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L’immense obscénité du discours sur la « Naqba » – par Guy Millière

L’immense obscénité du discours sur la « Naqba » – par Guy Millière
 
  
  La propagande palestinienne marche bien. Le mensonge qu’est le discours sur la nakba est partout. Si Dominique Strauss-Kahn ne s’était pas précipité sur une femme  de chambre à New York, ruinant ainsi ses chances de devenir Président de la République, on n’aurait parlé que de ça à la télévision française.
  
  Le discours sur la Naqba est en soi, obscène, car il est conçu pour présenter une symétrie avec la Shoah. Six millions de Juifs sont morts dans le plus abominable de  tous les crimes contre l’humanité, et les propagandistes palestiniens veulent faire croire en un génocide perpétré contre les « Palestiniens » : Mahmoud Abbas est un  négationniste. La naqba est, en soi, un événement négationniste : des gens qui nient la Shoah essaient de présenter un événement qui serait équivalent à la Shoah. Tout  en niant un vrai génocide, ils présentent un faux génocide comme s’il était vrai. Cela devrait être suffisant pour disqualifier moralement et sur tout autre plan la clique qui  règne à Ramallah.
  
  Le discours sur la naqba est, de fait, une falsification éhontée. Nul n’a demandé aux Arabes vivant sur la terre d’Israël d’organiser des pogroms antijuifs dès les années  1920. Nul ne leur a demandé de suivre les directives d’Amin al Husseini, mufti de Jérusalem, ami personnel d’Hitler et de tous les dignitaires du Troisième Reich, chantre  de la « solution finale », fondateur d’une légion Waffen SS musulmane, père spirituel de tous les dirigeants palestiniens.
  
  Nul ne leur a demandé de contribuer à la guerre d’extermination lancée contre Israël dès sa (re)naissance par les pays arabes de la région, et s’ils sont partis au  moment où la guerre s’enclenchait, aux fins de ne pas être éclaboussés par le sang juif qu’ils espéraient voir versé, cela n’en fait pas moins d’eux des coupables.
  
  Les Arabes qui n’ont pas pris le parti des exterminationnistes sont citoyens israéliens aujourd’hui, et si nombre d’entre eux crachent sur la démocratie israélienne tout en profitant de ses avantages, ils n’en sont pas moins, disent les derniers sondages, 77% à ne vouloir vivre nulle part ailleurs dans la région et à déclarer qu’ils tiennent à leur nationalité israélienne.
  
  On doit aussi rappeler les faits.
  
  Il n’y a jamais eu d’Etat arabe palestinien. Les Arabes ont été des envahisseurs dans la région, au moment des conquêtes musulmanes. Ils ont été asservis par les  Turcs, Seldjoukides, puis Ottomans jusqu’aux lendemains de la Première Guerre Mondiale. Le « Mandat palestinien » confié par la Société des Nations pour créer un  foyer national juif s’est trouvé rapidement amputé de quatre-vingt pour cent de sa surface pour créer un Etat arabe palestinien, la Jordanie. Les vingt pour cent restants  ont été divisés en deux par décision des Nations Unies en 1948, et cette division prévoyait la création d’un deuxième Etat arabe palestinien à côté d’Israël. Les dirigeants  arabes n’ont pas voulu de ce deuxième Etat, ils n’ont pas voulu d’un Etat à côté d’Israël, (re)créé sur dix pour cent seulement du Mandat palestinien : ils ont voulu  exterminer. Ils ont échoué. Ils ne méritent que le dégoût. Ces gens sont porteurs d’intolérance, de haine, de désir de meurtre. Ils sont imprégnés du goût du sang. Outre  le dégoût, ils méritent le mépris et ne cesseront de le mériter que s’ils montrent concrètement qu’ils ne sont pas méprisables.
  
