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DES CONSÉQUENCES DU CHRISTIANISME GRANDEUR ET DÉCADENCE

 

AVERTISSEMENT

Les Chrétiens  de toute obédience voudront bien accepter mes excuses, bien que je n’en aie pas à faire, compte tenu de ce que je ne dis rien de faux.

 

DES CONSÉQUENCES DU CHRISTIANISME

GRANDEUR & DÉCADENCE

 

Montréal, le 4 janvier 2010

 

Lettre ouverte adressée à Sa Sainteté Benoît XVI

 

Monsieur le pape Joseph Alois Ratzinger, 

Benoît XVI Benedictus sextus decimus, 265ème Pape

 

Cela fait plusieurs décennies qu’une tornade de réflexions m’assaille durant la période de Noël. Cette fois, au lieu de me courber pour les éviter et les laisser passer, contrairement aux années précédentes, je décide de les affronter ; autrement dit, je m’offre le privilège dérisoire de les formuler sans censure aucune. Je sais que vos secrétaires, évêques ou cardinaux ne vous feront jamais lire ces lignes, mais ma seule satisfaction est qu’elles circuleront dans le monde grâce à l’Internet. Tout comme je sais que, pour les politiquement religieusement corrects, il n’est pas seyant d’exhumer les « vérités » élémentaires que les Seigneurs du mensonge et de la falsification ont ensevelies sous les strates du passé.

Qu’est-ce qu’a apporté le Christianisme à l’humanité, quand le cœur humain à lui seul contient des semences d’amour divin, en ces femmes et ces hommes laïques à l’âme pure au service du prochain ? J’entends les hôpitaux, les services sociaux et autres, ou cet inconnu qui tend la main à un autre inconnu.

 

Monsieur le 265ème pape, si vous le vouliez, vous pourriez changer le monde en rétablissant une vérité au sujet de Jésus que la chrétienté a dépossédé de son identité juive. Oui, de mon coreligionnaire le Juif Yoshouah. L’enfant de Myriam et de Yossef, que le Christianisme a sacré Messie, et auquel des curés et des prêtres zélés ont attribué les galons de Fils de Dieu puis de Dieu, au cours des siècles, ainsi que je l’ai entendu lors d’une messe de minuit voici quelques Noël de cela… Invité par une amie violoncelliste…

Ah, les chants de Noël, parlons en ! Depuis quelques semaines, j’entends à longueur de journée et de soirée des hymnes, des cantiques et des requiem à vous tirer les larmes. Tous ont pour sujet la mort de votre Jésus, de notre Juif Yoshouah, tué par les Romains (comme des dizaines de milliers d’autres juifs de son temps). Ainsi que me le soulignait un ami, indigné pour peu dire : Voilà deux mille ans que le Christianisme exploite la symbolique d’un homme « fait Dieu », supplicié sur une croix. C’est là que résident les racines de la haine des Juifs et d’Israël.

- C’est qui, maman ? demande l’enfant,  dès son plus jeune âge.

- C’est notre Seigneur, le Fils de Dieu,  répond la mère chrétienne.

- Pourquoi est-il comme ça ?

- Les Juifs l’ont trahi et tué, mon chéri…

À mon tour de pondre un requiem pour mon peuple et ce sera ce cri du cœur qui, je l’espère et grâce à l’Internet, fera le tour de la terre. Voyez-vous, tôt ou tard les conséquences de toute aberration finissent par surgir et non pour le meilleur. L’Islam veut détrôner le Christianisme, comme le Christianisme a voulu détrôner (sans y parvenir) le Judaïsme.

En cette période de fêtes de fin d’années, j’entends et vois, à la radio et à la télévision, moult minuits chrétiensstabat mater, te deum, et autres lamentos, tant d’art et de talent qui ne font que diaboliser en beauté et en musique Israël  et les Juifs. En définitif, Noël ne serait-il pas qu’une réjouissance pacifiquement antisémite ? C’est émouvant, c’est beau,  cette diabolisation d’Israël, peuple déicide, avec nos mots hébraïques tels que Alleluia, Amen, Hossanah… ! Déicide ? À lui seul cet adjectif contient toute l’absurdité du monde : qui, comment et où peut-on tuer Dieu ? Shut ! Ce mot a été inventé par les théologiens chrétiens, car SANS ASSASSINAT DE DIEU, POINT DE CHRISTIANISME !

Voilà donc l’ignominie enracinée depuis des siècles et qui perdurera jusqu’à la fin des temps, à moins qu’un extraterrestre ne vienne sur notre planète et qu’à la télévision il s’esclaffe lorsqu’on lui parlera de Dieu, de Jésus et de Mahomet. Car il nous dirait que Dieu, les extraterrestres sont aussi à sa recherche, comme les scientifiques, les astrophysiciens et… les Juifs, ne vous en déplaise.

