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La politique arabe de la France

 

La politique arabe de la France (1ère partie)(info # 013008/11) [Analyse]

Par Raphaël Delpard © Metula News Agency

 

Alain Juppé ou la continuité de la répugnante et meurtrière politique arabe — à dire vrai anti-israélienne et antijuive – de la France.

 

Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères du gouvernement français, vient d’interdire au personnel de l’ambassade de France à Tel-Aviv, et probablement à celui en poste au consulat français à Jérusalem, de participer à l’inauguration du tramway de Jérusalem.

 

Pour quelle raison ? La dépêche se garde bien de nous l’indiquer. S’agit-il, de la part du ministre, d’une vengeance personnelle ? Ou plutôt d’une façon bien gaullienne d’humilier les Israéliens ? Le refus est d’autant plus surprenant, que le constructeur du tramway est français. Même la fierté, qui serait légitime, de promouvoir le savoir-faire d’une industrie hexagonale, fait défaut au Quai d'Orsay. Ce qui prouve, s’il en était besoin, le degré de bêtise et d’aveuglement du ministre et de ses conseillers.

 

A vrai dire, l’attitude de Juppé n’a rien d’étonnant, elle s’inscrit en droite ligne dans la politique arabe du Quai d’Orsay, réactivée par le président de Gaulle au moment de la guerre des Six Jours. Cette politique est un cancer qui ronge la société française depuis des décennies, et les ravages qu’elle provoque sont incommensurables.

 

En décrétant l’embargo sur les armes à destination d’Israël, les 2 et 5 juin 1967, Charles de Gaulle épousa la logique de la politique arabe de la France. Appartenance qu’il confirme lors de la conférence de presse de novembre 1967, au cours de laquelle il prononce des phrases assassines à l’encontre Israël, mettant en doute l’honnêteté des Juifs, qui ont pourtant acquis des terres en toute légalité, et prononcera la plus terrible des condamnations : « Peuple sûr de lui et dominateur… ».

 

Rappelons que la France, à l’époque, était la seule puissance qui fournissait au jeune Etat l’armement dont il avait cruellement besoin. Jusqu’alors, les Américains regardaient ce coin de terre avec dédain ; Kennedy lui-même, en homme de gauche, n’était guère favorable à la renaissance de l’Etat hébreu.

 

Ce n’est donc qu’après la victoire éclatante des Israéliens sur la coalition arabe, qui comprenait vingt-sept pays, que l’administration de Johnson - Kennedy avait été assassiné à Dallas au mois de novembre 1963 - s’est rapprochée des vainqueurs, réalisant tout le profit qu’elle pourrait tirer de la nouvelle donne, en mettant un pied dans la région où les Français et les Anglais étaient les maîtres depuis fort longtemps.

 

Sans remonter à la création de la Custode et de la custodie de Jérusalem par les Franciscains en 1342, lesquels furent les premiers à propager le concept, pour employer un mot moderne, du « peuple juif déicide », la politique arabe de la France trouve, en réalité, son origine dans l’expédition de Bonaparte en Égypte.

 

Les fonctionnaires du Quai d’Orsay qui accompagnent l’empereur découvrent à cette occasion le Proche-Orient. La rencontre avec l’Égypte millénaire est une révélation, on peut dire un choc. La diplomatie tombe dans un sentiment d’illusion de grandeur, et se met à rêver d’une France « puissance musulmane ».

 

Se développe également la détermination à lutter contre les Anglais et les Allemands pour s’implanter dans la région. Convaincus de leur « mission civilisatrice », les Français sont, en plus, persuadés que celle-ci est nécessaire au monde islamique. La séparation de l’Eglise et de l’Etat, en 1905, sert leurs desseins hégémoniques, en faisant de la République la protectrice des chrétiens d’Orient.