  On doit ajouter que le deuxième Etat palestinien n’a pas été créé, mais que la Judée-Samarie a été annexée de force par la Jordanie, et Gaza par l’Egypte : pendant toutes les années où a duré l’annexation forcée, nul n’a parlé de naqba. Nul, il est vrai, ne parlait de territoires palestiniens ou de peuple palestinien. Les notions n’avaient pas encore été inventées. Les Arabes vivant en Judée-Samarie et ceux vivant à Gaza n’avaient alors subi aucune catastrophe. Ils n’ont commencé à parler de  catastrophe que bien plus tard. La commémoration de la naqba a été instaurée en 1998, par Yasser Arafat, l’homme à la serpillière sur la tête. Pourquoi 1998 ? Parce que  le traité de paix entre la Jordanie et Israël avait été signé, et parce que la Jordanie avait laissé la Judée-Samarie pour qu’y soit créé un jour le deuxième Etat palestinien.
  
  On doit noter que les « réfugiés » sont aussi réfugiés que je suis marchand de frites : il leur a été demandé de prouver deux années de résidence sur le territoire  d’Israël pour bénéficier de cet intéressant statut. Ils sont, depuis, devenu réfugiés professionnels, financés par les Nations Unies qui ont créé une administration spéciale pour eux, qui les rémunère, et veille à ce qu’ils restent dans l’état de haine frénétique dans lequel elle les a trouvés. Ils sont Palestiniens professionnels. Ils sont, par ailleurs, dans une position étrange pour des gens censés avoir subi un « génocide » : ils sont partis cinq cent mille et ils veulent revenir cinq millions. Chez ces gens-là, on est réfugié de père en fils et de mère en fille et on fait beaucoup de petits réfugiés. On peut acquérir le statut de réfugié par mariage ou par cousinage. Il n’existe nulle autre population sur la planète qui ait bénéficié un jour du statut de réfugié octroyé de cette façon : cherchez ailleurs des réfugiés qui héritent du statut de réfugié, ou des réfugiés par alliance, cherchez des réfugiés sur trois ou quatre générations, vous n’en trouverez pas.
  
  Ces gens ont été maintenus dans leur statut de réfugié grâce à l’administration spéciale des Nations Unies créée exprès pour eux, l’UNWRA. Ils ont été maintenu aussi dans ce statut par les pays arabes qui les ont maintenu dans des « camps de réfugiés » aux fins de les utiliser comme chair à canon et comme otages d’une stratégie qui visait à poursuivre la guerre exterminationniste ratée de 1948-49. Et ils jouent jusqu’à présent le rôle qu’on leur a assigné. Ils sont maintenus dans une situation réelle d’apartheid au Liban et en Jordanie, mais nul ne proteste nulle part contre l’apartheid pratiqué par le Liban et la Jordanie : chez les nouveaux antisémites européens, si on ne peut pas accuser des Juifs et souhaiter leur mort, ce n’est pas intéressant.
  
  La réalité est qu’il y a déjà un Etat palestinien sur quatre vingt pour cent du territoire du Mandat palestinien, la Jordanie. La réalité est que la Jordanie est peuplée à quatre vingt pour cent d’Arabes « palestiniens » : le reste de la population étant composée de bédouins et d’Arabes venus d’Arabie Saoudite avec un roi qui s’est retrouvé là parce qu’il avait été chassé de La Mecque, mais qui est aussi « jordanien » que je suis aztèque.
  
  La réalité est qu’il n’y a pas la moindre légitimité à parler de « peuple palestinien », de « territoires palestiniens », et pas la moindre légitimité non plus à envisager de créer un deuxième Etat palestinien. Les Arabes « palestiniens » n’ont qu’à prendre le pouvoir dans l’Etat palestinien de Jordanie et qu’à le rebaptiser Palestine s’ils y tiennent. Arafat avait d’ailleurs tenté de faire cela voici quarante ans. Cela s’était mal terminé pour l’OLP, mais cela ne change rien à la réalité : le roi de Jordanie règne sur un fragment de terre arabe « palestinienne » tout en opprimant les populations arabes « palestiniennes ».
  
  La réalité est qu’Israël a commis une grave erreur en signant les accords d’Oslo. Ces accords ont toujours été nuls et non avenus. Mais l’accord entre partisans du djihad lent, Autorité Palestinienne, et partisans du djihad rapide, Hamas, montre en soi qu’ils n’ont jamais eu même la valeur du papier sur lequel ils sont imprimés.
  
