JOURNAL HAARETZ. - Par Diane Fink - IsraelValley - 23 mai 2011


BENJAMIN BRAFMAN ET DSK

L’avocat de DSK a accordé une interview au journal israélien Ha’aretz. Il a affirmé que son client serait acquitté des charges qui pèsent contre lui et qui ont secoué le monde de l’économie. “Il plaidera non coupable et il finira par être acquitté”, a déclaré l’avocat Benjamin Brafman (photo). C’était la première interview donnée par l’avocat depuis que M. Strauss-Kahn a été arrêté la semaine dernière à New-York dans le cadre d’une affaire d’agression sexuelle.

M. Brafman a passé le week-end au Nord de Jérusalem, où il devait se rendre pour des obligations familiales. Il a retrouvé en Israël son fils qui est rabbin.Il a rencontré les journalistes du Ha’aretz alors qu’il allait se rendre aux feux de Lag Ba’omer avec ses petits-enfants.

Âgé de 62 ans, l’avocat est un habitué des affaires très médiatisées. Il a défendu Michael Jackson, la patron du crime Salvatore ‘Sammy the Bull’, le roi du pari en ligne Jay Cohen et le rappeur Jay-Z. Un autre de ses clients, le rappeur Sean Combs, lui a donné le surnom de ‘Oncle Benny’.

L’avocat a refusé de parler des détails de l’affaire et est apparu agacé par les reportages des médias français affirmant que l’ancien patron du FMI était un obsédé sexuel. Il s’est cependant fait un plaisir d’exprimer son opinion sur la police du District de New-York, expliquant qu’elle était sous pression pour agir de façon particulièrement agressive avec les personnalités de haut-rang qui sont suspectées. M.Brafman a déclaré que si Dominique Strauss-Kahn n’avait été ni célèbre ni étranger, la cour n’aurait pas demandé une caution si élevée.

L’avocat s’est déclaré très impressionné par son client avant d’ajouter qu’il était certain que DSK était prêt pour une longue bataille juridique. Tandis que M. Strauss-Kahn se sortait de la situation dans laquelle il était embourbé, il était furieux d’être accusé d’une chose qu’il n’a pas faite a ajouté M. Brafman. Depuis la villa de son fils située au Nord de Jérusalem, protégée par un système de sécurité, il a téléphoné à ses partenaires outre-atlantique.

La famille de M. Brafman a quitté l’Europe pour les Etats-Unis juste avant la Seconde guerre mondiale. Il a reçu une éducation ultra-orthodoxe mais ne se plie pas à la règle du port de la kippa. Les journalistes du Ha’aretz ont de leur côté affirmé qu’ils avaient été impressionnés par les talents rhétoriques de M. Brafman.

Au Borough Park de Brooklyn il a déclaré il y a deux ans que le rabbin de la yeshiva dans laquelle il avait étudié lui avait un jour enseigné que “Dieu l’avait béni en lui accordant la capacité de communiquer” et qu’il lui avait dit de l’utiliser avant de le chasser de la yeshiva.


Source: Guysen News (article adapté par IsraelValley)
Re: ben alors !!! DSK
23 mai 2011, 10:24
Les Guinéens de New York sont partagés sur la personnalité de Nafissatou Diallo
New York

Choquée, l'accusatrice de DSK aurait hésité à porter plainte, selon un site Internet américain

Envoyée spéciale

L'affaire passionne les Africains musulmans et francophones de New York. Nafissatou Diallo, la femme de chambre de 32 ans qui a porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle et tentative de viol, est de l'ethnie peule, musulmane et immigrée de Guinée Conakry. Sa communauté n'est pas son meilleur soutien.

A Harlem, en attendant la dernière prière avant le crépuscule, deux Guinéens palabrent sur le trottoir devant le pas-de-porte de Masjid Aqsa, une mosquée aménagée dans un entrepôt et fréquentée par des musulmans africains. Les deux Guinéens, qui ne donnent pas leur nom (" sur cette histoire-là, on peut avoir des ennuis ") ne connaissent pas Nafissatou. Le premier, de l'ethnie mandingue, l'a parfois aperçue dans le restaurant africain, de l'autre côté du boulevard. Suffisamment pour être catégorique : " C'est une frivole ".

