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Ils se font la main sur les animaux

Un maître-chien israélien et son équipier

Ils se font la main sur les animaux (info # 012411/14) [Informations générales]

Par Hevi Pekoz © Metula News Agency

 

Le 3 octobre dernier, des soldats israéliens ont remarqué deux Palestiniens qui se baladaient avec une hyène blessée alors qu’ils patrouillaient près du village d’Etzion en Judée Samarie.

 

Les soldats ont immédiatement appréhendé les deux personnes et contacté la direction de la Nature et des Parcs, un organisme gouvernemental dépendant du ministère de la Protection de l’Environnement, qui gère les réserves naturelles et les parcs nationaux de l’Etat hébreu.

 

Un vétérinaire dépêché sur place, accompagné d’inspecteurs, est parvenu à stabiliser l’état de l’hyène avant de la transférer à la clinique vétérinaire Israeli Wildlife (vie sauvage israélienne).

 

Un interrogatoire préliminaire a permis de révéler que les deux individus résident dans le bourg de Beit Ummar, à 11 km au nord-ouest d’Hébron ; ceux-ci ont toutefois déclaré aux enquêteurs avoir trouvé l’animal dans le lamentable état dans lequel les militaires l’ont découvert et ont été remis en liberté.

                                                                                                      

Cependant, lors de l’enquête, les inspecteurs ont découvert une vidéo postée sur Internet par les deux Palestiniens, les montrant en train de torturer l’hyène, attachée avec des chaines métalliques par la mâchoire et le corps, les pates avant en sang. On y voit également les deux tortionnaires traîner l’hyène par la queue et les poils de sa tête, ce, tout en s’esclaffant.

 

Après la découverte de ces éléments à charge, qui mettaient clairement en doute la version des faits des deux bourreaux, une patrouille de l’Armée israélienne s’est rendue dans leur village pour procéder à leur arrestation.

 

Les interrogatoires et les investigations ont confirmé que l’animal avait été détenu dans d’atroces conditions.

 

Maltraité, privé d’eau et de nourriture, après avoir été capturé à l’aide d’un piège à pates, un objet illégal qui inflige des souffrances extrêmes à ses victimes.

 

L’hyène, en état de choc, avait subi de nombreuses blessures occasionnées par les Palestiniens et souffrait d’une jambe et de dents cassées. Les vétérinaires l’ont soignée et pensent qu’elle pourra retrouver son habitat naturel d’ici un ou deux mois.

                                                 

La cruauté à l’encontre des animaux, ou zoosadisme, découle d’un comportement sociopathe. La sociopathie est considérée comme un trouble de la personnalité s’appliquant à des personnes ayant du mal à ressentir les émotions humaines à leur propre égard aussi bien qu’à celui d’autrui, ils sont, en outre, incapables de ressentir de l’empathie.

 

Les sociopathes effectuent d’abord leurs "expériences" sur des animaux avant de passer à l’homme.

 

Ainsi, des tueurs considérés comme les plus dangereux de la planète, des assassins tels que Gary Ridgway, qui aurait massacré entre 49 et 90 personnes sur la côte est des Etats-Unis entre 1982 et 2001, Dennis Rader, un tueur en série qui fit 10 victimes entre 1974 et 1991, et Jeffrey Dahmer, surnommé "le cannibale de Milwaukee", ont tous pratiqué la zoosadisme avant de s’en prendre à des humains.

 

Ceci dit, ces assassins ont été retrouvés, jugés et emprisonnés ; quant aux miliciens de toutes les organisations terroristes tels que l’Etat Islamique, le Hamas, le Front al Nosra ou encore Boko Haram, ils tuent impunément hommes, femmes et enfants sans la moindre hésitation, au prétexte qu’ils revendiquent leur participation à une guerre sainte.

 

Ces dégénérés n’ont pas à rendre compte de leurs crimes à moins d’être neutralisés par les frappes de la coalition internationale, les tirs des Peshmergas ou la puissance de Tsahal. Et s’ils survivent, ce qui va être probablement le cas de la plupart d’entre eux, ils continueront à "défendre" la même cause dans d’autres rangs et sous d’autres cieux.

                                                                                                                                             

Le sacrifice d’animaux existe dans la liturgie musulmane, il procède d’une pratique courante ; généralement, c’est un mouton que les fidèles offrent à leur Dieu à l’occasion de l’Aïd al Kabir (la grande fête), appelée également Aïd al Adkha (la fête du sacrifice).