  La réalité est qu’il n’y aura pas de deuxième Etat palestinien, parce que ce n’est pas nécessaire, et parce que ce n’est pas ce que veulent les dirigeants « palestiniens », qui n’ont cessé de vouloir la destruction d’Israël et l’extermination du peuple juif.
  
  La réalité est que tôt ou tard, Israël devra faire ce qui s’impose : tracer des frontières compatibles avec la sécurité d’Israël, et celles-ci doivent inclure l’essentiel de la Judée-Samarie, qui n’a jamais été terre « palestinienne ».
  
  La réalité est que le monde arabe et une bonne part du monde musulman sont imprégnés d’une pathologie venimeuse et très émétique. Lorsqu’on a affaire à des malades rêvant d’assassinat et de meurtres de masse, à des disciples d’Hitler et d’Eichmann, on les traite comme il se doit : on les met hors d’état de nuire. Cela peut se faire en se séparant d’eux. Cela peut se faire en ripostant s’ils attaquent, et je suis partisan de ripostes très dissuasives, du style « pour une dent, toute la mâchoire ».
 Les seules ripostes efficaces sont les ripostes très dissuasives, celles qui ôtent à l’ennemi la volonté de recommencer.
  
  Israël doit se séparer des Arabes de Judée-Samarie et tracer unilatéralement ses frontières. Concéder un Troisième Reich miniature à Mahmoud Abbas me semble en
 soi une mauvaise idée, mais s’il ne dispose pas de davantage d’armes que la principauté de Monaco, ce sera peut être un mal nécessaire.
  
  Tant que les Arabes de Judée-Samarie se conduiront en animaux sauvages, il faudra les traiter conformément à leur comportement.
  
  La seule façon qu’ils redeviennent des êtres humains dignes d’être traités en êtres humains serait qu’ils soient désintoxiqués. Israël devrait suggérer au monde occidental de contribuer financièrement à la désintoxication, alors qu’aujourd’hui le monde occidental fait l’inverse.
  
  Israël devait sortir de la posture défensive qui est la sienne depuis trop longtemps, rappeler les faits, cesser de se placer sur le terrain de l’ennemi, et ne jamais se faire  complice des manœuvres cauteleuses d’Obama, de Sarkozy ou de David Cameron.
  
  La seule naqba, la seule catastrophe, c’est ce que les Arabes palestiniens font de leur propre vie. C’est l’existence de dirigeants répugnants tels que Mahmoud Abbas
 et les dirigeants du Hamas. C’est la complicité de tant de dirigeants occidentaux. C’est la complicité de tant de journalistes occidentaux.
  
  Et qu’on ne se méprenne pas : je suis pour que les peuples arabes soient délivrés, y compris les Arabes qu’on dit Palestiniens. Je suis pour qu’ils soient délivrés du mensonge, du fanatisme, du racisme antisémite, du désir de meurtre. Je suis pour une délivrance rapide.
  
  Je suis aussi pour que le monde occidental contribue à cette délivrance et sorte de son attitude globale aujourd’hui, qui le rend complice d’une tentative de perpétuer une seconde shoah.
  
  Je suis pour qu’Israël, qui est déjà debout, comprenne plus largement qu’il faut changer d’attitude. Impérativement. Lorsqu’on a affaire à des gens qui parlent comme des assassins, qui agissent comme des assassins, qui pensent comme des assassins, il faut les traiter comme on traite les assassins.
  
  Lorsqu’on a la vérité historique de son côté, on doit affirmer la vérité.
  
  Lorsqu’on a affaire à des menteurs, il faut leur rappeler, poliment, mais fermement, ce qu’est la vérité.
  
  Dois-je l’ajouter ? Ceux qui ont tenté d’envahir Israël le jour de la « naqba » n’étaient pas des civils innocents, mais des gens impliqués dans un acte de guerre. L’armée israélienne a fait preuve de retenue et de sang froid. Ce qui explique quil n’y ait pas eu davantage de victimes.
  
  Des gens imprégnés de haine génocidaire qui tentent d’envahir un pays sont en guerre. Même s’ils n’ont pas d’uniforme. Même s’ils servent volontairement de boucliers humains à ceux qui ont des armes. Servir volontairement de bouclier humain est contribuer à l’action de celui dont on est le bouclier.
  
   
  © Guy Millière pour Drzz.fr

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