L'autre, de l'ethnie peule, renchérit : " Je travaille dans un grand hôtel et je vous le dis : on ne peut pas violer une femme dans un grand hôtel. Si tu as été violée, tu dois crier, te défendre. Pourquoi est-ce qu'elle a tellement attendu avant de prévenir la police ? " On hasarde une réponse : la peur, la prostration, la honte, le choc ? Ils rient. " Peur de quoi ? Allez, entre un homme et une femme, on n'est jamais choqué. Si tu as honte, tu n'as qu'à pas te donner. Elle était consentante, et la plupart pensent comme nous. "

Un autre élément, disent-ils, apporte de l'eau à leur moulin. Celui qui se prétendait son " frère ", dont Le Monde a révélé qu'il était en fait son petit ami, a assuré avoir expliqué lui-même à la jeune femme en pleurs, le jour du drame, quel puissant personnage était son agresseur présumé. " C'est clair : quand il le lui a expliqué, il lui a dit : "Vas-y, il a plein d'argent, va voir la police !"", déduit le Guinéen. Derrière eux, des Ivoiriennes voilées, affairées à vendre des DVD et des cacahuètes, baissent les yeux : " Ça ne nous intéresse pas, ces histoires-là ". Dans le Bronx, pas loin de l'appartement de misère où Nafissatou s'était installée avec sa fille de 16 ans, ses voisins de la communauté peule guinéenne sont plus solidaires. A la mosquée Futa, grand bâtiment de briques rouges à l'angle de la 3e avenue, on s'attriste du sort de cette " femme bien, sans histoire, travailleuse, bonne musulmane ", qui " ne peut pas avoir menti ". " Elle est très effacée, dit Bala Sylla, chef de la communauté guinéenne à New York, mobilisé pour la soutenir. Elle travaille beaucoup pour élever sa fille toute seule. " Après le Sofitel, Nafissatou faisait quelques heures dans un take-away africain du Bronx.

Spécialiste de la culture africaine et de la diaspora, Moussa Sow, sénégalais, enseigne à The College of New Jersey. " Chez les islamo-Africains, explique-t-il, le machisme domine. Si une femme est victime d'un viol, la tendance est de penser qu'elle l'a cherché. La femme n'est pas écoutée. " Il y a bien sûr, nuance-t-il, des différences selon les ethnies, le niveau d'éducation, les traditions urbaine ou rurale. " Les Peuls sont généralement plus conservateurs, islamisés selon les vieilles traditions. L'excision y est souvent pratiquée. Les rapports sexuels en dehors du mariage sont stigmatisés. Ceux de la diaspora n'échappent pas à ces pesanteurs socioculturelles. "

" Le soupçon de la honte "

A Harlem, les deux Guinéens prennent l'air magnanime. " En Afrique, on la montrerait du doigt, on lui dirait "tu devrais avoir honte". Ici on est en Amérique, elle est libre. On ne la chassera pas. Ce sera entre elle et Allah. " Sinon l'enfer, c'est une vie de cauchemar qui attend Nafissatou Diallo. La défense de DSK, qui mène l'enquête jusqu'en Guinée, ne reculera devant rien pour anéantir son témoignage. " Même si le viol est avéré, poursuit M. Sow, Nafissatou perdra la considération de la communauté. Le soupçon de la honte la suivra. Elle gardera cette tâche. "

Chaque jour, de nouvelles rumeurs plus ou moins crédibles courent sur l'affaire, orchestrées respectivement par l'accusation et la défense. Le site Internet The Daily Beast (associé à l'hebdomadaire Newsweek et dirigé par la célèbre journaliste Tina Brown, ancienne rédactrice en chef de Vanity Fair et du New Yorker), accrédite le témoignage de la jeune femme en s'appuyant sur des sources anonymes du Sofitel.

Selon ces sources, Nafissatou aurait été retrouvée peu après son agression présumée : cachée derrière un placard dans le couloir de l'hôtel, elle essayait de vomir, crachait par terre et n'arrivait pas à parler. Son état expliquerait le temps passé entre le moment de sa sortie de la chambre (environ 12 h 20), celui où son témoignage a été enregistré (12 h 38) et celui où la police a été appelée (13 h 32) : le temps de calmer la victime, de la convaincre de porter plainte, de se décider à mettre en cause une éminence de la scène mondiale.

L'article du site ajoute un détail qui pourrait au contraire étayer la défense de M. Strauss-Kahn. Mme Diallo se serait portée volontaire pour remplacer une collègue en congé et nettoyer ce jour-là le 28e étage, alors qu'elle était normalement affectée à un autre.

Marion Van Renterghem

© Le Monde daté du 24 mai 2011
Re: ben alors !!! DSK
23 mai 2011, 10:29
[videos.tf1.fr]

Pour visionner l'interview en Israël de Benjamin Brafman, cliquer sur le bandeau ci-dessous

Re: ben alors !!! DSK
24 mai 2011, 22:46
DSK : pourquoi les Français plébiscitent la théorie du complot ?



L’affaire DSK n’a pas fini de passionner les Français, la plupart d’entre eux imaginant pouvoir découvrir ce que seul l’ex directeur du FMI et sa victime présumée peuvent à ce jour savoir... De quoi alimenter chez certain la théorie du complot. La faute à l’époque et... à Yann Barthes.