 

L’apparition du sionisme est vécue comme un danger. Les fonctionnaires des Affaires étrangères craignent que le mouvement ne trouble le jeu. Pendant des années, ils le croient rattaché économiquement aux intérêts allemands, puis anglais ; mais surtout, ils considèrent que le mouvement né à Bâle ne reflète que l’action insolente des Juifs voulant instituer leur propre Etat.

 

Les nationalistes arabo-musulmans se voient donc proposer, à Paris, des moyens financiers pour s’opposer aux Juifs et contrer leur projet de Foyer national en Palestine. L’un des premiers Arabes à profiter de la manne financière est un chrétien maronite de Beyrouth, Najib Azoury, pourtant condamné à mort au Caire en 1907.

 

Il parvient à s’échapper d’Egypte et trouve, comme par hasard, refuge en France. Installé désormais à Paris, Azoury édite le journal L’indépendance arabe, dont la publication est entièrement financée par le Quai d’Orsay. Le Libanais avait auparavant écrit en arabe un essai intitulé Le Réveil de la nation arabe – formule qui correspondait tout à fait à l’état d’esprit de la diplomatie française –, dans lequel il prédisait que Juifs et Arabes se combattraient jusqu’à l’élimination totale de l’un des deux peuples.

 

Le Quai continue aujourd’hui à venir en aide aux mouvements palestiniens implantés en France, aussi nombreux que les champignons après l’averse. L’historien et chercheur Paul Landau révèle ceci dans une note adressée à l'AFP, le 25 juin 2005 : la plateforme des ONG françaises pour la Palestine sur le site du Quai d’Orsay permet de découvrir que le ministère des Affaires étrangères apporte un soutien significatif aux organisations palestiniennes basées en France, pour qu’elles aient les moyens « d’organiser une campagne contre le Mur ». La fameuse barrière de sécurité, qui fit couler tant d’encre, et à propos de laquelle les Israéliens furent traités de tous les noms, alors que l’objectif du gouvernement hébreu consistait à protéger la population contre les attentats qui ravageaient leur pays.

 

Rappelons que Philippe Douste Blazy, alors ministre des Affaires étrangères, lors d’un voyage en Israël, déclara que les Israéliens avaient eu raison d’ériger cette protection : « les attentats ont considérablement diminué, et l’armée est plus à l’aise pour contrôler les mouvements des terroristes ».

 

De retour à Paris, le ministre eut droit à une semonce carabinée du président Chirac. Il ne faut surtout jamais dire du bien des initiatives menées par les Juifs !

 

Lionel Jospin avait vécu la même mésaventure. S’étant rendu en voyage officiel en Israël, en qualité de Premier ministre, il avait traité le Hamas de mouvement terroriste. Sur place, sa déclaration lui avait valu une agression de Palestiniens, qui l’avaient gratifié d’une volée de pierres. En France, Chirac lui avait expliqué que le Hamas n’était pas un mouvement terroriste, et qu’il avait l’intention de le reconnaître.

 

On comprend mieux, dès lors, qu’un intellectuel comme Claude Lanzmann, journaliste, cinéaste et directeur de la revue Les temps Modernes, créée par Jean-Paul Sartre, qui fut, quant à lui, un contempteur sans nuance de l’Etat juif, s’écrie, dans le magazine Tribune Juive du mois de mars 2007 : « Chirac incarne la politique arabe de la France ».

 

La politique antisémite de la France monte en puissance au début du XIXème. Rappelons, pour mémoire, que le diplomate et écrivain Louis Bertrand, dans son texte Le mirage oriental (1910), qui est le récit de son voyage en Palestine ottomane, intitule l’un des chapitres « La déplaisance du Juif ».

 

Le mot Israël est banni du langage diplomatique. Il n’est pas étonnant, de nos jours, d’entendre des diplomates parler de « sionistes » lorsqu’ils évoquent Israël. Ainsi, Roland Dumas est parmi les ministres des Affaires étrangères, celui qui n’a jamais pu prononcer en privé le mot « Israël » ; il l’a fait uniquement et difficilement en public, lorsque la nécessité diplomatique l’y contraignait.