 

Cette tradition commémore la soumission d’Ibrahim (Abraham, pour les judéo-chrétiens) à Dieu, qui a voulu qu’il égorge son fils unique, Ismaël (dans la Bible, c’est Isaac qui devait être sacrifié), en oblation. Dieu a envoyé l’archange Gabriel qui, au dernier moment, avait, substitué un mouton au fils d’Ibrahim.

 

De ce fait, chaque année, le 10ème mois de Dhou al hija (le douzième mois du calendrier musulman), les croyants s’adonnent au sacrifice d’un mouton, en l’égorgeant pour commémorer  l’acte manqué d’Ibrahim.

                                                                                                                                  

En Tunisie, par exemple, plus d’une dizaine de milliers de bêtes à laine ont été égorgées cette année.

 

Hasard, déviance ou habitude, selon Sami El Soudi, la maltraitance des animaux reste une pratique largement plus répandue dans les pays arabes, notamment chez les Palestiniens, que sur le Vieux continent et en Israël.

 

Le 3 octobre à Etzion, les soldats de l’Armée israélienne ont étendu à l’hyène leur principe voulant qu’on "ne laisse pas d’hommes derrière soi" sur le terrain, qu’ils soient morts ou blessés. Cette règle fondamentale au sein de Tsahal assure ses combattants qu’ils ne seront jamais abandonnés en terrain hostile ou dans les griffes de l’ennemi. Durant Rocher Inébranlable, le dernier conflit en date avec le Hamas, des hommes ont encore payé de leur vie leur tentative de récupérer un camarade kidnappé, blessé ou déjà mort.

 

Durant ledit conflit, le meilleur ami de l’homme s’est montré digne des égards conférés par les militaires israéliens au monde animal. Les membres à quatre pattes de l’unité canine de Tsahal, Oketz (dard), spécialisée dans la formation et l’entrainement des chiens à des missions spéciales telles que la localisation des tunnels ou des caches d’armes – se trouvaient en première ligne aux côtés de leurs maîtres. Certains chiens ont d’ailleurs été blessés au combat, et – j’ai bien envie d’écrire "évidemment" - évacués et ramenés en Israël pour y bénéficier de soins médicaux.

 

Pour la petite histoire, ces soldats sans uniforme prennent leur retraite à sept ou huit ans, lorsqu’ils se voient confiés aux soins de leurs maîtres dans la vie civile.

 

Cela contraste de manière extrême avec les usages des miliciens du Hamas, qui ont quant à eux instrumentalisé leurs femmes et leurs enfants comme boucliers humains à Gaza. Ils ont aussi et sans le moindre état d’âme transformé des animaux en armes, en les lançant, bardés d’explosifs, à la tête des hommes de Tsahal.

 

Ainsi, le 18 juin dernier, les miliciens islamistes orientèrent un âne harnaché d’une ceinture explosive dans la direction de soldats israéliens dans le but de les tuer ; repéré par ces derniers, qui n’eurent d’autre choix que celui de le mitrailler, l’aliboron a explosé à bonne distance de ses cibles.

 

Ce genre d’attaque au baudet avait été observé pour la première fois en 1995, lorsqu’un terroriste-suicide palestinien, chevauchant un âne lui aussi chargé de dynamite, avait foncé sur une position de Tsahal à l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Cette attaque n’avait pas tué ni blessé les soldats hébreux mais avait, en revanche, déchiqueté le malheureux animal et son cavalier.

 

Lors de la seconde Intifada, au début des années 2 000, les miliciens des organisations terroristes palestiniennes avaient multiplié le recours aux animaux dans un dessein criminel. Ainsi, ils attachaient des bombes et des grenades aux chevaux, aux ânes ou même aux chiens dans l’unique fin de tuer du Juif.

 

A leur grand dam, ces attentats n’ont jamais abouti et seuls les agresseurs et leurs martyrs – ceux-là en sont d’authentiques ! - en ont pâti.

 

On décèle objectivement un comportement sociopathe chez un nombre anormalement élevé d’habitants du Moyen-Orient, et particulièrement chez les Fous d’Allah et autres islamistes et djihadistes. Est-ce leur lecture de la religion qui les pousse vers cette pathologie, ou est-ce juste une coïncidence que tant de sociopathes se retrouvent dans un seul et même courant ?

 

J’allais aussi écrire tant de dangereux sociopathes, mais les images de décapitations de coopérants et de confrères journalistes par l’EI, et celles de tirs de roquettes au milieu d’enfants, devant un hôpital à Gaza, rendent cet adjectif totalement inutile. N’est-ce pas ?  

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