D’après un sondage CSA pour BFM TV, RMC et 20 Minutes, 57% des français estiment que l’affaire de viol de Dominique Strauss-Kahn est un complot fomenté à l’égard du directeur général du FMI. 32% seulement pensent qu’il n’y a pas de complot et 11% ne se prononcent pas. Chez les sympathisants socialistes, plus de 70% des sondés accréditent la théorie du complot ! Un sondage surprenant tant le martèlement médiatique à propos de cette "affaire DSK" rend plus qu’improbable la véracité de quelque théorie conspirationniste.



De plus, la relation ambïgue entretenue par DSK avec les femmes est connue des français, l’ex ministre de l’économie n’en étant pas à son premier coup d’essai : sa relation en 2008 avec une jeune hongroise Piroska Nagy avait manqué de lui coûter son poste à la tête du FMI. En 2007, également, l’auteure Tristane Banon avait raconté sur le plateau de Thierry Ardisson comment Dominique Strauss-Kahn avait tenté de la violer mais avait finalement refusé de porter plainte. Dès lors, comment expliquer un tel plebiscite pour la théorie du complot ?

"DSK bénéficie d’une certaine compassion"

En premier lieu, malgré l’atrocité des actes qu’aurait commis Dominique Strauss-Kahn, l’opinion éprouve une certaine compassion pour ce Français, héros expatrié aux Etats-Unis pour devenir une figure internationale. C’est un français, une personnalité connue et reconnue, et quels que soient les actes commis, on éprouve de la compassion pour ce séxagénaire ménotté.

Qu’un homme du pays soit jugé, emprisonné aux Etats-Unis, à plus de six mille kilomètres d’écart de la métropole, amplifie ce sentiment de pitié éprouvé pour DSK. L’idée qu’un français soit retenu à l’étranger nous est désagréable et dès lors, on se refuse à incriminer DSK.

Mais ce sentiment de compassion ne peut pas expliquer à lui seul les résultats du sondage CSA, l’opinion ne saurait expier de toute faute un être, aussi cher lui soit-il. D’ailleurs, les français ne sont-il pas friands de lynchage médiatique ? Derrière notre humanité toute relative, la bête qui se maintient en nous n’est elle pas avide de scandales, d’hommes abattus par de virulentes campagnes de presse ? Salengro et Bérégovoy pourront en témoigner.

"L’ère du soupçon"

Non, si la théorie du compot suscite tant l’approbation des français, c’est surtout une question d’époque. Récemment, les révélations fournies par WikiLeaks et son fondateur Julian Assange, élu homme de l’année par Le Monde, ont révélé un certain nombre d’informations dissimulées par les autorités. Les dessous de la vie diplomatique sont devenus publics, dévoilant au grand jour les cachotteries et mensonges de nos chefs d’états. WikiLeaks a accru le manque de confiance de la population vis à vis du pouvoir. Il n’est donc pas anormal que l’opinion s’interroge, conteste la version officielle. Au risque d’évoluer dans l’ère du soupçon permanent.

De plus, l’avènement d’Internet a favorisé comme jamais l’explosion des voies d’expression. Dès lors, grâce aux réseaux sociaux, aux blogs et aux sites participatifs, toute information donnée par les médias est amenée à être critiquée, relativisée, vérifiée détournée. La contestation des différentes formes de pouvoir s’est amplifiée car sur Internet, TOUT est sujet à contestation. L’opinion n’est donc plus dupe, elle cultive une certaine méfiance à l’égard de ce qui est rapporté dans la presse.

"Génération Yann Barthès"

Enfin, cette ère du soupçon où les citoyens évoluent dans une perpétuelle remise en cause des pouvoirs est favorisée par le boom des émissions satiriques et la large audience qu’elles touchent à l’image du Petit Journal ou des Guignols de l’info. Pour un certain nombre de jeunes (et de moins jeunes d’ailleurs), Yann Barthès est leur seul contact avec la politique.

Or, le Petit Journal a pour vocation d’être une émission "satirique" de la communication politique. Elle ne prétend pas avoir quelque crédibilité en matière politique. Car sur le plateau de Petit Journal, l’ironie, le détournement et la critique, sont des valeurs phares. Le discours de Yann Barthès envenime dès lors le regard porté par nombre de citoyens sur la politique, qui se résume à la moquerie de la classe dirigeante...et de la classe médiatique, qui en prend également pour son grade.

Auparavant, il était interdit, inconcevable de s’attaquer au pouvoir. Les Guignols de l’info au temps de Charles de Gaulle, c’est un invraisemblable anachronisme. Aujourd’hui, il est interdit, inconcevable de s’attaquer aux contre-pouvoirs ! Personne n’oserait contester la légitimité du Petit Journal de Yann Barthès. Dès lors, le pouvoir des émissions satiriques est décuplé. Conséquence directe : la confiance en la classe politique s’érode, leur sérieux et leur sincérité est constamment remise en cause. Pas étonnant alors que tout soit remis en cause par les citoyens...

Re: ben alors !!! DSK
26 mai 2011, 08:12
Qu'allait il faire dans cette galère ?


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