 

Pas étonnant non plus d’apprendre que Dominique de Villepin, héritier de l’état d’esprit gaullien propre au Quai, traitait Israël de « parenthèse » de l’histoire pendant la période où il occupait Matignon, ajoutant qu’il faudrait un jour la fermer.

 

Pour d’autres diplomates français, l’Etat hébreu est une pustule dans l’histoire du Moyen-Orient. Dernièrement, la chaîne de télévision francophone israélienne Guysen fit paraître un article fort intéressant ; il s’agissait d’une réunion d’anciens diplomates français, qui étaient interrogés à propos d’Israël.

 

Le cynisme à l’encontre de l’Etat hébreu y était la matière première la plus utilisée, sans parler des sous-entendus vulgaires et racistes aux dépens des Juifs en général. Nous avons vu des diplomates, pourtant sans mandat officiel, se rendre à Gaza, et ensuite livrer doctement leur verdict dans la presse hexagonale. Reprochant, comme il se doit, à Israël de ne pas vouloir faire les efforts nécessaires à l’établissement d’une paix juste, surtout si celle-ci se fait au profit unique des Arabo-palestiniens gazaouis.

 

Stéphane Hessel appartient à cette gentry, ses gesticulations, meurtrières autant qu’inutiles, le placent en fils héritier de Louis Massignon, dont il sera question dans quelques lignes, et qui fut et reste le maître à penser de la politique anti-israélienne et antijuive du Quai.

 

Pierre-Eugène Gilbert, en poste à Tel-Aviv de 1953 jusqu’à 1959, constitue une sorte d’exception parmi les diplomates de sa génération : se démarquant de ses confrères, il clame haut et fort son admiration pour Israël. A l’inverse et plus près de nous, un diplomate, rompant avec son devoir de réserve, a insulté les Israéliens [1], les traitant de paranoïaques. Aucun blâme n’est venu sanctionner ses propos.

 

Ce diplomate et ceux évoqués plus haut se situaient dans la lignée de la cellule qui a vu le jour au Quai d’Orsay après la campagne d’Égypte, avec toutes les apparences d’un club privé. En dépit des changements de régimes que la France a connus depuis, le « club » n’a jamais été dissous.

 

A l’heure actuelle, il continue de fonctionner sur les bases qui l’ont vu naître, avec, en plus, le soutien de la presse écrite et télévisuelle, favorable aux Palestiniens et ouvertement critique à propos d’Israël, peu importe le sujet.

 

A propos de media, le Quai, depuis longtemps, voulait sa chaîne à lui. Chirac la lui accorda, et c’est ainsi qu’est née France 24, haut-parleur de la diplomatie française. Carrément abjecte dans sa couverture du Moyen-Orient.

 

Pour ceux qui s’en souviennent, mai 1968 avait vu la dénonciation de l’emprise du pouvoir gaulliste sur la seule chaîne de télévision en service à l’époque, où l’on dictait aux journalistes ce qui devait être transmis à l’antenne.

 

Constatons-nous, de nos jours une grande différence ? Ceux qui se sont battus, en 68, pour la liberté et le pluralisme de l’information doivent aujourd’hui se sentir floués de leur combat.

 

Mais observons que le long fleuve tranquille des mensonges journaliers ne préoccupe ni la gauche, ni la droite, ni les grands ténors de l’extrême gauche : Jean-Luc Mélenchon, Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly, lesquels sont toujours prompts à organiser de grandes manifestions contre Israël, ne semblent pas s’émouvoir de l’étouffoir mis sur la liberté de l’information. Leur attitude laxiste s’explique par le fait qu’ils trouvent dans la manière d’agir du Quai le soutien dont ils ont besoin pour alimenter leurs diatribes antijuives.