 

Soyons logiques et un tout petit peu cohérents (ce qui n’est interdit par aucun courant de pensée, aucune religion digne de ce nom) : si Jésus a été capable, en un tournemain, de ressusciter Lazare, de rendre la vue à celui-ci, la mobilité à celui-là, ce même Jésus ne serait pas descendu du ciel pour empêcher la barbarie nazie ? Et, de nos jours, le terrorisme islamique ? Deux fléaux dirigés contre le peuple dont il est issu ?

Que le Christianisme base son dogme sur une appropriation ou une interprétation erronée et fantaisiste d’une parole du prophète Élie, soit ; mais qu’il l’ait fait au détriment des Juifs et d’Israël, dont le seul crime est de pas croire en ce qui est faux, non ! Plus que jamais, il serait temps que tous les Chrétiens du monde soient les ardents et permanents défenseurs des Juifs et d’Israël, comme l’a été le pape Pie XII (contrairement au perfide Pie X ayant dit à Théodore Herzl venu lui demander un soutien pour la renaissance de l’État d’Israël : Les Juifs n’ont pas reconnu notre Seigneur, par conséquent nous ne pouvons reconnaître le peuple Juif. Jérusalem (…) ne peut tomber entre les mains des Juifs. Les Juifs, qui auraient dû être les premiers à accepter Jésus comme messie, ne l’ont pas fait à jusqu’à ce jour…). Aujourd’hui, ma raison ne peut que concéder au Christianisme le statut de mythe, maintenant qu’il a renoncé à la violence et au meurtre.

Monsieur Joseph Alois Ratzinger alias Benoît  XVI (Ah ! Ces titres de roi et d’empereur dont les papes se parent !), je  vous ai vu il y a quelques jours à la télévision, tout d’or et  d’écarlate vêtu, quant à ce Noël sanglant qui a frappé le Nigeria et les Philippines… Petite question subsidiaire ? Au ciel, Jésus et Mahomet se battraient-ils pour la suprématie des âmes ?

Il m’est venu soudain à l’esprit cette question brûlante d’actualité : « Comment faites-vous, vous et vos 264 prédécesseurs, comment faites-vous pour vous regarder dans un miroir, tandis que vos valets vous revêtent de la tiare et d’habits brodés d’or et de brocard, qu’ils sertissent vos doigts de pierres précieuses ? Comment faites-vous, dis-je, pour soutenir votre regard lorsque vous savez que votre Jésus, notre Juif Yoshouah et ses douze disciples (tous Juifs, ainsi que vous le savez) ne portaient qu’une bure et ne se chaussaient que de sandales, tandis qu’ils sillonnaient la terre d’Israël pour répandre la bonne nouvelle à en croire le récit des quatre évangiles.

À votre place, quel adulte pourrait raisonnablement se regarder dans un miroir, avec autosatisfaction et quiétude, sachant que l’Univers, Dieu donc, n’est ni définissable ni quantifiable, et que Lui attribuer des fonctions de géniteur est de l’ordre de l’absurde sinon du domaine mythologique ?

Pourtant, c’est ce que propage depuis deux mille ans le Christianisme, dont vous êtes le produit vivant et flamboyant : une insulte hérétique au bon sens et à la raison. 

Vous le dirai-je encore, Monsieur Ratzinger ? Passe encore si les artisans de Christianisme avaient eu l’honnêteté et la décence de ne faire de leur dogme qu’une légende plus ou moins romanesque, en cette trilogie du Père, du Fils et du Saint Esprit, (il eût fallut ajouter la Mère, me semble-t-il). Vous n’ignorez pas tous les schismes et les massacres dont le Christianisme s’est rendu responsable, au nom d’un même Messie !

 

Actuellement et depuis quelques années, Monsieur Ratzinger, nous assistons à une montée de folie antisémite, à l’ère de l’électronique et de l’exploration spatiale. Vous ne croyez pas qu’il est temps, Monsieur le Pape, de lever le voile sur cette fabulation que le Christianisme s’évertue à rendre vraie depuis deux millénaires ? Vous le savez, notre monde va à son propre destin ; il ne sera ni meilleur ni pire, avec ou sans cette assertion de Messie rédempteur mort pour les péchés des hommes : Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son fils unique en sacrifice !

Notre juif Yoshouah a existé,  sans nul doute, mais il a été rendu à la terre et, poussière, il s’est mêlé à la poussière. Mais votre Jésus, lui, n’a jamais existé autrement que dans le récit tendancieux des quatre évangélistes à l’intention bien arrêtée de destituer le Judaïsme. Votre Jésus se serait croisé les bras pendant que l’on assassinait six millions de ses frères ?

