Il est temps de tourner la page et de se tourner vers l’avenir.
Dire que la droite est divisée dans le 16e arrondissement est un euphémisme. Jamais le député sortant n’a été autant contesté dans son propre camp et face à l’inflation de candidatures à droite (11 au total, sur les 16 enregistrées dans notre circonscription), il donne depuis quelques semaines des signes certains d’énervement : procédures judiciaires contre un dissident de l’UMP et ses soutiens, invectives à l’encontre des contradicteurs, messages vengeurs sur son blog… Celles et ceux qui se réclament du centre droit, fustigeant « la droite dure » qu’incarne Monsieur Goasguen, ne sont pas en reste et entretiennent d’autres querelles intestines. Depuis plusieurs semaines, les différents candidats se disputent, à coups de communiqués et de messages de soutien, l’investiture de partis devenus fantomatiques. Suspens digne d’une série B : qui est véritablement soutenu par le Nouveau Centre ? Et par l’UDF ? Tiens, l’UDF existe encore ? La guerre fait rage, des affichettes anonymes sont apposées sur les panneaux officiels de telle candidate, les affiches de tel autre sont systématiquement arrachées, les noms d’oiseaux fusent…
Si les candidats de l’ancienne majorité se déchirent sans fin autour de questions purement politiciennes et se complaisent dans des combats de coqs, il n’est pas certain que les électeurs du 16e y trouvent leur compte. Ce triste spectacle n’est pas à la hauteur des enjeux.
Pour tenter de masquer les effets désastreux de cette division, Monsieur Goasguen sonne à coups de clairon la mobilisation générale – il semble considérer le 16e arrondissement comme sa chasse gardée – et il fait appel aux principaux barons de l’UMP, Messieurs Fillon et Copé… eux-mêmes en guerre ouverte pour le contrôle du parti ! Qui croit-il abuser ? Les électeurs de notre arrondissement sont des gens informés : ils voient bien que l’image d’unité affichée, le temps d’une réunion, n’est que de façade et que les grandes manœuvres sont lancées. Ils comprennent également, au vu de l’extrême agitation du député sortant, qu’un second tour est désormais hautement probable dans notre circonscription, car l’aspiration au changement y est forte.
Mettre le député sortant en ballottage, au soir du premier tour, c’est possible ! Je vous invite à m’apporter votre soutien, le 10 juin, pour que cette perspective se concrétise.
Si nous y parvenons tous ensemble, ce sera salutaire pour notre circonscription. Car au-delà des rangs de la nouvelle majorité présidentielle, nombreux sont les habitants du 16e arrondissement qui ne se reconnaissent pas dans les outrances de Monsieur Goasguen. Que d’excès et de diatribes infondées dans le luxueux journal de 16 pages qu’il a envoyé – à grands frais – à tous les électeurs de la 14e circonscription ! On y lit par exemple que la victoire du Parti Socialiste « affamé de pouvoir » nous précipiterait vers « l’abyme du déclin », comme si Monsieur Goasguen avait déjà oublié le lourd bilan du Président Sarkozy - chômage en forte hausse, endettement public et déficit commercial à un niveau record. Les « étrangers » sont mis en cause de manière quasi-obsessionnelle, accusés de tous les maux – on est loin des « valeurs chrétiennes » dont le député sortant se réclame par ailleurs, ou de l’humanisme, que tant de républicains ont en partage.
Avec mon équipe, nous voulons restaurer un débat politique serein et apaisé dans notre arrondissement. Nous pensons que la compétition électorale n’exclut pas le respect mutuel. Aux électeurs de dire, le 10 juin, s’ils partagent cette conception de l’engagement politique, en m’accordant leur confiance et en me permettant d’accéder au second tour.
Mobilisez-vous, pour faire vivre la démocratie dans le 16e arrondissement !
Annie Novelli
Candidate de la majorité présidentielle dans la 14e circonscription de Paris
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