 

Citons, parmi les diplomates de renom, quelques-uns de ceux qui ont été membres du club évoqué précédemment. Paul Morand d’abord, un des plus violents antijuifs. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire une de ses toutes premières nouvelles, Mort d’un juif, dont le sujet est l’histoire d'un Juif qui, sur son lit de mort, refuse de régler la facture du médecin…

 

Alexis Léger ensuite, collaborateur du Quai, plus connu sous son nom de poète Saint-John Perse, qui écrit à son confrère Morand, à propos du texte cité plus haut : « La cupidité et la trahison sont les deux choix de la vie d’un Juif ».

 

On trouve aussi dans cette sinistre cohorte Paul Claudel, fervent catholique, admirateur de Saint Louis et de Jeanne d’Arc. Lorsque le capitaine Dreyfus est réhabilité, l’auteur du Soulier de satin écrit à Charles Péguy, converti depuis peu au catholicisme, mais qui avait été actif dans le camp des défenseurs du capitaine : « Je ne comprends pas comment vous pouvez nier le rôle de la juiverie dans cette histoire… J’ai vu le monde et je sais que les journaux et l’opinion publique sont entre les mains des Juifs… A Jérusalem, en 1869, lors de la deuxième condamnation de Dreyfus, j’ai vu ces poux à visage humain qui profitent en Palestine de ceux qui agissent contre la chrétienté. ».

 

De tous les diplomates qui ont acquis la célébrité par les lettres ou d’autres formes artistiques, Claudel est le seul qui se repentira de son attitude antijuive, et ira jusqu’à présenter des excuses pour avoir énoncé de telles monstruosités.

 

L’œuvre de Jean Giraudoux, enfin, également membre du Quai, est subtile, élégante, ironique et truffée d’allusions antijuives. Dans Siegfried et le Limousin, un personnage dit à un Juif : « Le bec de l’aigle allemand est votre nez ».

 

Giraudoux décrit une famille juive de l’Europe de l’Est « noire et apathique, comme des sangsues dans un pot de verre ». Ou encore, « Les Juifs salissent, corrompent, pourrissent, ternissent, avilissent, dévaluent tout ce qu’ils touchent ».

A la veille de la Seconde Guerre, Giraudoux est nommé directeur de la Commission de l’Information, et censé s’opposer à Goebbels. En fait, les deux hommes se trouvent sur le même terrain quant aux idéaux raciaux. Dans l’essai Pleins pouvoirs, on trouve cet acte de foi : « Seule la race française peut sauver le pays et nous sommes en accord total avec Hitler quand il déclare que la politique atteint sa forme suprême quand elle est raciale ». Pendant la guerre, l’auteur de La guerre de Troie n’aura pas lieu fréquente les fonctionnaires allemands et les gens collaborant avec l’occupant nazi. Sa mort, en 1944, lui évitera la comparution devant un tribunal.

 

On aura compris que les membres du « club » sont tous catholiques. Ce catholicisme hautain, exprimé par de Gaulle et Bernanos. On est brillant, cynique et l’on entend défendre une culture élitiste.

 

Louis Massignon aura une influence déterminante sur le Quai d’Orsay ; il indiquera à ses collègues la marche à suivre, les objectifs qu’ils devront atteindre concernant les Juifs, la création de l’Etat hébreu et le soutien au peuple arabo-palestinien.

 

Louis Massignon (1883-1962) découvre son homosexualité avec un Espagnol de six ans son aîné, lors d’un voyage en Egypte, qu’il effectue en 1906–1907. La relation masculine renforce son caractère exalté. Il récidive, un an plus tard, en Irak, où il tombe amoureux d’un jeune caravanier pendant la traversée du désert d’Okhaïdir.

 

À travers ces amours masculines, en fait, c’est l’islam qu’il découvre, et auquel il voue bientôt une admiration sans limites. Il se convertit, mais chez cet homme rien n’est jamais définitif : il reviendra vers la chrétienté et se fera prêtre melkite – Église catholique d’Orient - pendant une partie de sa vie.

