Le jour du grand cri a Rades (Nar el aita fi Rades)
Il etait une fois dans la jolie ville de Radès, non loin de Tunis, une masseuse celebre. Toutes les femmes du village l'adoraient et il ne se passait pas une semaine sans qu'une d'entre elles ne rate la visite au hammam. Sa renommée s'étendait a la ronde a toutes les couches sociales de la société et même des femmes de peu de bien s'endettaient parfois pour aussi avoir droit a ses services.
Les conversations des femmes étaient pleines de louanges pour les talents multiples de leur masseuse preferee et les hommes étaient ravis que leurs femmes trouvent de la joie dans une activité aussi banale. Et tout alla bien dans le joli village ensoleille de Rades jusqu'au jour terrible ou la masseuse, maintenant âgée de 60 ans, mourut pendant son sommeil.
Toutes les femmes, vieilles et jeunes, s'empressèrent d'aller présenter leurs derniers hommages a cette merveilleuse masseuse et offrirent même de laver son corps pour l'enterrement. Mais la, choc total, il fut révèle par les employés des pompes funèbres que la masseuse était en fait ......................... un homme!!!
Après le moment initial d'incrédulité totale suivie par une rapide enquête des autorités alertées, il fut confirme que la masseuse était bien un homme. Le réseau hertzien du téléphone arabe diffusa la nouvelle extraordinaire qui fit le tour du village a grande vitesse.
Les hommes hurlèrent leur dépit d'avoir été trompes et battirent leurs femmes qui, elles, ne se consolant pas d'avoir perdu leur accès a la luxure, crièrent de tous leurs poumons pour accompagner l'âme du défunt.
Et, comme vous pouvez tous imaginer, il s'éleva ce jour la dans tout Rades un immense cri qui résonne encore a mes oreilles!L'expression "Nar el aita fi Rades" est utilisee encore de nos jours chez les Tunez pour designer un énorme secret qui finit a un moment par être révèle
Commentaires
Il s'agissait d'une "hannana", femme qui préparait les mariées et assurait le service "esthétique" dans le temps.
Ya N'HRA EL MOUT, YA N'HAR EL FADHIHA? VOICI L'EXPRESSION ORIGINALE
(quand viendra le jour du décès, viendra le jour du scandale), ce que cessait de répéter la fameuse "dame" !
il ne s'agit pas de la masseuse, mais bien de la HANNANA, celle là même qui procédait à l'épilation de la future mariée & l'initiait à ce qui l'attendait le soir des Noces .
bien amicalement de Tunis,
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