Amir, le Sarcellois devenu star en Israël
Là-bas, il est le Sarcellois qui vit en Israël. A Sarcelles, il est le jeune Israélien qui a réussi en Israël. Amir Haddad, un jeune chanteur de 25 ans fait la fierté de sa famille des deux côtés de la Méditerranée. En février, il est revenu à Sarcelles, le temps d'un concert pour la venue de l'ambassadeur d'Israël, devant près de trois cents personnes à la salle Malraux. « Un grand honneur » pour ce jeune qui entretient des liens étroits avec sa famille toujours installée dans le quartier Lochères, à deux pas de la synagogue.
Sa place de finaliste de la version israélienne de « la Nouvelle Star », en 2006, lui a procuré une célébrité incontestable dans son nouveau pays. Depuis, il a sorti un album, plusieurs singles et a réalisé un de ses rêves d'adolescent : rencontrer et même chanter avec son idole, Patrick Bruel. Un rêve partagé avec 8 000 spectateurs lors d'un concert exceptionnel à Raanana, une ville où la communauté française est très importante. « C'était le 23 mai 2008, je n'oublierai jamais cette date », jure Amir.
C'est même le seul chanteur à avoir adapté une chanson de Patrick Bruel, « J'te le dis quand même », en hébreu. « On a une amie commune qui a une émission de radio en Israël. Patrick lui a récemment téléphoné pour lui dire que ma version passait plus souvent à l'antenne que la sienne », s'amuse Amir. Le jeune homme a fait son«Aliyah » (NDLR : le fait pour les juifs d'immigrer en Israël) avec sa famille lorsqu'il avait 8 ans, emménageant en 1992, à Herzliya, une ville des bords de mer au nord de Tel-Aviv. Depuis, il fait les allers-retours plusieurs fois par an à Sarcelles, notamment pour voir son père. «Déjà petit, je venais passer mes vacances dans les centres aérés, se souvient-il. J'étais connu comme le jeune Israélien qui chantait partout dans les maisons de quartiers, à la synagogue le samedi… » Pourtant il était loin d'imaginer que lamusique prendrait une part aussi importante dans sa vie. Jusqu'à ce qu'une amie envoie une maquette de ses chansons à la télé israélienne. A ce moment-là, Amir vient de terminer ses trois ans de service militaire (obligatoire en Israël) et se lance dans l'aventure. « C'est là que j'ai compris que la musique ferait partie de ma vie », confie Amir, qui n'a pas lâché pour autant ses études pour devenir dentiste. Depuis, sa vie oscille entre ses deux passions. Il reviendra à Sarcelles, avant l'été, pour un concert exceptionnel dans le berceau de son enfance.
http://www.amir-haddad.com ou myspace.com/amirhaddad.
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