 

Grand admirateur du capitaine anglais Lawrence, il essaie de lui ressembler. Il s’amuse à faire de l’espionnage en amateur, la tête enrubannée et vêtu comme un imam égyptien, ou déguisé en moine franciscain…

 

Placé à la propagande française envers le monde musulman pour le compte du Quai d'Orsay, il s’efforce de couler du mieux qu’il peut le projet sioniste, et, pour y parvenir, tous les moyens lui sont bons. L’entente franco-islamique qu’il a bâtie à cette époque est toujours en vigueur de nos jours.

 

Massignon est un farouche partisan de la création d’un foyer juif, tant que celui-ci reste à l’état de projet. A compter de 1920, lorsque les Juifs reviennent massivement en Palestine, il prend soudain la mesure du danger, et se lance dans une campagne antijuive qui jamais ne s’arrêtera. Quand on lit ses textes ou ses déclarations, tous les poncifs de l’antisémitisme défilent en rangs serrés.

 

Selon les principes de Massignon, la chrétienté et l’islam doivent se tenir au premier rang de l’humanité, et le judaïsme, auquel on réclame une tenue irréprochable, en retrait. Il ne doit ouvrir la bouche que pour répondre à une question.

 

La création de l’Etat d’Israël le foudroie. Il écrit en 1947 : « Est-ce que la France pense que le sort de la Palestine est déjà tranché en faveur de l’État hébreu ? ». C’est Massignon qui, le premier, introduit le concept de « colonialisme » dans l’esprit des diplomates ou des fonctionnaires du Quai à propos de la création de l’Etat d’Israël.

 

On ne saurait négliger l’importance de l’influence qu’a eue Massignon sur le Quai d’Orsay et les personnages fiévreux qui lui ressemblent et qui seront ses disciples. Les plus hautes instances politiques et religieuses lui rendent régulièrement des hommages. Ainsi, le cardinal Roger Etchegaray, le 8 mai 2002, à propos de Bethléem, rappela le combat désespéré de Massignon pour établir une entente arabo-juive. Sauf que cette entente, que Massignon appelait de ses vœux, faisait des Arabes les maîtres de la Palestine et des Juifs leurs locataires.

 

On ne saurait imaginer l’influence que Massignon continue également d’exercer auprès d’un certain catholicisme. Qu’on en juge :

 

Le pape Benoît XVI s’exprimait à Ratisbonne, en Allemagne, en 2006, devant un parterre d’universitaires. Le Saint-Père, voulant illustrer le lien entre la foi et la raison – thème de son intervention - utilisa pour ce faire une citation de l’empereur byzantin Manuel II Paléologue, ce dernier, dialoguant en 1391 avec un lettré persan :

 

« Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau. Tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l’épée la foi qu’il prêchait ».

 

Plus loin :

 

« Dieu n’aime pas le sang, ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu. La foi est le fruit de l’âme et non du corps. Celui qui veut conduire quelqu’un vers la foi doit être capable de bien parler et de raisonner correctement, et non d’user de la violence et de la menace… Pour convaincre une âme raisonnable, on n’a pas besoin ni de bras, ni d’armes, ni non plus d’un quelconque moyen par lequel on peut menacer quelqu’un de mort.».

 

Le discours, qui semblait assimiler l’islam à la violence, souleva une vague de protestations dans les pays musulmans, accompagnée de débordements auxquels nous sommes désormais accoutumés. A l’occasion d’une cérémonie au Vatican, le pape est allé à la rencontre d’imams, et a tenté auprès d’eux une explication. Le lendemain, on pouvait lire sur de nombreux supports, ce qui était considéré comme des excuses du Saint-Père : « Les excuses du pape aux imams sont le triomphe de Massignon ».

 

 

 

A suivre…

 

 

 

Note :

 

[1] [Relire : Vous avez dit voyou, comme c’est voyou !]

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