À vrai dire, la diabolisation des Juifs et d’Israël demeure le fonds de commerce du Christianisme, car SANS ASSASSINAT DE DIEU, POINT DE CHRISTIANISME. Culte du sang qui dégouline d’un front, apologie et magnification du supplice, sanctification de la mort, est-ce cela vos réjouissances de Noël ? Tous les ans, même rituel ! Point de répit, point de ras-le-bol, pourvu que ça dure, cette industrie du faux et d’usage du faux.

S’il y avait une once de sincérité dans le rapport du Christianisme avec le Juif Jésus, cela ne ferait pas deux mille ans que vous le fuyez et le bafouez. Revenez à lui, à sa foi, à ses pratiques religieuses, en un mot soyez Juifs comme lui ! N’est-ce pas à cause de l’égarement du Christianisme que le monde ne sera jamais en paix, tant le mensonge et la fabulation ont pris le pas sur la vérité ?

Des esprits veules diraient : mieux vaut laisser courir le mensonge, car rétablir une vérité ferait plus de dégâts ! Mais reculer l’échéance du rétablissement d’une vérité n’améliorerait pas l’avenir de l’humanité. Nous en payons les conséquences aujourd’hui avec la barbarie islamiste.

Monsieur le 264ème Pape, ne vous méprenez pas sur la motivation de cette lettre ouverte. Je ne dis pas que le Dieu d’Israël est le meilleur. Comprenez-moi bien : Israël, hier comme aujourd’hui, dans son essence, ne fait que se questionner intelligemment sur l’origine de l’Univers. Les sages d’Israël cherchent, cherchent, cherchent sans relâche, depuis plus de trois millénaires et ne déclarent pas de fausses trouvailles. Nonobstant ses pratiques ses us et coutumes, l’essence du Judaïsme est la quête permanente d’une compréhension de la naissance de l’Univers, et dans cette attente son credo est et demeurera : Tu n’auras point d’autres dieux que moi. En d’autres mots : Ne crois pas en  des dieux inventés par l’homme.

Les quatre évangélistes, entre 40 et 90 ans après la mort de notre Yoshouah, ont été les premiers falsificateurs de la biographie de votre Jésus. Il existe un évangile intitulé « De la possibilité d’un cinquième évangile » écrit par  moi, l’auteur du présent manifeste, sain de corps et d’esprit, que je mettrai au défi toute cour de justice, nationale ou internationale, de contester dans sa cohérence. À condition que les examinateurs et les juges ne soient pas simples d’esprit, comme il se devrait. Mon évangile met « échec et mat » les écrits tendancieux, contradictoires et diffamatoires de Mathieu, Jean, Luc et Marc.

Mais cette justice-là, cet examen-là, personne au monde ne voudra s’y intéresser. Hélas, d’autres innocents continueront d’être bernés ou de périr au nom de ce qui n’est pas vrai.

Monsieur le Pape, n’étant pas immortel, pourquoi ne seriez-vous pas celui qui pourrait s’inscrire « éternellement » dans l’histoire.  Changez le monde ! Devenez le plus grand des Justes en rétablissant la vérité, je veux dire ce qui est conforme à la vérité : Dieu n’a pas de fils. Deux mille ans d’erreur, cela suffit. Que les Chrétiens fidèles à Jésus, notre juif Yoshouah, deviennent Juifs comme lui. Nous serions près de deux milliards d’adeptes de ce qui n’est pas faux, face à l’Islam assassin qui nous traite d’infidèles et de mécréants et qui part en guerre contre le monde.

En ce Noël 2010, les cadeaux de Noël étant de mise, pourquoi ne restitueriez-vous pas les ustensiles en or massif que Titus, l’incendiaire massacreur de Jérusalem, a raflés du Temple, (ce butin pompeusement exposé sur l’Arc de Titus à Rome) ? Israël étant vivant et bien vivant, son gouvernement ne serait-il pas en droit de récupérer ce qui a appartenu à ses aïeux ? Le Président israélien Moshé Katzav n’a-t-il pas demandé en 2003, au cardinal Angelo Sudano, la restitution du trésor du Temple ?

Par son mutisme,  le Vatican échapperait-il à la justice internationale, si bien rendue par le Tribunal de La Haye ?

Devrais-je vous rappeler, et afin de mettre un terme à ma missive, que le Christianisme et l’Islam n’affirmeront leur suprématie qu’en se destituant l’un l’autre, parce qu’antagonistes et contradictoires ? Ne vous en déplaise, Monsieur le Pape, le Judaïsme n’est pas dans la compétition. Il n’a rien à prouver, IL EST.

 

Raphaël A. Lévy

(auteur du roman L’HOMME QUI VOULAIT CHANGER LE MONDE – ISBN 2-89485-333-5)

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Je me fous du contenu mais il est bien écrit.

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